Laruns
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Laruns (prononcé Modèle:API-fr ; en béarnais Laruntz) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Le gentilé est Larunsois<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref>.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
La commune de Laruns se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne ([Province de Huesca, Communauté de Aragon])<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Béost (Modèle:Unité), Louvie-Soubiron (Modèle:Unité), Eaux-Bonnes (Modèle:Unité), Aste-Béon (Modèle:Unité), Gère-Bélesten (Modèle:Unité), Bielle (Modèle:Unité), Bilhères (Modèle:Unité), Castet (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Laruns fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle se situe dans la vallée d'Ossau, vallée béarnaise située à l'est du département.
Son altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité.
Hydrographie
La commune est traversée par le gave d'Ossau, affluent du gave d'Oloron et ses affluents :
- le ruisseau l'Arrioutort et son affluent :
- l'arrèc de Lars
- l'arrèc de Besse
- le gave de Bious (11,9 km) et ses affluents :
- l'arrèc d'Aas
- l'arrèc d'Aule
- le ruisseau de Magnabaigt
- le ruisseau le Canceigt (10 km)
- le ruisseau de Cotcharas et son affluent :
- l'arrèc de Sesques
- l'arrèc Dayguebère
- l'arrèc de Gaziès
- le ruisseau du Lurien
- le ruisseau de Pombie
- le Soussouéou (16,2 km) et ses affluents :
- le ruisseau d'Arrious
- le ruisseau de la Quèbe
- le ruisseau le Valentin (14,3 km)
Le ruisseau le Pour-Mourt, affluent du ruisseau le Secoue (affluent du gave d'Aspe) traverse également la commune.
Les lacs d'Arrémoulit sont situés au-dessus du lac d'Artouste dans la vallée d'Ossau et la commune de Laruns.
Un espace muséographique est consacré au lac de Castet par la commune de Laruns.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1943 à 2016 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref> du Parc National des Pyrénées. Créé en 1967 et d'une superficie de Modèle:Unité, ce parc abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note.
Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- « le gave d'Ossau », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du Ger et du Lurien », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant des habitats et des espèces de haute altitude, souvent spécifiques aux Pyrénées. Certains habitats comme les zones humides acidiphiles, d’une grande valeur écologique, sont d’une grande rareté en Haut Béarn<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif de Sesques et de l'Ossau », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant des habitas avec de nombreuses espèces rares, souvent endémiques des Pyrénées. Il constitue également une aire de présence régulière de l'ours des Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du Montagnon », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant de nombreux habitats de l'annexe I dont certains sont rares dans les Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « hautes vallées d'Aspe et d'Ossau », d'une superficie de Modèle:Unité, une vaste étendue de système montagnard et alpin étalée sur plusieurs vallées incluant la Zone centrale du Parc national des Pyrénées, dont l'intérêt est la présence d'habitats et d'espèces de haute altitude, souvent spécifiques aux Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Sept ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « hêtraie-sapinière de la vallée d'Ossau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif calcaire du pic de Ger » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du pic de Sesques » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du pic du Midi d'Ossau » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « réseau hydrographique du gave d'ossau à l'amont d'arudy et ses rives » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « vallée glaciaire du Soussoueou » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « versant ouest du Lurien, de Soques et de Peyrelue » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « vallée d'Ossau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Laruns est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (34,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,7 %), forêts (31,3 %), prairies (0,8 %), zones urbanisées (0,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits, hameaux et quartiers
- Aas
- Ar
- Aracou
- Artouste
- Ayguebère
- Eaux-Chaudes, la station thermale
- Espalungue
- Fabrèges
- Gabas
- Geteu, une ancienne commune incorporée à Laruns en 1828
- Gêtre
- Goust
- Montagne
- Pon
- Village
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Laruns est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, le gave de Bious, le Soussouéou Gave et le Valentin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 2009, 2013, 2019 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Laruns est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 38,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2019<ref name=Géorisques/>.
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque avalanche.</ref>.
Risque technologique
La commune est en outre située en aval de barrages de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Laruns est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de Laruns est attesté sous les formes Larus en 1154 (titres de Barcelone)<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées</ref>; Laruntz en 1286<ref name="Raymond"/> (titres d'Ossau<ref name="Titres d'Ossau">Titres de la vallée d'Ossau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>); Saint-Pierre de Larhuns en 1612<ref name="Raymond"/> (insinuations du diocèse d'Oloron<ref>Manuscrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).
Il a une origine basque et signifie « endroit où abondent les landes »<ref>Modèle:Dictionnaire toponymique des communes du Béarn.</ref>.
Son nom béarnais est Laruntz.
Aas désigne un mont présent sur les communes de Laruns et Etsaut. Ce toponyme apparaît sous la forme lo port et montanhe aperat Haas (1487<ref name="Raymond"/>, notaires d'Ossau<ref>Notaires d'Ossau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).
Ar, désignant également un mont de la commune, sur la frontière avec les Hautes-Pyrénées, est attesté sous les formes Arr et Aar (respectivement 1355<ref name="Raymond"/>, et 1440<ref name="Raymond"/>, cartulaire d'Ossau<ref name="Cartulaire Ossau">Modèle:Cartulaire d'Ossau.</ref>).
Aracou, autre sommet montagneux de la commune, apparaît sous les formes Lo port de Aracho, Arachoo, Araco et Arago (respectivement 1429<ref name="Raymond"/> pour les trois premiers et 1439<ref name="Raymond"/>, titres de Buzy<ref name="Buzy">Titres de Buzy - Archives de la mairie de la commune</ref>).
Le toponyme Gabas apparaît sous les formes Gavas (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, titres de Gabas<ref>Titres de l'hôpital de Gabas - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), L'Espitau de Gavas (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier">Modèle:Censier de Béarn</ref>), Guabas (1440<ref name="Raymond"/>, titres d'Ossau<ref name="Titres d'Ossau"/>) et Gabaxs (1536<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Béarn"/>).
Le toponyme Geteu apparaît sous les formes Yeteu (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier"/>), Géteu (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>) et Getten (1793<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess.</ref> ou an II).
On trouve également en 1538<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Béarn"/>) mention de l' Ayguebère, mont présent sur le territoire de la commune, sous la forme Aygabere, ainsi que de l'Aneu dès 1355<ref name="Raymond"/> (cartulaire d'Ossau<ref name="Cartulaire Ossau"/>), écrit An'eu en 1675<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Béarn"/>). L'Anouillas, autre sommet présent sur la commune, est attesté sous les formes Anolhaas (1355<ref name="Raymond"/>, cartulaire d'Ossau<ref name="Cartulaire Ossau"/>) et Anouilhas (1675<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Béarn"/>).
Histoire
En 1385, Laruns comptait 114 feux et Geteu 5. Elles dépendaient du bailliage d'Ossau.
Paul Raymond<ref name="Raymond"/> note que la commune comptait une abbaye laïque vassale de la vicomté de Béarn.
Caze de Brousset
En 1650, les jurats de Laruns décident de construire la Caze de Brousset dans le vallon du même nom pour mieux contrôler le passage en Espagne mais qui est aussi un refuge isolé, appelée "auberge" ou "cabaret" selon les époques, dans le haut de la vallée pour les voyageurs traversant les Pyrénées<ref>http://cauhape.bernard.free.fr/page_Caze_brousset.html</ref>. Composée de trois bâtiments, elle était contrôlée par un fermier. le premier connu fut David Figué de Laruns (1734-1742) : il paye une redevance à Laruns et doit entretenir le pont du haut, sans demander de péage. Pendant la Révolution Française, la caze est incendiée par les forces espagnoles de Sallent, en Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, ils incendient et volent d'autres constructions dans les vallons de Pombie et surtout de Brousset; près de 1700 bêtes appartenant à plus de 70 propriétaires ont été perdues dans l'attaque. La caze de Brousset sera reconstruite au début du XIXe siècle: le Modèle:Date-, un nouveau fermier est nommé après une vente aux enchères du fermage, il s'agit de Jean Lassalle Rague. Le secteur n'est pas pacifié et les échauffourées entre bergers français et espagnols sont nombreuses. En 1808, la caze est de nouveau incendiée par des Espagnols. Pendant Modèle:Unité, la famille Lassalle-Gassiolle va tenir la caze en fermage (1818-1853). Le dernier fermier est Pierre Loumiet (1853 - 1859) : les cabanes sont très abîmées et en 1858, un troisième incendie ravage la caze. Elle ne sera pas reconstruite car la construction d'une route en Modèle:Date- rend tout refuge désormais inutile.
Gabas, hameau dépendant de Laruns, est une ancienne commanderie et hôpital sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui empruntait la vallée d'Ossau (en lo parsan aperat Gabas in vale Ursaliensi, réformation de Béarn<ref name="Béarn">Collection manuscrite du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} - Archives des Pyrénées-Atlantiques</ref>). La sécurité étant difficile dans ces régions reculées, un traité de 1514 avec les Jurats de la vallée de Teña, place les hôpitaux et maisons religieuses sous protection, incluant la Caze de Brousset (lettre de 1707).
Exploitation de la mâture
Après avoir exploité la vallée d'Aspe, la Marine royale s'installe à Laruns en 1776<ref name=":0" />, elle y construit un arsenal<ref>Cadastre napoléonien de Laruns, 1813, section A, 4ème feuille, Archives départementales des Pyrénées Atlantiques</ref> (actuelle place du port) et la Maison de la Marine. Comme en vallée d'Aspe, c'est l'ingénieur Leroy qui organise l'exploitation des sapins des forêts de Laruns et en particulier les massifs forestiers à proximité de Gabas. Il fait améliorer les chemins (chemin menant aux Eaux-Chaudes puis à Gabas<ref>Modèle:Article.</ref>, chemin du Bitet, chemin montant au vallon du Soussouéou), et envisage d'équiper un port pour le flottage des bois (d'où les appellations, rue du port et place du port). À l'origine les troncs de sapin destinés à équiper en mâts les navires de la Marine devaient être acheminés par flottage vers Oloron puis Bayonne, en fait les radeaux de flottage n'auraient été utilisés qu'à partir d'Oloron, le trajet Laruns-Oloron étant effectué par route. L'exploitation de la mâture semble s'être poursuivie au moins jusqu'en 1813<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.
En 1828<ref name="Cassini1"/>, la commune de Geteu est unie à Laruns.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La commune fait partie de quatre structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté de communes de la Vallée d'Ossau ;
- le SIVU pour la construction de la maison de retraite du Haut-Ossau ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat mixte du Haut-Béarn.
Laruns accueille le siège du SIVU pour la construction de la maison de retraite du Haut-Ossau.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn.
Jumelages
Modèle:Jumelage<ref>Annuaire des villes jumelées</ref>.
Population et société
Démographie
Le Journal<ref>Journal de Pierris Casalivetery, transcrit et publié par Jean de Jaurgain dans les Archives historiques de la Gascogne, 1909, cité par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB3. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.</ref> de Pierre Casalivetery, notaire à Mauléon, dénombre pour les années 1460-1481 138,5 feux à Laruns, et 515 pour les années 1540-1548, signe d'une démographie en forte croissance.
Modèle:Population de France/section
Économie
L'économie de la commune comprend plusieurs types d'activité, l'agriculture, le tourisme, le thermalisme, la production hydroélectrique, le secteur du bâtiment et des travaux publics et les services. On peut mentionner également l'exploitation forestière, en déclin.
Ainsi, on trouve sur les terres de la commune notamment les installations hydroélectriques du Lac d'Artouste, le barrage de Fabrèges, la centrale du Hourat, de Bious-Artigues, qui sont opérés par la SHEM<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le tourisme, notons principalement la station d'Artouste, qui est une station de ski l'hiver, et qui opère un train touristique l'été.
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
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Une église de Laruns.
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La fontaine du rond-point.
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Dans les rues de Laruns
-
L'office de tourisme.
-
La mairie de Laruns.
-
Entrée dans Laruns depuis Pau.
-
Laruns depuis Béost.
Le marché des producteurs locaux a lieu tous les jeudis dans la soirée en été et toute l'année, les samedis matin.
Le premier dimanche du mois d'octobre a lieu la foire au fromage Hera deu hromatge de Laruntz où les bergers exposent leur production de l'année. Événement notable de la vallée, elle donne lieu à de nombreuses animations autour de la culture pastorale ossaloise.
Le Modèle:Date- ont lieu les fêtes de Notre-Dame de Laruns où de nombreuses manifestations de la culture béarnaise se déroulent.
Patrimoine civil
La commune possédait une gare sur la ligne ferroviaire venant de Pau et raccordée à la ligne Toulouse-Bayonne, mais celle-ci n'est plus en service.
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Un lavoir de Laruns.
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Un lavoir de Laruns.
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Un lavoir de Laruns.
La commune a érigé en 1988 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.
Patrimoine religieux
Les pèlerins sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui empruntaient la vallée d'Ossau (col des Moines) s'arrêtaient à Gabas (hameau de la commune) où un hospice et une chapelle avaient été créés par le vicomte Gaston IV le Croisé en 1121 et placés sous la dépendance de l'Hôpital Sainte Christine du Somport, situé en Aragon à l'emplacement de la station de sports d'hiver de Candanchú. Gabas possède toujours cette chapelle de montagne datant des {{#switch: XIII
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}}<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été reconstruite et agrandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
L'église Saint-Pierre date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et a été construite sur l'emplacement d'une ancienne église des {{#switch: XVI
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}}.
Équipements
Enseignement
La commune possède un collège public, le collège Les Cinq-Monts<ref>Site du collège Les Cinq-Monts</ref>, ainsi qu'une école primaire et une école maternelle.
Sports
La commune dispose d'une piscine couverte et chauffée, d'un trinquet, d'un fronton, d'une salle de combat et de gymnastique, d'un terrain de rugby, d'un gymnase et de courts de tennis. Elle opère aussi en régie municipale la station de sports d'hiver d'Artouste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Laruns était sur le trajet de la [[16e étape du Tour de France 2007|Modèle:16e du Tour de France 2007]] qui a eu lieu le Modèle:Date-. Le parcours de 218 kilomètres reliait Orthez à Gourette - col d'Aubisque. Le 27 juillet 2018, ce fut la ville d'arrivée de la 19e étape du Tour, qui partait de Lourdes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, ce fut la ville d'arrivée de la 9e étape du Tour, qui partait de Pau. En 2023, ce fut la ville d'arrivée de la 5e étape du Tour, qui partait de Pau.
La commune possède une équipe de rugby à XV l'Olympique Ossalois-Laruns engagée en Fédérale 3 pour la saison 2022-2023 durant laquelle elle est vainqueur national du « Club Rugby Passion »<ref>Le Club Rugby Passion vise à mettre en lumière les équipes de rugby amateur véhiculant le mieux les valeurs du rugby (accueil, esprit sportif…) en donnant une bonne image auprès de leurs homologues de poule. Modèle:Lien web.</ref>.
L'Olympique Ossalois est fondé le 3 septembre 1942, par la fusion du Laruns-Olympique (fondé en 1920<ref>Modèle:Lien web</ref>) et de l'Eveil Ossalois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- René Arripe, écrivain.
- Jacques Clabères, né à Laruns, participa, le Modèle:Date-, à l'une des premières ascensions du pic du Midi d'Ossau, en compagnie du comte Armand d'Angosse.
- Pierre-Étienne-Louis Eyt, cardinal, archevêque de Bordeaux entre 1989 et 2001. Il est enterré au cimetière de Laruns.
- Jean-Baptiste Guindey, hussard de Napoléon, qui tua d'un coup de sabre le prince Louis Ferdinand de Prusse en combat à cheval lors de la bataille de Saalfeld.
- Thomas Sanchou, rugbyman.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
- Gare de Laruns - Eaux-Bonnes (fermée)
- Artouste
- Col du Pourtalet
- Pic de Ger
- Route nationale 134bis
- Route nationale 618
- Vallée d'Ossau