Camino francés
Modèle:Titre en italique Modèle:Infobox Patrimoine mondial
Le Camino francés (en Modèle:Lang-la, Modèle:Lang-gl ou « chemin des Francs » ou, par extension, « chemin des Français » en français) est aujourd'hui l'itinéraire le plus fréquenté en Espagne pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Il était également appelé « Ruta Interior », par opposition à la « Ruta de la Costa » ou Camino del Norte, itinéraire du nord par les villes de la côte atlantique.
Au sens strict, le Camino francés commence juste en amont de Puente la Reina, à la jonction entre le Camino aragonés et le Camino navarro. Selon une autre acception, il inclut le Camino navarro et commence donc au pied du franchissement des Pyrénées, c'est-à-dire initialement à Saint-Michel et aujourd'hui à Saint-Jean-Pied-de-Port. Au sens le plus large comme pour le Camino navarro, il débute encore plus en amont, à Ostabat, au point de jonction des trois itinéraires venant de Tours, Vézelay et Le Puy-en-Velay, voire dès l'entrée en Basse-Navarre<ref>Cette entrée en Basse-Navarre se fait aujourd'hui par la ville de Saint-Palais ; du temps d'Aimery Picaud, elle devait se faire par Garris.</ref>, territoire qui faisait autrefois partie du Royaume de Navarre.
Le tracé de cet itinéraire possède quelques variantes historiques ; de nouvelles variantes sont également instaurées de nos jours par les collectivités locales pour s'adapter aux évolutions de l'urbanisation et du tourisme notamment.
Cet itinéraire est inscrit, depuis 1993, au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il fait partie également des Itinéraires culturels européens (ICE), label créé par le Conseil de l'Europe pour promouvoir une culture européenne commune.
Historique
Avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Peu d'informations sont disponibles sur les chemins que suivaient jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle les pèlerins de Saint-Jacques une fois franchies les Pyrénées. Contrairement à une idée très répandue, il n'y avait pas de chemins spécifiques pour les pèlerins ; ces derniers empruntaient les routes de tous les voyageurs. Les efforts des souverains pour l'aménagement des routes n'étaient pas réalisés particulièrement pour les pèlerins mais plutôt pour les déplacements commerciaux, fiscaux et militaires.
Nul ne sait par quel itinéraire passa exactement l'évêque du Puy, Godescalc<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, en 950, lorsqu'il alla à Saint-Jacques-de-Compostelle si ce n'est qu'il fit étape au monastère Saint-Martin d'Albelda (proche de Logroño).
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Une indication est donnée, toutefois, dans la Chronique de Silos, rédigée en 1110 : il y est précisé que le roi de Navarre, [[Sanche III de Navarre|Sanche Modèle:III le Grand]] (1000-1035), « des Pyrénées au château de Nájera, ayant éliminé la présence païenne des terres qui les séparaient, fit passer, tout droit, le chemin de Saint-Jacques, quand, auparavant, les pèlerins faisaient le détour par l'Alava. » L'argument de l'occupation de ce territoire par les Maures est peu recevable, quand on sait que les chrétiens l'avaient reconquis depuis longtemps. Mais il est certain que, dans sa politique d'expansion vers l'Ouest, Sanche avait besoin d'un axe de communication établi, fréquenté et important entre Nájera et Burgos, pour faire passer ses troupes et qu'à ce titre il encouragea le passage, par cet axe, d'un flux de pèlerins de plus en plus important.
Avant Sanche Modèle:III, les voyageurs allaient de Roncevaux à Pampelune, puis passaient par Salvatierra, Vitoria, traversaient l'Èbre près de Miranda de Ebro, gagnaient Briviesca puis Burgos.
Après Sanche Modèle:III, de Pampelune, ils suivaient un itinéraire moins direct qui les faisait passer par Puente la Reina, Estella, Logroño, Nájera, Burgos. Ce chemin, stable, sûr et quasiment unique, qui allait de Puente la Reina à Saint-Jacques-de-Compostelle, fut rapidement appelé Iter francorum ou Camino francés, parce que beaucoup de pèlerins venaient du nord des Pyrénées, mais aussi parce beaucoup de Francos, clercs, moines, artisans ou marchands, vinrent s'établir le long de ce chemin qui fut une voie de peuplement plus qu'un chemin de pèlerinage.
Après Sanche Modèle:III, deux rois, contemporains, jouèrent un rôle important dans l'aménagement, la consolidation et la sécurité de cette voie : [[Alphonse VI de Castille|Alphonse Modèle:VI]] (1072-1109), roi de Castille, et [[Sanche Ier d'Aragon|Sanche Modèle:1er Ramirez]] (1063-1094), roi d'Aragon.
Alphonse Modèle:VI fit supprimer des péages qui entravaient la circulation. Il encouragea la fondation d'hôpitaux à O Cebreiro, Burgos, Foncebadón. Il soutint les efforts de Santo Domingo de la Calzada dans la construction de ponts et de chaussées. Il fit venir des Francos à Sahagún, Logroño et Villafranca del Bierzo. Sous son règne, le pont de Ponferrada fut construit et le monastère de San Zoilo à Carrión de los Condes fut fondé.
Quant à Sanche Ier d'Aragon, il supprima également des péages, fonda Estella, aida à la création des hôpitaux de Jaca et de Pampelune, céda domaines et églises à de grandes abbayes comme Sainte-Foy de Conques et La Sauve Majeure, près de Bordeaux.
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Dès la prise de la ville de Saragosse le Modèle:Date, le roi Alphonse Ier d'Aragon incite les pèlerins français, se rendant à Saint-Jacques, à passer par les nouvelles villes conquises<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il crée ainsi une nouvelle route de pèlerinage que les Espagnols nommeront Camino francés<ref>Ce nom de "Camino francés", est dû au nombre important de pèlerins français (ou venant de France) empruntant cette route.</ref>. Ainsi, en 1240, quand le moine Aimery Picaud se rend à Saint-Jacques puis rédige son Guide du Pèlerin<ref>Son guide"Codes de Saint-Jacques de Compostelle", livre IV n'a été publié qu'en 1882 chez Maisonneuve à Paris.</ref>, il indique les villes étapes du Camino francés, sans indiquer l’existence du camino del Norte<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'infrastructure du Camino francés est créée. Au fil des événements et du temps, certains voyageurs, après l'intégration au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de l'Alava et du Guipuscoa au royaume de Castille, franchissent la Bidassoa à Irun et rejoignent Burgos par Tolosa, San Adrián et Vitoria-Gasteiz ; d'autres suivent la route côtière (le Camino del norte), coupée d'obstacles naturels et mal équipée. Mais le Camino francés reste cette grande voie de communication du nord de l'Espagne.
Époque contemporaine
- En 1977, la publication du livre Priez pour nous à Compostelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> rencontre un grand succès en librairie et relance l'intérêt autour de ce chemin de randonnée.
- En Modèle:Date-, le pape Jean-Paul II, organise les IV° JMJ à Saint-Jacques, et invite les chrétiens et les Européens à faire le pèlerinage jacquaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le nombre de pèlerins reçus à Saint-Jacques connaît depuis cette date une croissance rapide.
- En 1993, l'Espagne obtient de l'UNESCO l'inscription au patrimoine mondial du Camino francés au titre Modèle:Citation Outre 166 villes ou villages et plus de 1 800 bâtiments, a été classée une bande de trente mètres de part et d’autre du chemin.
Le Camino francés fait partie également des Itinéraires culturels européens (ICE), label créé par le Conseil de l'Europe pour promouvoir une culture européenne commune.
Un axe de développement économique
Dès sa création, le chemin de pèlerinage devient un axe de développement pour les villes et régions traversées : il entraîne la création de ponts, de routes, d'auberges et de monastères pour accueillir et héberger les pèlerins<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle il est une artère commerciale majeure pour les royaumes espagnols et pour le reste de l'Europe<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est aussi une occasion de repeuplement de ces régions fraîchement reconquises par les souverains ibériques : ils proposent des avantages (fiscaux) et offrent des terres aux pèlerins qui voudraient bien s'installer dans les nouvelles villes établies le long du camino<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Aujourd'hui, avec un nombre de pèlerins annuels dépassant les 170 000 (en 2015)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et un taux de croissance de près de 10% par an<ref name="stats">Modèle:Lien web.</ref>, le pèlerinage devient un enjeu commercial et financier pour toutes les villes situées sur son parcours. On observe une augmentation croissante du nombre de gîtes, auberges et restaurants sur tout le tracé du Camino francès. Cette hausse de fréquentation ne se limite pas à ce chemin, mais s'étend à toutes les routes de pèlerinage menant à Santiago<ref>Voir en particulier la page des statistiques de pèlerinage de Saint Jacques.</ref>.
Extraits du Guide du Pèlerin
Le Guide du Pèlerin, ouvrage de référence datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et constitutif du Codex Calixtinus, est l'œuvre du moine Aimery Picaud. Les extraits ci-après proviennent du Guide du Pèlerin de Jeanne Vielliard, édition Protat, 1938. Le texte du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle y est traduit en français d’après les manuscrits de Compostelle et de Ripoll. Le titre de Guide du Pèlerin n'existe pas dans le manuscrit. Il date de 1938. Ce document n'a pas été connu avant 1882 (édition en latin du P. Fita).
Chapitre Modèle:II
- Les étapes du chemin de Saint-Jacques. Calixte pape.
Chapitre Modèle:III
- Nom des villes et des bourgs sur le chemin de Saint-Jacques
Dans le chapitre III du Guide du Pèlerin, la description du Camino francés est des plus sommaires ; à chacun de s’y retrouver. Les 53 points de passage explicitement cités dans le Guide du Pèlerin sont soulignés dans la citation ci-dessous.
La dernière phrase dément le mythe selon lequel le pèlerinage se faisait en mendiant le gîte et le couvert.
Il faut aussi connaître les conditions du pèlerinage de Godescalc, en 950 ; c'est une véritable troupe qui se déplace ! Outre l'évêque et les membres du clergé l'accompagnant, on y compte des troubadours, jongleurs, pages au service des ecclésiastiques, des barons et sénéchaux, tous ces beaux messieurs étant protégés par de nombreux gens d’armes : archers et lanciers.
Chapitre Modèle:VIII
- Corps saints qui reposent sur la route de Saint-Jacques et que les pèlerins doivent visiter
Les étapes, haltes et points de passage ou d'intérêt contemporains
Le Guide du Pèlerin donne seulement treize étapes entre Roncevaux et Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais il est mentionné que certaines se faisaient à cheval comme celle de 100 kilomètres entre Najera et Burgos et seraient donc à diviser en deux pour les marcheurs. Si on dénombre sept étapes comme celle-ci cela ferait vingt étapes en tout. Dans cette hypothèse les pèlerins auraient parcouru alors entre 30 et 60 kilomètres par jour.
Aujourd'hui, les étapes quotidiennes recommandées dans les guides sont plus courtes. Elles représentent en moyenne 20 à Modèle:Unité par jour. La connaissance des services disponibles dans les différentes localités permet aux pèlerins et randonneurs modernes de choisir leurs étapes pour la nuit ou leurs haltes pour un bref repos.
Les autres lieux mentionnés dans la liste ci-dessous sont alors de simples points de passage permettant de se repérer et de choisir d'éventuelles variantes.
Dans la liste des villes et autres jalons mentionnés ci-dessous :
- Les Modèle:Nombre en gras sont les points de passages du Guide du Pèlerin, rappelés dans la traduction du chapitre III ci-dessus ;
- Les mentions en italique, parfois situées hors du cheminement principal, indiquent les lieux qui abritent une relique ou un « corps saint ».
- Les kilométrages indiqués devant certains jalons indiquent la distance approximative restant à parcourir avant Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le trajet qui passe par le col de Roncevaux et qui arrive à Puente la Reina est appelé « Camino navarro », ainsi nommé puisqu’il traversait le royaume de Navarre.
le pont sur le río Arga.
À Obanos, juste avant l'étape de Puente la Reina, le Camino navarro rejoint le Camino aragonés, achevant la rencontre des quatre chemins partis de France. C'est à cet endroit précis que commence vraiment le « Camino francés » stricto sensu, qui mène jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les points de passage restant du Camino francés en Navarre sont alors :
- Modèle:Unité : Obanos ; jonction historique avec le Camino aragonés ;
- Modèle:Unité : Puente la Reina-Gares ; jonction contemporaine avec le Camino aragonés ;
- Mañeru ;
- Cirauqui-Zirauki dont le nom en basque Zirauki signifie « nid de vipères » ; l’église San Roman ;
- Lorca-Lorka (Yerri) ; l’église El Salvador et son pont médiéval sur le rio Salado ;
- Villatuerta ; un nouveau pont ogival sur le rio Iranzu, l’église de La Asunción ;
le pont de la prison.
- Estella-Lizarra ; l’étoile, le palais des rois de Navarre, l’église San Pedro de la Rùa, l’église du Saint-Sépulcre, l’église San Miguel ;
- Ayegui ;
- Le Monastère Santa Maria la Real d’Irache (Ayegui) ;
- Azqueta (Igúzquiza) ;
- Villamayor de Monjardin ; l’église d’Ayegui et l’église San Andrés ;
- Urbiola (Igúzquiza) ;
- Los Arcos ; l’église Santa Maria ;
- Sansol ;
- Torres del Río ; l'église du Saint-Sépulcre et l'église San Andrés ;
- Modèle:Unité : Viana ; l’église Santa Maria et l’Ermitage Nuestra Séñora del Poyo ; dernière halte en Navarre, avant d'entrer dans La Rioja.
La Rioja
- Modèle:Unité : Logroño ; la cathédrale baroque Santa Maria la Redonda, l'église Santiago el Real, l'église Santa Maria del Palacio, le monastère Saint-Martin d'Albelda ; jonction avec le Camino del Ebro ;
- Navarrete ; le portail roman du cimetière ;
- Ventosa, suivi de l'Alto de San Antón
- Nájera ; le Monastère Santa María la Real, l'église Santa Cruz ;
- Hors chemin : San Millán de la Cogolla ; les monastères de Suso et de Yuso ;
- Azofra ;
- Hors chemin : Cañas (en revenant de San Millán de la Cogolla) ; abbaye Santa Maria ;
- Cirueña ;
- Alto de Matacon
- Santo Domingo de la Calzada ; le corps saint est le « saint cantonnier », bâtisseur de ponts : saint Dominique de la Chaussée, sa Cathédrale de Santo Domingo de la Calzada et le miracle du pendu-dépendu ;
- Hors chemin : Corporales ;
- Modèle:Unité : Grañón ; l'église San Juan Bautista ; dernière halte dans La Rioja avant d'entrer en Castille-et-León, dans la province de Burgos.
Castille-et-León - province de Burgos
- Modèle:Unité : Redecilla del Camino ;
- Castidelgado ;
- Viloria de Rioja ;
- Villamayor del Rio (Fresneña) ;
- Belorado ; l'église Santa Maria, l’église San Pedro, l'ermitage de Santa Maria de Belém (Bethléem) ;
- Tosantos ; le sanctuaire de La Virgen de la Peña ;
- Villambistia ; l’église San Estebán ;
- Espinosa del Camino ; l’église de l’Assomption ;
- Villafranca Montes de Oca ; l'église de Santiago, l’hospice Saint-Antoine et l’ermitage de Notre-Dame de Oca ;
- Forêt d'Oca ;
- San Juan de Ortega (Barrios de Colina) ; le Monastère de San Juan de Ortega et le « saint cantonnier » saint Jean des Orties ;
- Variante nord-est :
- Agés (Arlanzón) ; un autre pont, sur le rio Juan ;
- Atapuerca ; l’église Saint-Martin et le gisement paléolithique ;
- Orbaneja Riopico ;
- Villafría de Burgos (Burgos) ;
- Gamonal de Riopico (Burgos) ;
- Variante est :
- Agés (Arlanzón) ; un autre pont, sur le rio Juan ;
- Atapuerca ; l’église Saint-Martin et le gisement paléolithique ;
- Villalval (Cardeñuela Riopico) ;
- Cardeñuela Riopico ;
- Orbaneja Riopico ;
- Castañares (Burgos) ;
- Villayuda (Burgos) ;
- Variante sud-est :
- Santovenia de Oca (Arlanzón) ;
- Zalduendo ;
- Ibeas de Juarros ;
- Castrillo del Val ;
- San Medel (Cardeñajimeno) ;
- Castañares (Burgos) ;
- Modèle:Lien{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} ;
- Variante nord-est :
- Burgos ; la cathédrale Santa Maria, l’église San Lesme, l’église San Nicolás, la chartreuse de Miraflores, le monastère royal de las Huelgas, l’Hospital del Rey, l’hôpital de San Juan Evangelista, le pont sur l'Arlanzón et la porte Sainte-Marie ;
- Villalbilla de Burgos ;
- Tardajos ;
- Rabé de las Calzadas ;
- Hornillos del Camino ;
- San Bol (Iglesias) ; oasis dans la meseta ;
- Hontanas ; les fontaines ;
- San Antón (Castrojeriz) ; le monastère ruiné ;
- Castrojeriz ; « Quatre Souris », comme l'appelaient les pèlerins ; la collégiale Santa Maria del Manzano, l'église de San Juan, et l’ermitage de San Nicolás ;
- Hors chemin : Itero del Castillo (Modèle:Unité aller) ;
- Modèle:Unité : Puente de Itero ; pont entre les anciens royaumes de Castille et de León ; passage entre la province de Burgos et celle de Palencia.
Castille-et-León - province de Palencia
- Modèle:Unité : Itero de la Vega ; la chapelle de la Pitié ;
- Boadilla del Camino ; l’église Santa Maria, et le rollo juridictionnel ;
- Frómista ; l’église de San Martín ;
- Población de Campos ; l’église Santa Magdalena, la chapelle San Miguel ;
- Variante par Revenga de Campos ;
- Villovieco ;
- Villarmentero de Campos ; l’église Saint-Martin ;
- Villalcázar de Sirga ; l’église des Templiers de Santa Maria la Blanca ;
- Carrión de los Condes ; l’église Santa Maria de la Victoria ou Santa Maria del Camino, le sanctuaire de Nuestra Señora de Belém, et le monastère San Zoilo.
- Variante nord :
- Calzadilla de la Cueza (Cervatos de la Cueza) ;
- Ledigos ;
- Terradillos de los Templarios (Lagartos) ;
- Moratinos ;
- San Nicolás del Real Camino (Moratinos).
- Variante sud :
- Cervatos de la Cueza ;
- San Román de la Cuba ;
- Pozo de Urama ;
- Villada ;
- Pozuelos del Rey (Villada) ;
- Modèle:Unité : Grajal de Campos (province de León, jonction anticipée avec la Ruta de Madrid) ;
- Variante nord :
Castille-et-León - province de León
- Modèle:Unité Sahagún ; les corps saints sont : saints Facond et Primitif, la ville tire son nom d'une contraction de San Facundo ; les monuments sont : l'église San Tirso, l’église San Lorenzo et le Sanctuaire de La Peregrina ; jonction avec la Ruta de Madrid ;
- Variante nord par la Calzada Romana (chaussée romaine)
- Calzada del Coto ; l’ermitage Nuestra Señora de Perales ;
- Calzadilla de los Hermanillos ; Santa Maria de las Tiendas et l’ermitage de La Virgen del Puente ;
- Variante sud par le Camino Real (chemin royal)
- Bercianos del Real Camino ; l’église San Salvador ;
- El Burgo Ranero ;
- Villamarco de las Matas (Santas Martas) ;
- Variante nord par la Calzada Romana (chaussée romaine)
- Reliegos (Santas Martas) ;
- Mansilla de las Mulas ; les églises de Santa Maria, et San Martin ;
- Villamoros de Mansilla (Mansilla Mayor) ;
- Hors chemin : San Miguel de Escalada (Gradefes) ; le monastère
- Variante sud :
- Villarente (Villasabariego) ; un pont sur le rio Porma ;
- Arcahueja (Valdefresno) ;
- Valdelafuente (Valdefresno) ;
- León ; le corps saint présent est : « le bienheureux Isidore, évêque, confesseur et docteur, qui institua pour les clercs ecclésiastiques une très pieuse règle » ; les monuments sont : la cathédrale Santa Maria de la Regla, la collégiale royale de Saint-Isidore et le Panthéon royal, le monastère de San Marcos, l’église Santa María del Mercado ;
- Trobajo del Camino (San Andrés del Rabanedo) ;
- La Virgen del Camino (Valverde de la Virgen) ;
- Variante sud par la Calzada de los Pergrinos (Chaussée des pèlerins) :
- Fresno del Camino (Valverde de la Virgen) ;
- Oncina de la Valdoncina (Valverde de la Virgen) ;
- Chozas de Abajo ;
- Villar de Mazarife (Chozas de Abajo) ;
- Villavante (Santa Marina del Rey) ;
- Variante nord par le Camino Real (Chemin royal) :
- Valverde de la Virgen ;
- San Miguel del Camino (Valverde de la Virgen) ;
- Urbanización Camino de Santiago (Villadangos del Páramo) ;
- Villadangos del Páramo ;
- San Martín del Camino (Santa Marina del Rey) ;
- Variante sud par la Calzada de los Pergrinos (Chaussée des pèlerins) :
- Puente de Órbigo (Hospital de Órbigo) ;
- Hospital de Órbigo (anciennement Órbigo) ; le pont de Don Suero de Quiñones, l’église San Juan Bautista ;
- Villares de Órbigo ;
- Santibáñez de Valdeiglesias (Villares de Órbigo) ;
- Hors chemin : Estébanez de la Calzada ;
- San Justo de la Vega ; pont sur le rio Tuerto ;
- Astorga ; l'église de San Bartolomé, l'église Santa Marta, El Museo de los Caminos ;
- Valdeviejas (Astorga) ; la Ermita de Ecce Homo ;
- Murias de Rechivaldo (Astorga) ;
- Hors chemin : Castrillo de los Polvazares ;
- Santa Catalina de Somoza (Astorga) ;
- El Ganso (Brazuelo) ; chapelle du Cristo de los Peregrinos ;
- Rabanal del Camino (Santa Colomba de Somoza) ; l’église Santa Maria del Camino.
- Foncebadón (Santa Colomba de Somoza) ; la Cruz de Ferro, et l'Ermita de Santiago ;
- Manjarín (Santa Colomba de Somoza) ;
- El Acebo (Molinaseca) ; la chapelle Saint Fabien ;
- Riego de Ambrós (Molinaseca) ;
- Molinaseca ; l'église San Nicolás, la chapelle de La Virgen de las Angustias ;
- Campo (Ponferrada) ;
- Ponferrada ; l’église Nuestra Señora de la Encina, l’église Santo Tomas de las Ollas, le château des Templiers, le Pons Ferratus sur le rio Sil ;
- Hors chemin : Peñalba de Santiago, vers la vallée du Silence (Valle del Silencio) ;
- Columbrianos (Ponferrada) ;
- Fuentesnuevas (Ponferrada) ;
- Camponaraya ;
- Cacabelos ; l’église Nuestra Señora de la Plaza ;
- Pieros (Cacabelos) ;
- Villafranca del Bierzo ; l’église Santiago, la collégiale Santa María de Cluniaco, le monastère des Padres Paúles ;
- Pereje (Trabadelo) ;
- Trabadelo ;
- Las Herrerias [lieu-dit de la Portela de Valcarce] (Vega de Valcarce) ;
- La Portela de Valcarce (Vega de Valcarce) ;
- Ambasmestas (Vega de Valcarce) ;
- Vega de Valcarce ;
- Ruitelán (Vega de Valcarce) ;
- Las Herrerías de Valcarce (Vega de Valcarce) ;
- La Faba (Vega de Valcarce) ; l'église San Andrés.
- Modèle:Unité : La Laguna (Vega de Valcarce).
Galice - province de Lugo
Municipio de Pedrafita do Cebreiro
- Modèle:Unité : O Cebreiro (Pedrafita do Cebreiro) ; l’église Santa Maria la Real et les palloza ;
- Liñares (Pedrafita do Cebreiro) ; l’église Saint-Stéphane ;
- Hospital da Condesa (Pedrafita do Cebreiro) ;
- Padornelo (Pedrafita do Cebreiro) ; l’église San Juan ;
- Alto do Poio (Pedrafita do Cebreiro) ;
- Fonfría (Pedrafita do Cebreiro) ;
Municipios de Triacastela, Samos et Sarria
- O Biduedo (Triacastela) ;
- Filloval (Triacastela) ;
- As Pasantes (Triacastela) ;
- Ramil (Triacastela) ;
- Triacastela ; l’église Santiago.
- Variante sud par Samos :
- San Cristovo do Real (Samos) ;
- Renche (Samos) ;
- San Martíno do Real (Samos) ;
- Samos, et son monastère ;
- Teiguín (Samos) ;
- Aián (Samos) ;
- Fontao (Sarria) ;
- Variante nord par Pintín :
- A Balsa (Triacastela) ;
- San Xil (Triacastela) ;
- Alto de Riocabo
- Montán (Samos) ;
- Fontearcuda (Samos) ;
- Furela (Samos) ;
- Pintín (Samos) ;
- Calvor (Sarria) ;
- Aguiada (Sarria) ;
- Variante sud par Samos :
- Sarria ; l’église Santa Marina, l'église du Salvador et le couvent de La Magdalena ;
- As Paredes (Sarria) ;
- Vilei (Sarria) ;
- Barbadelo (Sarria) ;
- Rente (Sarria) ;
- A Serra alias Mercado da Serra (Sarria) ;
- Leiman (Sarria) ;
- Peruscallo (Sarria) ;
- Cortiñas (Sarria) ;
- Lavandeira (Sarria) ;
- Belante (Sarria, hors chemin) ;
- A Brea (Sarria) ; borne de pierre indiquant le « kilomètre 100 » ;
- Morgade (Sarria) ;
Municipio de Paradela
- Ferreiros (Paradela) ;
- Mirallos (Paradela) ; l’église Santa Maria ;
- A Pena (Paradela) ;
- O Couto (Paradela) ;
- As Rozas (Paradela) ;
- Moimentos (Paradela) ;
- Mercadoiro (Paradela) ;
- Moutras (Paradela) ;
- A Parrocha (Paradela) ;
- Vilachá (Paradela) ; les ruines du monastère de Loyo qui virent naître au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'Ordre de Santiago ;
Municipio de Portomarín
- Portomarín ; l'église San Nicolás, l’église San Pedro et la chapelle Sainte-Marie-des-Neiges ;
- Toxibó (Portomarín) ;
- Monte Torros (Modèle:Unité) ;
- Gonzar (Portomarín) ; l’église Santa Maria ;
- Castromaior (Portomarín) ;
- Hospital da Cruz (Portomarín) ;
- Ventas de Narón (Portomarín) ;
- Serra de Ligonde (Portomarín puis Monterroso après le col) ;
Municipio de Monterroso
- A Previsa (Monterroso) ;
- Os Lameiros (Monterroso) ; la chapelle Saint-Marc ;
- Ligonde (Monterroso) ;
- Airexe (Monterroso) ;
Municipio de Palas de Rei
- Portos (Palas de Rei);
- Hors chemin + Modèle:Unité AR : Vilar de Donas (Palas de Rei) ; l'église romane de Vilar de Donas ;
- Lestedo (Palas de Rei);
- Os Valos (Palas de Rei);
- A Mamurria (Palas de Rei);
- A Brea (Palas de Rei);
- Avenostre (Palas de Rei);
- As Lamelas (Palas de Rei);
- O Rosario (Palas de Rei);
- Aire de loisirs Os Chacotes (Palas de Rei) ; Refuge de pèlerins.
- Modèle:Unité : Palas de Rei ; l’église de San Tirso ; jonction avec le Camino primitivo
- Hors chemin : Pambre (Palas de Rei); le Castillo de Pambre ;
- O Carballal (Palas de Rei);
- San Xulián do Camiño (Palas de Rei);
- A Pallota (Palas de Rei);
- A Ponte Campaña (Palas de Rei);
- Casanova (Palas de Rei);
- Porto de Bois (Palas de Rei);
- Modèle:Unité : A Campanilla (Palas de Rei);
Galice - province de La Corogne
Municipio de Melide
- Modèle:Unité : O Coto (Melide) ;
- O Leboreiro (Melide), ex Campus Leporarius des Romains ; l’église Santa Maria ;
- Disicabo (Melide), ou Desecabo ;
- Parque empresarial de la Magdalena (Melide) ;
- Furelos (Melide) ;
- Melide ;
- O Carballal (Melide) ;
- O Raído (Melide) ;
- Parabispo (Melide) ;
Municipio de Arzúa
- A Peroxa (Arzúa) ;
- Boente (Arzúa) ; l’église de Santiago ;
- Punta Brea (Arzúa) ;
- A Castañeda (Arzúa) ; du temps d’Aimery Picaud, c’est aux fours de Castañeda que les pèlerins déposaient les lourdes pierres calcaires extraites à Triacastela ; là, les pierres étaient transformées en chaux servant à bâtir la basilique de Compostelle ;
- Ribadiso da Baixo (Arzúa) ;
- Modèle:Unité : Arzúa ; la chapelle de la Madeleine ; jonction avec la fin de la voie secondaire du Camino del Norte alias Ruta de la Costa ;
- As Barrosas (Arzúa) ;
- Pregontoño (Arzúa) ou Preguntoño ;
- Cortobe (Arzúa) ;
- A Peroxa (Arzúa) ;
- Taberna Vella (Arzúa) ;
- A Calzada (Arzúa) ;
Municipio de O Pino
- Modèle:Unité : A Calle (O Pino) ;
- A Boavista (O Pino) ;
- A Salceda (O Pino) ;
- O Xen (O Pino) ;
- As Ras (O Pino) ;
- A Brea (O Pino) ;
- A Rabiña (O Pino) ;
- O Empalme (O Pino) ;
- O Monte de Santa Irene (O Pino) ;
- Santa Irene (O Pino) ;
- A Rúa (O Pino) ;
- O Pedrouzo (O Pino) ;
- San Antón (O Pino) ;
- O Amenal (O Pino) ;
- Cimadevila (O Pino) ;
- Alto de Barreira (O Pino, puis Santiago de Compostela après le col)
Municipio de Santiago de Compostela
- San Paio (Santiago de Compostela) ;
- A Esquipa (Santiago de Compostela) ;
- A Lavacolla (Santiago de Compostela) ; c'est ici que les pèlerins se purifiaient, en se lavant et changeant leur vêtement, avant d'entrer dans la ville de Monsieur Saint Jacques ;
- Vilamaior (Santiago de Compostela) ;
- San Marcos (Santiago de Compostela) ;
- Monxoi (Santiago de Compostela) ou Monte del Gozo ou Mont-Joie ;
- Modèle:Unité : Santiago de Compostela ; la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, El Convento de San Paio de Antealtares, El Monasterio de San Martín Pinario, El Monasterio de San Pelayo et le musée d'Art sacré, El Hostal de los Reyes Católicos, El Palacio de Gelmírez, La Iglesia Santa María del Sar.
Galice - Chemin de Finisterre
Nombre de pèlerins choisissaient de pousser jusqu'« au bout de la Terre », comme l'atteste le proverbe : « Quen va Santiago e non va a Padrón, Ofaz romeria o non. ».
Le but du pèlerinage catholique étant officiellement le tombeau de l'apôtre à Saint-Jacques-de-Compostelle, ce parcours dans le cadre du Camino francés est, au sens strict, une hérésie.
En revanche, ce parcours dans le sens inverse : de Finisterre (en fait de Ferrol ou La Coruña) vers Saint-Jacques-de-Compostelle, est un chemin historique des pèlerins arrivant par mer ; c'est le Chemin des Anglais (Camino de los Ingleses).
- Padrón, anciennement Iria Flavia ; l'église Saint-Jacques, l’église Nuestra Señora de la Esclavitud ;
- Catoira ;
- Vilagarcia de Arousa ; le couvent de Vista Alegre ;
- Cambados ;
- Noia ; l'église Saint-Martin ;
- Corcubión ;
- Finisterre ; Le cap Finisterre.
Dans les arts
Cinéma
- The Way, La route ensemble, 2010, film américano-espagnol réalisé par Emilio Estevez
- Saint-Jacques… La Mecque, 2005, film français réalisé par Coline Serreau
Notes et références
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Grégoire, J.-Y. & Laborde-Balen, L. , « Le Chemin de Saint-Jacques en Espagne - De Saint-Jean-Pied-de-Port à Compostelle - Guide pratique du pèlerin », Rando Éditions, mars 2006, Modèle:ISBN
- « Camino de Santiago St-Jean-Pied-de-Port - Santiago de Compostela », Michelin et Cie, Manufacture Française des Pneumatiques Michelin, Paris, 2009, Modèle:ISBN
- « Le Chemin de Saint-Jacques Carte Routière », Junta de Castilla y León, Editorial Everest
Articles connexes
- Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle : Camino francés et chemins du nord de l'Espagne
- Chemins de Compostelle en France, également classés au patrimoine mondial
- Camino navarro
- Camino aragonés
- Camino del Norte
Liens externes
- Chemin de Compostelle de France, informations en français, cartographie, points d'intérêts..., pilgrim
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le chemin français, Camino del Santiago
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Conseils pratiques, Ibermutua
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Soyons des pèlerins ! », guide d'accessibilité