Saint-Jean-le-Vieux (Pyrénées-Atlantiques)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Jean-le-Vieux (en basque : Donazaharre) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Donazahartar<ref>- Académie de la langue basque</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Saint-Jean-le-Vieux se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Mauléon-Licharre<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Bussunarits-Sarrasquette (Modèle:Unité), Aincille (Modèle:Unité), Bustince-Iriberry (Modèle:Unité), Aincille (Modèle:Unité), Ahaxe-Alciette-Bascassan (Modèle:Unité), Ispoure (Modèle:Unité), Saint-Jean-Pied-de-Port (Modèle:Unité), Jaxu (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-le-Vieux fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.

Modèle:Communes limitrophes

Paysages et relief

Le col d'Aphanize est un col de montagne situé au-dessus de Béhorléguy. Il se situe à la limite des bassins de la Bidouze et de la Nive. Il domine au nord Eltzarreko ordokia et la source de la Bidouze, au sud la vallée du Laurhibar un affluent de la Nive. On y accède depuis Saint-Jean-le-Vieux et Béhorléguy par une route pastorale permettant de rejoindre Alçay ou Aussurucq en Soule par le col de Burdin Olatzé.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-le-Vieux.

La commune est drainée par le Laurhibar, Arzubiko erreka, Apatéko erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

Le Laurhibar, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mendive et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Nive à Saint-Jean-Pied-de-Port, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Arzubiko erreka, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gamarthe et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Laurhibar à Saint-Jean-Pied-de-Port, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'Irouléguy, mise en service en 1963<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nive »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Urbanisme

Typologie

Saint-Jean-le-Vieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-Pied-de-Port, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,8 %), forêts (21,7 %), prairies (21,6 %), zones urbanisées (7,3 %), terres arables (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

Voies de communication et transports

Saint-Jean-le-Vieux est desservie par les routes départementales D 933 (ancienne route nationale 133), D 18 et D 22.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Jean-le-Vieux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Laurhibar et l'Hartzubiko erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Saint-Jean-le-Vieux est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:64484-Saint-Jean-le-Vieux-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-le-Vieux.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 50,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Son nom basque est Donazaharre (contraction de Donibane Zaharra<ref name="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>), le Modèle:Citation.

Saint-Jean-le-Vieux est connue sous l'Antiquité sous le nom d'Imus Pyrenaeus<ref name="Mérimée"/>.Le toponyme Saint-Jean-le-Vieux apparaît sous les formes Sant-Juan-el-Viejo (1479<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne">Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), San-Juan-lo-Bielh (1513<ref name="Raymond"/>, titres de Pampelune<ref name="Pampelune">Titres publiés par don José Yanguas y Miranda</ref>),S-Iean le Vieux (1650) et Sanctus-Petrus de Saint-Jean-le-Vieux (1685<ref name="Raymond"/>, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} et du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).

Pendant la Révolution française, le village fut appelé Franche<ref name="Mérimée"/>.

Aphat-Ospital, hameau de la commune et siège d'une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, est attesté sous les formes Hospitale et oratorium de Apate (1186<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Bayonne<ref name="Livre d'Or"/>), Apha-Ospital ou Saint-Blaise (1703<ref name="Raymond"/>, visites du diocèse de Bayonne<ref name="visites Bayonne"/>) et Saint-Blaise d'Apatospital (1708<ref name="Raymond"/>, règlement de la commanderie d'Irissarry<ref name="Irissarry">Titres de la commanderie d'Irissarry - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).

Le toponyme Harrieta apparaît sous les formes Ferriette<ref group="Note">avec hypercorrection du h en f : en gascon, les f du latin évoluent en h ; croyant avoir affaire à un nom gascon, le scribe a voulu lui restituer une allure latine en remplaçant le h par un f. Mais harri 'pierre' est un mot basque et le h basque vient d'un ancien k aspiré. Classiquement, les formes médiévales nous apprennent plus sur leur auteurs que sur le toponyme lui-même.</ref> (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Bayonne<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Arrieta (1525<ref name="Raymond"/>, titres de la Camara de Comptos<ref name="Camara">Titres publiés par don José Yanguas y Miranda - Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra ; 1840 ; Pampelune</ref>), Harrieta (1621<ref name="Raymond"/>, Martin Biscay<ref name="Martin Biscay">Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°</ref>) et Harriette (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).

Le toponyme Irunberri apparaît sous les formes La salle d'Irumberri (1328<ref name="Raymond"/>, collection Duchesne volume CXIV<ref name="Duchesne">Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France</ref>), Yrumberri (1621<ref name="Raymond"/>, Martin Biscay<ref name="Martin Biscay"/>) et Irumberry (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).

Le toponyme La Magdeleine apparaît sous les formes La Magdelena (1513<ref name="Raymond"/>, titres de Pampelune<ref name="Pampelune"/>) et La Magdelaine (1763<ref name="Raymond"/>, visites du diocèse de Bayonne<ref name="visites Bayonne">Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>)

Histoire

À l’époque romaine, Saint-Jean-le-Vieux était l’Imus Pyrenaeus, station romaine au pied des Pyrénées citée par l’itinéraire d'Antonin, compilation du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais d'après des cartes de l'an 211<ref>Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense no 25 Histoire de la fortification, 2005 Modèle:ISBN, En ligne [1], consulté le 3 mars 2007p 13</ref>.

Les fouilles de J.-L. Tobie ont mis au jour des thermes, des pièces de monnaie et des objets antiques. Il y eut depuis sur le « turon » un château que Richard Cœur de Lion démolit en 1177.

Dans la maison Priorena (ancienne maison prieurale) se réunissaient les députés de Saint-Jean-Pied-de-Port et du pays de Cize.

Philippe Veyrin<ref>Modèle:Ouvrage, page 131</ref> signale que les actes de l'état-civil de Saint-Jean-le-Vieux demeurèrent exclusivement en navarro-aragonais jusqu'aux années 1660, tout comme à Saint-Michel.

Le Modèle:Date-<ref>Ordonnance du 11 juin 1842 (Bulletin des lois de la République française).</ref>, la commune perd une partie de son territoire à la suite de la création de la commune d'Estérençuby.

Les Hospitaliers

La chapelle Saint-Blaise, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, était une abbaye-hôpital, appartenant en 1286 aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui avec La Madeleine voisine assurait l’accueil des jacquets. Il n'en reste, près d'un vieux moulin, que la chapelle romane Saint-Blaise.

L’abside de l'édifice a été détruite mais l'oculus et les voussures du portail, qui semblent gothique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sont conservés. On peut voir un enfeu à l'intérieur. En surplomb, la croix dite de Ganelon surmonte une colonne monolithe, qui est un ancien gibet.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune appartient à sept structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la communauté de communes de Garazi-Baigorri ;
  • le syndicat AEP de Saint-Jean-le-Vieux et Bussunaritz ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d'assainissement Ur Garbi ;
  • le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

Saint-Jean-le-Vieux accueille le siège du syndicat AEP de Saint-Jean-le-Vieux et Bussunaritz.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune dispose de deux écoles : l'école élémentaire publique et l'école primaire privée Saint-Michel<ref>[2]</ref>. L'école Saint-Michel propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>[3]</ref>.

Économie

La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de celle de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Camp romain SJlV.JPG
Fouille du camp romain de Burgoxaharre.
Fichier:Motte féodale SJlV.JPG
L'ancienne motte féodale Kasko Handia.

Patrimoine civil

Patrimoine religieux

Fichier:Chapelle Saint-Blaise.JPG
Vestige de chapelle Saint-Blaise.
Fichier:Croix Madalena.jpg
Croix de chemin de la Madeleine.
L’abside de l'édifice a été détruite mais l'oculus et les voussures du portail, qui semblent gothique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sont conservés. On peut voir un enfeu à l'intérieur. En surplomb, la croix dite de Ganelon surmonte une colonne monolithe, qui est un ancien gibet ;
 | e | er | = 
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}}

}}. Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle dépendait de Roncevaux, démolie elle aussi, il ne reste qu’un portail roman restauré en 1630. Elle possède un chrisme sur le tympan, sur les chapiteaux sont représentés des lions et des serpents, et des voussures ornées. L’intérieur est typiquement basque ;

Pèlerinage de Compostelle

La commune se trouve sur la via Podiensis, l'un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part du Puy-en-Velay, se prolonge jusqu'au col de Roncevaux et, de là, jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Saint-Jean-le-Vieux est également située sur la voie de la Nive, une variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pèlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino navarro avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.

Équipements

La commune dispose de deux écoles primaires, l'une publique et l'autre privée (école Saint-Michel).

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette

Modèle:Portail