Garlin

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Garlin (en béarnais Garlin ou Garlî) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Garlinois<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Garlin se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Serres-Castet<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Garlin<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Baliracq-Maumusson (Modèle:Unité), Castetpugon (Modèle:Unité), Sarron (Modèle:Unité), Moncla (Modèle:Unité), Boueilh-Boueilho-Lasque (Modèle:Unité), Ribarrouy (Modèle:Unité), Mascaraàs-Haron (Modèle:Unité), Saint-Agnet (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Garlin fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Map commune FR insee code 64233.png

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Garlin.

La commune est drainée par le Bahus, le Léès, le Gabassot, le ruisseau du Broussau, le Lesté, la Brioulette, le Lesté, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.

Le Bahus (Modèle:Unité) prend sa source dans la commune de Claracq et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Sever, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Le Léès (Modèle:Unité) prend sa source dans la commune de Sedzère et s'écoule du sud vers le nord. Il longe le territoire communal sur son côté est et en constitue la limite séparative avec Castetpugon et Moncla, puis se jette dans le Léez à Lannux, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Le Gabassot (Modèle:Unité) prend sa source dans la commune de Sévignacq et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Léès à Castetbon, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Le ruisseau du Broussau (Modèle:Unité) prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il constitue une limite séparative avec Miramont-Sensacq au nord de la commune et se jette dans l'Adour à Aire-sur-l'Adour, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont-Disse », sur la commune de Mont-Disse, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels

Le coteau de Garlin situé aux limites du Madiran, est géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine<ref>Le site du CEN Aquitaine</ref> depuis 1994. Il abrite environ le 1/4 des pelouses sèches du nord-est des Pyrénées-Atlantiques. Ces milieux pentus, ensoleillés et secs, anciennement consacrés à la viticulture, sont propices à une flore de grande valeur dont une grande diversité d'orchidées sauvages. Les insectes y sont également très nombreux. Afin de limiter leur boisement et de maintenir ainsi une diversification des milieux et des espèces, le CEN Aquitaine mène des actions régulières de gestion courante et d'entretien (pâturage extensif ou fauchage). Grâce à ces mesures, le coteau de Garlin offre encore aujourd'hui une richesse naturelle exceptionnelle. Le coteau de Castetpugon est inscrit au réseau Natura 2000 coteaux de Castetpugon, de Cadillon et de Lembeye et fait l'objet d'un document d'objectifs animé par le CEN Aquitaine.

Urbanisme

Typologie

Garlin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,6 %), prairies (21,8 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

  • Abatt
  • Berdoy
  • Betbeder
  • Bidau
  • Bitnau
  • Brana
  • Buchet
  • Camettes
  • Dasté
  • Duviau
  • Gascou
  • Grangé
  • Guilhembet
  • Larrieu
  • Magnat
  • Mataguerre
  • Mirassou
  • Numas
  • Pébousquet
  • Piarrou
  • la Poste
  • Poulit
  • Sérisé
  • Tardan

Voies de communication et transports

La commune possède un accès sur l'autoroute A65 (diffuseur de Garlin) et est desservie par la route nationale 134 et les routes départementales 16, 41, 42, 105 et 946.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Garlin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à  débordement lent de cours d'eau, notamment le Léès, le Gabassot, le ruisseau du Broussau et le Bahus. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 2009<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:64233-Garlin-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Garlin.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 24,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le toponyme Garlin apparaît sous les formes Gasli (vers 984<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, cartulaire de Lescar<ref name="Lescar">Cartulaire de l'évêché de Lescar, publié dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>), Caslinus (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé<ref name="Saint-Pé">D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn, pages 247 et 288</ref>) et Garlii (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier">Modèle:Censier de Béarn.</ref>);

Son nom béarnais est Garlin<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Garlî<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le toponyme Berdoy est mentionné en 1542<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn">Modèle:Réformation de Béarn</ref>).

Paul Raymond<ref name="Raymond"/> signale l'existence d'une paroisse au lieu-dit Pouliacq, dépendant du diocèse d'Aire.

Histoire

Gros bourg du Vic-Bilh, son nom signifie « sol humide et marécageux ». Les nombreux tumuli qui y ont été fouillés attestent d'une présence humaine dès l'âge de bronze. Certains de ces tumuli de grande importance ont livré de nombreux vestiges. Ils se trouvent en grande partie près du Chemin de Saint-Pé, ancien chemin de transhumance rejoignant le plateau de Ger, et très emprunté dans l'antiquité.

Il s'agissait d'une ancienne bastide fondée, semble-t-il, en 1302 par la vicomtesse Marguerite de Béarn<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>« Garlin », sur bastides64.org, 2019 (consulté le 18 mai 2019).</ref> (comme celle de Nay), pour faire face aux places fortes anglaises du Tursan, plus précisément Sarron, Geaune, Pimbo. C'est la raison pour laquelle ce lieu s'appelait et encore s'appelle « Porte du Béarn »<ref name=cir />. En effet, on comprend, avec la carte en contour, qu'il fût facile à défendre cette bastide bénéficiant du ravitaillement dès la région du Béarn, au sud Modèle:Lire en ligne.

Puis, Garlin fut un centre protestant très actif au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un siècle plus tard, les Capucins fondèrent un couvent pour ramener la cité dans le giron du catholicisme. Selon un dicton ancien : Las hilhòtas de Garlín " Rèvan d'escuts e de draps de lin !

En 1385, Garlin comptait trente feux et dépendait du bailliage de Lembeye<ref name="Raymond"/>.

Il y avait à Garlin un hôpital de l'ordre de Malte (espitau Monpeslé ou espitau de la Magdelaine) dont l'existence est attestée dès 1542<ref name="Raymond"/>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et qui était déjà en ruine au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (1617).

En 1790, Garlin était le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Baliracq-Maumusson, Boueilh-Boueilho-Lasque, Castetpugon, Garlin, Mascaraàs-Haron, Moncla, Mouhous, Pouliacq, Ribarrouy et Taron-Sadirac-Viellenave.

Modèle:Refnec

L'histoire contemporaine du Vic-Bilh est dominée par la construction de l'autoroute A 65 Pau-Bordeaux. Garlin revendique la construction d'un échangeur sur son territoire afin de desservir les vignobles renommés du Madiran, Saint-Mont et Tursan.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Garlin fait partie de six structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la communauté de communes des Luys-en-Béarn ;
  • le SIVU de la voirie de la région de Garlin ;
  • le SIVU du Lées et affluents ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable Luy - Gabas - Lées ;
  • le syndicat intercommunal des cinq rivières.

Garlin accueille le siège de la communauté de communes du canton de Garlin, du SIVU de la voirie de la région de Garlin, du SIVU du Lées et affluents ainsi que du syndicat mixte de la zone d'activités économiques intercommunautaire du diffuseur de Garlin.

Jumelages

La ville de Garlin est jumelée avec la ville de :

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Son économie est principalement rurale et le vignoble y tient une place de choix grâce aux appellations d'origines contrôlées Madiran et Pacherenc.

Transport

Ancienne ligne du réseau ferré Pau-Oloron-Mauléon

Actuellement, aucun transport ferroviaire ne dessert à la ville de Garlin.

L'ancienne ligne entre Saint-Laurent-Bretagne et Aire-sur-l'Adour passant par Saint-Laurent-Bretagne fonctionna cependant entre 1902 et 1931, également en faveur de la gare de Garlin<ref name=cir />. En 1922, il fallait 2h45 en faveur de tronçon Pau - Garlin, qui avait été inauguré sans attendre la fin des travaux jusqu'à Aire-sur-l'Adour<ref name=cir />.

À la suite de la disparition de l'exploitant, la compagnie de chemin de fer de Pau-Oloron-Mauléon, cette ligne fut définitivement fermée en 1931<ref name=cir />. On peut apercevoir encore ses traces dans la ville : ancienne gare, chemin de la gare transformé, viaduc et le reste.

Étant donné qu'il s'agissait d'une compagnie privée, l'exploitation actuel d'autocar est assuré par le conseil général, et non par le TER.

Autocar

Les deux lignes départementales d'autocar desservent donc à Garlin<ref name=cir />,<ref>http://car.aquitaine.fr/les-lignes-routieres/90-plan-du-reseau.html</ref> :

  • ligne Pau - Garlin - Aire-sur-l'Adour - Agen
  • ligne Pau - Garlin - Mont-de-Marsan

Autoroute

La ville de Garlin possède une excellente proximité avec l'autoroute A65, grâce à sa propre sortie.

Culture locale et patrimoine

Garlin, située sur les premiers contreforts des Pyrénées possède un remarquable patrimoine culturel et environnemental.

Ce village conserve une forte tradition taurine et organise des novilladas piquées en avril et juillet. En Modèle:Date-, Idealista, taureau de la ganadería de Fuente Ymbro, fut gracié par Fernando Cruz dans les arènes de Garlin. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.

Les fêtes de Garlin ont lieu entre mi-juillet et fin juillet.

Garlin compte parmi ses associations importantes une Harmonie fondée en 1887 ainsi qu'une banda, "Los Esberits" créée en 1989.

Patrimoine civil

Garlin présente un ensemble de maisons de notable et de fermes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> des Modèle:S mini-, {{#switch: XIX

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}}

}}. Une des fermes, située au lieu-dit Berdoy, possède un tombeau sarcophage<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, qui fut utilisé comme abreuvoir.

Au lieu-dit Abatt, on peut voir un lavoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L'ancien presbytère fut construit entre 1833 et 1835<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Maison de seigneur de Garlin

Fichier:Parc municipal de Garlin.jpeg
Mairie et parc municipal, ancienne demeure de seigneur de Garlin.

Alors que plusieurs bâtiments publics de Garlin s'occupent dans des établissements construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celui de la mairie se distingue en raison de sa résidence de qualité. En effet, il s'agit d'une ancienne demeure de seigneur de Garlin, qui fut bâtie aux {{#switch: XVIII

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}}

}}. Celle-ci fut, entre 1744 et 1772, la demeure de la famille de Hiton, seigneur de Garlin. Ensuite, la famille Pergade y demeura jusqu'en 1827. L'acquisition par la commune fut achevée vers 1950. Non seulement le siège de la mairie bénéficie, donc, de la qualité de l'établissement, mais également elle possède son parc municipal distingué, grâce aux arbres remarquables ainsi qu'au vestige d'un pilier de l'ancienne bastide, à la suite de cette acquisition<ref name=cir />.

L'établissement se caractérise notamment des boiseries Modèle:Louis XIV, d'une cheminée ainsi que d'une fontaine intérieure<ref name= cir />.

Ancien hospice Saint-Pierre

Fichier:Médiathèque de Garlin.jpeg
Ancien hospice de Garlin, actuellement médiathèque.

Il s'agit certes d'un bâtiment construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Nonobstant, celui-ci demeure un témoin très important de l'histoire de la commune depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=cir />.

Ce beau et impressionnant bâtiment construit en 1883 fut inauguré, d'abord, en tant qu'hospice Saint-Pierre. Lors de la Première Guerre mondiale, il était aisément capable d'accueillir de nombreux blessés et convalescents des campagnes de 1914 et 1915, grâce à cette qualité. Celui-ci gardait sa fonction jusqu'en 1918. Une fois la guerre terminée, en 1923, l'établissement fut transformé en bâtiment public, à savoir le siège de la mairie. En outre, il était en usage, comme les sièges de l'Harmonie, de la salle de Justice de Paix et du greffe, de l'école de garçons ainsi que des services bancaires<ref name=cir />.

Ensuite, cet ancien hospice devint, à nouveau, maison de retraite en 1967, et cela resta jusqu'en 2005. La commune donna enfin une nouvelle vie à ce bâtiment. Depuis 2011, il s'agit de la médiathèque de la commune, établissement le plus fréquenté à Garlin<ref name=cir />.

Patrimoine religieux

Ancienne église romane Saint-Jean

L'origine de l'église paroissiale était une église romane dédiée à Saint-Jean<ref name=cir>Brochure Circuit du cœur historique - Garlin -, Syndicat mixte du tourisme des cantons de Lembeye et de Garlin ainsi que Mairie de Garlin, consultée le 29 septembre 2017.</ref>. Sa première construction remontrait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Celle-ci subit en 1569 un incendie duquel le dégât restait considérable. En conséquence, elle fut reconstruite<ref name=cir />. À partir de 1808, le conseil municipal jugeait que celle-ci devint inconvenante. D'une part, elle était trop petite pour que la paroisse puisse la garder encore. D'autre part, à la suite de la Révolution, l'état de bâtiment demeurait en ruine et dangereux. Une fois une nouvelle église construite, église Saint-Jean fut démolie en 1860 en raison de sécurité. De nos jours, elle ne reste autre que des vestiges y compris les tombes de trois anciens prêtres y compris l'abbé Cazou, père de la naissance de la nouvelle église. D'ailleurs, la trace de cet établissement reste au nom de rue, Cote de la Vielle Église<ref name=cir />.

Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste

Fichier:Eglise de Garlin.jpeg
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.

Dans l'optique de remplacer l'église Saint-Jean, L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> fut construite à la suite de la décision tenue en 1856<ref name=cir />, près de la place du Marcadieu. L'architecte Gustave Lévy évolua le projet, et une fois le contrat conclu le Modèle:Date-, les travaux se commencèrent<ref name=150ans />. Ces travaux ne furent achevés qu'en Modèle:Date-, mais la consécration tenue en 1866 bénéficia des vitraux de l'atelier d'Amédée Bergès de Toulouse<ref name=cir />,<ref>L'indice se trouve dans les deux vitraux au-dessous, près de l'autel : « A. BERGES » (à droite) ainsi que « TOVLOVSE 1863 » (à gauche).</ref>.

Elle recèle du mobilier<ref>Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy.</ref>, des tableaux<ref>Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy.</ref>, une peinture monumentale<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, des objets<ref>Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy ; Modèle:Base Palissy.</ref> et Modèle:Nombre d'Amédée Bergès<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel. De même, l'établissement profite des chefs-œuvre de Louis Augier (peintre) et Millet (peintre ainsi que décorateur), parachevés en 1903 en faveur de peintures murales<ref name=cir />.

Avec 40 mètres de hauteur, son clocher, achevé en Modèle:Date-, fonctionne comme monument remarquant la porte de Béarn. Initialement conçu l'établissement charpenté et recouvert d'ardoises pointés, ce clocher fut finalement construit en pierre, duquel la flèche se compose de belle pierre d'Angoulême. En raison d'une beauté architecturale et d'une économie à la longue, cette modification avait été décidé en 1862 par le conseil municipal, d'après l'avis du curé Cazou et le maire<ref name=150ans>Commission Communication Culture et Réception et Mairie de Garlin, Église Saint Jean-Baptiste, L'Église Saint Jean-Baptiste de Garlin fête ses 150 ans, brochure consultée le 4 juillet 2018</ref>.

L'existence de deux statues devant l'église peut être expliquée avec la lettre apostolique du pape Pie XI, Beata Maria Virgo in cælum Assumpta in gallicæ (Galliam Ecclesæ filiam selon les premiers mots), dénoncée le Modèle:Date-. En effet, juste en face de la statue de Notre Dame (1886), celle de sainte Jeanne d'Arc avait été ajoutée en symétrie. Le Saint-Père y déclarait qu'il s'agit des patronnes de la France, principale et secondaire<ref>La statue de Jeanne d'Arc est un peu plus petite que celle de Notre-Dame.</ref>.

Comme la ville de Garlin ne conserve pas assez de patrimoines culturels et artistiques, la restauration de ces œuvres en mauvais état reste importante depuis les années 2000<ref>http://www.villedegarlin.fr/VilledeGarlin/Garlin_Infos_files/garlin infos n°1 TC.pdf p. 3</ref>, notamment en faveur des vitraux de Bergès<ref>D'autres œuvres de Bergès avaient été restaurées ailleurs, par exemple à Lardenne : http://toulouse.catholique.fr/Histoire-et-Patrimoine-1055 (2008)</ref>. Ainsi, en 2009, il s'agissait de celui de saint Jean-Baptiste, patron de l'église et de la paroisse<ref>http://www.villedegarlin.fr/VilledeGarlin/Garlin_Infos_files/garlin infos n°2 TC.pdf p. 4, Église (voir le calendrier p. 8 (2009))</ref>, et plusieurs travaux suivaient. Une fois que des spécialistes avaient identifié la cause de dégradation, eau pénétrée dans les interstices des murs, les entretiens devinrent cependant urgents : certains vitraux abimés risquaient de chute. D'où, ses réparations furent accélérées en 2017<ref>L'Écho des 20 clochers, Bulletin annuel n° 27, octobre 2017, p. 8</ref>.

Couvent des Capucins

L'installation du couvent de Capucins<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> fut effectuée en 1696, à la suite d'une donation de Jean de Hiton, seigneur de Garlin<ref name=cir />. L'établissement connut son évolution entre 1708 et 1738<ref name=cir />. Puis devenu bien national, il fut transformé en faïencerie. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celui-ci fonctionnait en tant que mairie ainsi que siège de la Justice de paix<ref name=cir />. Toujours établissement public, on l'utilisait comme la Poste, ainsi que provisoirement l'ancienne école de garçons<ref name=cir />.

Patrimoine environnemental

Fichier:Gabassot.jpg
Le Gabassot
Fichier:Lac de barrage du Gabassot.jpg
Barrage du Gabassot

Afin de compenser les débits de l'Adour affectés par l'irrigation du maïs et de conforter cette monoculture dominante en Béarn, un lac collinaire fortement contesté a été creusé sur le ruisseau Gabassot et constituerait « une magnifique base de loisir » selon ses promoteurs (voir photo "barrage du Gabassot"), mais une grave dégradation des écosystèmes d'eau courante et une fuite en avant dans la culture du gaspillage des ressources en eau pour ses opposants.

Équipements

Éducation

Garlin dispose d'une école primaire<ref>Communauté de communes du canton de Garlin - Notice sur les écoles primaires du canton</ref> et d'un collège portant le nom de Joseph Peyré<ref>Site du collège Joseph Peyré</ref>, enfant d'Aydie, petite commune du canton de Garlin, prix Goncourt de littérature en 1935 pour le roman « Sang et Lumière ».

Sports

Rugby à XV

  • Nord Béarn XV fondé en 1997 par la fusion de l'association sportive garlinoise et des Lévriers arzacquois.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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