Saint-Mont

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France Saint-Mont est une commune française située dans l'ouest du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, un territoire qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude entre Bigorre et Gers.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Adour, le Bergons, le Saget, Canal du Moulin de Tarsaguet, le Barry, le Pesqué et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Mont est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1856. Ses habitants sont appelés les Saint-Montais ou Saint-Montaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste, classée en 1923, et le prieuré, inscrit en 1947.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Saint-Mont est une commune d'Armagnac située sur le Saget et sur l'ancienne route nationale 646 entre Riscle et Projan.

Sain- Mont est un vieux village accroché à une colline. Tout en haut domine une église très archaïque que l'on atteint par des ruelles en pente bordées de vieilles maisons.

Le paysage est verdoyant, les terrasses s'abaissent et sur les pentes ensoleillées, la vigne prend de plus en plus de place pour produire des crus de qualité : madiran, pacherenc et côte de saint-mont. La plaine est dominée par la culture du maïs.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:... Saint-Mont se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)<ref>Plan séisme</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Mont.

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Adour, le Bergons, le Saget, Canal du Moulin de Tarsaguet, le Barry, le Pesqué, le Thérou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Adour, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Aspin-Aure et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Bayonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Bergons, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Moncaup et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Saget, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Crouseilles et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maumusson », sur la commune de Maumusson-Laguian, mise en service en 1963<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, dans le département des Pyrénées-Atlantiques, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:32398-Saint-Mont-Natura2000b.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : l'« Adour et milieux annexes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Mont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), cultures permanentes (18,7 %), forêts (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Mont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le Bergons et le Saget. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2007, 2008 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:32398-Saint-Mont-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Mont.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 146 sont en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Le village de Saint-Mont est bâti sur un éperon rocheux dominant l'Adour, fleuve gascon. Cette situation privilégiée a fait de ce village un lieu chargé d'Histoire. Habité dès l'aube de l'humanité, ce mont fut consacré par les druides, puis les Romains, qui firent de ce site stratégique un point fortifié : un oppidum. Introduisant différentes cultures dont celle de la vigne, ils installèrent des temples dans lesquels ils offraient des sacrifices aux dieux païens.

En l'an 1050, le comte de Gascogne et d'Armagnac Bernard Tumapaler fonde sur les ruines de l'ancien oppidum, le monastère dédié à saint Jean et rattaché à l'ordre de Cluny. Les moines occuperont le lieu jusqu'à la Révolution française et en 1791, le monastère sera vendu aux enchères comme bien national.

En 1822, Saint-Mont absorbe la commune de Cadillon<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Politique et administration

Administration municipale

Liste des maires

Fichier:Saint-Mont - mairie.JPG
mairie de Saint-Mont

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Le village possède une école maternelle<ref>Modèle:Article.</ref>. L'école élémentaire et le collège se trouve à Riscle. Les lycées les plus proches sont à Aire-sur-Adour et Nogaro.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Modèle:...

Sports

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 67,5 % d'actifs (60,5 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 32,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 341 en 2013 et 360 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 129, soit un indicateur de concentration d'emploi de 245,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 129 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

34 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Mont au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 34 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 29,4 % (12,3 %)
Construction 1 2,9 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
7 20,6 % (27,7 %)
Information et communication 1 2,9 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 2 5,9 % (3,5 %)
Activités immobilières 3 8,8 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 14,7 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 8,8 % (12,3 %)
Autres activités de services 2 5,9 % (8,3 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 34 entreprises implantées à Saint-Mont), contre 12,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Saint-Mont est le pays de l'AOVDQS/AOP côtes de saint-mont, de la polyculture, des foies gras, des confits, de l'eau de vie d'armagnac et surtout le siège de la cave coopérative "Vignerons du Saint-Mont" qui commercialise les meilleurs crus locaux: AOP saint-mont, madiran (AOP) et pacherenc du Vic-Bilh.

Viticulture : saint-mont (AOP).

Agriculture

La commune est dans la Rivière Basse, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 32 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 22 en 2000 puis à 21 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 20 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 37 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste est classée au titre objet des monuments historiques depuis 1923<ref>Modèle:Base Mérimée : Église</ref>.

L'église appartenait autrefois au prieuré de Saint-Mont qui était rattaché à l'ordre de Cluny. Le prieuré avait d'abord été une abbaye fondée au cours d'une épidémie de peste, vers 1050, par un seigneur de Saint-Mont, Raymond, en faisant le vœu de s'y faire moine. Il fonda l'abbaye avec l'appui du comte de Gascogne et d'Armagnac, Bernard II d'Armagnac dit Tumapaler et en confia la direction des douze moines à l'abbé Trencardus. Après plusieurs années de vie errante, Raymond revint pour se faire moine. Découvrant le relâchement du monastère, il profita de la présence de l'abbé de Cluny, Hugues de Cluny, pour lui demander le rattachement de l'abbaye à l'ordre de Cluny qui devint alors un prieuré<ref>Modèle:Base Mérimée : Prieuré</ref> le Modèle:Date.
Ce rattachement irrita l'archevêque d'Auch, saint Austinde (1050-1068), qui voyait lui échapper une abbaye au profit de Cluny. Un accord put être trouvé grâce à l'intervention du comte d'Armagnac qui comprit aussi la collégiale Saint-Nicolas de Nogaro.
.En effet, le comte échangea ses droits sur Nogaro contre ceux que l'archevêque possédait sur Saint-Mont. Saint-Mont a été le premier prieuré clunisien en Armagnac. En 1068 est venu s'ajouter celui de Saint-Orens à Auch. Après avoir été battu en 1062 à la bataille de La Castelle par Guillaume VII d'Aquitaine, Bernard Tumapaler se retira à l'abbaye de Cluny, puis à l'abbaye de Saint-Mont.
Le bâtiment était déjà dégradé quand les troupes protestantes commandées par Montgommery sont venues le saccager en 1569. Le prieuré a été restauré aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles. Le prieuré ne comportait plus que sept moines. Après leur dispersion en 1791, les bâtiments monastiques ont été vendus en 1795. L'église devint paroissiale.

L'église abbatiale des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }}, {{#switch: XIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} s'appuie sur de puissants contreforts nécessités par sa position sur une falaise abrupte de l'Adour.

L'église possède une nef unique, un chevet plat, un grand arc triomphal, une absidiole semi-circulaire, de remarquables chapiteaux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et des traces de peintures romanes.

L'extérieur

Le chevet est composé de deux volumes simples et massifs, soulignés aux angles par des contreforts puissants et disposés perpendiculairement l'un à l'autre : l'un des volumes dans l'axe de la nef correspond au sanctuaire, l'autre qui forme comme le bras d'un transept abrite une chapelle. De l'autre côté de la nef, au sud, reste une absidiole du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Le portail occidental date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

L'intérieur

Les chapiteaux du transept sont très mutilés pour certains. Toutefois, il est possible de distinguer certaines scènes ou des dessins : de grands quadrupèdes ailés qui dévorent la tête d'un homme debout à l'angle ; des personnages, en l'occurrence, deux moissonneurs, assis, attendent leur repas que le prophète Habacuc leur apporte dans un panier suspendu au bout d'un bâton reposant sur son épaule, mais un ange, debout, arrête son geste et saisit ses cheveux ; Daniel encadré de fauves.

Dans la nef et le sanctuaire, on peut admirer des chapiteaux historiés de style roman, réemployés lors de la restauration du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : un ange arrête l'âne de Balaam ; David joue de la viole parmi des musiciens et des danseurs.

La dimension actuelle de l'édifice est Modèle:Unité de longueur pour Modèle:Unité de largeur au niveau du transept et Modèle:Unité au niveau de la nef.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Portail