Lestelle-Bétharram

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Lestelle-Bétharram Modèle:API-fr est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont les Lestellois et les Lestelloises<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Lestelle-Bétharram se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Pontacq<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton des Vallées de l'Ousse et du Lagoin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Montaut (Modèle:Unité), Igon (Modèle:Unité), Asson (Modèle:Unité), Coarraze (Modèle:Unité), Saint-Pé-de-Bigorre (Modèle:Unité), Arthez-d'Asson (Modèle:Unité), Saint-Vincent (Modèle:Unité), Bénéjacq (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Lestelle-Bétharram fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Map commune FR insee code 64339.png

Modèle:Communes limitrophes

Paysages et relief

Les grottes de Bétharram

Les grottes de Bétharram sont une série de grottes situées à la frontière des départements des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées.
Leur emprise intéresse les communes d'Asson et Lestelle-Bétharram dans les Pyrénées-Atlantiques et de Saint-Pé-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. Elles font découvrir à pied, en barque, puis en petit train, la clef de la formation des grottes similaires.

Hydrographie

Fichier:Bétharram Pont.jpg
Pont de Bétharram
Fichier:Gave, Sanctuaire de Notre-Dame de Bétharram.jpg
Gave de Pau, vu du Sanctuaire de Notre-Dame de Bétharram

La commune est traversée<ref>Notice du Sandre sur Lestelle-Bétharram, consultée le 14/06/09</ref> par le gave de Pau, affluent de l'Adour, et par ses tributaires, les ruisseaux de Cacaret et de Batcrabère. Ce dernier est lui-même alimenté sur la commune par le ruisseau d'Abadie.

Un affluent de l'Ouzoum, le ruisseau l'Arrieucourt, coule également sur la commune. Ce dernier est à son tour rejoint sur les terres de Lestelle-Bétharram par le ruisseau le Gès.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Asson », sur la commune d'Asson, mise en service en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un espace protégé est présent sur la commune : le « gave de Pau », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues<ref group=Note>La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.</ref> encore vivace<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : les « gave d'Azun, ruisseau du Bergons et gave de Lourdes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans les Pyrénées-Atlantiques et 29 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lestelle-Bétharram est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,7 %), forêts (28,2 %), terres arables (17 %), zones urbanisées (7,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

  • Bétharram ;
  • Calvaire ;
  • Lestelle ;
  • la Plaine ;
  • Sansguilhem ;
  • Serre de Brozou ;
  • Village.

Voies de communication et transports

La commune est desservie par les routes départementales 35, 226, 526 et 937, ainsi que par la ligne SNCF Toulouse - Bayonne.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Lestelle-Bétharram est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave de Pau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1989, 2009, 2012, 2013 et 2018<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Lestelle-Bétharram est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:64339-Lestelle-Bétharram-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lestelle-Bétharram.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 75,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le toponyme Lestelle apparaît sous les formes la bastide de Lestelle (1335<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn">Modèle:Réformation de Béarn</ref>), Lestele (1402<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier">Modèle:Censier de Béarn.</ref>), La Stela (1429<ref name="Raymond"/>, censier de Bigorre<ref name="Censier de Bigorre">Manuscrit de 1429 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Lestella (1544<ref name="Raymond"/>, titres de Béarn<ref name="Titres de Béarn">Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Lastelle et l'Estelle (respectivement 1544<ref name="Raymond"/> et 1675<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et Saint-Jean de Lestelle (1675<ref name="Raymond"/>, terrier de Lestelle<ref name="Terrier de Lestelle">Manuscrit du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).
Une méthode rationnelle consistait à donner à la nouvelle cité le nom du quartier ou de l'endroit où elle était bâtie. Le mot de Lestelle, au premier abord, viendrait d'étoile. Dans la vallée de l'Adour, entre Tarbes et Bagnères se trouve un endroit nommé l'estélou en raison d'une vieille borne en pierre qui jalonnait la route. On garde par ailleurs le souvenir d'une ferme placée près d'un cours d'eau appelée Lestelle à cause d'une "stèle" ou borne indiquant qu'en cet endroit le fleuve était guéable<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="Note">Opinion émise par Mgr Lasserre, vicaire général de Bayonne, et historien distingué. L'orthographe primitive: Lestele (avec un seul "L" viendrait appuyer cette hypothèse</ref>.

Le toponyme Bétharram, hameau de Lestelle, est mentionné en 1335<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et apparaît sous les formes Guatarram (1335<ref name="Raymond"/>, terrier de Lestelle<ref name="Terrier de Lestelle"/>) et la chapelle de Nostre-Dame du Calvaire de Betarram (1644<ref name="Raymond"/>, titres de la chambre des comptes de Pau<ref name="Chambre des comptes de Pau">Titres de la chambre des comptes de Pau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).
Bétharram signifie « beau rameau » en béarnais.

Son nom béarnais est L’Estela-Bètharram<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou L’Estéle-Bètharram<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Fichier:Lestelle-Bétharram - Place Saint-Jean - 1.jpg
La place Saint-Jean.
Fichier:Betharam de Lourdes à Pau - Fonds Ancely - B315556101 A LALANNE 2 005.jpg
Vue du XIXe siècle, par Eugène de Malbos.
Fichier:Vue générale des sanctuaires de Bétharram.JPG
Vue générale sur les sanctuaires de Bétharram..

Lestelle est une bastide créée en 1335 sur le territoire d'Asson (quartier d'Artigaux) par Gaston II de Foix, fils de Roger-Bernard de Foix et de Marguerite de Béarn, époux d'Eléonore de Comminges et père de Gaston III dit Fébus. Lestelle payait, tous les ans, une redevance à Asson dont le montant s'élevait à trois livres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nombreux privilèges furent accordés, notamment l'affranchissement, les concessions foncières, les franchises de pacages pour la transhumance, le droit de chasse et de pêche, l'exemption du droit de passage sur le pont en bois de Gatarram, une administration autonome, l'exemption du four banal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les quatre jurats étaient aidés par le garde-boursier qui avait pour mission de garder les caisses de la commune et par le notaire rural jouant le rôle dévolu aujourd'hui aux secrétaires de mairie ; il notait notamment les procès-verbaux des séances. Les réunions n'avaient pas lieu dans une salle, mais sur la place de l'église avec la présence de tous les habitants ; si vote il y avait, celui-ci se faisait à main levée.Paul Raymond<ref name="Raymond" /> note qu'en 1385, comptait trente-deux feux et Bétharram<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les deux paroisses dépendaient du bailliage de Nay.

Lestelle-Bétharram est un lieu de pèlerinage très ancien et toujours très fréquenté (Modèle:Date- et le dimanche qui suit). La légende<ref>Miracles et légendes de Bétharram</ref> rapporte en effet, à une date indéterminée, que la Vierge y sauve une jeune fille de la noyade en lui tendant un rameau sous le pont (d'où le « rhabillage toponymique » de Guatarram en bétharram qui signifie 'beau rameau' en béarnais). La chapelle primitive, sans doute construite au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }}, est brûlée, reconstruite puis, trop modeste, agrandie. Les merveilles s'y opérant attirent de plus en plus de pèlerins, ce qui vaut à Bétharram au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nom de « Terre sainte ». Le sanctuaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est alors un joyau de l'art baroque en Béarn. En 1569, les protestants, maîtres de la région, incendient le sanctuaire et proscrivent la religion catholique en Béarn. Dès lors, les processions de la Fête-Dieu sont interdites ; les croix, les images des saints, tout ce qui touche de près la religion catholique est enlevé. Ces excès donnèrent lieu à l'intervention du pape Pie V et du roi de France. Le village n'est pas épargné par la tourmente, mais au dire de Marca (président du Parlement de Navarre, intendant de justice, conseiller ordinaire et conseiller d'État), personne ne se fait protestant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1614, l'évêque de Lescar reçoit l'autorisation de reconstruire la « Dévote Chapelle en ruines ». Grâce à Louis XIII, elle est relevée en 1616 et la veille de l'Assomption de l'an 1622, selon la tradition, une source tarie se remet à couler dans une grotte proche du sanctuaire. Ces eaux sont conduites plus loin dans un édicule indépendant et deviennent une fontaine miraculeuse. Plus de quatre-vingt miracles y auraient été recensés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au printemps de 1678, une crue subite du Gave emporte à la fois l'église, le cimetière du village et le pont. La destruction du pont est un problème grave, rendant les villages isolés par le gave. Ce passage daterait, semble-t-il du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le premier pont aurait été construit par les habitants de Montaut, vraisemblablement vers 1308<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce pont est détruit en 1646 et 1676 aussi, toujours par les crues, car il était en bois, étroit et assez dangereux. Il est reconstruit en pierre, ses travaux durent jusqu’en 1687. En 1681, les travaux de construction de la nouvelle église sont achevés.

Fichier:Pont de lierre, Bétharram.jpg
« Pont de Lierre » au-dessus du gave de Pau (photographié entre 1859 et 1910 par Eugène Trutat).

En 1837, Michel Garicoïts fonde le collège Notre-Dame de Bétharram, maison-mère de la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus qu'une double vocation de mission et d'enseignement a amenée à essaimer dans le monde entier (Algérie jusqu'en 1962 avec le collège de Sonis, Argentine, Paraguay, Uruguay, Côte d'Ivoire, Chine puis en Thaïlande auprès des Karens ou Karènes). On peut voir dans la chapelle son cercueil en verre et un bout de son pouce.

C'est à Lestelle-Bétharram alors notoirement connue pour ses miracles, que Bernadette Soubirous venait très souvent. Elle en ramena le chapelet qu'elle détenait lors de l'apparition de la Vierge à Lourdes.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Lestelle-Bétharram appartient à cinq structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la communauté de communes du Pays de Nay ;
  • le syndicat d’eau potable et d’assainissement du pays de Nay (SEAPAN) ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau ;
  • le syndicat mixte du bassin du gave de Pau.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lestelle-Bétharram fait partie de l'aire urbaine de Pau.

Économie

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Les activités agricoles sont nombreuses : élevage, apiculture…

Petite commune rurale, elle possède peu de commerces : une pharmacie, une boulangerie, une épicerie, un salon de coiffure, un garage. On y trouve une maison de retraite.

Enseignement

Lestelle-Bétharram dispose d'une école primaire publique et d'un collège-lycée privé (ex Notre-Dame de Bétharram actuellement renommé Le Beau-Rameau - groupe scolaire comprenant le collège Sainte-Élisabeth d'Igon et l'école Saint-Joseph de Montaut)<ref>Notice sur l'établissement scolaire de Notre-Dame de Bétharram sur le site de la commune</ref>).

Sports et équipements sportifs

  • Football à 7 : club des Izards de Lestelle ;
  • Rugby à 13 : club Avant-Garde Lestelle XIII.

On y trouve un fronton, un boulodrome, un piste de skate-board, un terrain de basket, un stade sur les berges du gave sur la base de loisirs du Saillet<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Tourisme

Le tourisme est une part importante de son économie avec trois hôtels, quatre restaurants, un camping au bord du Gave, des gîtes et des chambres d'hôtes. On y trouve des équipements de loisirs sur la base de loisirs du Saillet<ref name=":0" />. Les activités nautiques au bord du gave se développent aussi : kayak, rafting… En Modèle:Date- et en Modèle:Date-, les crues exceptionnelles du gave ont détruit de nombreux équipements de la base de loisirs qui ont été reconstruits depuis.

Culture locale et patrimoine

Les fêtes locales se déroulent à la fin juin.

Patrimoine civil

Fichier:Bétharram - Pont 01.jpg
Le pont.

Le pont de Bétharram<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le pont dhe Bétharram</ref> (pont en arc à une travée datant de 1687) fut inscrit aux monuments historiques en 1925.

Patrimoine religieux

Fichier:Chapelle Notre-Dame de Bétharram.JPG
La chapelle Notre-Dame.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Catégorie principale Modèle:Catégorie principale

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • Jorge Semprún, né en 1923 à Madrid, est un écrivain, scénariste et homme politique espagnol dont l'essentiel de l'œuvre littéraire est rédigé en français. Durant la guerre d'Espagne, il séjourne d'abord à Lestelle-Bétharram dans la maison de Jean-Marie Soutou, un proche d'Esprit, revue dont son père, José María Semprún, était correspondant en Espagne.

Bibliographie

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Modèle:Portail