Arthur Wellesley de Wellington
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Arthur Wellesley, Modèle:1er, ensuite marquis, et duc de Wellington, est un aristocrate anglo-irlandais, puis militaire et homme d'État britannique, né le Modèle:Date de naissance- à Dangan Castle (comté de Meath, Irlande) et mort le Modèle:Date de décès- à Walmer (Kent).
Il est principalement connu en tant que vainqueur de Napoléon à Waterloo avec le maréchal prussien Gebhard Leberecht von Blücher. L'un des plus grands généraux britanniques, il est souvent comparé à John Churchill, duc de Marlborough, avec qui il partage de nombreux points communs, en particulier d’être devenu une figure politique après avoir réalisé une grande carrière militaire<ref>« Wellington n’a qu’un talent spécial, Berthier avait bien le sien, il y excelle peut-être ; mais il n’a pas de création : la nature a plus fait pour lui qu’il n’a fait pour elle. Quelle différence avec ce Marlborough, désormais son émule et son parallèle ! Marlborough, tout en gagnant des batailles, maniait les cabinets et subjuguait les hommes. Pour Wellington, il n’a su que se mettre à la suite des vues et des plans de Castelreagh. Aussi Germaine de Staël avait-elle dit, que hors de ses batailles, il n’avait pas deux idées… Ses victoires, leur résultat, leur influence, hausseront encore dans l’histoire, mais son nom baissera même de son vivant, etc., etc., etc. » (Las Cases.)</ref>.
Il a été commandant en chef de l’Armée de terre britannique Modèle:Nobr Modèle:Nobr puis Modèle:Nobr à sa mort Modèle:Nobr.
Il a été Premier ministre du Royaume-Uni, une première fois Modèle:Nobr Modèle:Nobr et une seconde fois pendant un mois Modèle:Nobr.
Biographie
Origines
Arthur Wellesley est le troisième fils de Garret Wesley (1er comte de Mornington). On pense qu’il est né à Dublin<ref>[1] "[…] was born in Dublin on Modèle:1st May 1769" (« né à Dublin, le Modèle:1er mai 1769 ») ou dans le Comté de Meath, en Irlande.</ref>.
Sa date de naissance n’est pas connue avec précision : la seule trace que l’on en ait se trouve dans un enregistrement d’église et a sans doute été inscrite quelques jours après sa naissance. La date la plus probable est le Modèle:Date, mais il est possible que cela ait été quelques jours avant ou après. Son nom initial, Arthur Wesley, fut légalement changé en Arthur Wellesley en mars 1798.
Carrière militaire
Wellesley étudie à Eton de 1781 à 1785, puis à Bruxelles. En 1787, son père lui achète une fonction d'enseigne dans le Modèle:73e d’infanterie ; après un premier entraînement au Royaume-Uni, il rejoint l’académie Royale d'équitation d'Angers en France, y enseigne en 1787 et est promu lieutenant dans la même année.
De 1787 à 1793, il est affecté comme aide de camp de deux Lords lieutenants d'Irlande successifs. En 1790, il est élu député (indépendant) de Trim à la chambre des communes d’Irlande, poste qu’il gardera jusqu'en 1797.
Il progresse rapidement dans l’armée — principalement grâce au système de l’époque où les officiers pouvaient (et souvent devaient) acheter leur grade — et en 1793, il devient lieutenant-colonel dans le Modèle:33e d’infanterie. Il combat aux Pays-Bas entre 1794 et 1795.
En 1796, après avoir été promu au rang de colonel, il part avec son régiment pour l’Inde. L’année suivante, son frère aîné, Richard Wellesley, comte de Mornington, est nommé gouverneur général des Indes, et quand la guerre éclate en 1799 contre le sultan de Mysore, Tipû Sâhib, Arthur Wellesley commande sa propre division. Il est nommé gouverneur de Seringapatam et de Mysore, postes qu’il gardera jusqu'en 1805. Grâce à ses victoires militaires, il est nommé commandant suprême (politique et militaire) du Deccan, il remporte de nouvelles victoires, en particulier contre le chef brigand Dundiat Wagh et contre les Marathes en 1803 (bataille d'Assaye, bataille d'Argaum). En 1804, il est fait chevalier de l’ordre du Bain. Lorsque son frère achève son mandat en 1805, il retourne au Royaume-Uni avec lui.
En 1806, Wellesley est élu de Rye (Sussex) pour six mois à la chambre des communes du Royaume-Uni ; l’année suivante, il est élu de Newport (île de Wight) qu’il représentera deux ans. Durant cette période, il est affilié aux Tories, et en avril 1807, il est nommé au « conseil privé du roi ». Pourtant son rôle politique fut brutalement interrompu lorsqu’il fit voile pour le continent pour participer aux guerres napoléoniennes.
La guerre contre Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}
Modèle:Article connexe Modèle:Infobox Personnalité militaire C’est dans les années qui suivent qu’eurent lieu les événements qui permirent à Wellesley d'entrer dans l’Histoire. À cette époque, Napoléon contrôle la majeure partie de l'Europe et le gouvernement britannique cherche des moyens de contrer la menace qu'il est devenu.
Après une expédition au Danemark, Wellesley est promu lieutenant-général et transféré dans la péninsule ibérique. Bien que le combat soit assez mal engagé, c’est l’unique endroit du continent européen où les Britanniques et les Portugais ont réussi à se battre contre la France et ses alliés. Wellesley bat les Français à Roliça et à Vimeiro en 1808. L’accord de Sintra, qui en résulte, et par lequel l’armée britannique s'engage à évacuer les Français hors de Lisbonne est très critiqué. Wellesley, qui s'y oppose, est brièvement rappelé au Royaume-Uni pour s'en justifier. Au même moment, pourtant, Napoléon vient lui-même en Espagne. Lorsque le général John Moore est tué à la bataille de La Corogne le Modèle:Date-, Wellesley est nommé commandant en chef de toutes les forces britanniques au Portugal. Revenant dans la péninsule ibérique en avril 1809, il est nommé maréchal général de l'armée portugaise, et commandant en chef des forces portugaises au Portugal le Modèle:Date- par Jean VI de Portugal<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Il prend alors le commandement unifié des armées portugaise et britannique.
Sous son autorité, l'armée anglo-portugaise expulse les troupes napoléoniennes du Portugal, puis les forces britanniques et espagnoles battent l’armée du roi Joseph d’Espagne (le frère aîné de Napoléon) à la bataille de Talavera. Pour ses faits d'armes, il est élevé à la pairie en tant que vicomte Wellington, de Talavera et de Wellington (Somerset) en 1809. La même année, il est fait duc de la Victoire par Jean VI de Portugal pour ses services dans ce pays.
Traversant l’Espagne, il bat les Français à la bataille de Salamanque et prend Madrid en 1812. Cette année-là, une contre-attaque française met l’armée britannique dans une position difficile, mais Lord Wellington reçoit le commandement de toutes les armées alliées (britanniques, portugaises et espagnoles) en Espagne et est fait marquis de Wellington le 3 octobre. Il conduit une nouvelle offensive en 1813, culminant à la bataille de Vitoria, nette victoire britannique qui ramène l'armée impériale en France. Il est nommé Maréchal après cette victoire. Ayant libéré l'Espagne, il passe les Pyrénées et envahit la France. Il est surpris par les troupes du général Harispe à Cadillon (Modèle:Date) ; il intervient à Bayonne et se heurte au maréchal Soult qui dirige la défense de Toulouse le Modèle:Date. L'issue de cette bataille, objet de débats, marque la fin de la campagne de France de 1814. Le 11, Napoléon signe le traité de Fontainebleau, conclu le 6, et est exilé sur l’île d’Elbe.
Acclamé en héros, Wellington est fait duc de Wellington, titre toujours porté par ses descendants. Il est bientôt nommé ambassadeur en France, puis prend la place de Lord Castlereagh comme plénipotentiaire au congrès de Vienne, où il plaide énergiquement pour que soit permis à la France de garder sa place dans l’équilibre des puissances européennes. Le Modèle:Date, il est fait chevalier grande-croix de l’ordre du Bain.
Le Modèle:Date, Napoléon quitte son exil à Elbe, débarque en France le [[1er mars|Modèle:1er mars]] et le 20 retrouve le contrôle du pays. Il doit alors faire face à la formation à nouveau d'une dernière coalition contre lui. Wellington quitte alors Vienne pour prendre la tête des forces britanniques et alliées durant la campagne de Belgique<ref>On m’a assuré, disait Napoléon, que c’est par lui que je suis ici, et je le crois. C’est digne, du reste, de celui qui, au mépris d’une capitulation solennelle, a laissé périr Ney, avec qui il s’était souvent rencontré sur le champ de bataille. Il est sûr que pour moi, je lui ai fait passer un mauvais quart-d’heure. C’est désormais un titre pour les grandes âmes, la sienne ne l’a pas senti. Ma chute et le sort qu’on me réservait lui ménageaient une gloire bien supérieure encore à toutes ses victoires, et il ne s’en est pas douté. « D’abord sans la trahison d’un général qui sort de nos rangs pour avertir l’ennemi, je dispersais, je détruisais toutes ces bandes, sans qu’elles eussent pu se réunir en corps d’armée. — Puis, sur ma gauche, sans les hésitations inaccoutumées de Ney, aux Quatre-Bras, j’anéantissais toute l’armée anglaise. — Enfin sur ma droite, les manœuvres inouïes de Grouchy, au lieu de me garantir une victoire certaine, ont consommé ma perte et précipité la France dans un gouffre. » (O'Meara).</ref>. Il arrive à son poste et son avant-garde combat les Français à la bataille de Quatre-Bras avant de se replier. Deux jours plus tard, le 18 juin, Wellington, avec l’appui des forces prussiennes commandées par Gebhard Leberecht von Blücher bat définitivement Napoléon à la bataille de Waterloo. L’Empereur français abdique une nouvelle fois le 22 juin, et est exilé par les Britanniques sur l’île Sainte-Hélène.
Fasciné par le souvenir de l'Empereur, il passait de longues heures, assis devant son tableau, silencieux<ref>« M. de Las Cases avait remarqué qu’en général il répugnait à Napoléon de mentionner lord Wellington, et qu’il évitait même de faire connaître son jugement, probablement parce que l’Empereur se sentait gauche à ravaler celui sous lequel il avait succombé. Toutefois, le 16 novembre 1816, Napoléon, abreuvé d’amertume, pour toutes les indignités dont il était l’objet à Sainte-Hélène, s’est abandonné sans mesure, et a livré sa pensée tout entière. » (Las Cases).</ref>.
Carrière politique
En 1819, Wellington est nommé Master-General of the Ordnance dans le gouvernement tory de lord Liverpool. En 1827, il devient commandant en chef de l’armée britannique, poste qu’il occupera jusqu’à la fin de sa vie, sauf durant son mandat de premier ministre. En même temps que Robert Peel, Wellington est une étoile montante du parti tory, et en 1828, il devient premier ministre.
Comme premier ministre, Wellington est l’archétype du conservateur<ref>« Peu d’hommes sont plus complètement dénués des moyens de plaire que lord Wellington. Doux sourires, flatteuses promesses, séductions de cour, toutes ces ressources qui coûtent si peu aux ministres et coûtent cher aux nations, lui sont étrangères. La raideur de son humeur et de son maintien a mérité de devenir proverbiale ; l’inflexibilité de ses idées et la crudité de son langage correspondent assez bien avec cet extérieur privé de grâce ; la bonhommie lui manque pour plaire au peuple, comme l’élégance des manières pour flatter l’aristocratie. Ceux-ci le trouvent sombre et hautain ; ceux-là, dont il ne flatte point la faiblesse orgueilleuse, l’accusent de grossièreté et de rudesse… Un bon sens vulgaire, mais d’excellent usage dans la pratique ordinaire de la vie l’avait élevé sur le pavois des triomphes guerriers. La même qualité l’a sauvé au milieu des dangers de la politique intérieure… On ne peut disconvenir que son administration n’ait été bienfaisante, sinon dans ses détails, au moins dans l’ensemble de ses actes. »
« Le duc de Wellington est le représentant le plus complet et le plus opiniâtre des antiques préjugés. L’humeur inflexible qui le caractérise lui prête une espèce d’éloquence : ces dispositions intellectuelles, cette résistance à tous les avis, cette obstination froide qui respire dans chacune de ses paroles, produisent quelque effet. À tort ou à raison, il est convaincu, et cette conviction est une puissance. Il a foi dans la nécessité des abus, il croit que l’espèce humaine ne peut être gouvernée que par des institutions mauvaises, anormales, injustes. Il est né stationnaire ! Tel est son destin et son penchant. » (Wellington, jugé par les Anglais.), dans Modèle:Mullié simple.</ref>, pourtant c’est bizarrement durant son mandat que passa la loi d’émancipation des catholiques, leur accordant la garantie de pratiquement tous les droits civils au Royaume-Uni. Lord Winchilsea accusa Wellington d’avoir « traîtreusement comploté la destruction de la constitution protestante ». Wellington le provoqua alors en duel, duel qui eut lieu le Modèle:Date aux champs de Battersea<ref>« Le duc de Wellington a une physionomie si remarquable qu’on l’oublie difficilement quand on l’a vu. Ses traits sont prononcés. Son visage est excessivement long et hors de proportion avec sa taille qui est moyenne et aussi maigre que celle d’un malade à la diète. » — « Le duc est très-actif, mais jamais affairé ; dépêchant rapidement la besogne, mais jamais avec précipitation ; froid, prompt, décidé, peut-être despotique, mais calme et ferme dans des circonstances où tout autre serait embarrassé et indécis. — Sa manière habituelle de parler est abrupte et rapide ; son débit lourd et peu distinct. Mais il parle avec assurance et exprime ses idées avec clarté, concision et force. Sa conversation indique encore mieux son caractère que ses discours ; au lieu de nourrir l’entretien par des répliques qui étouffent le sens sous l’abondance stérile des mots, il laisse intervenir des pauses dans le dialogue et tout à coup laisse éclater brusquement sa pensée. Mais à part l’art de la guerre, son esprit manque d’étendue et de profondeur. Pour les hommes d’imagination, le caractère de Wellington est un de ces caractères qu’on admire, mais non pas de ceux qu’on aime. Incapable de sensibilité comme d’enthousiasme, il renvoie un ministre avec la même indifférence qu’il met au rebut un vieil habit. Il va se battre en duel ou déjeuner avec la même absence d’émotion. Tout ce qu’il fait, il semble le faire parce qu’il a résolu d’avance qu’il le fera. », dans Modèle:Mullié simple.</ref>. Au moment de tirer, Wellington visa délibérément à côté et Winchilsea tira en l’air.
Le gouvernement Wellington tombe en 1830. Il y eut de nombreuses émeutes cet été et cet automne-là. Les Whigs, qui n’avaient pratiquement plus été au pouvoir depuis les années 1770, virent les réformes politiques comme la clé de leur retour. Wellington, respectant à la lettre la ligne politique conservatrice des tories, perd un vote de confiance le Modèle:Date. Il est remplacé comme premier ministre par Charles Grey qui initie une grande réforme libérale, devant la faire passer de force à la Chambre des lords.
Lors du retour au pouvoir des tories en 1834, Wellington décline le poste de premier ministre qui va à Robert Peel ; toutefois, celui-ci étant en Italie, Wellington doit assurer l’intérim durant trois semaines, en novembre et Modèle:Date-. Dans le premier gouvernement Peel (1834-1835), Wellington est secrétaire d’État aux affaires étrangères, et dans le second (1841-1846), il est ministre sans portefeuille et président de la Chambre des Lords.
Wellington se retire de la vie politique en 1846, bien que restant commandant en chef des forces armées, et revient brièvement sur le devant de la scène en 1848, lorsqu’il aide à organiser une force de protection de Londres durant cette année de révolutions en Europe. Il meurt en 1852 et est inhumé à la cathédrale Saint-Paul.
Il était par ailleurs franc-maçon, tout comme son père qui fut grand maître de la Grande loge d'Irlande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Distinctions et honneurs
Titres de noblesse
- Duc, Earl, Vicomte et Marquis de Wellington <ref name="Gazette-1852" />, Baron et Marquis Douro (Fichier:Flag of the United Kingdom.svg Royaume-Uni)
- Prince de Waterloo (Fichier:Flag of the Netherlands.svg Pays-Bas)
- Grand d'Espagne de première classe et Duc de Ciudad Rodrigo (Fichier:Flag of Spain.svg Espagne)
- Duc de Victoria, Marquis de Torres Vedras, et Comte de Vimiera (Fichier:Flag of Portugal.svg Portugal)
Distinctions
Modèle:Section vide ou incomplète
Royaume-Uni
- Fichier:Order of the Bath UK ribbon.png Grand-croix de l'ordre du Bain
- Fichier:Order of the Garter UK ribbon.png Chevalier de l'Ordre de la Jarretière<ref name="Gazette-1852" />
Étranger
- Fichier:Toison Or ribbon.svg Chevalier de l'ordre de la Toison d'or (Espagne)
- Fichier:ESP Laureada pasador.svg Chevalier de l'ordre de Saint-Ferdinand (Espagne)
- Fichier:ESP Orden de San Hermenegildo Cruz pasador.svg Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Herménégilde (Espagne)
- Fichier:Order of the Black Eagle - Ribbon bar.svg Chevalier grand-croix de l'ordre de l'Aigle noir (Prusse)
- Fichier:PRU Roter Adlerorden BAR.svg Chevalier grand-croix de l'ordre de l'Aigle rouge (Prusse)
- Fichier:Ord.MariaTeresa-GC.png Chevalier grand-croix de l'ordre militaire de Marie-Thérèse (Autriche)
- Fichier:Band to Order St Andr.png Chevalier de l'ordre de Saint-André (Russie)
- Fichier:Band to Order St Alexander Nevsky.png Chevalier de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski (Russie)
- Fichier:Order of Glory Ribbon Bar.png Chevalier de l'ordre impérial et militaire de Saint-Georges (Russie)
- Fichier:PRT Military Order of the Tower and of the Sword - Grand Cross BAR.png Chevalier grand-croix de l'ordre de la Tour et de l'Épée (Portugal)
- Fichier:RmstSO1kl.png Chevalier grand-croix de ordre de l'Épée (Suède)
- Fichier:Ordre du Saint-Esprit Chevalier ribbon.svg Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit (France)
- Fichier:Order of the Elephant Ribbon bar.svg Chevalier de l'ordre de l'Éléphant (Danemark)
- Fichier:Royal Guelphic Order.png Chevalier de l'ordre royal des Guelfes (Hanovre)
- Fichier:IT TSic Order Santo Gennaro BAR.svg Chevalier de l'ordre de Saint-Janvier (Deux-Siciles)
- Fichier:Royal Order of Saint Ferdinand and of Merit.png Chevalier de l'ordre de Saint-Ferdinand et du mérite (Deux-Siciles)
- Fichier:Order of the Most Holy Annunciation BAR.svg Chevalier grand-croix de l'ordre suprême de la Très Sainte Annonciade (Sardaigne)
- Fichier:Military Order of Max Joseph ribbon.svg Chevalier grand-croix de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (Bavière)
- Fichier:Order of the Rautenkrone ribbon.png Chevalier de l'ordre de la Couronne de Saxe (Saxe)
- Fichier:682px Ribbon of the Military Order of Merit of Württemberg.svg Chevalier grand-croix de l'ordre du mérite militaire de Wurtemberg (Wurtemberg)
- Fichier:NLD Military Order of William - Grand Cross BAR.png Chevalier grand-croix de l'ordre militaire de Guillaume (Pays-Bas)
- Fichier:GRE Order of George I - Member or Silver Cross BAR.png Chevalier de l'ordre du Lion d'or (Hesse-Cassel)
- Fichier:House Order Fidelitas of Baden ribbon bar.svg Chevalier grand-croix de l'ordre de la Fidélité (Bade)
- Fichier:Zahringer leeuw lint.jpg Chevalier grand-croix de l'ordre du Lion de Zaeringen (Bade)
Grades
En 1787, il devient enseigne dans le Modèle:73e régiment d’infanterie (son père lui achète un fonction), puis lieutenant la même année.
En 1791, il devient capitaine.
En 1793, il devient major, puis lieutenant-colonel dans le Modèle:33e régiment d’infanterie.
En 1796, il est promu colonel.
En 1802, il devient major-général.
En 1808, il est promu lieutenant-général.
En 1811, il devient général.
Le Modèle:Date-, après la bataille de Vitoria, le prince régent<ref>Le Prince Régent lui exprime son admiration dans une lettre, datée du Modèle:Date-, où il dit :
«Your glorious conduct is beyond all human praise, and far above my reward. I know no language the world affords worthy to express it. I feel I have nothing left to say but most devoutly to offer up my prayers of gratitude to Providence that it has in its omnipotent bounty, blessed my country and myself with such a General. You have sent me among the trophies of your unrivalled fame, the Staff of a French Marshal, and I send you in return that of England. The British Army will hail it with rapturous enthusiasm, while the whole Universe will acknowledge those valorous exploits which have so imperiously called for it. That uninterrupted health and still increasing laurels may continue to crown you through a glorious and long career of life, are the never ceasing and most ardent wishes of,
My Dear Lord,
Your very sincere and faithful friend,
GEORGE, P.R»</ref> lui décerna son bâton de maréchal anglais, ce qui lui conféra le titre de Field Marshall de l'armée britannique, qu'il conserva jusqu'à sa mort<ref name="FieldMarshallAngleterre">Ageofrevolution.org Wellington’s Field Marshal’s Baton</ref>.
En sus, de nombreux autres pays lui donnèrent leurs plus hauts grades militaires, dont <ref name="Gazette-1852">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Doyle">Modèle:Ouvrage</ref> :
- L'empire d'Autriche (Feldmarschall soit maréchal)
- Le royaume de Portugal (Marechais-generais, soit maréchal général)
- Le royaume d'Espagne (capitaine général)
- Le royaume de Hanovre (maréchal)
- Le royaume uni des Pays-Bas (maréchal)
- Le royaume de Prusse (Generalfeldmarschall soit maréchal en 1818)<ref name="Prussia">F. Herrmann, THE DUKE OF WELLINGTON AS A FIELD-MARSHAL OF PRUSSIA AND AUSTRIA</ref>
- L'empire de Russie (Generalfeldmarschall soit maréchal en 1818)
Hommages
Lieux
- La rue Wellington dans la ville de Montréal au Québec, Canada, est la principale artère commerciale du quartier Verdun. La rue nommée ainsi en l'honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
- La ville de Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, est nommée en son honneur.
- La rue Wellington dans la ville de Sherbrooke au Québec, Canada, est une des rues principales de cette ville, nommé en l'honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
- La rue Wellington dans la ville de Sorel-Tracy au Québec, Canada, est une des rues principales de cette ville, nommé en l'honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
- La rue Wellington dans la ville d'Ottawa, capitale du Canada, tout près du canal Rideau , est une rue nommée en l'honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
- La rue Wellington, à Kingston en Ontario au Canada, est une des plus vieilles rues de cette ville à tradition militaire, nommée en l'honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
- Comté de Wellington, Ontario, Canada
- Ville de Wellington, Ontario, Canada
- Fort Wellington, dans Prescott, Ontario, Canada
- Wellington — Halton Hills, une circonscription électorale, Ontario, Canada
- Ville de Wellington, Île-du-Prince-Édouard, Canada
- Paroisse de Wellington, Nouveau-Brunswick, Canada
- Ville de Wellington, Nouvelle-Écosse, Canada
- Un parti de Hyde Park Corner à Londres, Royaume-Uni est nommé Duke of Wellington Place car se trouve près de Apsley House, où le duc habitait.
- De nombreuses rues à Londres et ailleurs en Grande-Bretagne portent les noms Wellington Road et Wellesley Road, nommées directment ou indirectement en l'honneur du duc de Wellington.
Monuments
Modèle:Section à wikifier Une colonne monumentale et une statue dans sa ville natale Trim, comté de Meath, Irlande (1817)
Monument Wellington, Londres, sur Park Lane, Londres; une Modèle:Lien par Richard Westmacott (1822)
Wellington Arch sur Hyde Park Corner, Londres, construit sur un design par Decimus Burton (1825–1827)
Statue équestre du duc de Wellington, ville de Londres par Francis Leggatt Chantrey (1844)
Monument Wellington, chemin Old Woodhall, Spa Woodhall, Lincolnshire, une colonne avec buste sur le dessus (1844)
Statue équestre du duc de Wellington, Glasgow par Carlo Marochetti (1844)
Statue équestre du duc de Wellington, Aldershot, à l'origine à Hyde Park Corner, par Matthew Cotes Wyatt (1846)
Une statue de Wellington par le sculpteur Thomas Milnes à Woolwich Arsenal, qui se trouve maintenant dans le parc Wellington (1848)
Statue équestre du duc de Wellington, extrémité est de Princes Street, Édimbourg. par Sir John Steell (1848–52)
Monument de Wellington, Somerset, dans les Blackdown Hills (commencée en 1817, achevée en 1854). Ce monument surplombe la ville de Wellington, d'où le titre de Wellington a été tiré.
Une statue de Wellington par le sculpteur Carlo Marochetti en Leeds, Angleterre, qui se trouve maintenant dans le parc Woodhouse Moor (1855)
Une statue dans Piccadilly Gardens, Manchester par Matthew Noble (1855/6)
Un monument dans la grande salle de le Guildhall, Londres par John Bell (1856)
Statue du duc de Wellington, le rempart, Brecon, Pays de Galles, par John Evan Thomas (1858)
Monument Wellington, Dublin, par Robert Smirke (commencé 1817, terminé 1861). Ce mémorial de Phoenix Park est le plus haut obélisque d'Europe
Colonne commémorative du duc de Wellington, à l'extérieur de Stratfield Saye House, Hampshire, une colonne avec statue sur le dessus, par Carlo Marochetti (1863)
Colonne de Wellington à Liverpool par M. George et Andrew Lawson (1865)
Monument de Wellington, Baslow, Derbyshire. Une croix de pierre (1866)
Statue équestre du duc de Wellington, Hyde Park Corner, Londres, par Joseph Boehm (1888)
Un monument dans Cathédrale Saint-Paul de Londres, Londres, où il est enterré. Par Alfred Stevens (achevé en 1912)
Un buste à Porto où il dirigea les troupes anglo-portugaises contre les troupes françaises en 1809 dans le Deuxième bataille de Porto, Le Portugal.
Le cheval du duc, Copenhague, a un monument sur sa tombe à Maison Stratfield Saye, Hampshire.
Iconographie
- s. d. - Portrait par Simon Jacques Rochard
- s. d. - Portrait par John Jackson
- s. d. - Portrait par Thomas Lawrence
- s. d. - Portrait par Hubert von Herkomer à la Royal Academy of Arts, vandalisé en 1914 par Gertrude Ansell<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 1812 - Portrait par Francisco Goya
- s. d. - Buste en empereur romain
- 1844 - Statue équestre par Francis Chantrey et Henry Weekes, hors le Royal Exchange
- 1846 - Statue équestre par Matthew Cotes Wyatt. Originellement sur l'Arc de Wellington à Hyde Park Corner, la statue émigra à Aldershot en 1886.
- 1888 - Statue équestre par Joseph Boehm à Hyde Park Corner
Cinéma et télévision
- 1929 :
- Waterloo de Karl Grune avec Humberston Wright.
- Sainte-Hélène de Lupu Pick avec Günther Hadank.
- 1932 : Congress Dances d'Erik Charell avec Humberston Wright.
- 1934 :
- La Maison des Rothschild de Nunnally Johnson avec C. Aubrey Smith.
- The Iron Duke de Victor Saville avec George Arliss.
- 1937 :
- L'Espionne de Castille de Robert Z. Leonard avec Matthew Boulton.
- Victoria the Great de Herbert Wilcox avec James Dale.
- 1938 : Sixty Glorious Years de Herbert Wilcox avec C. Aubrey Smith.
- 1940 : Les Rothschilds d'Erich Waschneck, avec Waldemar Leitgeb.
- 1947 : Mrs. Fitzherbert de Montgomery Tully, avec Kynaston Reeves.
- 1970 :
- 1972 : La Vie tumultueuse de Lady Caroline Lamb de Robert Bolt avec Laurence Olivier.
- 1991 : Napoléon et l'Europe, épisode 4 Le Blocus avec José Fonseca e Costa.
- 1992 : Le Souper d'Édouard Molinaro, acteur non crédité.
- 1993 : Sharpe’s Eagle de Tom Clegg avec David Troughton.
- 1994 : Sharpe’s Honour de Tom Clegg avec Hugh Fraser.
- 1995 : Sharpe's Gold de Tom Clegg, avec Hugh Fraser.
- 1996 : Sharpe’s Siege de Tom Clegg, avec Hugh Fraser.
- 1999 : Blackadder: Back & Forth de Paul Weiland avec Stephen Fry.
- 2006 : Les Fantômes de Goya de Milos Forman, avec Cayetano Martínez de Irujo.
- 2012 : Les Lignes de Wellington de Valeria Sarmiento avec John Malkovich.
- 2015 : Jonathan Strange et Mr Norrell de Toby Haynes avec Ronan Vibert.
- 2016 : Victoria de Daisy Goodwin avec Peter Bowles.
Notes et références
Source partielle
Annexes
Articles connexes
- Copenhagen, le cheval qu'il avait lors de la bataille de Waterloo
- Generalfeldmarschall ou Maréchal, grade qu'il obtint pour huit armées différentes
Bibliographie
- Henri Alexis Brialmont, Histoire du duc de Wellington, 3 volumes, 1856-1857
- Jacques Chastenet, Wellington, Fayard, Paris, 1945
- Bernard Hautecloque Article "Wellington, arbitre de la Restauration" Modèle:P. in Dictionnaire Fouché Editions Anovi, 2019
- Arthur Arjuzon, Wellington, Perrin, 528 pages, 2015.
Liens externes
- Biographie sur le site du Premier ministre du Royaume-Uni.
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases