Morlaàs

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Morlaàs (prononcé Modèle:API-fr ; en béarnais Morlans ou Mourlaàs) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Le nom "Morlaàs" a la même origine que Morlanne: "mor lana" en gascon qui se traduit par "sommet sur la lande".

Le gentilé est Morlanais<ref>Gentilé sur habitants.fr.</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Morlaàs se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/> La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Jammes (Modèle:Unité), Serres-Morlaàs (Modèle:Unité), Maucor (Modèle:Unité), Higuères-Souye (Modèle:Unité), Buros (Modèle:Unité), Ouillon (Modèle:Unité), Bernadets (Modèle:Unité), Gabaston (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Morlaàs fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Morlaàs est limitrophe de 10 communes dont Pau au sud-ouest et Sendets en deux endroits.

Modèle:Communes limitrophes

Paysages et relief

La forêt communale de Lahitau<ref>Notice sur la forêt de Lahitau, sur le site de la commune.</ref> s'étend sur trente-deux hectares, à quelques kilomètres de Morlaàs.

Hydrographie

La commune est drainée par le Luy, le Luy de Béarn, l'Aïgue Longue, la Gouttere de Babachette, le Lannot, Lelusset, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

Le Luy, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Espoey et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Rivière-Saas-et-Gourby, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Le Luy de Béarn, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Andoins et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy à Gaujacq, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

L'Aïgue Longue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pau et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy de Béarn à Momas, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Morlaàs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,6 %), zones urbanisées (30,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), forêts (14 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), prairies (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

  • Alexis ;
  • Basacle ;
  • Beaucaire ;
  • Berlanne ;
  • Gendre de Baix ;
  • Grange de Baratnau ;
  • Sarrabat ;
  • Marcadet Dessus ;
  • la Ville.

Voies de communication et transports

La commune est desservie par les routes départementales 39 et RD 943.

Transports urbains

Fichier:Réseau IDELIS - Morlàas.png
Réseau de bus IDELIS à Morlàas

Depuis le Modèle:Date- Morlaàs est desservie par le réseau de bus Idelis :

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Morlaàs est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Luy, le Luy du Béarn et l'Aygue longue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 2009, 2014 et 2018<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:64405-Morlaàs-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Morlaàs.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 12,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le toponyme Morlaàs apparaît sous les formes Morlas et villa Morlensis (1080<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref> pour les deux formes, cartulaire de Morlaàs), Sancta-Fides de Morlanis (1109<ref name="Raymond"/>, bulle du pape Pascal II, d'après Pierre de Marca<ref name="Marca">D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn.</ref>), Sancta-Fides et Sanctus-Andreas Morlanenses (1115<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Lescar<ref name="Lescar">Cartulaire de l'évêché de Lescar, publié dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca.</ref>), Vicaria Morlanensis (1123<ref name="Raymond"/>, titres de Morlaàs<ref name="Titres de Morlaàs">Titres de Morlaàs - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>), Morlaas ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Anciens Fors), Morlars (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Morlaàs), Morlass (1270<ref>Modèle:Lien web.</ref>, charte des boucheries), Morlanum (1270<ref name="Raymond"/>, cartulaire du château de Pau<ref name="château de Pau">Manuscrits en deux volumes, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>), Castellum Mollans (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Guillaume de Nangis)<ref name="Raymond"/>, Morlens et Morlans en Berne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jean Froissart)<ref name="Raymond"/>, Sancte-Fe de Morlaas (1537<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn">Modèle:Réformation de Béarn</ref>) et Morlàas (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).

Son nom béarnais est Morlans<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Mourlaàs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le toponyme Basacle est mentionné en 1338<ref name="Raymond"/> (cartulaire d'Ossau<ref name="Cartulaire Ossau">Modèle:Cartulaire d'Ossau.</ref>), et apparaît sous les formes Lo Basagle, le Basadgle et Basadgle (respectivement 1538<ref name="Raymond"/>, 1665<ref name="Raymond"/> et 1674<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et Le Basacle (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>). Ce fief était vassal de la vicomté de Béarn.

Le toponyme Beaucaire apparaît sous les formes Beucayre (1537<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et Beucaire (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>). Ce fief était également vassal de la vicomté de Béarn.

Le toponyme Berlane, ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, est mentionné en 1344<ref name="Raymond"/> (notaires de Pardies<ref name="Pardies">Notaires de Pardies - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>), et apparaît sous les formes Nostre Done de Berlane (1368<ref name="Raymond"/>, cartulaire d'Ossau<ref name="Cartulaire Ossau"/>, Berlana et l'Hôpital de Berlanne (respectivement 1536<ref name="Raymond"/> et 1675<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>).

Le fief de Baratnau, vassal de la vicomté de Béarn, est mentionné en 1673<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>).

Histoire

Du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Morlaàs a été la résidence des vicomtes de Béarn et capitale<ref name=inventaireM>Inventaire général du patrimoine culturel (Mérimée).</ref> du Béarn en place de Lescar détruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Orthez suivra au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La charte de Morlaàs date de 1101.

On y trouvait des couvents de Jacobins et de Cordeliers. La commune faisait partie de l'archidiaconé de Vic-Bilh, qui dépendait de l’évêché de Lescar et dont Lembeye était le chef-lieu<ref name="Raymond"/>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Morlaàs rassemblait le prieuré de Sainte-Foi (ou Sainte-Foy), le bourg de Saint-Nicolas (nord-ouest) et le Bourg-Neuf (est). En 1385<ref name="Raymond"/>, on y comptait trois cents feux.

Morlaàs battait monnaie<ref>Site de l'office de tourisme du pays de Morlaàs.</ref> au château de la Hourquie<ref name=inventaireM /> (ou la Fourquie, dont la localisation exacte nous est aujourd'hui inconnue) depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; le sol morlan eut cours dans tout le Midi de la France pendant tout le Moyen Âge. En 1690, l'atelier monétaire fut transféré à Pau. Les poids et mesures<ref name="Raymond"/> de Morlaàs servaient d'étalons dans tout le Béarn et jusqu'en Soule et Basse-Navarre.

La sénéchaussée de Morlaàs

Le bailliage de Morlaàs s'étendait aux cantons de

Le canton de Morlaàs

En 1790, le canton de Morlaàs s'étendait aux communes du canton actuel, augmentées de Eslourenties-Darré et Limendous de l'actuel canton de Pontacq.

Les Hospitaliers

Paul Raymond<ref name="Raymond"/> indique que la commune comptait une commanderie des Hospitaliers, dite de Caubin et Morlaàs : la présence d'une église appartenant à cette commanderie est en effet attestée en 1318 au lieu-dit Berlanne. Plusieurs fois démolie et reconstruite (destruction par les protestants en 1569, ré-érection en 1610, démolition au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, nouvelle inauguration en 1902), elle fait toujours l'objet d'un pèlerinage. Les Hospitaliers fondèrent également un hôpital<ref name=inventaireM /> le Modèle:Date-, plusieurs fois détruit et reconstruit, au sud de Morlaàs-Vielle. Il disparut complètement à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1743, Charles de Roquefort de Marquein, commandeur du Lucq, était en procès contre le sieur de Laffitau, curé de Morlaàs, pour la perception des novalles. Le curé eut gain de cause au Parlement de Pau et fit des émules parmi tous ses collègues qui étaient dans le même cas.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Morlaàs fait partie de quatre structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la communauté de communes du Nord-Est Béarn dont elle accueille le siège ;
  • le syndicat AEP de la région de Jurançon ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat mixte des transports urbains Pau - Porte des Pyrénées.

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Morlaàs fait partie de l'aire urbaine de Pau.

Économie

Fichier:Parc d'activités Biébachette.jpg
Parc d'activités Biébachette.

Morlaàs dispose de trois parcs d'activité<ref>Site de la commune, notice dédiée à l'économie.</ref>, la zone industrielle de Berlanne, l'espace d'activités Gaston-Phébus et le lotissement artisanal Biébachette.

Le marché, le vendredi, tous les quinze jours, se tient, place de la Hourquie, de 8 h à 12 h. De nombreux commerçants ambulants y sont présents (primeur, poissonnier, boucher, confection).

Sur cette même place, les samedis matins, de petits producteurs locaux avec leurs produits du terroir, leurs produits fermiers de qualité sont présents<ref>http://www.mairie-morlaas.fr/page.asp?type=R&savoirplus=13&idsection=5.</ref>.

Le quartier de Berlanne a été choisi par l'entreprise géante américaine Amazon pour la base de distribution des colis. L'entrepôt, qui est situé près de l'autoroute A64, a été inaugurée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culture locale et patrimoine

La langue parlée localement est l'occitan-gascon (dit béarnais), l'école de la commune propose d'ailleurs un cursus bilingue français-béarnais (occitan), se poursuivant dans le second degré.

Patrimoine civil

Fichier:Monument aux morts de Morlaàs.JPG
Le monument aux morts.

Bourg-Mayou

Fichier:Rue Bourg Mayou de Morlaàs , rue principale.jpg
Rue Bourg-Mayou, artère principale de la ville.

Au Bourg-Mayou, des vestiges des fortifications d'agglomération<ref name=inventaireM /> des Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles, appelées Pousterles, témoignent du passé ancien de la commune.

Rue Bourg-Mayou, la Maison Noble de la Tour de France<ref name=inventaireM />, fondée semble-t-il entre 1140 et 1175, et aujourd'hui détruite, est mentionnée en 1385<ref>Censier de Béarn, manuscrit du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>, tout comme la demeure dite Maison Noble de la Tour Maucor ou de Marque<ref name=inventaireM /> et le four à pain<ref name=inventaireM /> également détruits.

Place Sainte-Foy

La fontaine dite de Baratnau<ref name=inventaireM />, place Sainte-Foy, date de 1635 et la maison<ref name=inventaireM /> de Jeanne d'Albret de 1451. Cette place accueillait également, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'en 1845 une halle<ref name=inventaireM />. Cette halle fut remplacée en 1850 par un nouvel édifice<ref name=inventaireM />. Toujours place Sainte-Foy, on trouve l'ancienne mairie<ref name=inventaireM />, transformée en gendarmerie, puis en école, édifiée en 1832.

Sur cette même place Sainte-Foy, le musée de Morlaàs peut s'enorgueillir d'une riche collection d'objets<ref name=inventaireP>Inventaire général du patrimoine culturel (Palissy).</ref> médiévaux ou plus récents, de tableaux<ref name=inventaireP />, d'armes<ref name=inventaireP />, de clefs<ref name=inventaireP />, de meubles<ref name=inventaireP />, de sculptures<ref name=inventaireP />, d'une dalle funéraire<ref name=inventaireP /> et d'éléments architecturaux<ref name=inventaireP /> divers.

Châteaux et demeures anciennes

Morlaàs présente un ensemble de maisons et de fermes<ref name=inventaireM /> des Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles. Le château de Baratnau<ref name=inventaireM /> (lieu-dit Grange de Baratnau) fut édifié, quant à lui, vers 1540.

Le château de Sarrabat<ref name=inventaireM />, au lieu-dit du même nom, fut construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Moulins

On recense à Morlaàs onze moulins<ref name=inventaireM />, dont certains sont antérieurs à 1385.

Patrimoine religieux

L'église Saint-André

Fichier:L'église Saint-André.jpg
L'église Saint-André.

L'église Saint-André<ref name=inventaireM />, rue Bourg-Neuf, date partiellement de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On y trouve du mobilier<ref name=inventaireP />, des tableaux<ref name=inventaireP />, une statue<ref name=inventaireP /> et des objets<ref name=inventaireP /> inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel. L'église Saint-André est contemporaine de l'ancienne maladrerie<ref name=inventaireM /> (l’Espitau Deus Malaus), aujourd'hui disparue et située sur les rives du Luy.

L'église Sainte-Foy

Fichier:Église Sainte-Foy de Morlaàs (64).JPG
L'église Sainte-Foy.

L'église romane Sainte-Foy<ref name=inventaireM /> date partiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa construction fut commencée sous le règne de Centulle V. Le portail est la partie présentant le plus d'intérêt, et prouve l'importance passée de la ville. Le ministère de la Culture y a recensé un ostensoir<ref name=inventaireP /> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des tableaux<ref name=inventaireP />, un autel<ref name=inventaireP /> et une plaque commémorative<ref name=inventaireP /> datée de 1301. L'église est une étape sur la via Tolosana (ou voie toulousaine), nom latin d'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, le plus au sud.

Les Bénédictins

Le cloître<ref name=inventaireM /> du prieuré de Bénédictins Sainte-Foi date en partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le prieuré recèle du mobilier<ref name=inventaireP />, des tableaux<ref name=inventaireP />, des statues<ref name=inventaireP />, des verrières<ref name=inventaireP />, des objets<ref name=inventaireP /> et des éléments architecturaux<ref name=inventaireP /> référencés par l'inventaire général du patrimoine culturel.

Les Hospitaliers

Une église<ref name=inventaireM /> appartenant à la commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est signalée en 1318 au lieu-dit Berlanne.

Les Jacobins

Un premier couvent de Jacobins<ref name=inventaireM /> fut édifié en 1268, au nord du Bourg-Mayou, puis détruit dans un incendie en 1569. Les moines occupèrent alors un nouvel édifice<ref name=inventaireM />, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On peut y voir cinq chapiteaux<ref name=inventaireP /> de colonnes en marbre inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.

Les Cordeliers

Rue Molaàs-Vielle, le couvent de Cordeliers<ref name=inventaireM /> fut fondé avant 1290 par Gaston VII de Béarn. Le ministère de la Culture y a répertorié plusieurs éléments architecturaux<ref name=inventaireP /> (clé de voûte et chapiteaux par exemple).

Les protestants

On trouve rue Bourg-Mayou un temple construit après le rétablissement du culte catholique en Béarn (1620).

Équipements

Éducation

Fichier:Crèche de Morlaàs.jpg
Crèche de Morlaàs.

La commune dispose de trois écoles primaires (l'école publique Jean-Moulin<ref>Site de l'école Jean Moulin.</ref>, l'école publique André-Sourdaà et une école privée Saint-Joseph), d'un collège d'enseignement général<ref>Site du collège de Morlaàs.</ref> et d'un lycée professionnel spécialisé dans la restauration/hôtellerie (lycée Haute-Vue<ref>Site du lycée professionnel Haute-Vue.</ref>).

Culture et loisirs

On trouve également à Morlaàs une bibliothèque municipale<ref>Notice sur la bibliothèque municipale sur le site de la commune.</ref>, un office du tourisme<ref>Site de l'office du tourisme.</ref> et la cyber-base des Luy-Gabas-Souye et Lées<ref>Site de la cyber-base des Luy-Gabas-Souye et Lées.</ref>.

Sports et équipements sportifs

Fichier:Mur d'escalade et zone de pala sur la salle polyvalente de Morlaàs.jpg
Mur d'escalade et zone de pala sur la salle polyvalente.

Communications

La ville dispose de l'ADSL et certains lieux public sont raccordés à la fibre optique.

Propreté

Fichier:Decheterie de Morlaàs.jpg
Déchèterie de Morlaàs.

La ville dispose d'une déchèterie depuis 1997 équipée d'une zone de stockage temporaire de déchets verts<ref>http://www.mairie-morlaas.fr/page.asp?type=R&savoirplus=48&idsection=10.</ref>,<ref>http://annuaire.durable.com/a-dechetterie-de-morlaas-5239.</ref>.

Transports urbains

Morlaàs est desservie par le réseau de bus Idelis.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Catégorie principale

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Centulle V de Béarn, est vicomte de Béarn de 1058 jusqu'à sa mort en 1090 et comte de Bigorre de 1080 à 1090 sous le nom de Centulle {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}. Dans sa capitale Morlaàs, il fait frapper sa propre monnaie, et entame la construction de l'église Sainte-Foy de Morlaàs, premier monument roman du Béarn ;

Gaston IV de Béarn, dit le Croisé, est vicomte de Béarn de 1090 jusqu'à sa mort en 1131. Fils et successeur de Centulle V, Il acheve la construction de l'église Sainte-Foy. En 1102, le vicomte Gaston IV octroie à sa capitale Morlaàs un privilège, noyau du futur for de Morlaàs. Le for général, applicable à tout le Béarn, est promulgué en 1188 par Gaston VI de Béarn. Il inclut des clauses qui datent de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

[[Guillaume Ier de Béarn|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Béarn]], né en 1173 et décédé en 1224, il hérite des vicomtés de Béarn, de Gabardan et de Brulhois, devenant alors Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Béarn, à la mort de son frère Gaston VI de Béarn. Se consacrant à son projet de croisade en Terre sainte, il doit d'abord pacifier le Béarn, et pour ce faire, il publie les fors de Morlaàs (1220) et d'Ossau (1221).

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Jean Bergeret, né en 1751 à Pontacq et décédé en 1813 à Pau, est un médecin et un botaniste français, qui fut maire de Morlaàs durant la Révolution ;

Louis-Antoine de Salinis, né en 1798 à Morlaàs et décédé en 1861, est un homme d'Église français, évêque d'Amiens de 1849 à 1856, puis archevêque d'Auch jusqu'en 1861. Il fait partie de la famille de Salinis, établie à Morlaàs depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

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Jean Anne Henri Depaul (26 juillet 1811 à Morlaàs-22 octobre 1883 à Morlaàs), est professeur à la Faculté de médecine de Paris et président de l'Académie nationale de médecine. La commune lui a érigé un monument derrière l’église, avec son buste, œuvre d’Albert Bartholomé.

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Bruno Lom, né en 1959 à Morlaàs, est un joueur de rugby français.

Notes et références

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