Lescar

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Lescar (prononcé Modèle:MSAPI en français et Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} en béarnais) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Elle s'étend sur les contreforts de la chaîne des Pyrénées, principalement au sein de la vallée du gave de Pau. La ville médiévale se développe sur un promontoire rocheux (Cité), surplombant le gave au sud, et se trouve délimitée par le ruisseau du Lescourre au nord puis par la plaine du Pont-Long. Lescar est l'héritière de la cité gallo-romaine de Beneharnum, première capitale du peuple des Venarni qui donne son nom à l'ancien État souverain du Béarn. Des traces de cette occupation antique sont retrouvées lors de fouilles menées, notamment dans le quartier du Bialé, mais aussi avec la découverte des restes de la villa Sent-Miquèu (Saint-Michel). La cité est en partie détruite durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lors des raids vikings.

Ayant perdu son rôle de capitale béarnaise, au profit de Morlaàs, la cité se reconstruit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous l'impulsion du duc de Gascogne Guillaume Sanche. Il fait construire, en Haute-Ville, une chapelle dédiée à sainte Marie qui est consacrée cathédrale en 1062. Elle devient le siège des évêques de Lescar, faisant suite à la cathédrale primitive de Saint-Julien en Basse-Ville. Participant à la Reconquista au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'évêque Guy de Lons remplace la chapelle-cathédrale par l'actuelle cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de style roman. L'évêché structure la vie lescarienne jusqu'à la Révolution, avec la construction d'un palais épiscopal au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le Béarn devient un État protestant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la figure de Jeanne d'Albret. Symbole du pouvoir catholique, la cathédrale subit le saccage de l'armée de Montgommery en 1569 durant les guerres de Religion. Finalement, Lescar perd le siège de son diocèse en 1790 dans le cadre d'un regroupement avec Bayonne et Oloron. De cette période, Lescar garde plusieurs éléments patrimoniaux dont ses remparts, en partie antiques, avec la porte de l'Esquirette et certaines tours les constituant. En 1929, la crypte renfermant les dépouilles de neuf rois, reines, princes et princesses du royaume de Navarre est découverte dans la cathédrale.

Lescar devient un centre éducatif, tout d'abord avec l'installation de l'Académie protestante du Béarn en 1562, puis avec la décision d'Modèle:Souverain2 d'implanter un collège de Barnabites. Ce collège, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est l'ancêtre de l'actuel lycée Jacques-Monod. Après la Révolution, la commune perd de son influence et devient un satellite de Pau avec une importante activité agricole. La démographie lescarienne reste stable jusqu'aux Modèle:Nobr, avant une période d'expansion sous l'effet de la périurbanisation. Aujourd'hui, Lescar est une commune d'environ Modèle:Nombre située au cœur de l'aire urbaine de Pau. Outre sa fonction résidentielle, la commune a développé une forte activité commerciale autour de la zone commerciale Lescar Soleil. L'histoire agricole de la commune se poursuit toujours, avec la présence du siège social du groupe coopératif Euralis. Lescar est l'une des étapes de la via Tolosana du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Lescar est localisée à Modèle:Unité à vol d’oiseau à l'ouest de Pau, chef-lieu de l’arrondissement auquel appartient la localité<ref name="OrthoPau">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est également à Modèle:Unité au nord d'Urdos<ref name="OrthoUrdos">Modèle:Lien web.</ref>, qui permet le passage vers l'Espagne (via le col du Somport), et à Modèle:Unité à l'est de Capbreton sur la côte Atlantique<ref name="OrthoCapbreton">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est implantée sur la rive droite du gave de Pau, sa partie nord s'étendant sur la plaine du Pont-Long.

Modèle:Images

Le territoire de la commune est limitrophe de sept autres communes : Modèle:Communes limitrophes

Relief et géologie

Photographie en couleurs d'une église et de montagnes au fond.
Lescar est bâtie sur le piémont pyrénéen.

La superficie de la commune est de Modèle:Unité, son altitude varie entre Modèle:Unité<ref>Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Lescar se situe à cheval entre la vallée du gave de Pau et la plaine du Pont-Long. Les sols traversés par le gave sont à dominante alluvionnaire, composés en grande partie par des matériaux d'érosion : molasses et nappes de cailloutisModèle:Sfn. La basse-ville de Lescar repose ainsi sur la plaine alluviale du gave. Elle a été recouverte de dépôts durant la période du Quaternaire, lors de la divagation des différents glaciers et cours d'eau de la chaîne des Pyrénées<ref name="ZPPAUP de Pau RP05"> Modèle:Lien web.</ref>.

Ces anciens glaciers ont également donné naissance à plusieurs séries sédimentaires, formant un système de terrasses successives, entrecoupées de cours d'eau. La Haute-Ville, constituée notamment de la CitéModèle:Note, repose sur l'une de ces terrasses. Le nord de la commune repose sur une autre terrasse, nommée « nappe de Pont Long ». Cette dernière est considérée<ref name="ZPPAUP de Pau RP05"/> comme l'une des plus importantes du piémont béarnais. Elle est constituée de galets altérés entourés d'une gangue argileuse ocre<ref name="ZPPAUP de Pau RP05"/>.

Bassin du Luy de Béarn

Au nord de l'Modèle:Nobr, le bassin du Luy de Béarn est représenté par deux réseaux hydrographiques : l'Uzan et son affluent (la Louse) ainsi que l'Ayguelongue et son affluent (l'Uillède, ou Lata)Modèle:Sfn. L'Uzan est un cours d'eau de plaine à pente faible et peu encaissé. Il prend sa source sur le territoire de la commune de Pau, au niveau de la forêt de Bastard, à Modèle:Unité d'altitude. L'Uzan parcourt Modèle:Nobr avant de confluer avec le Luy de Béarn, sur le territoire de la commune d'Uzan. La Louse est un affluent qui prend source à Lons, avant de confluer avec l'Uzan à Lescar, après Modèle:Unité. Ces deux cours d'eau traversent la commune principalement sur des parcelles agricoles destinées à la culture du maïs et des zones boiséesModèle:Sfn. La même constatation est réalisée concernant l'Ayguelongue, qui prend sa source à Morlàas, et parcourt Modèle:Unité avant sa jonction avec le Luy de BéarnModèle:Sfn.

Bassin du gave de Pau

Photographie en couleurs d'un ruisseau.
Le Lescourre.

Au sud de l'Modèle:Nobr, le bassin du gave de Pau Modèle:Incise comprend trois réseaux : l'Ousse des Bois et son affluent (le Perlic) ; le Lescourre, son affluent (le Laü), ses sous-affluents (le Mohédan et le Lacabette) et une dérivation (le canal des Moulins) ainsi qu'un affluent à cette dérivation (le Lagoué) ; et le réseau du gave de Pau.

L'Ousse des Bois prend sa source à Soumoulou à Modèle:Nobr d'altitude. Il parcourt Modèle:Unité sur les landes du Pont-Long avant de rejoindre le gave de Pau à Denguin. Sur le territoire lescarien, le cours d'eau retrouve son lit naturel, après avoir été canalisé à LonsModèle:Sfn. Le Perlic prend lui sa source à Pau, puis parcourt Modèle:Unité avant de se jeter dans l'Ousse des Bois à Lescar, il traverse une zone agricole de la commune.

Le Lescourre est une dérivation de l'Ousse des Bois, qui prend sa source à Lons. Il parcourt ensuite Modèle:Unité avant de rejoindre le gave de Pau. En 2000, un redimensionnement du Lescourre est réalisé dans le bourg de Lescar, à la suite d’inondations intervenues en 1988 et 1993Modèle:Sfn. Le Laü prend sa source entre Sendets et Idron, il fait office de collecteur principal des eaux pluviales des communes d'Idron, Lons, Lescar, Billère et PauModèle:Sfn. Le Laü rejoint le Lescourre à Modèle:Nobr d'altitude, il est en quasi-totalité urbanisé à partir de Pau. À Lescar, il est essentiellement à ciel ouvert. Le Mohédan ainsi que le Lacabette sont deux affluents du Laü qui passent en zone urbanisée à Lescar ; ils servent également de collecteurs des eaux pluvialesModèle:Sfn. Le canal des Moulins est un ancien canal usinierModèle:Note ; il s'agit aujourd'hui d'une dérivation du Lescourre, qui parcourt ensuite plus de Modèle:Nobr le long du gave, avant de rejoindre l'Ousse des Bois à DenguinModèle:Sfn. Le canal est aussi alimenté par le Lagoué, qui prend sa source sur les coteaux Lanusse à Lescar et traverse le quartier Gourreix dans la commune.

Le gave de Pau<ref name=gave>Modèle:Sandre.</ref> prend sa source au cirque de Gavarnie (Hautes-Pyrénées) et est le principal affluent de l'Adour, dans laquelle il se jette après avoir parcouru Modèle:Nombre. Il traverse la commune de Lescar sur Modèle:UnitéModèle:Sfn. Le lit du gave n'est pas fixe, la mobilité du lit de la rivière est quasi permanente dans la saligueModèle:Sfn,Modèle:Note.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lescar.

La commune est drainée par le gave de Pau, l'Ousse des Bois, l'Aïgue Longue, L'Uzan, le Lata, le Lau, un bras du canal du Moulin, un bras du Lau, un bras du Lescoure, la Cavette, le Mohedan, le ruisseau Lagoué, le ruisseau le lescourre, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.

Le gave de Pau, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

L'Ousse des Bois, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Limendous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Denguin, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

L'Aïgue Longue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pau et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy de Béarn à Momas, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

La station météorologique la plus proche est située à Uzein, au niveau de l'aéroport Pau-Pyrénées, à Modèle:Nobr du centre de Lescar. Celle-ci ouvre ses portes en 1945<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant d'être fermée en octobre 2016 dans le cadre d'un programme d'économie engagé par Météo-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les données météorologiques sont depuis lors toujours mesurées, mais traitées à Biarritz et Bordeaux.

Sa situation géographique, non loin des Pyrénées, confère à la ville un climat contrasté, de type océanique. Les températures inférieures à Modèle:Tmp sont rares et celles inférieures à Modèle:Tmp exceptionnelles ; il faut constater tout de même Modèle:Tmp en Modèle:Date- et Modèle:Tmp en Modèle:Date-. La température moyenne par an est de Modèle:Tmp (minimale moyenne : Modèle:Tmp ; maximale moyenne : Modèle:Tmp). En été, les maximales sont de l'ordre de Modèle:Tmp à Modèle:Tmp, et atteignent très rarement des températures supérieures à Modèle:Tmp. Certains jours d'hiver, le foehn, vent chaud, peut faire monter la température à plus de Modèle:Tmp et dès que le vent cesse, la température peut chuter en quelques heures.

La pluviométrie est forte mais sur un nombre de jours moyen (125), de l'ordre de Modèle:Unité de pluie par an (à comparer avec Paris : Modèle:Unité; Bordeaux : Modèle:Unité ou Toulouse : Modèle:Unité). L'ensoleillement tourne autour de Modèle:Nombre par an (Paris : Modèle:Unité ; Bordeaux : Modèle:Unité ou Toulouse : Modèle:Unité). Les brouillards sont relativement peu fréquents et ne persistent guère au-delà de midi. C'est surtout l'absence de vent qui caractérise le climat de la région : les vents très forts sont très rares ; en général, ils sont nuls ou très faibles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Climat

Paysages

Photographie en couleurs d'une ville et de champs, avec en fond des montagnes.
Les paysages de Lescar mêlent fermes anciennes, champs agricoles, quartiers pavillonnaires et zones commerciales.

L'architecture et les paysages liés à la Cité médiévale de Lescar sont protégés depuis le Modèle:Date-<ref group=M> Modèle:Lien web.</ref>, grâce à un arrêté l'inscrivant à l'inventaire des sites pittoresques du département des Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville de Lescar lance en 2008 une réflexion visant à la création d'une Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP). Le Modèle:Date-, ce dispositif est remplacé par l'Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP), dans le cadre de la loi Grenelle II. La commune décide donc le Modèle:Date- de lancer une commission locale visant à la création d'une AVAP. L'objectif annoncé de cette démarche est alors de proposer, à l’intérieur des périmètres pertinents, un ensemble de conseils et le cadre réglementaire adapté pour la mise en valeur et la préservation du bâti, des formes urbaines et des paysages<ref name="Urbanisme" group=M>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2010, l'agglomération Pau-Pyrénées publie un guide des prescriptions architecturales et paysagères<ref name="Guide prescri">Modèle:Lien web.</ref>. Celui-ci vise à concilier architecture contemporaine et respect du bâti existant, afin de préserver l'identité paysagère du Béarn<ref name="Guide prescriptions" group=M> Modèle:Lien web.</ref>. Effectivement, le début des Modèle:Nobr a vu se dégrader cette cohérence architecturale et paysagère, avec la constitution d'une urbanisation mal maîtrisée<ref name="Guide prescri"/>. Lescar est un bon exemple de cette évolution avec ses nombreux lotissements, dans lesquels des constructions néo-basquaises ou landaises, pseudo béarnaises et surtout néo-provençales se sont mélangées<ref name="Guide prescriptions" group=M/>. Ces dernières constructions sont décrites comme inadaptées et s'intégrant particulièrement mal aux paysages béarnais<ref name="Guide prescriptions" group=M/>.

Milieux naturels et biodiversité

Zones protégées

Carte en couleurs d'une ville.
Emplacement des deux ZNIEFF présentes sur les limites communales de Lescar.

Le [[réseau Natura 2000|réseau Modèle:Nobr]] est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. Les sites Modèle:Nobr présents sur le territoire communal de Lescar sont au nombre de deux : le gave de Pau, classé site d'importance communautaire (SIC) en 2003 et ZSC en 2014, et le barrage d'Artix et saligue du gave de Pau, classé ZPS en 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

D'une superficie de Modèle:Unité, le site Modèle:Nobr du gave de Pau s'étend sur Modèle:Nobr dont Lescar ; il est constitué à 60 % d'eaux douces intérieures (eaux stagnantes, eaux courantes), 20 % de marais, bas-marais et tourbières et 10 % de landes, broussailles, maquis et garrigues, phrygana. Il est de qualité du fait du vaste réseau hydrographique qui le constitue avec un système de saligues encore vivace, des boisements humides où abondent les saules<ref name="INPN-gave de Pau">Modèle:Lien web.</ref>. La faune aquatique est caractérisée par la mulette (Margaritifera margaritifera), la cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la lamproie de Planer (Lampetra planeri), le saumon atlantique (Salmo salar) et le chabot commun (Cottus gobio)<ref name="Natura 2000">Modèle:Lien web.</ref>. Le site Modèle:Nobr du barrage d'Artix et saligue du gave du Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref> s'étend, quant à lui, sur Modèle:Unité et Modèle:Nobr dont Lescar, il est qualifié de zone humide semi-artificielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal comprend deux ZNIEFF : le réseau hydrographique du gave de Pau et le lac d'Artix et les saligues aval du gave de Pau<ref name="INPN-Znieff">Modèle:Lien web.</ref>. Le réseau hydrographique du gave de Pau s'étend sur Modèle:Unité (Modèle:NobrModèle:Note), tandis que lac d'Artix et les saligues aval du gave de Pau occupent Modèle:Unité (Modèle:NobrModèle:Note). Cette dernière ZNIEFF est constituée de différents biotopes déterminants, dont des forêts de frênes et de saules blancs ou encore des lisières humides à grandes herbes<ref name="ZNIEFF Lac Artix">Modèle:Lien web.</ref>, la ZNIEFF du gave de Pau est constituée d'eaux douces stagnantes comme unique biotope déterminant<ref name="ZNIEFF gave de Pau">Modèle:Lien web.</ref>. Concernant la faune, seule la ZNIEFF du lac d'Artix compte des espèces jugées déterminantes, avec des amphibiens, des coléoptères, ou encore des mammifères comme la loutre d'Europe (Lutra lutra) et le putois (Mustela putorius putorius). Le desman des Pyrénées (Galemys pyrenaicus) est mentionné comme étant une autre espèce présente dans la ZNIEFF du gave de Pau.

Parcs et jardins

Photographie en couleurs de palmiers, puis au fond de montagnes enneigées.
Le jardin de la place Royale offre une vue dégagée sur la Basse-Ville et les Pyrénées.

La commune entretient plus de Modèle:Unité de pelouse, Modèle:Unité de massifs composés et compte Modèle:Unité sur son territoire<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Lescar compte plusieurs espaces naturels aménagés, comme le lac des Carolins au nord de la commune. En réalité composé de deux bassins de Modèle:Unité, il est alimenté par les eaux de l'Ousse des Bois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le territoire communal s'étend sur une partie des lacs de Laroin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un espace aménagé sur d'anciennes gravières du groupe Daniel. Le parc de Beneharnum, au pied des remparts, le jardin de la place Royale ou encore le parc de l'hôtel de ville sont d'autres espaces mis en valeur par les équipes municipales<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.

Porté par l'agglomération Pau-Béarn-Pyrénées, le projet de parc naturel urbain (PNU) du gave de Pau traverse la commune. Sa constitution vise à permettre aux habitants de découvrir les richesses patrimoniales et écologiques des berges et du gave de Pau. Une première tranche du projet est livrée en 2017, permettant de relier par une voie verte Mazères-Lezons à Billère<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lescar n'est donc pas encore concernée par l'aménagement. L'exploitation en cours de gravières le long du gave freine le déploiement du PNU de la commune. En 2011, il était prévu que le groupe Daniel pourrait continuer d'exploiter son site pendant quatre ans, avec reconversion progressive en espace naturel. Une autre zone de Modèle:Nobr, pour une exploitation de dix ans, devait alors prendre le relais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lescar est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), zones urbanisées (16,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,6 %), forêts (3,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), mines, décharges et chantiers (2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Développement urbain

Vue aérienne d'une ville.
Les quatre vics historiques de Lescar.

Durant le Haut-Empire romain, l'essentiel de l'agglomération de Beneharnum était situé dans la Basse-Ville de l'actuelle LescarModèle:Sfn, mise à part une occupation rurale dans le quartier de la cathédrale. Durant cette période, la cité atteint une étendue maximale de Modèle:Unité. Des indices d'occupation sont décelés à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec des habitations de Modèle:Unité en rive droite du gave de Pau. Cette cité naissante est encore fragile car une bonne partie de cet habitat est abandonnée dès la fin du siècle. Ce n'est qu'à partir de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que l'agglomération semble de nouveau prospérer avec l'aménagement d'un petit hameau dans le quartier actuel du BialéModèle:Sfn. La Haute-Ville est, quant à elle, remparée pour la première fois à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans cette citadelle de Modèle:Unité, l'habitat est très peu dense, cette zone joue la fonction d'une citadelle-refugeModèle:Sfn avec la présence d'un grand ensemble bâti, qui pourrait être un groupe cathédralModèle:Note.

Photographie en couleurs d'une porte de ville dans d'anciens remparts.
Porte de l'Esquirette.

Les diverses fouilles archéologiques permettent de retracer l'urbanisation de la cité au cours des siècles. Ainsi, l'espace dans lequel se situe alors Beneharnum est très humide. Les habitants aménagent donc la cité afin de la prémunir des risques d’inondation. Trois principaux types d'aménagements sont, ainsi, mis en place : des équipements de berges, des conduites avec un véritable réseau d'égouts et des captages d'eaux d'infiltrationModèle:Sfn. Beneharnum est également équipée de très larges artères urbaines puisque les fouilles permettent de déceler une rue de Modèle:Nobr de largeur environModèle:Sfn. Cela révèle le caractère semi-urbain de l'agglomérationModèle:Sfn, ces axes devant accueillir la circulation de la ville mais aussi des activités rurales gourmandes en espace (circulation et parcage des troupeaux, marchés etc.). L'habitat de la cité est fortement hiérarchiséModèle:Sfn avec de simples campements pastoraux en périphérie, des masures, des maisons de ville d'environ Modèle:Unité, des demeures de haut standard de plus de Modèle:Unité et des villas suburbaines comme la villa du quartier Sent Miquèu, de Modèle:Unité de surface au sol.

Carte en couleur d'une ville et de ses différentes zones urbaines.
Lescar a connu une forte expansion urbaine à partir des années 1960.

La cité de Beneharnum subit les invasions barbares à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn, elle ne se relève pas d'une série d'attaques entre le {{#switch: et le

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: IX|-| – | IX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle

}}, notamment par les Sarrasins puis les Normands. Marca écrit que le sol de l'ancienne ville ne nourrit plus « qu'une sombre et épaisse forêt »Modèle:Sfn. La cité se reconstruit au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, reprenant au passage sa dénomination originaleModèle:Note. Lescar se regroupe alors autour de sa Haute-Ville, bien que le quartier Saint-Julien en Basse-Ville continue de former un noyau urbain distinct<ref name="Pomente">Modèle:Ouvrage.</ref>. La cathédrale nouvelle, bâtie à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, représente le cœur de la Cité (Ciutat). Cette Cité est protégée par le renforcement des remparts antiques, tandis que plusieurs portes permettent d'y accéder : la porte de l'EsquiretteModèle:Note à l'ouest, la porte de Morlaàs à l'est et la porte de Baliracq (Valirac) au sud-est<ref name="Pomente"/>. La ville s'agrandit par la suite vers le sud, de la porte de l'Esquirette jusqu'au bas de la pente : il s'agit du quartier du Parvis (ou Paradis)Modèle:Sfn. Celui-ci est également remparé, avec un accès possible au sud par la porte de Ranque (Hranca), et au nord par la porte de Mugain (Muganh)Modèle:Sfn. C'est durant la période allant du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} que la ville gagne sa légende de cité septénaireModèle:Note.

Le terrier de Lescar de 1643 définit quatre vics (ou quartiers) dans la ville<ref name="Pomente"/>. Deux vics sont fermés, ou remparés : la Cité et le Parvis. Deux autres vics sont ouverts (et non remparés), le vic de Debat l'ArriuModèle:Note et celui du Bialé (Vialèr)Modèle:Note. Ces deux vics ouverts permettent l'accueil de nouvelles constructions, notamment de bâtiments agricolesModèle:Sfn, constituant des faubourgs pour la ville. Cette structuration urbaine de la ville, avec la constitution de plusieurs hameaux ou lieux-ditsModèle:Note, se maintient sans grand changement jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À partir des Modèle:NobrModèle:Sfn, l'espace urbain de la commune connaît une très forte extension dans un contexte de périurbanisation. Des lotissements pavillonnaires apparaissent tout d'abord le long de la route de TarbesModèle:Sfn, puis autour des quartiers ouverts et des hameaux. C'est à cette même époque que commence à se constituer la zone commerciale actuelle entre la voie ferrée et le gave de Pau. La commune conserve aujourd'hui environ 45 % de surfaces agricolesModèle:Sfn, la volonté communale étant de préserver cette proportion en densifiant les constructions, avec de l'habitat collectif par exempleModèle:Sfn.

Logements

Photographie en couleurs d'une maison ancienne.
Maison dite du Prince dans la Cité.

En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 4 241, alors qu'il était de 3 858 en 2009Modèle:Sfn. Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 1,0 % des résidences secondaires et 4,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 75,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,8 % des appartementsModèle:Sfn.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 65,7 %, en diminution par rapport à 2009 (68,0 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,4 % contre 11,0 %, leur nombre étant en augmentation, 458 contre 404Modèle:Sfn.

Planification de l'aménagement

Le schéma de cohérence territoriale (ou SCOT) du pays du Grand Pau a été approuvé par le comité syndical du syndicat mixte du Grand Pau le Modèle:Date-<ref name="SCOT Pau"> Modèle:Lien web.</ref>. Lors de son élaboration, il concerne Modèle:Nombre et Modèle:Nombre qui regroupaient Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre en 2010<ref name="SCOT2 Pau"> Modèle:Lien web.</ref>. Lescar est incluse dans les limites du « Cœur de Pays », comprenant les sept communes les plus agglomérées autour de Pau.

Dans son diagnostic territorial, le SCOT prévoit une population de Modèle:Nombre à l'Modèle:Nobr<ref name="SCOT3 Pau"> Modèle:Lien web.</ref>, soit une augmentation de Modèle:Nombre en Modèle:Nombre. Afin de satisfaire cette évolution, le besoin de production annuelle de logements a été estimé à Modèle:Nombre. Les élus ont pour cela fait le choix d'un modèle de développement en « archipel »Modèle:Note. Le SCOT prévoit de renforcer l'attractivité de ce « Cœur de Pays » en y concentrant 60 % de la production annuelle de logements du Grand Pau, soit Modèle:Nombre par an, contre Modèle:Nombre annuels (soit 53 %) durant la Modèle:Nobr. Le SCOT assigne un potentiel de Modèle:Nombre, soit environ Modèle:Nombre par an, pour les besoins des entreprises actuelles et futures du territoire. Il impose également la réduction de 50 % de la consommation foncière par un « urbanisme de projet », avec un objectif fixé à Modèle:Nombre durant les dix prochaines années contre Modèle:Nombre durant la période 1998-2008.

Le plan local d'urbanisme (PLU) de la commune de Lescar est approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis annulé par le tribunal administratif de Pau le Modèle:Date-Modèle:Note. Depuis, le plan d'occupation des sols (POS) prévaut dans la commune en matière d'urbanisme<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. D'ici la fin 2019, un PLU intercommunal (PLUi) sera appliqué à l'échelle de la communauté d'agglomération de Pau Béarn Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Réseau routier

La partie nord de la ville de Lescar est traversée dans un axe est-ouest par l'[[Autoroute A64 (France)|Modèle:Nobr]] (E80 sous son appellation européenne) dite la Pyrénéenne. Un échangeur autoroutier est inauguré sur la commune en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, permettant également de rejoindre la nouvelle autoroute [[Autoroute A65 (France)|Modèle:Nobr]] ([[Route européenne 7|Modèle:Nobr]] sous son appellation européenne) dite A'LiénorModèle:Note- autoroute de Gascogne, celle-ci croisant l'Modèle:Nobr sur le territoire de la commune et permettant de rejoindre Langon au nord.

Photographie en couleurs d'une piste cyclable longeant un cours d'eau.
La véloroute Pyrénées-Gave-Adour longe le gave de Pau.

La commune est également desservie par les anciennes routes nationales [[route nationale 117|Modèle:Nobr]], route de Bayonne, et [[Route nationale 417|Modèle:Nobr]] (formant une partie de la rocade de Pau) qui sont regroupées sous la seule Modèle:Nobr depuis 2006Modèle:Note. Cette Modèle:Nobr occupait la zone de l'antique voie du Cami Salié permettant de rejoindre le plateau de Ger à l'est et Salies-de-Béarn à l'ouest, connue pour sa production de sel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ancienne [[Route nationale 645|Modèle:Nobr]], route de Sault-de-Navailles, est quant à elle déclassée en Modèle:Nobr depuis 1972. Deux ponts routiers permettent de franchir le gave de Pau sur le territoire de la commune, l'un se situe au niveau de la Modèle:Nobr, l'autre à la jonction entre l'avenue du Vert Galant et la Modèle:Nobr.

Le sud de Lescar est longé par la véloroute Pyrénées-Gave-Adour, qui relie Lestelle-Bétharram à Bayonne et s'inscrit dans un itinéraire national allant de l'Atlantique à la Méditerranée (via Collioure)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La réalisation de cette véloroute est la conséquence de l'adoption en 2007 d'un « schéma départemental des itinéraires vélo » par le département des Pyrénées-Atlantiques. Les travaux de la partie Laroin-Tarsacq se terminent en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport en commun routier

Fichier:Réseau IDELIS - Lescar.png
Réseau de bus IDELIS à Lescar

Lescar est desservie par le réseau de bus Idelis, exploité par la Société des transports de l'agglomération paloise (STAP). Organisé autour de l'agglomération paloise, ce réseau dessert la commune par le biais de cinq lignes :

Le département des Pyrénées-Atlantiques gère également un réseau de lignes interurbaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la Modèle:Nobr rejoignant Pau à Orthez et marquant un arrêt à Lescar<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau ferroviaire

Lescar se trouve sur la ligne de Toulouse à Bayonne, connue sous le nom de Transversale pyrénéenne. L'ancienne gare de Lescar est détruite par un sabotage de la Résistance dans la nuit du 8 au Modèle:Date-<ref name="Bonnelucq">Modèle:Lien web.</ref>, tuant trois personnes et en blessant deux autres, dont le résistant Joseph Bonnelucq<ref name="Bonnelucq"/>. Les trains de voyageurs ne s'arrêtent plus à la gare reconstruite depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, là partir de 1974, mais la gare est maintenue par la SNCF pour le trafic de marchandises et l'achat de billets voyageurs<ref name="Gare Lescar">Modèle:Lien web.</ref>. Les gares les plus proches se situent à Artix et Pau. De nouvelles installations sont inaugurées le Modèle:Date-<ref name="Gare Lescar"/>. La gare arrête finalement toute activité à partir de 1996<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2017, un projet de création d'une halte ferroviaire à Lescar est annoncé par la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport aérien

Photographie en couleurs d'un rond-point, avec la reproduction d'un ancien avion.
Le rond-point des frères Wright, avec une reproduction de leur flyer.

L'aéroport international de Pau Pyrénées (PUF) se situe à Uzein, à Modèle:Nobr de Lescar. Celui-ci assure des liaisons quotidiennes avec Paris (Paris-Orly et Paris-CDG), Lyon (aéroport Saint-Exupéry) et Marseille (aéroport Marseille-Provence)<ref name="Aéroport">Modèle:Lien web.</ref>. D'autres liaisons saisonnières sont assurées vers la Corse ou Marrakech<ref name="Aéroport"/>. En 2016, il a enregistré Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le territoire communal sert de zone de démonstration aux frères Wright en 1909Modèle:Sfn. La plaine du Pont-Long sert à ces pionniers de l'aviation pour former plusieurs pilotes, il s'agit alors de la première école d'aviation organisée au monde<ref name="Wright">Modèle:Lien web.</ref>. Construite en 1927, la Chapelle de l'aviation retrace cette histoire lescarienne<ref name="Chapelle aviation">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels et technologiques

Le Ministère de la Transition écologique et solidaire identifie plusieurs risques majeurs dans la commune : inondation, risques climatiques, séisme et transport de matières dangereuses<ref name="GeoRisq"> Modèle:Lien web.</ref>. Afin d'informer la population sur ces risques majeurs, l'agglomération Pau-Pyrénées a élaboré et diffusé à la population en 2008 un dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM)Modèle:Sfn valable pour l'ensemble de la collectivité.

Inondations

Les inondations qui peuvent se produire à Lescar sont d'un seul type<ref name="GeoRisq"/> : par débordement direct lors de crues rapides submergeant les berges des cours d'eau, principalement le gave de Pau, sur la partie basse de la ville. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention du risque inondation (PPRI) de Lescar qui est approuvé le Modèle:Date-<ref name="GeoRisq"/>.

Parallèlement, en application de la Directive inondation du Modèle:Date- qui vise à créer un cadre commun permettant d'évaluer et de réduire les risques d'inondation sur le territoire de l'Union européenne<ref name="Dir"> Modèle:Lien web.</ref>, une évaluation du risque d'inondation a été entreprise en France en 2011 au niveau de chaque bassin hydrographique dont le bassin Adour-Garonne et a permis de dresser une cartographie des zones inondables de la ville de Lescar<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Sur le bassin Adour-Garonne, Modèle:Nobr (TRI) ont été arrêtés par le préfet coordonnateur de bassin le Modèle:Date-. Pour le département des Pyrénées-Atlantiques, deux TRI ont été retenus : celui de Pau (Modèle:Nobr dont Lescar) et celui du Côtier Basque (Modèle:Nobr)<ref name="TRI-Pau"> Modèle:Lien web.</ref>.

Huit arrêtés reconnaissant l'état de catastrophe naturelle ont été pris pour la commune de Lescar à la suite d'inondations entre 1988 et 2011<ref name="GeoRisq"/>. À la suite des inondations des 12 et 13 juin 2018, Lescar a de nouveau fait l'objet de la constatation de cet état<ref>Arrêté du 23 juillet 2018 publié au Journal officiel du 15 août 2018.</ref>.

Autres risques

Les aléas climatiques pouvant affecter la ville de Lescar sont des épisodes de tempêtes venteuses. La [[tempête du 6 au 8 novembre 1982|tempête du 6 au Modèle:Date-]]<ref name="Tempete1982"> Modèle:Lien web.</ref> a touché de nombreux départements dont les Pyrénées-Atlantiques et a donné lieu à un arrêté de catastrophe naturelle concernant, entre autres, la commune de Lescar. La commune est aussi touchée par la sécheresse de 1989, occasionnant un mouvement de terrain ainsi qu'une reconnaissance de catastrophe naturelle l'année suivante<ref name="GeoRisq"/>.

Du fait de sa proximité la chaîne pyrénéenne, soumise à une activité sismique issue de la confrontation de deux plaques tectoniques (l’ibérique et l’eurasiatique), Lescar est située dans une zone de sismicité de Modèle:Nobr, qualifié de « moyen », sur une échelle qui en Modèle:Nobr<ref name="GeoRisq"/>, ce qui implique des contraintes constructives pour de nombreuses habitations.

Enfin Lescar est soumise au risque de transport de matières dangereuses (ou risque TMD), consécutif à un accident se produisant lors du transport de telles matières par voies routières, ferroviaires, voies d’eau ou canalisations. La voie ferrée, la rocade, l’autoroute A64, mais aussi les voies secondaires constituent des zones à risques. Tant la population que les services doivent connaître les réflexes à avoir en cas de survenance d'un tel accidentModèle:Sfn.

Qualité de l'environnement

L'urbanisation du territoire et les activités humaines ont un impact sur l'environnement et contribuent à la dégradation de la qualité des eaux, des sols, de l'air ou génèrent des nuisances comme le bruit. Différentes mesures de planification, de prévention ou de protection permettent de limiter cet impact ou d'améliorer la qualité de l'environnement.

Eau

Photographie en couleurs d'un cours d'eau.
Le gave de Pau à Lescar.

En France, la gestion de l’eau, soumise à une législation nationale et à des directives européennes, se décline par bassin hydrographique. Lescar est située dans le bassin Adour-Garonne. Chaque bassin élabore un document de planification dans le domaine de l’eau, le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage), faisant un état des lieux et visant à atteindre un objectif de qualité des eaux à un horizon donné en mettant en place certaines mesures. 36,8 % du territoire communal sont classés en zone sensible à l'eutrophisation et donc particulièrement sensibles aux pollutions, et la totalité de la commune est en zone vulnérable, c'est-à-dire concernée par les nitrates d'origine agricole<ref name="SIE-Lescar">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les mesures visant à améliorer la qualité des eaux et concernant la commune, figure le plan de gestion des étiages Luys Louts, couvrant les bassins-versants du Louts et des Luys (Luy de France et Luy de Béarn)<ref name="PGE1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PGE2">Modèle:Lien web.</ref>.

Air

Le plans de protection de l'atmosphère (PPA), de l'agglomération de Pau, obligatoire dans les agglomérations de plus de Modèle:Unité, a été approuvé par arrêté préfectoral le Modèle:Date-<ref name="PPA-2">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Il définit les objectifs et les mesures dans les thématiques du transport, de l’habitat, du tertiaire et des comportements individuels et enfin de l’industrie permettant de ramener les concentrations en polluants atmosphériques à un niveau inférieur aux valeurs limites réglementaires<ref name="PPA-5">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="PPA-52">Modèle:Lien webModèle:P..</ref>.

Sols

Concernant les sols, le ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES) met à disposition du public la base de données BASOL sur les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif<ref name="BASOL">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le territoire de la commune de Lescar, quatre sites sont répertoriés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux sites sont en cours d'évaluation : la station-service de Carrefour autorisée en 1997<ref name="Station service">Modèle:Lien web.</ref> et l'usine d'incinération d'ordures ménagères (UIOM) de l'agglomération, construite en 1973<ref name="UIOM">Modèle:Lien web.</ref>. La station service connaît un accident constaté le Modèle:Date-, avec le percement d'une cuve de Modèle:Unité. Une campagne réalisée en Modèle:Date- signale l'absence d'impact sur la nappe phréatique et de faibles teneurs en hydrocarbures dans le sol<ref name="Station service"/>. L'UIOM de Lescar est elle contrôlée relativement à la présence de plomb, avec la présence de niveaux significatifs sur la zone industrielle, déclenchant une évaluation des risques sanitaires<ref name="UIOM"/>.

Les deux autres sites répertoriés sont classés comme en cours de traitement. Le site de traitement de bois de la société Wolseley France est actif de 2003 à 2010<ref name="Wolseley">Modèle:Lien web.</ref>. Un diagnostic mené en 2010, et complété en 2011, montre la présence dans les sols d'hydrocarbures, de fongicides ou encore de lindane<ref name="Wolseley"/>. Une surveillance des eaux souterraines est depuis menée. Enfin, le dernier site concerne la décharge de Lescar, exploitée jusqu'en 1975<ref name="Décharge">Modèle:Lien web.</ref>, puis utilisée pour recevoir les résidus inertes de l'UIOM. Des mesures trimestrielles sont menées pour contrôler la présence de certains polluants dans les eaux souterraines<ref name="Décharge"/>.

Bruit

À Lescar comme dans toutes les communes françaises, les dispositions de la loi du Modèle:Date- relative à la lutte contre le bruit sont susceptibles de s'appliquer. En effet, certaines infrastructures de transports doivent être classées suivant leur impact sonore. Il s'agit des routes supportant plus de Modèle:Unité au moment du classement ainsi que les projets routiers pour lesquels les prévisions de trafic à la mise en service sont également supérieures à Modèle:Unité, mais aussi les voies ferrées supportant plus de Modèle:Nobr par jour<ref name="Bruit1">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Photographie en couleurs d'un mur portant l'inscription : BENEHARNUM.
Le nom Beneharnum serait une simplification provenant de l'administration romaine.

Le nom de la localité est attesté sous les formes<ref name="Raymond 99">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref> Beneharnum et Benearnum (itinéraire d'Antonin), Benarnus, civitas Benarnensium (Notitia provinciarum et civitatum Galliae), Benarna et Benarnum (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Grégoire de Tours), Ecclesiola Beati Joannis-Baptistœ, Lascurris (980, cartulaire de LescarModèle:Note), Laschurris (1128, titres d'AubertinModèle:Note), Alescar (1170, titres de BarceloneModèle:Note), Laschar (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, titres de GabasModèle:Note), Diœcesis Lascurcensis et Lascurrensis (respectivement 1289 et 1313, Historiens de FranceModèle:Note), Lascaa (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fors de Béarn), Lascar (1394, titres de BurosModèle:Note), Lesca et Lasca (1538, réformation de BéarnModèle:Note).

Il est désormaisModèle:Note admis que Lescar correspond bien à l'ancienne Beneharnum, citée à plusieurs reprises par l'administration romaine et religieuse. Il s'agit de la cité du peuple Venarni (ou Beneharnenses), un peuple aquitain qui a donné son nom au Béarn. Il est probable que ce nom Beneharnum n'ait jamais été utilisé par les Béarnais pour identifier ce lieuModèle:Sfn. Une confusion se serait opérée entre le nom du peuple et le nom de sa capitale, sûrement par volonté de simplification de l'administration centrale de l'Empire. Ainsi, lorsque la localité de Lescar est passée au rang de cité et donc de capitale, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il aurait fallu parler de Lascurris BeneharnensiumModèle:Note ou Lascurris VenarnorumModèle:Note,Modèle:Sfn.

Le toponyme Lescar a été rapproché du nom du ruisseau le Lescourre, qui d'ailleurs, peut aussi s'analyser comme *l'escourre, qui est issu du mot béarnais escourre signifiant « cours d'eau, ruisseau, torrent ». La forme latinisée Lascurris au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle démontre que ce nom de lieu était devenu opaque pour ses contemporainsModèle:Sfn.

Lescar serait un toponyme d'origine pré-celtique<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>, comprendre aquitanique, pouvant se rapprocher de lats « ruisseau » ou bien d'une racine hypothétique *lasc- / *lesc- que l'on croit reconnaître dans l'espagnol lasca qui a le sens de « pierre plate », suivi d'un suffixe pré-latin -ur- ou directement du basque uri « eau »<ref name="Dauzat"/>, bien qu'il soit possible de considérer *-ur comme un suffixe augmentatif<ref name="Rues">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le sens global est « eau → ruisseau des pierres plates » ou « (ruisseau aux) nombreuses pierres plates ». Le même radical semble se retrouver dans Lescun (Pyrénées-Atlantiques, Lascun 1077) et Lescuns (Haute-Garonne)<ref name="Dauzat"/>, suivis d'un élément (suffixe ou appellatif) différent.

Son nom en béarnais s'écrit Lescar ou Lesca, dans les deux cas il se prononce Modèle:MSAPI.

Histoire

Protohistoire

Les plus anciennes traces d'occupation humaine du site lescarien remontent à l'âge du bronze<ref name="Groupe Pont-Long"/>. Plusieurs tumuli sont identifiés puis fouillés, notamment dans la plaine du Pont-Long au nord de la commune<ref name="Groupe Pont-Long"/>. Un groupe culturel homogène nommé « groupe du Pont-Long » est identifié par les spécialistes sur la base des découvertes liées à la fouille des tumuli. Ce groupe est principalement localisé sur la plaine du Pont-Long, ainsi que sur le plateau de Ger. Le contexte montagnard du groupe fonctionne comme un isolat, le tenant à l'écart des courants culturels régionaux<ref name="Groupe Pont-Long"/>. Plus tardivement, un oppidum du second âge du fer<ref name="Réchin"/> est également identifié dans le quartier du Bilaà.

Antiquité

Photographie en couleurs d'une mosaïque antique.
Mosaïque de la villa Sent-Miquèu.

La naissance de Lescar en tant que cité intervient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, du temps de l'occupation romaine de l'Aquitaine. La cité devient le chef-lieu du peuple des Venarni, abritant en Basse-Ville l'essentiel de l'habitat et des activités. Les indices d'occupation d'époque romaine les plus précoces remontent aux environs de Modèle:Nobr, mais une véritable trame urbaine n'apparaît qu'à partir du second quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Réchin"/>. Des habitations de Modèle:Unité se constituent alors, tout comme des équipements collectifs (comme des égouts) dans un milieu marqué par sa relative humidité. Cette cité naissante est particulièrement fragile, un abandon partiel du site est repéré à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il faut attendre la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour constater un certain renouveau<ref name="Réchin"/>.

La cité adopte un profil semi-urbain sur Modèle:Unité, caractérisé par de larges voies de circulation. Des traces de thermes publics sont identifiées lors de fouilles menées en 2008<ref name="Réchin"/>, tandis que les restes de la villa Sent-Miquèu permettent de définir les contours de cette villa suburbaine de Modèle:Unité<ref name="Seigne et Bats"/>. Toujours principalement concentrée dans la Basse-Ville, la cité se développe également en Haute-Ville sur un éperon rocheux remparé pour la première fois au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Réchin"/>. L'Itinéraire d'Antonin mentionne la cité sous le nom de Beneharnum, la cité des Béarnais. Elle est distinguée au sein de la Novempopulanie à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec la « Notice des provinces et cités des Gaules »<ref name="Davant">Modèle:Ref-Davant-Histoire.</ref>. Beneharnum subit des attaques successives entre le {{#switch: et le

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: IX|-| – | IX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle

}}, par les Sarrasins puis les Vikings, entraînant son déclin puis sa destruction totale<ref name="Pomente"/>.

Débat sur la localisation de Beneharnum

Pendant plusieurs siècles un débat s'installe entre historiens pour savoir quel était l'emplacement initial de la cité antique de Beneharnum. C'est en 1545Modèle:Sfn que l'historien espagnol Antonio de Nebrija dévoile, à l'aide de l'Itinéraire d'Antonin, l'existence d'une cité nommée Beneharnum qu'il situe donc en Béarn. À partir de cette identification, un vaste débat se lance pour savoir où se situait cette cité antique. Les échanges tournent vite entre la thèse d'Orthez et celle de Lescar. Ce débat est alors une manifestation symptomatique de la Renaissance, période pendant laquelle l'Antiquité romaine est valorisée, chaque province cherchant alors son origine antique pour se rattacher à la culture latine classiqueModèle:Sfn. Ce n'est qu'à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'un consensus assez large s'établit pour fixer à Lescar les bases de la capitale antique du BéarnModèle:Sfn.

En 2023, des fouilles archéologiques à Labastide-Monréjeau sur le site de l'oppidum du Castéra ont permis d'apporter un éclairage nouveau sur l'emplacement de Beneharnum<ref>Modèle:Article</ref>. Entre -150 av. J-C et l'an 0, l'ancienne capitale des Venarni se situait sur le site de l'oppidum de Labastide-Monréjeau, abritant entre 3 000 et 5 000 habitants. Si la première campagne de fouilles n'avait pas apportée de concluson défintives<ref>Modèle:Article</ref>, la seconde a confirmé que le site était la capitale des ancêtres des Béarnais: Beneharnum. Les remparts de 1,2 kilomètre de long et de 8 mètres de haut renforcent cette conclusion. Les fouilles ont révélé un réseau complexe de rues dans un espace densément peuplé, avec des maisons en bois et en argile. La présence d'amphores de vin italien attestent de l'importance économique de la ville. Si la conquête romaine n'avait pas eu lieu, Labastide-Monréjeau pourrait toujours être là capitale politique, économique et culturelle du Béarn. Les archéologues envisagent une nouvelle campagne pour mettre en valeur les remparts et fouiller l'une des portes.

Moyen Âge

Photo en couleurs de toits d'une ville.
Lescar renaît au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous l'impulsion des ducs de Gascogne.

En 587, le traité d'Andelot affecta la ville de Béarn (Benarno) au roi Gontran jusqu'à son décès<ref>Grégoire de Tours, Histoire des Francs, livre IX, chapitre 20 [1] civitatibus (villes) et Benarno (Béarn)</ref>. Lescar était donc citée par saint Grégoire de Tours († 594) dans son Histoire des Francs<ref>Traduction précisant le nom de Lescar</ref>. C'est à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que la cité renaît, sous l'impulsion des ducs de Gascogne et, notamment, de Guillaume Sanche. La légende veut qu'un soldat, nommé « Loup-Fort », ne trouve dans l'ancienne cité qu'une forêt et un baptistère dédié à saint Jean-BaptisteModèle:Sfn en Haute-Ville. Loup-Fort fait alors construire à sa place une église sous le vocable de Sainte-Marie, en repentance de crimes passés. Cette église devient cathédrale en 1058, avant sa consécration officielle en 1062Modèle:Sfn. Le nom de Beneharnum est abandonné pour celui de Lescar, la cité se reconstruit sur l'éperon rocheux remparé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le groupe épiscopal formé représente le cœur de cette nouvelle cité, ainsi que celui du diocèse de Lescar, qui fait suite lui aussi à l'antique diocèse de Beneharnum. Les remparts de la Cité (Ciutat) sont renforcés, tandis que la cathédrale attribuée à Loup-Fort est rebâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le style roman, principalement sous l'épiscopat de Guy de Lons, elle prend le nom de cathédrale Notre-Dame-de-l'AssomptionModèle:Sfn. Déjà fortement indépendant depuis sa formation autour du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Béarn gagne son indépendance en 1347 sous Gaston Fébus. À la mort du prince en 1391, l'évêque de Lescar préside les États du Béarn et bénéficie donc d'une influence grandissante au sein du pays. C'est dans la cathédrale de Lescar que les rois et reines de Navarre choisissent d'être inhumés de 1483 à 1555.

Époque moderne

Peinture en couleurs d'un homme.
L'armée du comte de Montgommery ravage Lescar et le Béarn en 1569.

La vie de la cité est fortement marquée par la période des guerres de Religion au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Jeanne d'Albret devient la figure de proue du mouvement de la Réforme en Béarn, notamment à partir de sa conversion en 1560Modèle:Sfn puis de la mort de son mari Antoine de Bourbon en 1562Modèle:Sfn. L'évêque de Lescar, Louis d'Albret, sert inconditionnellementModèle:Sfn la reine Jeanne et participe à la propagation du calvinisme en Béarn. Dès 1563, les processions de la Fête-dieu sont interdites à LescarModèle:Sfn et la cathédrale dévolue au culte réforméModèle:Sfn, tandis qu'en 1564 le collège fondé par Marguerite de Navarre à Lescar est transformé en école protestanteModèle:Sfn. Jeanne d'Albret quitte le Béarn fin 1568 pour rencontrer les chefs du parti huguenot à La Rochelle; elle confie son armée à Bernard d’Arros. Le roi de France [[Charles IX (roi de France)|Modèle:Nobr]] profite de cette absence pour lever une armée et tenter de conquérir le BéarnModèle:Sfn. Menée par le baron de Terride, l'armée pénètre le Modèle:Date- en Béarn et rétablit immédiatement le culte catholiqueModèle:Sfn. La place forte de Navarrenx sert de refuge à Bernard d'Arros, elle résiste à un siège de deux mois de l'armée française. Elle offre le temps nécessaire à Jeanne d'Albret de monter une contre-offensive. Le Modèle:Date-, l'armée du comte de Montgommery pénètre en Béarn, mettant Terride en fuite et saccageant le Béarn dont Lescar à partir du Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Devenu roi de France en 1589, le Béarnais [[Henri IV (roi de France)|Modèle:Nobr]] promulgue l'édit de Fontainebleau pour les catholiques du Béarn en 1599Modèle:Sfn. Il faut attendre 1610 pour que la cathédrale de Lescar soit rétablie dans son culte catholiqueModèle:Sfn mais c'est l'expédition militaire du roi Modèle:Nobr en 1620 qui permet de rétablir définitivement le culte catholique dans l'ensemble du paysModèle:Sfn. Le monarque traverse Lescar le Modèle:Date- à la tête d'une armée en direction de Pau puis de Navarrenx le surlendemain pour s'assurer de la soumission de la place forte. La messe est dite à Pau le Modèle:Date- pour la première fois depuis 1563, le lendemain est promulgué l'édit d'union entre le Béarn et la FranceModèle:Sfn. C'est après ces événements que le collège des Barnabites est installé en 1624, à la suite d'un vœu formulé par Modèle:Nobr dès 1608Modèle:Sfn. Ce collège fait suite à la tradition éducative de Lescar, qui remonte à l'installation d'un collège vers 1549 puis à sa transformation en Académie protestante du BéarnModèle:Sfn.

Époque contemporaine

Révolution française

Photographie en couleurs d'une maquette d'un ancien palais.
Maquette du palais épiscopal, détruit pendant la Révolution française.

La Révolution française marque la fin de l'évêché de Lescar. Le Modèle:Date-, l'Assemblée nationale constituante décide qu'il n'y aura désormais plus qu'un seul évêché dans les départements nouvellement créésModèle:Sfn. Oloron est tout d'abord désignée pour regrouper les trois évêchés départementaux puis Bayonne est finalement choisie. Le dernier évêque de Lescar, Marc-Antoine de Noé, refuse cette décision et demeure fidèle à son poste, avant de prendre le chemin de l'exilModèle:Sfn.

La suppression de l'évêché de Lescar est définitive le Modèle:Date- avec la signature du Concordat. Aussi, le palais épiscopal de Lescar est mis en vente en 1799 puis démoli par son acquéreur, le citoyen ManesModèle:Sfn. Le collège des Barnabites subit les mêmes affres révolutionnaires, ses biens confisqués, les livres et les archives de la bibliothèque brûlésModèle:Sfn. En quelques années de révolution, Lescar perd les trois moteurs de sa vie sociale et intellectuelle : son évêque, son chapitre et ses barnabitesModèle:Sfn. Durant cette période révolutionnaire, l'ancienne seigneurie du Laur (Laü) est intégrée dans les frontières de la commune nouvellement créée de Lescar<ref name="Tisserand"/>.

Les départs conjugués de l'évêché et des Barnabites renforcent les effets d'une profonde crise dans tout le Béarn. La Révolution française laisse un grave malaise dans le pays, qui contraste avec la prospérité affichée durant l'Ancien RégimeModèle:Sfn.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Modèle:Article détaillé

Pendant le Premier Empire, la déclaration de guerre à l'Espagne coupe le Béarn de ses débouchés commerciaux naturels, la disparition du Parlement de Navarre entraîne un net ralentissement de l'activité de négoce, tandis que l'émigration devient un phénomène d'ampleurModèle:Note. La population lescarienne passe de Modèle:Unité en 1789 à Modèle:Unité en 1800Modèle:Sfn. La perte de son évêché réduit considérablement l'influence de Lescar qui devient alors une bourgade béarnaise parmi d'autres, avec le souvenir d'un passé prestigieuxModèle:Sfn.

Stagnation du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale

La vie des habitants, tout comme l'aspect de la ville, n'évoluent que peu entre le {{#switch: et le milieu du

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le milieu du|-| – | et le milieu du }}Modèle:S mini- siècle

}}. L'agriculture, souvent de subsistance, reste au cœur de l'activité tandis que la case demeure le socle de la vie familiale, tout comme lou besiau (le voisinage) pour le villageModèle:Sfn.

Première Guerre mondiale

La Première Guerre mondiale entraîne un net arrêt du mouvement d'émigration alors observé tout au long du {{#switch: et du début du

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et du début du|-| – | et du début du }}Modèle:S mini- siècle

}}. Il est constaté l'implantation de familles espagnole ainsi qu'un remembrement des propriétés qui entraînent une modification sensible du paysage agraireModèle:Sfn. Durant la Seconde Guerre mondiale, Lescar est marquée par l'arrivée massive de réfugiés venant du Nord de la France et de l'Europe, l'agglomération paloise passe alors entre juin et Modèle:Date- de Modèle:UnitéModèle:Sfn. La Résistance s'attaque plusieurs fois à des sites lescariens, notamment dans la nuit du 8 au Modèle:Date- avec le sabotage de la voie ferrée, qui se termine par l'explosion accidentelle de la gare de Lescar et la mort de trois hommesModèle:Sfn. Les troupes allemandes sont visibles dans la commune à partir du Modèle:Date- tandis que la Libération est effective le Modèle:Date-Modèle:Sfn.

L'essor dans la seconde moitié du XXe siècle

La seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle entraîne de très profonds changements dans la physionomie de Lescar. La commune connaît une expansion démographique intense entre le début des Modèle:Nobr et le milieu des Modèle:NobrModèle:Sfn. L'exploitation du gisement de gaz de Lacq à partir de 1957 explique, en grande partie, cette transformation économique, industrielle et socialeModèle:Sfn. La relégation au second plan de la traditionnelle polyculture au profit de la culture extensive du maïs hybride, constituant un deuxième élément d'analyseModèle:Sfn.

Politique et administration

Découpage territorial

Bloc communal : commune et intercommunalités

Photographie en couleurs d'un panneau avec l'inscription " Lescar", en fond des montagnes enneigées.
Une entrée de la commune de Lescar.

Lescar acquiert le statut de « commune » à la Révolution, la seigneurie du Laur y est intégrée le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Cette dernière est déjà évoquée en 1286Modèle:Sfn lors de l'accord de succession entre le souverain béarnais Modèle:Souverain2 et ses filles. Arnaud Guilhem du Laur assiste à cet acte. Cette seigneurie s'étend sur un vaste espace de Modèle:UnitéModèle:Sfn entre LescarModèle:Note et Lons, du gave de Pau jusqu'aux limites du plateau du Pont-Long. Cette terre occupe une position stratégiqueModèle:Sfn au Moyen Âge, dans le long conflit qui oppose la vallée d'Ossau avec les communautés paysannes du bas pays béarnaisModèle:Note. Après la réunion de 1792, il faut attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>.

La ville de Lescar fait partie de six groupements<ref name=Banatic>Modèle:Lien web.</ref>. Elle adhère notamment à la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées. Lescar participe à plusieurs SIVU, dont le syndicat AEPModèle:Note de la région de Lescar, le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau, le syndicate d'énergie des Pyrénées-Atlantiques et le SSIAD pour personnes âgées du canton de Lescar. Enfin, la commune adhère au SM ouvert de l'agence publique de gestion locale.

Circonscriptions de rattachement

Lescar appartient à l'arrondissement de Pau depuis 1801<ref name="Cassini"/>. Sur le plan électoral, elle fait depuis 1986 partie de la première circonscription des Pyrénées-Atlantiques, dont la députée est depuis 2017 Josy Poueyto (MoDem). La localité a fait partie de l'ancien canton de Pau en 1793, puis de celui de Lescar à partir de 1801<ref name="Cassini"/>. Avec le redécoupage cantonal de 2014, le canton perd en 2015 sa fonction de circonscription administrative et demeure uniquement une circonscription électorale pour l'élection des conseillers départementaux. Le canton de Lescar est renommé en Lescar, Gave et Terres du Pont-Long, le bureau centralisateur est fixé à Lons. Depuis Modèle:Nobr, Sandrine Lafargue et Nicolas Patriarche (LR) sont les conseillers départementaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Photographie en couleurs d'un bâtiment ancien au milieu d'un parc.
Le château du Bilaà tient lieu d'hôtel de ville de Lescar depuis 2011.

Le conseil municipal compte vingt-neuf élus. La maire, Valérie Revel, est entourée de sept maires-adjoints<ref group=M name=Conseil>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les autres conseillers municipaux, quinze font partie de la majorité (liste Pour Lescar pour vous) et six de l'opposition (listes Lescar en plein cœur et Lescar pour vous)<ref group=M name=Conseil/>.

Tendances politiques et résultats

La ville de Lescar apporte globalement ses suffrages à des candidats de gauche depuis une dizaine d'années, tendance qui se confirme lors des différents scrutins nationaux ou locaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élection présidentielle la plus récente

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (EM), élu, a recueilli 77,63 % des suffrages exprimés et Marine Le Pen (FN), 22,37 % des suffrages ; le taux de participation était de 81,71 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élection municipale la plus récente

Modèle:Article connexe En poste depuis 2008, le socialiste Christian Laine se représente aux élections municipales de 2014 face à deux listes concurrentes du centre et de la droite menées respectivement par Philippe Coy et l'ancien maire René Claverie. Arrivé en tête avec 42,42 % des voix<ref name="Election 2014">Modèle:Lien web.</ref>, Christian Laine doit affronter au deuxième tour la liste de Philippe Coy qui a reçu le soutien de M. Claverie dans l'entre-deux-tours. Au terme d'un vote particulièrement serré, Christian Laine est confirmé dans ses fonctions au bénéfice de la moyenne d'âge plus élevée de sa liste, le second tour s'étant soldé par un résultat parfaitement équilibré de Modèle:Unité chacun<ref name="Election 2014"/>.

Cette situation relativement rare pour une commune de plus de Modèle:Nombre se solde par un nouveau vote le Modèle:Date-<ref name="Laine"/>. Effectivement, après de multiples contestations provenant de M. Laine et M. Coy, le tribunal administratif de Pau décide finalement le Modèle:Date- de l'annulation du premier vote<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au cours de ce nouveau scrutin, M. Laine reconduit la même liste tandis que M. Coy propose une liste mélangeant sa liste originelle et celle de M. Claverie. À la suite d'un nouveau vote serré<ref name="Laine">Modèle:Lien web.</ref>, et avec une participation de 70,83 %, Christian Laine est finalement réélu définitivement avec une avance de Modèle:Nobr sur son concurrent (50,7 % des votes exprimés).

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Depuis 1933, six maires se sont succédé à Lescar :

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Finances locales

Lescar appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre Modèle:Unité. En 2016, le total des produits de fonctionnement de la commune s'établit à Modèle:Unité d'euros, pour un total des charges de fonctionnement de Modèle:Unité d'euros, soit un résultat comptable de Modèle:Unité d'euros, ou Modèle:Nobr par habitant, à comparer à la moyenne de la strate qui est de Modèle:Nobr par habitant<ref name="Finances">Modèle:Lien web.</ref>.

Capacités d'autofinancement

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Lescar sur la période de 2005 à 2016<ref name="Finances"/> :

Capacité d'autofinancement à Lescar de 2006 à 2016
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de Modèle:Unité appartenant à un groupement fiscalisé.
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Lescar 183 235 319 250 328 340 316 308 207 254 184
Moyenne de la strate 160 153 149 159 183 201 192 180 164 183 186

La capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, comparée à la moyenne de la strate, est légèrement inférieure en 2016, elle était significativement supérieure auparavant. Depuis 2016, le fonds de roulementModèle:Note est également inférieur à la moyenne de la strate.

Endettement

L'endettement de Lescar au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group=alpha>L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée.</ref>, l'annuité de la dette<ref group=alpha>L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année.</ref> et sa capacité de désendettement<ref group=alpha>La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Lescar.</ref> :

  • l'encours de la dette pour une valeur de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, est inférieur de 36,5 % à la valeur moyenne calculée pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis Modèle:Nobr, ce ratio a reculé puisqu'il s'établissait à Modèle:Euro par habitant en 2011<ref name="Finances"/> ;
  • l'annuité de la dette pour une somme de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, est inférieure de 55,2 % à la valeur moyenne calculée pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2011 et jusqu'à 2016, ce ratio a constamment reculé depuis sa valeur de Modèle:Euro par habitant en 2011<ref name="Finances"/> ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de Modèle:Euro, soit Modèle:Europar habitant, est inférieure de 1,1 % à la valeur moyenne calculée pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
Endettement et capacité d'autofinancement de Lescar en 2016<ref name="Finances"/>
Lescar
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Encours de la dette Modèle:Euro Modèle:Euro
Annuité de la dette Modèle:Euro Modèle:Euro
Capacité d'autofinancement Modèle:Euro Modèle:Euro

Fiscalité communale

Le tableau suivant compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Lescar. Par rapport à 2015<ref name="Finances"/>, la taxe d'habitation à 12,31 %, la taxe foncière sur le bâti à 12,31 % et celle sur le non bâti à 62,53 % demeurent stables.

Le montant de la taxe d'habitation, indicateur de fiscalité directe, s'établit en 2016 à Modèle:Unité, contre Modèle:Euro en moyenne pour les communes de même importance. Cette hiérarchie est stable sur les cinq années précédentes<ref name="Finances"/>.

Fiscalité de Lescar en 2016<ref name="Finances"/>
Lescar
(%)
Strate
(%)
Taxe d'habitation Modèle:Unité Modèle:Unité
Taxe foncière sur le bâti Modèle:Unité Modèle:Unité
Taxe foncière sur le non bâti Modèle:Unité Modèle:Unité

Jumelages

Lescar est jumelée avec<ref group=M name=Jumelage>Modèle:Lien web.</ref> :

Équipements et services publics

Environnement

Gestion de l'eau

La distribution en eau potable sur la commune est assurée par le syndicat d'adduction d'eau potable de la région de Lescar (SIAEP région de Lescar). Organisé sous la forme d'une délégation de service public (DSP) auprès de la Saur, celui-ci dessert les communes d'Aussevielle, Denguin, Labastide-Cézéracq, Lescar, Poey-de-Lescar et Siros<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dès Modèle:Date-, un projet d'adduction d'eau potable pour la commune de Lescar est mené<ref name="SIAEP">Modèle:Lien web.</ref>. L'alimentation en eau potable se fait alors par le biais d'une source et de plusieurs puits situés en haut du bourg. Le syndicat est créé en 1955, avec une alimentation grâce à un puits situé près du gave de Pau<ref name="SIAEP"/>. Le stockage des déchets ménagers à proximité du puits entraîne des pollutions, ce qui pousse le syndicat à s'approvisionner auprès de la régie de l'eau de Pau depuis 1982<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La principale source d'approvisionnement de la régie se trouve sur les coteaux de Guindalos, commune de Jurançon. Elle capte les eaux de l'Œil du Néez (l'Oelh deth Néez) à Rébénacq. Après un chantier de douze mois et une inauguration en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'usine est rénovée pour un montant de dix millions d'euros, alors qu'un espace pédagogique ouvre ses portes en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La compétence assainissementModèle:Note est assurée par la communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées. Les effluents d'eaux sont acheminés, éventuellement par l’intermédiaire de stations de relevage, jusqu'à la station d'épuration de la communauté, située sur le territoire de Lescar<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette station d'épuration, mise en service en 1982, puis agrandie en 2004, traite les effluents de douze communes de l'agglomération de Pau, soit Modèle:Unité. Depuis 2006, la communauté d'agglomération est propriétaire de l'installation et son exploitation est déléguée à la société Véolia. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Déchets ménagers

Photographie en couleurs d'une bâtiment industriel.
L'incinérateur de déchets de Lescar.

La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. La collecte des déchets ménagers (résiduels<ref group=alpha>Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de cinq déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats ou cartons) : Pau, Bizanos, Bosdarros, Jurançon et Lescar. La communauté Emmaüs Pau-Lescar assure également une activité de recyclage<ref name="Déchetteries">Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, Modèle:Unité de déchets ont été collectés, soit Modèle:Nobr<ref name="Déchets-Rap2015-16">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, les compétences transfert/transport et traitement des déchets ont été confiées au syndicat mixte de traitement des déchets ménagers et assimilés du Bassin est (SMTD), désormais dénommé Valor Béarn<ref name="Déchets-Rap2015-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Selon la nature des déchets collectés, le traitement est effectué dans des sites différents : les déchets ménagers et les déchets verts sont envoyés au site Cap Ecologia de Lescar, les emballages ménagers sont traités à Sévignacq, le verre est traité en Gironde, les textiles sont recyclés dans des centres spécialisés<ref name="Déchets-devenir">Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs unités de traitement des déchets sont regroupées au site Cap Ecologia de Lescar : une usine d’incinération permettant la valorisation énergétique construite en 1973 et améliorée en 2006 avec un traitement spécifique des fumées<ref name="Incinération">Modèle:Lien web.</ref>, une plate-forme de maturation des mâchefers<ref name="Machefers">Modèle:Lien web.</ref>, une plate-forme de compostage<ref name="Compostage">Modèle:Lien web.</ref> et un centre de transfert des déchets<ref name="Transfert">Modèle:Lien web.</ref>.

Enfance

La commune de Lescar accompagne la petite enfance en partenariat avec la CAF en proposant un mode d'accueil stable<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, par le biais du relais d’accueil aux parents et aux assistantes maternelles (RAPAM). Deux structures d'accueil (La Mainadière et les Mini-Pousses) totalisent Modèle:Nobr pour des enfants allant de Modèle:Nobr et demi à Modèle:Nobr<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. La Maison de l'enfance<ref name="Maison" group=M>Modèle:Lien web.</ref> a pour but de centraliser l'ensemble des services relatifs aux enfants âgés de Modèle:Unité. Un accueil de loisir est notamment assuré tous les mercredis en période scolaire et durant les vacances scolaires<ref name="Maison" group=M/>. Enfin, la Maison des jeunes<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref> concerne les jeunes âgés de Modèle:Unité ; celle-ci est chapeautée par le service des sports de la commune.

Personnes âgées

Le CCAS de la ville de Lescar<ref name="CCAS" group=M>Modèle:Lien web.</ref> est chargé de coordonner les actions en faveur des personnes âgées en ce qui concerne l'accès aux droits, l'aide à la constitution des demandes de prestations, les aides aux déplacements urbains ou encore la mise en place des plans d'alerte liés aux risques naturels et sanitaires. Des services de portage de repas, de téléassistance et d'aides à domicile sont aussi proposés<ref name="Seniors" group=M>Modèle:Lien web.</ref>. La commune met en place différentes animations pour renforcer le lien social avec les personnes âgées : il peut s'agir de voyages, de séances de gymnastique, d'ateliers cuisine ou d'un réveillon solidaire<ref name="Seniors" group=M/>.

Deux établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) médicalisés sont actifs sur le territoire de la commune (L'Esquirette et Anna Bordenave)<ref name="Seniors" group=M/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La maison pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer (MAIA) de Lescar est un outil de coordination créé en direction des personnes âgées en perte d'autonomie; elle concerne huit cantons de l'agglomération paloise<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnes handicapées

Les personnes handicapées résidant dans la commune de Lescar peuvent bénéficier de plusieurs aides dont le portage de repas à domicile<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, le service de transport accompagné<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref> ou encore de l'accompagnement du CCAS<ref name="CCAS" group=M/>. Lescar accueille également différents centres pour personnes handicapées gérés par l'Adapei, dont un ESAT<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi qu'une maison d'accueil pour personnes handicapées âgées (MAPHA)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un foyer d'hébergement pour personnes handicapées adultes<ref>Modèle:Lien web.</ref> sur le site du Bialé. Inauguré en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le foyer d'hébergement de l'association l'Ensoleillade accueille Modèle:Nobr en situation de handicap mental<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Enseignement

Photographie en couleurs d'un lycée, avec l'inscription : "LYCEE JACQUES MONOD.
Le lycée Jacques-Monod.

Lescar est rattachée à l’académie de Bordeaux, dans la zone A du calendrier scolaire<ref name=écoles>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune administre trois écoles maternelles (Les Près, Victor Hugo et Le Laoü) et trois écoles élémentaires communales (Paul Fort, Victor Hugo et Le Laoü)<ref group=M name=Enseignement>Modèle:Lien web.</ref>. On compte deux écoles primaires privées (Notre-Dame et une école Calandreta) dans la localité.

Le département gère un collège (Simin Palay<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=écoles/>). Il est accompagné d'un collège privé (Notre-Dame). La région Nouvelle-Aquitaine administre elle le lycée général et technologique Jacques-Monod<ref name=écoles/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'actuel lycée accueille jusqu’en 1977 l'école normale de garçons du départementModèle:Sfn. De son ouverture en 1845, à sa fermeture, l'école est fréquentée par plusieurs personnalités, dont Étienne Camy-Peyret, Georges Laplace, Roger Lapassade ou encore Bernard Charbonneau.

La chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn rassemble un centre de formation continue (IPC) ainsi qu'une école supérieure de commerce du sport (CNPC<ref>Modèle:Lien web.</ref>) sur son site lescarien.

Santé

Les soins des Lescariens sont assurés sur place par une quinzaine de médecins généralistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une dizaine de chirurgiens-dentistes, des auxiliaires médicaux et trois pharmacies<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le centre hospitalier de Pau assure les soins plus urgents ou importants; celui-ci est composé de l’hôpital François-Mitterrand, du centre Hauterive (rééducation fonctionnelle, unité de SSR et médecine nucléaire) et du centre Jean-Vignalou pour la gérontologie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs cliniques présentent à Pau et Aressy complètent le dispositif sanitaire de l'agglomération paloise.

Justice et sécurité

La commune relève de la cour d'appel de Pau pour toutes les juridictions, à l'exception de la cour administrative d'appel qui se trouve à Bordeaux.

La sécurité de Lescar est de la compétence du commissariat de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref> depuis 2005<ref name="Gendarmerie">Modèle:Lien web.</ref>. La commune accueille une brigade de proximité de la Gendarmerie nationale française<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui ne reçoit plus de public depuis 2014<ref name="Gendarmerie"/>. Lescar est dotée d'une police municipale de quatre postes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce service quitte ses locaux de la rue du Pont Louis le Modèle:Date- pour s'établir à la mairie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Selon le classement établi par l'Insee, Lescar est une commune urbaine, une des Modèle:Nobr de l'unité urbaine de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; elle fait donc partie de l'aire urbaine de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) Pau Béarn Pyrénées, à la zone d’emploi de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref> et au bassin de vie de cette dernière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les habitants de la commune sont appelés les Lescariens<ref name="Brunet">Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section Jusqu'aux Modèle:Nobr, la démographie lescarienne ne subit que très peu d'évolutions avec un total d'environ Modèle:Unité. Il convient toutefois de signaler une baisse de population entre la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et l'après Première Guerre mondiale, dans un contexte d'exode rural et d'émigration béarnaiseModèle:Sfn,Modèle:Note. La population lescarienne augmente de manière très sensible à partir des Modèle:Nobr, sous l'effet du processus de périurbanisation. Cette croissance marque nettement le pas à la fin des Modèle:Nobr, avec une stabilisation autour de Modèle:Unité.

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,0 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,77 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Vie associative

Le tissu associatif de Lescar compte plus d'une centaine de structures<ref name="Associations" group=M>Modèle:Lien web.</ref>. On dénombre notamment Modèle:Nobr dans le domaine sportif<ref name="Associations sportives" group=M>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Nobr dans le domaine culturel<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Nobr dans le domaine des loisirs<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Nobr dans le domaine social<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Nobr dans le domaine corporatif<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Nobr dans le domaine scolaire<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nobr dans le domaine commercial<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Le service vie associative de la ville est chargé de conventionner les associations afin d'assurer un contrôle sur ses actions, il assure également le traitement des demandes de subventions<ref name="Associations" group=M/>.

Sports et loisirs

Photographie en couleurs d'un stade de football.
Le stade d'honneur de football Bernard-Masseillou.

La ville de Lescar dispose de plusieurs équipements publics permettant la pratique du sport.

Lescar compte notamment trois complexes sportifs omnisports (Désiré-Garrain, Paul-Fort et Victor-Hugo), ainsi qu'un stade municipal équipé de deux terrains en gazon naturel et d'un en gazon synthétique.

Enfin, Lescar dispose de sept courts de tennis et d'une salle de tennis de table, d'une piscine municipale offrant un bassin de Modèle:Nobr en plein air ou encore d'un complexe de tir à l'arc<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

Chaque année, le service des sports de la commune met en place l’événement « Faites du Sport », course multisports en équipe qui voit la participation d'environ Modèle:Nobr<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

Les origines de la pratique sportive à Lescar

Le patronage Saint-Joseph est officiellement créé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Créé avant l'Avenir Lescarien, le patronage Saint-Joseph permettait la pratique du football, du basket-ball, de la pelote ou encore du tir<ref name="Avenir Lescarien" />. La pratique du Football est attestée à Lescar dès 1921, lorsque le patronage Saint-Joseph dispute les championnats de l'Union régionale pyrénéenne.

Football

Créé en 1977, le Football Club lescarien dispose du terrain d'honneur en gazon synthétique dans le stade municipal de la ville. Son équipe senior évolue au niveau « Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> » de la Ligue de football Nouvelle-Aquitaine, l'équivalent de la cinquième division nationale.

Rugby

Le Rugby Club Billère ASPTT Lescar (RC BAL) occupe les deux terrains en gazon naturel du stade municipal. Ce club est né de la fusion en 2004 de l'A.S. Billère, de l'ASPTT de Pau et de l'Avenir lescarien<ref name="RC BAL">Modèle:Lien web.</ref>. Le club compte environ Modèle:Nobr<ref name="RC BAL" />. L'Avenir lescarien voit le jour le Modèle:Date-<ref name="Avenir Lescarien">Modèle:Lien web.</ref>, avec pour siège le Café de La Terrasse et permet à son origine la pratique du rugby et de l'athlétisme<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le club opte pour le rugby à XIII en 1935, avant de revenir au rugby à XV durant la Seconde Guerre mondiale<ref name="Avenir Lescarien" />. Autre association historique, le club bouliste de Lescar est créé dès 1954<ref name="Avenir Lescarien" />.

Tennis

Le Tennis Club de Lescar (TCL), dont Jérémy Chardy a été membre.

Judo

Judo Club de Lescar.

Basket-Ball

Lescar Basket créé en 1987.

Volley-Ball

Lescar Promotion Volley-Ball

Handball

Lescar Handball

Cyclisme

Lescar Vélo Sprint est présidé par Gilbert Duclos-Lassalle<ref name="Associations sportives" group="M" />, il a également vu les débuts de Stéphane Augé.

Médias

L'actualité de Lescar est traitée par des médias axés sur l'actualité béarnaise. C'est le cas de trois quotidiens de presse écrite dépendants du Groupe Sud Ouest : le Sud Ouest (édition Béarn et Soule), L'Éclair et La République des Pyrénées. Communément appelé La République, ou La Rep, il s'agit du quotidien le plus lu du Béarn et de la Soule avec Modèle:Nombre moyens au numéro<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une antenne de [[France 3 Aquitaine|Modèle:Nobr Aquitaine]] est implantée à Pau. Elle traite quotidiennement de l'actualité en Béarn lors du décrochage local du 19/20 dans son édition « Modèle:Nobr Pau Sud-Aquitaine ». France Bleu Béarn, Virgin Radio Sud Aquitaine ou encore RFM Béarn disposent de décrochages locaux. La municipalité publie chaque mois « Le Modèle:Nobr des Lescariens » sur sa chaîne YouTube<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le long métrage I Feel Good (2018) de Benoît Delépine et Gustave Kervern, avec Jean Dujardin, est tourné en partie dans le village Emmaüs de Lescar<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

Photographie en couleurs d'une tour ancienne, construite à partir de galets.
La tour du presbytère.

Seul le culte catholique est organisé au sein de la commune. Lescar dépend du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, suffragant depuis 2002 de l’archidiocèse de Bordeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption et l'église Saint-Julien sont réunies au sein de la paroisse « Notre-Dame-en-Béarn - Lescar »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le diocèse de Beneharnum s'organise au tournant du {{#switch: et du

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}}. La légendeModèle:Sfn veut que saint Julien soit le fondateur du diocèse à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Mais aucun fait tangible ne vient confirmer cette tradition oraleModèle:Sfn. Le premier évêque de Beneharnum, dont l'histoire fasse mention, est saint Galactoire. Il participe au concile d'Agde en 506 sous le titre de « Galactorius, episcopus de Benarno »Modèle:Sfn. Au cours des cinq siècles suivants, l'histoire du diocèse de Beneharnum est très lacunaireModèle:Sfn, avec uniquement la mention de quelques évêques dans des documents. Avec la destruction de la cité gallo-romaine autour du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous les assauts des Normands, le nom de Beneharnum disparaît. C'est sous Guillaume Sanche de Gascogne à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le diocèse réapparaît sous le nom de LascurrisModèle:Sfn. Le diocèse de Lescar gagne progressivement en autonomie vis-à-vis de l’évêché de Gascogne durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Grégoire de Montaner semble être le premier évêque à s'affranchir totalement de cette emprise en réorganisant le diocèse béarnaisModèle:Sfn. Le diocèse de Lescar est finalement supprimé en 1801Modèle:Sfn, pour être rattaché à celui de Bayonne.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2014, le revenu médian disponible par ménage était de Modèle:Euro à Lescar, dont 73,8 % issus des revenus d'activitéModèle:Sfn. Cette même année, 31,3 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposablesModèle:Sfn.

Emploi

En 2014, la population âgée de 15 à Modèle:Nobr s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 73,9 % d'actifs dont 66,8 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeursModèle:Sfn.

On comptait alors Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 5 901 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 4 449, l'indicateur de concentration d'emploi est de 144,4 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d’un emploi par habitant actifModèle:Sfn.

Entreprises et commerces

Au Modèle:Date-, Lescar comptait Modèle:Nombre : 16 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 61 dans l'industrie, 101 dans la construction, 732 dans le commerce-transports-services divers et 155 étaient relatifs au secteur administratifModèle:Sfn. Modèle:Nobr, Modèle:Nobr ont été créées à LescarModèle:Sfn, dont 59 par des auto-entrepreneursModèle:Sfn.

Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariésModèle:Sfn :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 1 065 100,0 617 327 63 36 22
Agriculture, sylviculture et pêche 16 1,5 14 2 0 0 0
Industrie 61 5,7 28 22 3 5 3
Construction 101 9,5 67 25 5 3 1
Commerce, transports, services divers 732 68,7 391 261 44 24 12
dont commerce et réparation automobile 298 28,0 98 156 22 13 9
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 155 14,6 117 17 11 4 6
Champ : ensemble des activités.

Secteur primaire

Photographie en couleurs d'un champ agricole, avec en fond des montagnes enneigées.
La plaine du Pont-Long regroupe une part importante des terres agricoles de la commune.

Le secteur primaire est représenté par un faible nombre d'entreprises sur la commune, une quinzaine environ dans le domaine agricole qui sont en grande partie individuelles. Le territoire communal conserve, malgré tout, un aspect semi-rural. La commune compte environ 45 % de surfaces agricoles, dont 80 % pour la culture du maïs et 10 % de céréales à paille notammentModèle:Sfn. Pendant longtemps concentrée dans la plaine du gave, la zone agricole de la commune se concentre depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la zone du Pont-Long.

Ce terrain marécageux est occupé pendant des sièclesModèle:Sfn par les bergers de la vallée d'Ossau pour le pâturage hivernal de leurs troupeaux ou comme zone de transhumance vers les Landes de Gascogne. Les bergers ossalois revendiquent un droit d'usage de la zone, ce qui pousse à de nombreux conflitsModèle:Sfn avec les populations locales, soucieuses d'étendre leur domaine cultivable pour répondre à leur croissance démographique. En 1828Modèle:Sfn, le droit de propriété des Ossalois est reconnu mais ces derniers doivent en céder la moitié aux populations locales quelques années plus tard. En 1853Modèle:Sfn, la partie conservée est partagée entre le syndicat du Haut-OssauModèle:Note et celui du Bas-OssauModèle:Note, ce dernier vendant ces terres. Avec la fin des transhumances vers les Landes de Gascogne durant les Modèle:NobrModèle:Note, le syndicat du Haut-Ossau accepte la location de ses terres ainsi que le défrichement mécanique pour une culture intensive du maïsModèle:Sfn. Cette période de défrichement correspond à l'introduction du maïs hybride en Béarn par la coopérative Euralis, qui permet de multiplier les rendementsModèle:Sfn.

Basée sur le territoire de Lescar, la ferme du Pont-Long est considérée comme étant la plus importante du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En plus de cette ferme, la communauté syndicale du Haut-Ossau gère des lotissements, des locaux commerciaux et industriels sur cette lande du Pont Long pour un total d'environ Modèle:Unité. La commune de Lescar fait partiellementModèle:Note partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty depuis les Modèle:Nobr. En 2017, la zone est étendue pour englober le Pont-Long<ref>Modèle:Lien web.</ref>, permettant aux producteurs ossalois de bénéficier des approvisionnements en fourrages et en céréales issus de la ferme du Pont-Long.

Secteur secondaire

Photographie en couleurs d'un immeuble de bureaux moderne.
Siège du groupe coopératif Euralis.

Groupe coopératif agricole et agroalimentaire, Euralis emploie environ Modèle:Unité et a réalisé un chiffre d'affaires de Modèle:Unité d'euros en 2017. La coopérative de blé du bassin de l'Adour est créée en 1936Modèle:Sfn, elle participe fortement à l'implantation du maïs hybride dans le Sud-Ouest de la France dans les Modèle:Nobr. À l'étroit sur son site de Billère, la coopérative se relocalise à Lescar en 1976Modèle:Sfn. Le choix de cette implantation est dicté par la disponibilité de vastes terrains, de la proximité de la voie de chemin de fer ainsi que par la position de Lescar comme première commune de production de la coopérativeModèle:Sfn. En 1986, la coopérative est rebaptisée « Coop de Pau » avant d'adopter son nom actuel EuralisModèle:Note en 1994<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le siège social lescarien du groupe compte environ Modèle:Nobr, il est totalement rénové en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Groupe Daniel a pour cœur de métier l'extraction et le concassage de granulats<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il fournit également des services dans la production et livraison de bétons, la préfabrication de produits en béton, le négoce de matériaux et le transport. Il emploie environ Modèle:Nobr pour un chiffre d'affaires de Modèle:Nobr d'euros. Son siège social se situe à Lescar, il y dispose également d'un showroom de Modèle:Unité. Le groupe exploite la carrière « Dragages du Pont de Lescar » sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'artisanat est un segment important de ce secteur secondaire lescarien. Les métiers du bâtiment sont particulièrement représentés : charpente, maçonnerie, peinture, électricitéModèle:Sfn,<ref name="Economie" group=M>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur tertiaire

Photographie en couleurs d'un centre commercial et d'un parking.
Le centre commercial Quartier Libre regroupe Modèle:Unité.

Le secteur tertiaire représente le principal secteur économique de Lescar, avec environ 70 % des entreprises de la commune. L'activité commerciale est particulièrement importante, avec la présence d'une vaste zone commerciale au sud de la ville. Celle-ci génère environ Modèle:Nobr d'euros de chiffre d'affairesModèle:Sfn,<ref name="Lescar Soleil" group=M/>, soit la moitié de l'activité commerciale de l'agglomération paloise (pour 10 % des implantations)Modèle:Sfn. Cette zone est présentée comme l'une des plus grandes de France<ref name="Lescar Soleil" group=M>Modèle:Lien web.</ref>, composée d'environ Modèle:Nobr et de Modèle:Unité de stationnement. Depuis 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'association Lescar Soleil fédère environ Modèle:Nobr issus pour l'essentiel de cette zone commerciale. Les enseignes de grande distribution représentent les plus grandes entreprises du secteur tertiaire de la commune : l'hypermarché Carrefour (Modèle:Nobr), Castorama (Modèle:Nobr) ou encore Decathlon (Modèle:Nobr)<ref name="Economie" group=M/>. Les deux locomotives de la zone commerciale sont le centre commercial Carrefour Pau-Lescar, avec Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Quartier Libre, avec Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le premier ouvre ses portes en 1973<ref>Modèle:Lien web.</ref> avant une profonde rénovation en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que le deuxième ouvre en 2002 par le biais du Groupe Casino<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le commerce de proximité est regroupé autour de sept pôles commerciaux, totalisant environ Modèle:Nobr installées au sein des zones résidentielles<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, l'association CAP Lescar est lancée pour promouvoir les commerçants et artisans de proximité de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un marché bi-hebdomadaire se tient dans la commune le mercredi après-midi et dimanche matin<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. L'activité commerciale lescarienne est marquée pendant des décennies par la tenue, aujourd'hui disparus, de la foire agricole du printemps et du comice agricole à l'automne, place de la Hourquie<ref name="Marchés">Modèle:Lien web.</ref>. La Cité médiévale était également animée chaque jeudi par un marché alimenté par les maraîchers locaux<ref name="Marchés"/>.

Au Modèle:Date-, la ville compte Modèle:Nombre (dont Modèle:Nobr quatre étoiles) pour Modèle:NombreModèle:Sfn. Modèle:Nombre de camping étaient recensés à la même dateModèle:Sfn. De plus, un bureau d'information touristique de l'office de tourisme Pau Pyrénées est présent sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Langue

Portrait en noir et blanc d'un homme âgé portant un béret.
Roger Lapassade, poète béarnais.

Le béarnais (bearnés ou biarnés) est le nom donné au parler de langue d'oc du Béarn. Il s'agit d'un parler roman inclus dans la famille du gasconModèle:Note. Le béarnais est la seule langue utilisée par les institutions du Béarn depuis l'origine de la vicomté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'en 1620, il l'est ensuite concurremment au français de 1620 à 1789<ref name="Grosclaude">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son usage reste encore majoritaire auprès des Béarnais à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le recul de son usage ne se manifeste guère avant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'école française entre en conflit direct avec l'usage des langues régionales à partir du dernier tiers du {{#switch: et ce jusqu'à la première moitié du

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}}<ref name="Ecole">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En septembre 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une école Calandreta ouvre ses portes sur la commune de Lescar. Cette dernière est gérée par l'association loi de 1901 « Calandreta Lescar » créée en 1992<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses ressources proviennent des collectivités locales, des adhérents et des actions menées par les parents. L'enseignement de l'école se fait selon le principe de l'immersion linguistique précoce<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'école compte environ soixante élèves<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Terrier de Lescar passe pour être le plus vieux document lescarien arrivé intact jusqu'à nos jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Rédigé en 1643 en langue béarnaise, ce texte référence quartier par quartier (vic par vic) les terrains construits, les terres cultivées et incultes qui étaient imposables, ainsi que le nom des propriétaires. Plusieurs auteurs de langue béarnaise ont un lien avec la commune, le lescarien Jean-Henri Fondeville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou plus récemment Roger Lapassade, qui passe une partie de ses études à l'école normale dans l'entre-deux-guerres.

Vastin Lespy rapporte le dicton « Lous broujassès de Lescar », les mangeurs de broye de Lescar<ref name="Dictons">Modèle:Ouvrage.</ref>. La broye était le plat typique des campagnes béarnaises. La tradition rapporte également que les personnes qui allaient prendre leur repas disaient « Lèyt e lèyt e broje a culhé plée » (Lait et lait et broye à cuillère pleine) au rythme d'une sonnerie sonnant à midi à Lescar<ref name="Dictons"/>.

Patrimoine culturel

Évènements culturels

Photographie en couleurs d'un défilé au flambeau, la nuit.
Huec de la Sent Jan.

Plusieurs évènements culturels sont organisés au fil de l'année dans la commune. Au mois de mai se déroule un festival de théâtre amateur, organisé en collaboration avec l'association des « Mutins de Lescar »<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Il est suivi, à la fin juin, par le huec de la Sent Jan (feu de la Saint Jean), une tradition millénaire en Béarn qui annonce le début de l'été : cet événement est organisé à Lescar par l'association Esquireta<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La fête des Lescariens « Bonne fête Lescar ! » se déroule début juillet, désormais en même temps que « Faites du sport »<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.

Organisé depuis 2007, le festival Emmaüs se tient habituellement fin juillet. Il est constitué de débats, conférences et concerts. Il accueille par exemple les artistes ou groupes d'artistes IAM, Public Enemy, Oxmo Puccino, Keny Arkana ou encore The Avener. En 2011, le festival réalise jusqu'à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis, les organisateurs ont décidé de recentrer l'événement sur deux jours de week-end dans le but d'accueillir un public plus familial<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Autre événement phare de la saison culturelle de Lescar, les « Mystères de la Cité » se déroulent mi-septembre. Durant deux journées, son et lumières, spectacles de rue et animations festives sont proposés au cœur de la Cité médiévale ainsi qu'au pied des remparts. Cette manifestation accueille jusqu'à Modèle:Unité en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tout au long de l'année sont également donnés des concerts dans la cathédrale de Lescar<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Espaces culturels

Photographie en couleurs d'une exposition de poteries antiques dans un musée.
Le musée de Lescar expose des objets antiques découverts lors de fouilles.

La médiathèque de Lescar dispose d'un ensemble de Modèle:Nombre<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref> en libre accès et pour tout public. Elle fait partie d'un réseau de dix médiathèques gérées par la communauté d'agglomération de Pau Béarn Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le musée de Lescar est situé dans la Cité médiévale de Lescar, au cœur des anciennes caves du palais épiscopal de Lescar. Cet espace présente un fonds archéologique datant de la Préhistoire au Moyen Âge. Ce lieu consacre également des expositions d'art ponctuelles<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. L'inauguration de cet espace muséographique se déroule en 1968<ref name="Annexe">Modèle:Lien web.</ref>, il est alors une annexe de l'ancien Musée béarnais de Pau. Durant une vingtaine d'années, le public peut y observer des portraits de princes béarnais ainsi que d'autres personnalités (lescariennes notamment), des dizaines de tableaux évoquant l'histoire béarnaise, des vestiges archéologiques et des outils liés au monde paysan<ref name="Annexe"/>. L'Estanquet est un espace qui réunit chaque semaine une soirée thématique liée à l'art ou à la culture<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, des écoles municipales de danse<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, de musique<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref> et de cirque<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref> sont également présentes dans la ville.

Lieux et monuments

Carte d'une ville avec différents points d'intérêt.
Position des principaux éléments patrimoniaux, existants ou détruits, de Lescar.

Lescar compte quatre monuments<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et quarante-quatre objets<ref name="Objets">Modèle:Base Palissy.</ref> répertoriés à l'inventaire des monuments historiques.

Patrimoine civil

L'occupation humaine du site lescarien précède la cité antique de Beneharnum. Plusieurs tumuli sont identifiés et fouillés dans la zone du Pont-Long, les habitants de cette zone sont qualifiés de « groupe du Pont-Long »Modèle:Note par les chercheurs<ref name="Groupe Pont-Long">Modèle:Article</ref>. Ces tumuli sont reliés à la protohistoire, leur datation les faisant remonter à l'âge du bronze<ref name="Groupe Pont-Long"/>. Plusieurs vases ainsi que la copie d'un poignard métallique à deux rivets, sont découverts lors de fouilles menées<ref name="Sépultures">Modèle:Ouvrage.</ref>. Un oppidum du second âge du fer<ref name="Réchin"/> est également identifié dans le quartier du Bilaà, sur lequel est bâti le château de la famille d'Ariste. La basse-ville de Lescar représente le cœur de l'antique Beneharnum. Les archéologues ont exhumé dans le quartier du Bialé (Vialer)<ref>Modèle:Lien web.</ref> des voies de circulation, des égouts, des fondations de maisons ainsi que des fossés. Le premier plan complet d'une villa antique du sud de l'Aquitaine a ainsi pu être dressé. Au cours de fouilles menées en 2008Modèle:Note, des traces de thermes publics sont découvertes sur la zone. Un caldarium de Modèle:Unité ainsi qu'une autre pièce de Modèle:Unité (tepidarium ou frigidarium) sont notamment identifiés<ref name="Réchin">Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'existence de substructions dans le quartier Sent-Miquèu (Saint-Michel) est connue de longue date de ses habitants<ref name="Barthety 16">Modèle:Ouvrage.</ref>, elle est aussi l'objet de diverses légendesModèle:Note. Les restes d'une villa suburbaine d'envergure sont finalement découverts lors de fouilles menées entre 1885 et 1887Modèle:Note,Modèle:Sfn, complétées par de nouvelles recherches en 1968 et 1970Modèle:Note,<ref name="Seigne et Bats">Modèle:Ouvrage.</ref>. La villa est implantée sur un surplomb de la vallée du gave, situé à Modèle:Unité à l'est de la basse-ville antiqueModèle:Note. Un premier édifice est réalisé au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, durant le Haut-EmpireModèle:Note, avant que la villa soit reconstruite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Bas-Empire), atteignant Modèle:UnitéModèle:Sfn sur un domaine d'environ Modèle:Nobr. Cette deuxième version de la villa est notamment équipée d'une terrasse-belvédère<ref name="Seigne et Bats"/>, exposée sud avec vue sur la vallée du gave et les PyrénéesModèle:Note. Il semble que la villa reste occupée durant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant d'être abandonnée dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Seigne et Bats"/>. Toujours au domaine Sent-Miquèu, les restes de l'enclos funéraire la Tourette sont découverts<ref name="Seigne et Bats"/>, datant du Bas-EmpireModèle:Note. Plusieurs éléments découverts sur le site sont exposés au musée de Lescar, dont du mobilier et une mosaïque de Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large. Avec les invasions barbares qui touchent l'Aquitaine à partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les habitants de Beneharnum aménagentModèle:Note l'éperon rocheux occupé aujourd'hui par la CitéModèle:Sfn. Ils se servent de ce lieu pour se protéger, grâce au dénivelé naturel du terrain. Le lieu est donc remparé à cette époque, cette défense constituant toujours une partie des remparts actuels<ref name="Réchin"/>.

Plan en noir et blanc d'un bâtiment.
Plan de la villa Sent-Miquèu réalisé lors des premières fouilles de 1885 à 1887.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Beneharnum subit un coup fatal avec l'invasion des Normands. Il faut attendre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour voir la ville se relever sous l'impulsion des ducs de Gascogne. L'éperon rocheux remparé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle devient alors le cœur de la ville nouvelle de Lescar. La Cité (ou Ciutat) est progressivement protégée au Moyen Âge par l'ajout de remparts et de portes défensives. La porte de l'EsquiretteModèle:Note est réalisée à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle protège l'entrée sud de la Cité. Elle renfermait une cloche (esquirete en béarnais) que l’on sonnait pour donner l’alerte auprès de la populationModèle:Sfn. Adossés à la porte se trouvent les vestiges de la tour de l'Esquirette<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui était l'un des maillons des remparts ouest de la Cité et qui fut détruite partiellement durant la Révolution. Les autres portes d'entrée de la Cité ont aujourd'hui toutes disparues. Quelques vestiges subsistent pour la porte de Morlaàs (portau de Morlaàs) au nord-est et la porte de Ranque (portau de Hranca) au sud de la rue du ParvisModèle:Sfn, mais à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la ville cesse sûrement d'entretenir ces portes, entraînant leur disparition progressive.

Le patrimoine civil lescarien s'enrichit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la construction de l'actuel lycée Jacques-Monod. Le bâtiment central est construit progressivement entre 1755 et 1779 pour permettre l'enseignement de pères barnabitesModèle:Note. À la suite de la Révolution et de l'interdiction de l'enseignement religieux, l'ancien collège est successivement transformé en maison de détention, hôpital de guerre ou encore filature de coton. Finalement, la destination initiale de l'établissement lui est rendue en 1845, avec l'installation de l'école normale d'instituteurs du département. À partir de 1978, l'établissement devient une annexe du lycée Saint-Cricq de Pau, et enfin en Modèle:Date- le lycée autonome est constitué. Le château du Bilaà est, quant à lui, réalisé pour le compte de la famille d'Ariste en 1853. Il occupe le sommet d'un ancien oppidum du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle et affiche un style néo-classique. Après son abandon au cours des Modèle:Nobr, sa réhabilitation décidée en 2005 est achevée en 2011Modèle:Sfn, il devient le nouvel hôtel de ville de la commune en remplacement de la maison Rozier. La partie historique de la villeModèle:Note est composée de maisons anciennes datant pour la plupart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, arborant un style béarnais classique : toit pentu couvert d'ardoises, pierres de taille aux angles et ouvertures, génoise entre la toiture et le mur, galets du gave pour réaliser les mursModèle:Sfn. Des maisons plus anciennes des {{#switch: et

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}} sont aussi présentes dans la Cité, réalisées notamment pour les chanoinesModèle:Sfn.

Patrimoine religieux

La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> Modèle:Incise date partiellement des {{#switch: et

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}}. La construction de l'édifice se déroule principalement sous l'épiscopat de Guy de Lons, il fait suite à une première cathédrale édifiée au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La cathédrale est considérée comme l'édifice roman le plus imposant du BéarnModèle:Sfn. Saccagée par les troupes protestantes de Jeanne d'Albret, elle fit l'objet d'importantes opérations de restauration aux {{#switch: et

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}} qui permirent de sauver le chœur de la ruine. Le sol du chœur est pavé d'une mosaïque du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant une scène de chasse, où figure notamment l'énigmatique chasseur maure unijambisteModèle:Sfn. La cathédrale recèle du mobilier inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref name="Objets"/>. C'est en 1929 qu'est découverte la crypte renfermant les dépouilles de neuf rois, reines, princes et princesses du royaume de NavarreModèle:Sfn. C'est à l'occasion de ces mêmes fouilles de 1929, complétées en 1985, que deux crosses sont découvertes, dont l'une datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et représentant saint Michel transperçant avec sa lance un dragon ailéModèle:Sfn.

Siège d'un évêché jusqu'en 1801, la vie épiscopale marque de son empreinte la vie lescarienne ainsi que son patrimoine religieux. De cette époque, plusieurs éléments sont à considérer, dont le presbytère et sa tour qui datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, bâtis pour partie sur les fondations des anciens rempartsModèle:Sfn. C'est au {{#switch: ou

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
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}} qu'une première maison épiscopale est réalisée face à la cathédrale dans la Cité. Ce lieu de résidence est totalement reconstruit sous l'épiscopat de Hardouin de Chalon de Maisonnoble dans le premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il se transforme en un véritable palais épiscopal. Comme tous les biens ecclésiastiques, le palais est placé sous la main de la Nation au moment de la Révolution française<ref name="Barthety"/>. Le bâtiment est finalement vendu au citoyen Manes en 1799, qui s'empresse de procéder à sa destruction pour construire un moulin près du gave<ref name="Barthety">Modèle:Ouvrage.</ref>. Plusieurs éléments du palais ont résisté à la destruction, comme la tour de l'Évêché, qui était un escalier de service<ref name="Barthety"/>, ou encore les écuries ainsi que la maison du Prince. La tour carrée de l'Esquirette faisait partie des remparts médiévaux ; elle était utilisée comme oubliettes par l'évêque.

Lescar est l'une des étapes de la via Tolosana (ou chemin d'Arles), nom latin d'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, le plus au sud. Il s'agissait de la voie la plus fréquentée jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Inauguré en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un refuge permet désormais l'accueil des pèlerins au cœur de la Cité. La vocation religieuse de la commune se confirme avec deux autres lieux de cultes. L'église Saint-Julien, place de la Libération, en référence au saint patron de Lescar. Cet édifice est bâti sur l'emplacement de la cathédrale primitive de Beneharnum, celle-ci étant dévastée par les Normands au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une nouvelle église voit ensuite le jour au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le style roman, elle est détruite en 1569 par les troupes de MontgommeryModèle:Sfn. L'église Saint-Julien est une dernière fois reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le clocher datant lui du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La chapelle Mémorial de l'Aviation (ou chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc) est construite en 1927<ref>Modèle:Lien web.</ref> sur la plaine du Pont-Long, pour les besoins du camp Guynemer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle sert aujourd'hui à honorer le berceau de l'aviation militaire française<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie en couleurs d'une église.
L'église Saint-Julien.

Ville supposément septénaire au Moyen Âge, Lescar comptait sept églises (outre la cathédrale) dédiées aux saints de la commune. Seule l'église Saint-Julien est toujours présente, plusieurs édifices religieux ayant disparu au fil des siècles. L'église Saint-Michel est bâtie sur le site de l'ancienne villa antique Sent-Miquèu, certains matériaux de la villa en ruine sont réutilisés autour du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour l’ériger<ref name="Seigne et Bats"/>. Ce lieu de culte et son cimetière sont utilisés jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Tisserand">Modèle:Ouvrage.</ref> par la seigneurie du Laur, l'église est au moins ruinée depuis 1771Modèle:Sfn. Une église dédiée à Saint-Jean-Baptiste se dressait dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle près de l'emplacement actuel de la cathédraleModèle:Sfn, une autre dédiée à Saint-Martin se trouvait au lieu-dit du Gourreix (ou Gorrets)Modèle:Note, tandis qu'une église vouée à Sainte-Catherine se trouvait chemin Fourcet à l'hôpital des LadresModèle:Sfn,Modèle:Note. Enfin, Sainte-ConfesseModèle:Note et Sainte-Quitterie possédaient également leur chapelle, la première au sommet de vignesModèle:Sfn sur l'actuel chemin éponyme, l'autre au pied de la côte montant vers Sauvagnon, des piliers de l'église sont découverts en 1953 dans un champModèle:Sfn. Outre ces sept églises, Saint-Galactoire n'avait pas de chapelle dédiée mais uniquement un autel dans la cathédrale jusqu'en 1569Modèle:Sfn, un oratoire collé à la cathédrale (côté sud) lui est consacré à partir de 1620Modèle:Sfn. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Barnabites consacrent leur nouvelle chapelle à saint Paul, sur l'emplacement de l'actuel lycéeModèle:Sfn.

Personnalités liées à la commune

Photographie en couleurs d'une statue religieuse.
Saint Julien passe pour être l'évangélisateur du Béarn.

La vie de la commune est marquée pendant treize siècles par l'activité de son évêché : plusieurs de ses évêques sont à distinguer sur cette période. Tout d'abord, saint Julien et saint Galactoire, au temps de Beneharnum. Le premier passe pour être l'évangélisateur du Béarn ainsi que le fondateur du diocèse à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn, tandis que le deuxième assiste au concile d'Agde en 506Modèle:Sfn. Saint Julien est le saint patron de la commune, il détrône dans ce sens saint Galactoire, au moment de la RéformeModèle:Sfn. Après les invasions normandes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité renaît à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous l'impulsion des ducs de Gascogne. Bien que refondé, l'évêché de Lescar demeure sous le contrôle de l'évêché de Gascogne, jusqu'à Grégoire de Montaner dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cet évêque réorganise profondément le diocèse de Lescar pour lui redonner son plein exerciceModèle:Sfn. Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Guy de Lons (Guido) fait bâtir l'actuelle cathédrale romane. Il participe avec Gaston IV à la prise de Saragosse en 1118 dans le cadre de la ReconquistaModèle:Sfn. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'évêque Odon de Mendousse doit exercer sa mission sous le règne de Gaston Fébus. Ce dernier force Odon à l'exil, après avoir assassiné son propre filsModèle:Sfn. À la mort de Fébus en 1391, Odon retrouve son siège et fonde les États du Béarn en compagnie de l'évêque d'OloronModèle:Note. Plus tard, les épiscopats de Pierre de Foix, Jacques de Foix ou de Marc-Antoine de Noé (dernier évêque de Lescar) sont également à mettre en avant.

Peinture en couleurs d'une femme du temps de la Renaissance, tenant un oiseau dans sur sa main.
Marguerite d'Angoulême est inhumée dans la cathédrale de Lescar.

Les souverains béarnais récupèrent la couronne du Royaume de Navarre en 1479Modèle:Sfn. Cet État Béarn-Navarre, à cheval sur les deux versants de la chaîne pyrénéenne, est de courte durée, les Rois catholiques prenant contrôle de la capitale navarraise, Pampelune, en 1512Modèle:Sfn. Face aux troubles précédant cette perte de contrôle, les rois de Navarre choisissent la cathédrale de Lescar comme sépulture provisoireModèle:Sfn, dans l'espoir de récupérer un jour leurs possessions espagnolesModèle:Sfn. Dès 1464, Blanche de Navarre est inhumée à LescarModèle:Sfn. François Fébus est ensuite le premier souverain de Navarre inhumé dans la cathédrale en 1483Modèle:Sfn. Suivront les dépouilles des souverains du Béarn et de Navarre, ainsi que celles des princes et princesses de leur famille, jusqu'en 1555. Sont notamment inhumés les couples de souverains Jean et Catherine de Navarre ainsi que Henri d'Albret et Marguerite d'Angoulême. La cathédrale garde désormais le surnom de « Saint-Denis des rois de Navarre »Modèle:Sfn. Le mariage entre Gaston de Foix et Madeleine de France en 1461, est scellé par un contrat passé à Lescar<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Photographie en noir et blanc d'un homme à moustache.
Paul d'Ariste, député-maire.

Avec la suppression officielle de l'évêché de Lescar en 1801, la vie de la commune est marquée par la figure tutélaire du maire. Père et fils, les barons Auguste d'Ariste et Paul d'Ariste jouent un rôle majeur pour Lescar durant le {{#switch: et le début du

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}}. Tous les deux occupent des fonctions nationales en tant que députés. Paul d'Ariste reste maire de Lescar pendant Modèle:Nobr, cette longévité n'est battue que par Denis Touzanne. Celui-ci reste maire pendant Modèle:Nobr jusqu'à son décès en fonction en 1970. Décoré de la Croix de guerre pour sa participation à la guerre 14-18, il participe aussi de manière active à la Résistance au sein du groupement « Combat », il est fait officier de la Légion d'honneur<ref name="Touzanne">Modèle:Lien web.</ref>. Successeur de Denis Touzanne à la mairie, Roger Cadet garde ses fonctions jusqu'en 1977, il est aussi conseiller général du canton de Lescar pendant Modèle:Nobr<ref name="Cadet">Modèle:Lien web.</ref>.

Plusieurs écrivains de langue béarnaise ont un lien avec la commune. Il s'agit notamment de Jean-Henri Fondeville, né et mort à Lescar au tournant des {{#switch: et

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}}. Il écrit plusieurs pastorales, dont La pastourale deu paysaa<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Plus contemporainement, Roger Lapassade (ou Rogèr de Lapassada) fonde l'association Per Nouste et publie des poèmes en langue béarnaise dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il effectue une partie de ses études à l'ancienne École normale de Lescar. Autre écrivain, mais de langue française, Stanislas Fumet, né dans la commune en 1896, est l'une des figures du catholicisme social. Issu d'une famille de la noblesse béarnaise, Jacques de Saint-Cricq est un officier de marine et explorateur né à Lescar à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il laisse son nom au cap Saint-Cricq en Australie-Occidentale. En 2014, l'actrice française Marie Dubois, récompensée par le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 1977 meurt dans la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes relatives aux statistiques

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Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Sources institutionnelles

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Sources privées

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  • Autres références.

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