Montaner
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Montaner (prononcer Modèle:API-fr ; en béarnais Montaner ou Mountané) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
La commune de Montaner se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Morlaàs<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vic-en-Bigorre<ref name=meta/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Tarasteix (Modèle:Unité), Casteide-Doat (Modèle:Unité), Ponson-Debat-Pouts (Modèle:Unité), Sanous (Modèle:Unité), Pontiacq-Viellepinte (Modèle:Unité), Talazac (Modèle:Unité), Saint-Lézer (Modèle:Unité), Lamayou (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Montaner fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hydrographie
La commune est drainée par le Lys, le ruisseau de Layza ou Ayza, le ruisseau de Carbouère, la Barmale, le Bergons, le ruisseau de Gatuch, le ruisseau le lys darré, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Le Lys, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Échez à Larreule, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
L’Ayza, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Hères, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Carbouère, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Bentayou-Sérée, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
La Barmale, appelée également la Luzerte, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Luzerte à Saint-Lézer, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Bergons, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Moncaup et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Mont, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lembeye », sur la commune de Lembeye, mise en service en 1972<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « bois des collines de l'Ouest tarbais » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « lac du Louet et ruisseau de Louet Daban en amont » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 4 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
- le « réseau hydrographique de l'Echez » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 3 dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : le « plateau de Ger et coteaux de l'Ouest tarbais » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 6 dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Montaner est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,6 %), forêts (25 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), prairies (9,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Lieux-dits et hameaux
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 62, 63, 202, 225 et 425.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montaner est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Lys, le ruisseau la Barmale, le ruisseau de Carbouère et le ruisseau de Layza. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2009 et 2011<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 63,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risque technologique
La commune est en outre située en aval de barrages de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Le toponyme Montaner apparaît sous les formes Montanerius (vers 1030<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées</ref>, cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé<ref name="Saint-Pé">D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn, pages 247 et 288</ref>), Montanerium (1118<ref name="Raymond"/>, cartulaire du château de Pau<ref name="château de Pau">Manuscrits en deux volumes, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Saint-Michel de Montaner (1675<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn">Modèle:Réformation de Béarn</ref>).
Son nom béarnais est Montaner<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Mountané<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ainx, hameau de la commune, est attesté sous les formes Anhx (1376<ref name="Raymond"/>, montre militaire de Béarn<ref name="Montre militaire">Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Ains (1675<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/> et Anx (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).
Le toponyme Gailhés apparaît sous les formes Galie (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier">Modèle:Censier de Béarn</ref>), Galhees et Galhes (respectivement 1538<ref name="Raymond"/> et 1547<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et Gaillès (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).
Le toponyme Lasserre apparaît sous les formes La Serre (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, fors de Béarn<ref name="Fors Béarn">Manuscrit du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Saint-Martin de Lasserre (1675<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>).
Le toponyme Nabias apparaît sous les formes Nabia (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier"/>) et Nabiaas (1547<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>).
Histoire
Montaner doit son nom à un seigneur nommé Aner qui a choisi de s'y établir au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En 1370, Gaston Fébus en fait une place stratégique aux confins du Béarn face à la Bigorre et à l'Armagnac. Il y fait construire une forteresse dominant la vallée de l'Adour.
Paul Raymond<ref name="Raymond"/> note que la vicomté de Montaner était vassale des comtes de Gascogne et qu'en 1385, Montaner comptait quatre-vingt-six feux.
Le bailliage de Montaner comprenait en 1385 les communes de Bentayou-Sérée, Casteide-Doat, Castéra, Ger, Labatut-Figuère, Lombia, Loubix, Luc, Lucarré, Maure, Momy, Mongaston (hameau de Lamayou), Monségur, Montaner, Ponson-Debat, Ponson-Dessus, Pontacq, Pontiacq-Viellepinte, Saubole et Sedze-Maubecq.
Montaner était le chef-lieu d'une notairie comptant Aast, Casteide-Doat, Labatut-Figuère, Lamayou, Lombia, Lucarré, Maure, Momy, Mongaston (hameau de Lamayou), Monségur, Montaner, Ponson-Debat-Pouts, Ponson-Dessus, Pontiacq-Viellepinte, Samonzet (hameau de Lamayou), Sedze et Sérée.
Gailhès et Nabias étaient des fiefs vassaux<ref name="Raymond"/> de la vicomté de Béarn.
Lasserre était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le titre d'un archiprêtré du diocèse de Tarbes<ref name="Raymond"/>.
Liste des seigneurs de Montaner
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Vicomtes de Béarn : d'or aux deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, passant l'une sur l'autre.
-
Blason : famille de Péguilhan : De gueules à trois épées accostées d'argent garnies d'or les pointes en bas<ref>Armorial de J-B RIESTAP</ref>.
Vicomte de Montaner
- Dat, vicomte de Montaner
- Otto-dato, fils de Dat, Vicomte de Montaner vers 970<ref>Acte de fondation du monastère Saint-Orens.</ref>.
- Guillaume Otton, fils d'Otto, vicomte de Montaner, vers 1060.
- Bernard, fils de Guillaume, vicomte de Montaner.
- Odon, successeur de Bernard, vicomte de Montaner.
- Arnaud Aner de Montaner, vers 1096<ref>Chartre de la dédicace de l'église de Saint-Pé.</ref>
La vicomté de Montaner dépend du seigneur de Béarn :
- Talèse d'Aragon, vicomtesse de Montaner, petite fille et héritière d’Arnaud-Aner, dernier vicomte du Montaneres, épouse en 1085 Gaston IV de Béarn dit « Le croisé », vicomte de Béarn. Elle reçut en dot la vicomté de Montaner, qui passa ainsi dans le patrimoine des vicomtes de Béarn.
- Marthe de Béarn, fille de Gaston VII de Béarn, soustrait la vicomté de Montaner au domaine béarnais par mariage avec Géraud VI d'Armagnac, Comte d'Armagnac en 1260. Mais les filles de Gaston VII, vicomte de Béarn, autorisent leur père à disposer de tous les biens qu'il possédait en deçà et au-delà des Pyrénées.
- Marguerite de Béarn, fille de Gaston VII de Béarn hérite de la terre et château de Montaner<ref>Testament de Gaston VII, AD64, Série E293</ref>.
Famille de Péguilhan<ref>Dictionnaire de la noblesse: contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leurs armes & l'état des grandes terres du royaume... : on a joint à ce dictionnaire le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une notice des familles étrangères, les plus anciennes, les plus nobles & les plus illustres, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Chez La Veuve Duchesne et l'auteur, 1776.</ref>
- François de Péguilhan (vers 1545-vers 1614), marié à Catherine d'Abadie, seigneur de Montaner ;
- Antoine de Péguilhan, (vers 1614- ), marié en 1623 à Marguerite d'Espagne, seigneur de Montaner ;
- César de Péguilhan, seigneur de Montaner ;
- François de Péguilan II, seigneur de Montaner ;
- Urbain de Péguilhan, seigneur de Montaner ;
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Montaner fait partie de quatre structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- le SIVOM du canton de Montaner ;
- le SIVOS de la vallée du Lys ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh Montanérès.
La commune accueille le siège du SIVOS de la vallée du Lys.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
Les vestiges d'un castelnau<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle témoignent du passé ancien de la commune.
Le château de Montaner<ref>Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, le château de Montaner</ref> a été édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Sicard de Lordat à la demande de Gaston Fébus pour protéger les frontières du Béarn face à la Bigorre et à l'Armagnac. Il comprend une vaste enceinte polygonale percée de deux portes et hérissée d'un haut donjon carré classé à l'inventaire des monuments historiques depuis 1970. La porte du donjon par laquelle on accède, encore aujourd'hui, à la forteresse est surmontée du blason de Foix-Béarn, lui-même coiffé de la formule "Febus me fe", soit "Fébus me fit". Depuis 1854, le château est mis en valeur et géré par le conseil général des Pyrénées-Atlantiques. En été, sont organisés de nombreux spectacles et animations sur le thème du Moyen Âge.
Le moulin de Moutoussé est aujourd'hui un écomusée retraçant la vie d'un meunier. Six moulins<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> étaient répertoriés sur le Lis en 1675.
Montaner présente un ensemble de demeures et de fermes<ref>Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, les demeures et fermes anciennes</ref> des Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles.
Patrimoine religieux
Le morcellement du territoire communal en plusieurs hameaux explique l'existence de quatre églises à Montaner.
Ces églises recèlent du mobilier<ref>[1][2][3][4][5][6][7][8][9] [10][11][12][13][14][15][16][17][18] [19][20] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église Saint-Michel</ref>,<ref>[21][22][23][24][25][26] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église Saint-Jean-Baptiste</ref>,<ref>[27][28][29][30][31][32] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église Saint-Martin</ref>,<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'église Saint-André</ref>, des tableaux<ref>[33][34] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les tableaux de l'église Saint-Jean-Baptiste</ref>,<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau de l'église Saint-Martin</ref>,<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau de l'église Saint-Michel</ref>, des statues<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les statues de l'église Saint-Jean-Baptiste</ref>,<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les statues de l'église Saint-Martin</ref>,<ref>[35][36] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les statues de l'église Saint-Michel</ref> et des objets<ref>[37][38] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les objets de l'église Saint-Jean-Baptiste</ref>,<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les objets référencés de l'église Saint-Martin</ref>,<ref>[39][40][41][42][43][44][45][46][47] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les objets référencés de l'église Saint-Michel</ref> inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.
L'église Saint-Michel
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L'église Saint-Michel de Montaner.
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La clef de voûte de l'église.
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Détail du retable majeur, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Vierge à l'enfant, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Des murs peints de la fin du Moyen Âge.
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Fresque de la fin du Moyen Âge représentant le jugement dernier, dans l'église Saint-Michel.
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La résurrection, détail de la fresque du jugement dernier.
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La moisson des âmes.
L'église Saint-Michel<ref>Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée, l'église Saint-Michel</ref> de Montaner, bâtie dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur les pentes de la butte supportant la forteresse, a été classée en 1957 comme monument historique. Cet édifice gothique abrite un remarquable ensemble de fresques<ref>[48][49][50][51] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les fresques de l'église Saint-Michel</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et un retable monumental datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que l'on attribue à Marc Ferrère. Les fresques ont été recouvertes de chaux par les protestants, ce qui les a abîmées tout en les protégeant de la lumière. Le côté intérieur du mur d'entrée est orné d'une grande fresque représentant le jugement dernier. On y voit entre autres une intéressante moisson des âmes où un démon charge sa hotte de ceux qu'il emmène en enfer. On y voit un homme aux mains coupées Modèle:Incise, deux moines à la tête tonsurée, une figure portant un bonnet - peut-être une femme juive -, et une tête couronnée : quel que soit leur rang temporel, tous les pêcheurs seront châtiés.
On trouve des thèmes et une manière proche dans d'autres églises de la région, à Saint-Michel de Castéra-Loubix et à Saint-Étienne de Lamayou, à Peyraube.
Les autres églises
Au nord-ouest de la commune, l'église Saint-André d'Ainx, rebâtie après les guerres de Religion, présente un beau portail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
L’église Saint-Martin de Lasserre, datant partiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comporte un clocher-mur et renferme un retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle attribué à Dominique Ferrère<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
L'église Saint-Jean-Baptiste de Parsan date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et contient un mobilier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine culturel immatériel
Modèle:Infobox Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France
Chaque année, lors des Fêtes de Montaner, les jeunes âgés de 18 ans, à peine majeur, font le tour du village afin de se présenter aux habitants. Cette tradition, appelée "Sérénade"<ref>Modèle:Lien web.</ref> a été reconnue par le ministère de la culture et inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2013.
Équipements
Éducation
Montaner dispose d'une école maternelle.
Personnalités liées à la commune
Talèse d'Aragon était une noble aragonaise, épouse du vicomte Gaston IV de Béarn. Elle épousa en 1085 Gaston (futur Gaston IV de Béarn) fils du vicomte de Béarn Centulle V. Elle reçut en dot la vicomté de Montaner.
Sicard de Lordat fut un architecte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle originaire du comté de Foix qui travailla pour Gaston Fébus. Le château de Montaner fait partie de ses réalisations.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes