Hugues de Cluny

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Saint

Saint Hugues de Cluny, né le Modèle:Date de naissance à Semur-en-Brionnais et mort le Modèle:Date de décès à Cluny, parfois appelé Hugues le Grand ou Hugues de Semur est le sixième abbé de Cluny, de 1049 à 1109. Canonisé par l'Église, il est fêté le Modèle:Date.

Biographie

Issu d'une grande famille noble de châtelains<ref name="Pac">Marcel Pacaut, Les ordres religieux au Moyen Âge, Nathan, 1970, Modèle:P..</ref>, liée aux Mérovingiens, aux Carolingiens et aux Capétiens, Hugues a pour père Modèle:Noble, dit Dalmas, « le Grand », seigneur de Semur-en-Brionnais (assassiné en 1048)<ref>Modèle:Noble- de Semur, mort en 1148, sur site Foundation for Medieval Genealogy.</ref>, dont le nom (Dalmatius) est de souche gallo-romaine et issu de Brioude. Les barons de Donzy en Nivernais, les Damas (de Dalmace et Dalmatius), sires de Cousan en Forez, comtes de Chalon, de Mâcon, etc., sont ses parents. Sa mère est Aremburge de Bourgogne ou Aremberge, dame de Vergy (° v. 988 ou 999 -† apr. 1016 ou 1025 ?), fille de Henri de Bourgogne et de Mahaut de Chalon.

Abbé de Cluny (1049-1109)

Entré au monastère à l'âge de quinze ans, il est nommé à vingt ans prieur, puis abbé de l'abbaye Saint-Pierre de Nantua. Il en est le dernier supérieur, à l'origine de la refondation de l'église (Modèle:Noble-, aujourd'hui église Saint-Michel de Nantua). Formé par son parent, Odilon, abbé de Cluny, il lui succède en 1049 et dirige l'abbaye pendant soixante ans jusqu'à sa mort en 1109, à l'âge de 85 ans<ref name="Pac" />.

En 1054, avec son frère Geoffroy, il fonde le premier prieuré de bénédictines dit prieuré de la Sainte-Trinité de Marcigny-lès-Nonnains, aujourd'hui sur la commune de Marcigny<ref>Jean Richard, Le cartulaire de Marcigny-sur-Loire, 1045-1144 sur le site Persée.</ref> dépendant de Cluny.

Sous son abbatiat, l'ordre de Cluny va s'étendre à toute l'Europe, de l'Angleterre à la Pologne et de l'Allemagne à l'Italie et l'Espagne.

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Il met en chantier la [[Cluny III|Modèle:3e de Cluny]], qui deviendra au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la plus grande construction en Europe et la plus grande église de la chrétienté, et le demeurera jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>« Dans l'espace de vingt années, il éleva une basilique telle que, si un empereur l'eût en si peu de temps construite, on l'aurait réputée digne d'admiration. [...] Car cette œuvre, conçue pour accueillir mille frères, ranime par son espace les soldats du Christ comme s'ils étaient sortis de prison, et par l'ampleur de son chœur réjouit d'une liberté nouvelle la suite des célébrations régulières. » a écrit le moine clunisien Gilon, biographe d'Hugues de Cluny. Source : « Églises romanes entre Saône et Loire », article de Raymond Oursel paru dans la revue Images de Saône-et-Loire Modèle:N°52 (Noël 1982), pages 5 à 10.</ref>. Hugues est le principal artisan du mouvement monastique clunisien pendant le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les relations d'Hugues avec Modèle:Noble et Modèle:Noble, ainsi que son influence sur le pape Modèle:Noble, qui avant son élection était grand prieur à Cluny même sous l'abbatiat d'Hugues, font de ce dernier l'une des plus puissantes et influentes figures de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De plus, comme parrain d'Modèle:Noble, empereur germanique, il joue également un rôle dans son conflit avec le pape Modèle:Noble au cours de la querelle des Investitures<ref>Agnès Gerhards, L'abbaye de Cluny, éditions Complexe, 1992 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Il refuse l’offre de Guillaume le Conquérant de réformer les monastères saxons.

Culte

Sa fête est fixée au Modèle:Date d’après le Martyrologe romain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Souvenir

À l'hôtel-Dieu de Cluny, ancien hôpital, est conservé le bâton de la crosse attribuée à saint Hugues (ainsi que sa châsse), objet classé MH le Modèle:Date- consistant en un bâton pastoral (actuellement en deux morceaux) sur lequel est enroulée et clouée une lame d'argent à décor estampé (selon Bouché de La Bertillière, la volute de la crosse était en argent, comme le rapporte son manuscrit de 1789-1815 conservé au musée Ochier à Cluny). La châsse, en chêne peint en noir à décor doré, est de forme rectangulaire à couronnement chantourné, l'intérieur étant garni de velours rouge brodé d'or<ref>Bien que traditionnellement attribué à saint Hugues, l'objet est, en fait, bien plus ancien, comme l'a révélé une datation effectuée au carbone 14 sur le bois de la crosse en 2009 par le musée du Hiéron de Paray-le-Monial : 885-998 pour le premier fragment, 860-991 pour le second. Source : notice de Hélène Raoult consacrée au Bâton de la crosse de saint Hugues, publiée dans Du calice à la locomotive : objets de Saône-et-Loire, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2021 Modèle:ISBN.</ref>.

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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