Larceveau-Arros-Cibits
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Larceveau-Arros-Cibits est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle a été créée par la réunion des communes de Larceveau, d'Arros et de Cibits, cette dernière résultant de la fusion de l'ancien commune de Cibits et de Utxiat.
Le gentilé est Larzabaldar<ref name="ALB">- Académie de la langue basque</ref>.
Géographie
Localisation
La commune de Larceveau-Arros-Cibits se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Saint-Palais<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais<ref name=meta/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Lantabat (Modèle:Unité), Ostabat-Asme (Modèle:Unité), Bunus (Modèle:Unité), Ibarrolle (Modèle:Unité), Juxue (Modèle:Unité), Gamarthe (Modèle:Unité), Saint-Just-Ibarre (Modèle:Unité), Arhansus (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Larceveau-Arros-Cibits fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans le pays d’Ostabarret (Oztibarre), à l’est de ce territoire<ref>Nafarroa Beherea : toponymes (noms de lieux) sur le site de l'Académie de la langue basque.</ref>.
Géologie, sismicité
La région est une région de flyschs bleus du Crétacé supérieur, très épais (plusieurs kilomètres) et à fort pendage<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Ce type de terrain est peu propice aux captages d'eau, inexistants sur la commune qui est alimentée par les sources Zahagui et Hastokia à Hosta et Ur Belcha à Musculdy<ref>Modèle:Lien web</ref> dépendantes du massif karstique des Arbailles.
La région est située en zone sismique 4<ref>Modèle:Lien web</ref> correspondant à un risque moyen. L'évènement récent (depuis 1980) le plus important s'est produit en 2003. Situé à 10 km de profondeur, sa magnitude était ML=2,3<ref>Modèle:Lien web</ref>, donc trop faible pour être ressenti.
Hydrographie
La commune est drainée par la Bidouze, Artikaiteko erreka, Arlako erreka, Handia erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
La Bidouze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Aussurucq dans le massif des Arbailles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Larceveau-Arros-Cibits est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (29,3 %), prairies (18,1 %), forêts (15,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Lieux-dits, hameaux, maisons
- Arros Modèle:Coord ;
- Cibits Modèle:Coord ;
- Kurutzaldea Modèle:Coord.
- Xaharra Modèle:Coord ;
- Bastida Xoko Modèle:Coord ;
- Utziate ou Utxiat (hameau de Larceveau et ancienne commune, réuni à Larceveau-Arros-Cibits entre 1790 et 1794<ref name="Cassini3">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>) Modèle:Coord ;
- Zaldua Modèle:Coord ;
- Zarzabalea Modèle:Coord ;
- Dona Maria Modèle:Coord.
- Jauregia Modèle:Coord.
Voies de communication et transports
Histoire
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la voie Saint-Palais-Saint-Jean-Pied-de-Port passe par Cibits<ref group=Carte name=Cassini>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est remplacée à la fin du siècle par la voie actuelle nommée lors de sa construction Errege Bidea (voie royale)<ref name="Buffieres"/> qui figure sur le cadastre napoléonien<ref group=Carte name=Cadastre>Modèle:Lien web</ref>.
En 1881 une ligne de tramway à voie métrique est envisagée entre Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port avec un embranchement à Larceveau vers Saint-Just<ref name=Jakintza1>Modèle:Article</ref>. En 1912 la ligne est déclarée d'intérêt public et les expropriations commencent en 1914. La première guerre mondiale provoquera l'arrêt du projet. Sa tentative de redémarrage après la guerre se heurtera à des problèmes de financement. Des quelques travaux effectués il reste un bâtiment de sous-station électrique dans la montée du col de Galzetaburu, transformé en habitation.
Actuellement
La commune est desservie par les routes départementales D 918 vers Mauléon et D 933 entre Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port.
Il existe une ligne de bus sur la D 933.
La gare TER la plus proche est celle de Saint-Jean-Pied-de-Port à Modèle:Unité (ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne). La gare TGV la plus proche est celle d'Orthez à Modèle:Unité (ligne Tarbes - Paris Montparnasse).
L'aéroport le plus proche est celui de Biarritz-Pays Basque à 67 km.
94,3 % des ménages ont au moins une voiture et 50,9 % en ont deux ou plus en 2018<ref name="www.insee.fr" />. Les transports utilisés en 2018 pour se rendre au travail sont les suivants<ref name="www.insee.fr" /> :
pas de déplacement | 15,5 % |
marche, roller, patinette | 5,0 % |
vélo (y compris VAE) | 0,6 % |
2 roues motorisées | 0 |
voiture | 76,4 % |
transport en commun | 2,5 % |
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Larceveau-Arros-Cibits est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Bidouze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2007, 2008, 2009 et 2014<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Larceveau-Arros-Cibits est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 99,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Mentions anciennes
Le toponyme Larceveau est une romanisation fautive du basque Lar-zabal « lande vaste »<ref name="Orp">Modèle:Ouvrage</ref> ; il est documenté sous les formes : Larsaval et Larseval (respectivement 1119<ref name="Raymond"/> et 1167<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, collection Duchesne volume CXIV, feuillets 32 et 35<ref name="Duchesne">Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France</ref>), Larssabau (1477<ref name="Raymond"/>, contrats d'Ohix, feuillet 51<ref name="Ohix">Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Larcabau (1513<ref name="Raymond"/>, titres de Pampelune<ref name="Pampelune">Titres publiés par don José Yanguas y Miranda</ref>), Larsabau (1518<ref name="Raymond"/>, chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne">Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Larçaval, Larçabal et Larzabal (1621<ref name="Raymond"/> pour ces trois dernières formes, Martin Biscay<ref name="Martin Biscay">Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°</ref>), Larcabau (1650<ref name="Raymond"/>) et Larcevau (1801<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>, Bulletin des Lois).
Le toponyme Arros, du basque Arroz(e), est basé sur le radical oronymique harr- « pierre » et le suffixe aquitanique -oz<ref name="Orp"/> ; il est documenté sous les formes : Arrosium (1100), Sanctus Sebastianus de Mured (1160), Mureth (1350), Arros (1350), Muret (1365,1413)<ref name="Orp"/>.
Le toponyme Cibits, du latin civitas<ref name="Orp"/>, est documenté sous les formes : Sent Andriu de Cibitz (1472<ref name="Raymond"/>, notaires de Labastide-Villefranche, Modèle:N°, feuillet 22<ref name="Labastide-Villefranche"/>) et Civitix (1513<ref name="Raymond"/>, titres de Pampelune<ref name="Pampelune"/>).
Le toponyme Utziate est documenté sous les formes : Uxiat (1227<ref name="Raymond"/>, Gall. christ, instrumentation de Bayonne), S(an)c(t)a maria de utsuat (Cartulaire de Dax)<ref name=Onomastique>Modèle:Lien web</ref>, hospital de iççuat (1350)<ref name=Onomastique/>, La Magdelene de l'espitau d'Utsiat (1441<ref name="Raymond"/>, notaires de Labastide-Villefranche<ref name="Labastide-Villefranche">Notaires de Labastide-Villefranche - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Uxat (1488<ref name="Raymond"/>, notaires de Pau<ref name="Notaires de Pau">Notaires de Pau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Uciat (1513<ref name="Raymond"/>, titres de Pampelune<ref name="Pampelune"/>), Utziate (1621<ref name="Raymond"/>, Martin Biscay<ref name="Martin Biscay"/>) et Utziat (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).
Graphie basque
Son nom basque actuel est Larzabale-Arroze-Zibitze<ref name="ALB"/>.
Histoire
La région est peuplée à l'époque protohistorique comme en témoignent les vestiges d'un oppidum (gaztelu zahar) à cheval sur les communes de Larceveau, d'Ostabat et de Lantabat<ref name=protohistoire>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'enceinte protohistorique fortifiée</ref>.
L'endroit, situé dans le pagus de Cize<ref name=Raymond_2>Modèle:Article</ref> et peuplé par les Tarbelles, se trouvait sur la voie romaine Bordeaux-Astorga, décrite par l'itinéraire d'Antonin. On en trouve quelques traces qui permettent de la situer. Le tracé adopté était Gamarthe Galcetaburu - Utxiat - Larceveau Chahara - Asme Burguzaharia, qui correspond approximativement au chemin de Saint-Jacques<ref name="Buffieres">Modèle:Ouvrage</ref>.
Larceveau est une fondation royale navarraise, une ville neuve (bastide ou iriberri), vraisemblablement du début du XIIIe siècle<ref>Modèle:Lien web</ref> à partir d'un village antérieur à 1120<ref name=Armorial/>. Certains lieux-dits comme Bastida Choko et Bastidartia en témoignent. À partir de 1514 ou 1515 Larceveau devient une « ville » (ou « bonne ville ») possédant la capacité juridique d'administration, de justice, d'exemption de taxes et péages, d'organisation de foires et marchés et de représentation aux États de Navarre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=Haristoy/>.
Le village de Cibits est plus ancien (antérieur à 1120) ; c'est là que se réunissait la junte de la vallée de Hosta (Ostabarret)<ref name=Armorial/>,<ref name="bmb.bilketa.eus">Modèle:Article</ref>.
Le camino navarro, chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle issu de la convergence de trois chemins majeurs à Ostabat était rejoint à Utxiat par une voie secondaire passant par Ordiarp et Saint-Just via le col de Napale puis Cibits<ref name="Urrutibeheti">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Laborde">Modèle:Ouvrage</ref>. Il existait également une voie partant d'Aroue sur la Via Podiensis et passant par Ithorots, Lohitzun, Uhart-Mixe, le col d'Ethéné, Juxue, Arros et Cibits où se trouvait le péage<ref name=Jakintza2>Modèle:Article</ref>.
L'existence du village d'Arros est mentionnée en 1100<ref name="Orpustan"/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Larceveau est incendié lors des guerres de religion<ref name=Jakintza3>Modèle:Article</ref>,<ref name=Armorial/>. Les destructions sont telles qu'il lui faudra un siècle pour se rebâtir.
La Révolution française est mal accueillie dans la région. Les prêtres de Larceveau, d'Arros et d'Utxiat sont réfractaires et s'exilent et les listes d'enrôlement volontaire pour l'armée de Larceveau et de Cibits restent vides, obligeant les autorités à avoir recours à la conscription<ref name="Goy">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=Haristoy>Modèle:Ouvrage</ref>. Durant cette période les communes d'Utxiat et de Cibits sont fusionnées<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. En 1790 Larceveau devient le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Arhansus, Bunus, Hosta, Ibarrolle, Juxue, Cibits, Arros, Ostabat, Asme, Saint-Just et Ibarre, dépendant du district de Saint-Palais, ville rebaptisée Mont-Bidouze<ref name="Raymond"/>,<ref name="Goy"/>.
La commune a été créée le Modèle:Date<ref> Ordonnance du 20 juin 1842 (Bulletin des lois de la République française).</ref> par la réunion des communes de Larceveau, d'Arros et de Cibits, à l'instar de nombreuses communes des Basses-Pyrénées dans la période 1841-1842.
La Première Guerre mondiale entraîne une hécatombe d'hommes jeunes puisque 28 d'entre eux meurent. Cela représente environ un tiers des hommes de la tranche 21-49 ans susceptibles de porter une arme<ref name=Jakintza4>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Lors de la Seconde Guerre mondiale la France est coupée en deux par la ligne de démarcation qui suit la RN133 qui coupe la commune en deux parties. Larceveau est en zone occupée, Arros et Cibits en zone libre. Dans les faits le contrôle des passages d'une zone à l'autre se fait à Cibits, les passages clandestins ayant généralement lieu à Utxiat<ref name=Jakintza5>Modèle:Article</ref>. Au cours de cette guerre trois jeunes hommes meurent lors de la Libération.
Personnalités liées à la commune
- Pedro Sanz de Lizarazu (? - juillet 1413), chevalier du royaume de Navarre. Il effectue des ambassades pour Charles le Mauvais puis Charles III de Navarre. Au retour de ce dernier de son voyage en France il l'accueille dans sa maison-forte (actuellement maison Dona Maria) en septembre 1398. Il est capitaine de la forteresse de Rocabrune à Charritte de Mixe sur la Bidouze (aujourd'hui disparue) puis de celle de Saint-Jean-Pied-de-Port dans la période 1410-1412. Ses fils Guillem Arnalt qui lui succède à Saint-Jean-Pied-de-Port, Menaut et Charles abandonnent le nom de Lizarazu pour celui, roman, de Santa María (Dona Maria) qui est celui du domaine<ref name=Lizarazu/>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Emmanuel Lartigue (Bayonne 28/12/1908- Saint-Gladie-Arrive-Munein 24/06/1994) est maire de mai 1945 à mars 1983. Il est élu sous l'étiquette RPF conseiller général en 1949 et devient suppléant du sénateur Jean-Louis Tinaud en 1951. Il devient lui-même sénateur en 1969 lorsque Jean-Louis Tinaud devient Secrétaire d'État dans le gouvernement Chaban-Delmas<ref name=Jakintza6>Modèle:Article</ref>.
Héraldique
Le blason écartèle ceux de diverses maisons nobles de la commune : au Modèle:1er la salle de Larceveau, au A du Modèle:2e la salle de Murulu (Arros), au B du Modèle:2e Pedro (Arros), au Modèle:3e Dona Maria (Larceveau) et au Modèle:4e la salle de Sault (Cibits)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces armes ont été adoptées en 2002<ref name=Armorial>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Blasonnement
Politique et administration
-
Porte du fronton<ref group=Note>Le texte dit « voyez ce que vous pouvez apporter à l'unité du Pays Basque ».</ref> -
La mairie. -
L'école (1904).
Municipalité
Pour la période antérieure à 1842 les maires de Larceveau, les maires d'Arros et les maires de Cibits sont données dans les articles correspondants. Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Larceveau-Arros-Cibits appartient à six structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le syndicat AEP de l'Ostabaret ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
- le syndicat d’énergie pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat pour le fonctionnement des écoles d'Ostibarret.
La commune accueille le siège du syndicat AEP de l'Ostabaret.
Population et société
Démographie
Avant 1793
Au recensement fiscal de 1350 Larceveau compte 33 feux (on compte environ 5,5 personnes par foyer)<ref name="Goyhenetche1">Modèle:Ouvrage</ref>. Ce chiffre passe à 43 dans le recensement de 1412-1413<ref>Recensements cités par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB3</ref> réalisé sur ordre de Charles III de Navarre<ref>Transcrit et publié par Ricardo Cierbide, Censos de población de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1993</ref>. Cette augmentation constitue une anomalie dans une région qui s'est largement dépeuplée durant cette période à cause de la peste noire.
Le recensement de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports<ref>Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54</ref>, révèle une démographie en forte croissance. Larceveau passe à 72 feux. Arros passe de 5 à 14 et Cibits de 9 à 29. Cette augmentation est générale et concerne toute la Basse Navarre.
Entre 1793 et 1841
Les communes sont séparées.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Larceveau | 183 | 197 | 183 | 208 | 240 | 365 |
Arros | 96 | 79 | 94 | 109 | 122 | 113 |
Cibits | 323 | 301 | 384 | 321 | 365 | 348 |
Total | 602 | 577 | 671 | 638 | 627 | 726 |
Après 1841
Modèle:Population de France/section
Logement
En 2018 les 211 résidences se partagent en 167 maisons (79,5%) et 42 appartements (20,1%). Le nombre moyen de pièces est de 5,4 pour les maisons et 3,7 pour les appartements<ref name="www.insee.fr">Modèle:Lien web.</ref>.
nombre | pourcentage | |
---|---|---|
résidences | 211 | --- |
principales | 170 | 80,6 |
secondaires | 15 | 7,1 |
vacantes | 26 | 12,3 |
nombre | pourcentage | |
---|---|---|
avant 1919 | 45 | 27,2 |
1919-1945 | 14 | 8,3 |
1946-1970 | 10 | 5,9 |
1971-1990 | 46 | 27,8 |
1991-2005 | 19 | 11,2 |
2006-2015 | 32 | 19,5 |
Emploi et revenus
En 2019 le revenu médian par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref name="www.insee.fr" /> contre Modèle:Unité pour l'ensemble des Français<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2018 les résidents occupent 157 des 333 emplois situés sur la commune. Ils se répartissent de la façon suivante<ref name="www.insee.fr" /> :
salarié | 107 | fonction publique, CDI | 90 |
CDD | 14 | ||
Emploi aidé | 0 | ||
Intérim | 1 | ||
apprentissage, stage | 2 | ||
non-salarié | 51 | indépendant | 33 |
employeur | 17 | ||
aide familial | 1 |
Enseignement
La commune dispose de deux écoles : l'école maternelle privée Oztibarreko ikastola<ref>Modèle:Lien web</ref> et l'école primaire publique. Il existe un collège de type ikastola Erdozaintzi Etxart Kolegioa depuis 2007.
Économie
L'activité est principalement agro-industrielle. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty et possède une importante fromagerie<ref>Modèle:Article</ref>.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
-
La place forte protohistorique Gaztelu zahar. -
Atalburu de 1743 à Cibits. -
- }}Modèle:S mini- siècle
}}).
- Une enceinte protohistorique fortifiée<ref>Modèle:Lien web</ref> (également sur communes d'Ostabat-Asme et de Lantabat) se trouve au lieu-dit Gazteluzahar. Cette enceinte, située à 472 m d'altitude, couvrant environ 1 ha comportait 7 lignes de défense constituées de parapets de terre<ref>Modèle:Article</ref>. Les fragments des plus anciennes poteries trouvées sur place remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère. Cette enceinte était utilisée pour la défense contre les incursions celtes ou lors de conflits locaux.
- La maison forte<ref name=Normand>Modèle:Article</ref>, actuellement ferme Zaldua<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Maison forte, actuellement ferme Zaldua</ref> date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est le domaine des seigneurs de Sault (Saut, Zaldu)<ref name="Orpustan"/>.
- La maison forte Dona Maria<ref name=Normand/> date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été restaurée et agrandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison Dona Maria</ref>. Elle a été le fief des Lizarazu, devenus des Santa María (romanisation)<ref name=Lizarazu>Modèle:Ouvrage</ref>.
- La ferme Jauregia est datée de 1591<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Jauregia</ref>. La construction garde les traces d'un bâtiment antérieur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle a appartenu aux seigneurs Jauregi (la sale de larcabau, 1365<ref name="Orpustan"/>).
- La ferme Zarzabalea date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La maison est citée dans des textes de 1350 (sarçabau) et 1412 (sarrjçabal)<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Zarzabalea</ref>.
- Des maisons des Modèle:S mini-, {{#switch: XIX
| e | er | = {{#switch: XIX
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur les maisons anciennes de Larceveau-Arros-Cibits</ref> sont répertoriées par le ministère de la Culture.
- La maison Pagoileta a été étudiée par le Service Régional d'Archéologie avant sa destruction dans les années 1990. Une maquette a été réalisée ; elle est présentée au musée basque et de l'histoire de Bayonne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Plusieurs moulins sont présents sur la Bidouze et son affluent l'Artikaiteko erreka :
- le moulin d'Utxiat, contemporain du prieuré-hôpital du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aujourd'hui ruiné<ref>Modèle:Lien web</ref>,
- Le moulin de Sarçabal, également ruiné dont subsiste le canal de dérivation et la chute<ref name=Jakintza7>Modèle:Article</ref>,<ref group=Carte name=Cadastre/>.
- le moulin de Lafaurie<ref group=Carte name=Cadastre/> au lieu-dit Basabura (Cibits)<ref group=Carte name=IGN/>, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, transformé en maison d'habitation<ref name=Jakintza7/>,<ref name=Moulin>Modèle:Lien web</ref>,
- le moulin de Zaldu à Peko Arostegia (Arros)<ref group=Carte name=IGN>Modèle:Lien web</ref>, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, transformé en maison d'habitation<ref name=Moulin/>.
Un autre moulin existait encore au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur l'Artikaiteko erreka<ref group=Carte name=Cadastre/> au lieu-dit Irazabalia<ref group=Carte name=Cadastre/> ou Zaldunbidea<ref group=Carte name=IGN/>.
Le hameau d'Utxiat
Il se compose de quelques maisons, héritières des maisons des donats du prieuré-hôpital Sainte-Madeleine. La route a scindé la formation hospitalière à l'ouest, la maison prieurale contre laquelle s'adossait l'église romane, le cimetière désaffecté et les ruines du moulin ; à l'est, les quatre dernières maisons des donats relevés de leurs vœux à la suppression de l’hôpital en 1784.
Il héberge dès 1199 les pèlerins du camino navarro et de voies secondaires du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle passant par Cibits. Le prieur détient l'autorité sur les hôpitaux d'Ostabat<ref>Modèle:Article</ref>.
À l'assemblée générale du chapitre en 1344 sont présents 11 donats, dont quatre accompagnés de leur femme, un prieur, sept sœurs. Le prieur est Bergon de Sault et quatre donats s'appellent Bernard de Sault, Sans de Sault, Armand Bidou de Sault et Ibar de Sault, tous de la famille noble Sault à Cibits<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cinq personnes sont octroyés au service du prieur : un sacristain, un valet d'écurie et son aide, une servante et un homme pour le bois de chauffage<ref name="Urrutibeheti"/>.
L'église Sainte-Marie-Madeleine annexée au prieuré a disparu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une stèle discoïdale du cimetière a été ramenée à l'entrée de celui de Larceveau. Elle porte l'inscription Jacet hic 1644<ref name=Jakintza8>Modèle:Article</ref>.
Patrimoine religieux
-
Église Saint Laurent à Larceveau. -
Église Saint-André à Cibits -
Église Saint-Sébastien et son cimetière à Arros -
Harriak iguzkitan (Larceveau) -
Croix de cimetière de 1786 à Cibits
- Plusieurs tumulus protohistoriques sont répertoriés sur le territoire de la commune ou à cheval avec celle de Lantabat<ref>Modèle:Article</ref>.
- L'église Saint-André<ref>Modèle:Lien web</ref>, située à Cibits, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle remplace l'église sanctus andreas de civiz mentionnée en 1120<ref name="Orpustan"/>.
- L'église Saint-Laurent, située à Larceveau, date de 1854<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle a été reconstruite sur une église antérieure datant de 1733<ref name=Jakintza8/>.
- Une croix du cimetière de Cibits date de 1786<ref name="Cuzacq">Modèle:Ouvrage</ref>.
- Un « centre d'interprétation des stèles discoïdales et de l'art funéraire basque » (Harriak iguzkitan, « Pierres au soleil »)<ref>Modèle:Lien web</ref> proche de l'église Saint-Laurent présente une collection de stèles en provenance de la collection de l'abbaye Notre-Dame de Belloc.
- L'église Saint-Sébastien, située à Arros, est répertoriée dans le cartulaire de la cathédrale de Dax en 1160<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle était annexée par la maison forte de Murulu (mured, muret, mureth)<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage</ref>. Aujourd'hui ruinée<ref>Modèle:Article</ref>, elle existait encore au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=Carte name=Cadastre/>. Elle comporte un enfeu daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi qu'une porte latérale et un bénitier destinés aux cagots<ref name=Jakintza9>Modèle:Article</ref>. Sa cloche a été transférée à l'église de Larceveau au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la toiture utilisée par l'occupant allemand en 1940. Il existe encore à proximité quelques traces d'une benoîterie. Le bâtiment se trouve à quelques centaines de mètres de la source Saint-Sébastien qui était réputée guérir la coqueluche.
Monuments disparus
- La chapelle Sainte-Marie de Bulunza (S(an)c(t)a maria de burunce, lostau de santa maria<ref name=Onomastique/>,<ref name=eglises/>), annexée à la maison forte Dona Maria, est encore mentionnée sur les cartes anciennes<ref group=Carte name=Cassini/>,<ref group=Carte name=Cadastre/>.
- Il existait une église Saint-Vincent à Xaharra (Sanctus Vincentius de Larcevau dans le cartulaire de la Cathédrale de Dax Liber Rubeus en 1160<ref name=eglises>Modèle:Lien web</ref>), probablement détruite lors des guerres de religion<ref name=Jakintza3/>.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- lannuaire.service-public.fr Le site de l'administration française : mairie de Larceveau-Arros-Cibits
- Atlas du patrimoine historique et culturel des royaumes, comtés et vicomtés sous l'autorité de Catherine I de Navarre Foix-Grailly-Béarn, Fundación Lebrel Blanco