Saint-Pierre-d'Irube
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Pierre-d'Irube (en basque : Hiriburu<ref>Modèle:Lien web</ref>) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine, à la périphérie est de Bayonne.
Le gentilé est Saint-Pierrot<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref> (ou Hiriburutar<ref name="euskaltzaindia.net">Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref> en basque).
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Situation
La commune fait partie de la province basque du Labourd et est située immédiatement à l'est de Bayonne.
Accès
- Sortie 1 de l'autoroute A64, qui relie Toulouse à Bayonne (échangeur de Mousserolles) via Tarbes et Pau.
- La route nationale 636, qui dessert Saint-Pierre-d'Irube, était une route nationale française reliant Bayonne à Juillan. À la suite de la réforme de 1972, elle a été déclassée en RD 936.
- La commune est également desservie par la RD 635 et la RD 22 (ex-RN 132) qui est le commencement de la route impériale des Cimes vers Hasparren.
- La ligne C du réseau de bus Chronoplus, géré par Transdev agglomération de Bayonne, dessert Saint-Pierre-d'Irube en la reliant aux autres communes de l'agglomération : Anglet, Bayonne, Biarritz, Bidart, Boucau et Tarnos<ref>Plan du réseau Chronoplus à partir du 31 janvier 2010, consulté le 14 février 2010.</ref>.
Hydrographie
Située dans le bassin versant de l’Adour, Saint-Pierre-d'Irube est traversée<ref>Notice du Sandre sur Saint-Pierre-d'Irube</ref> par le ruisseau de Hillans, affluent de la Nive, également alimenté sur la commune par Eiheratoko erreka<ref name=geo/>, et le ruisseau de Portu, tributaire de l'Adour. Géoportail signale également Sallenaveko erreka et Larregaineko erreka<ref name=geo/>.
Le Hillans a été utilisé comme voie de navigation, pour permettre l’acheminement de personnes et de marchandises, telles les grains et farines, à partir des quais de Bayonne (Galuperie, Bertaco ou Suzeye), jusqu’au port de Berrou (également nommé Irube ou de Lissague) de Saint-Pierre-d’Irube, sur des embarcations légères à fond plat (chambardons, couraus et chalands<ref>Les bateaux de l’Adour, Bulletin du Musée Basque, 1970</ref>.
En 1524, les registres gascons font état d’un inventaire de succession mentionnant Modèle:Citation<ref name="Desport"/>. Et encore en 1809, on trouve une délibération du conseil municipal du 12 novembre indiquant Modèle:Citation.
Lieux-dits et hameaux
Quartiers
Sur le cadastre napoléonien de 1831, la commune est divisée, outre les abords de l’église, en quatre quartiers ruraux :
Ametzondo
Le toponyme provient du basque et signifie « endroit des chênes tauzins ». Le tanin de ces chênes blancs était sans doute utilisé par les tanneries ou les nombreux ouvriers cordonniers installés dans la commune (21 en 1872). On recensait 21 maisons en 1754<ref name="Desport"/> dans ce quartier, situé sur la chemin menant de Bayonne à Mouguerre et Bidache, au nord de l’étang d’Escoutpluye.
Garrika
Orthographiée également Karrika, l’étymologie basque donne en français « chemin, rue ». Le quartier s’étendait en bordure du chemin conduisant de Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port, empruntant l’actuelle route impériale des Cimes, autrefois voie romaine.
Mizpirabakoitz
Le toponyme provient de mizpira, « nèfle » et bakoitz ou bakotx, « unique ». C’est le quartier le plus éloigné de l’église, ne comptant que quelques fermes, sur les hauteurs de la localité
Barratxiri
Le nom du quartier est originellement Baratahegi, soit « endroit des barthes », reflétant la présence de deux marécages, aujourd’hui asséchés, alimentés par l’Eiherattoko erreka, qui se prolonge dans le ruisseau de Hillans. Ces retenues d’eau permettaient le fonctionnement du moulin de Poyloa, inondant la plaine où est actuellement située la route départementale 137 qui mène vers Villefranque par Larraldia.
Autres
À ces cinq quartiers, il faudrait rajouter celui de Mousserolles, à l’origine de bien des contestations entre Bayonne et Saint-Pierre-d’Irube, durant les Modèle:S mini-<ref group="Note">En 1585, le curé de Villefanque et de Saint-Pierre-d’Irube interpelait en justice l’évêque et les chanoines de Bayonne, parlant de Modèle:Citation.</ref>, Modèle:S mini-, Modèle:S mini-<ref group="Note">Deux procès opposèrent en 1759 et 1768, le curé de Saint-Pierre-d’Irube, Jean Gellos, à l’évêque de Bayonne, dénonçant les vicaires empiétant sur sa paroisse Modèle:Citation.</ref> et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles. Ce quartier relevait de la juridiction de Bayonne pour le temporel, et de celle de Saint-Pierre-d’Irube pour le spirituel. Étant le plus dense et le plus riche de la localité, il justifia des litiges, procès et autres contestations jusqu’à quarante ans après la Révolution, et son rattachement officiel à la ville de Bayonne. La construction de l’église Saint-André de Bayonne en 1856 sonna définitivement le glas des espérances du clergé saint-pierrot, nombre de paroissiens de Mousserolles ayant choisi la nouvelle église. En 1924, [[François-Xavier-Marie-Jules Gieure|Modèle:Mgr Gieure]], évêque de Bayonne, constatant cet état de fait prit l’ordonnance Modèle:Citation<ref name="Desport"/>.
Autres toponymes
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-d'Irube est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (26,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (35,8 %), forêts (23,3 %), prairies (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), terres arables (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Pierre-d'Irube est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le ruisseau de Hillans. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 2009, 2010, 2018 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 90,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Saint-Pierre-d'Irube apparaît sous les formes Yruber (1150<ref name="Desport"/> et 1170<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>), Yruber, Hyruber, Iruber et Hiruber (respectivement 1186<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, 1249<ref name="Raymond"/>, 1256<ref name="Raymond"/> et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Bayonne<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sent-Pé d’Yrube (1482<ref name="Desport"/>, rôles gascons), Sent-Pée-d'Irube (1509<ref name="Raymond"/>, titres de l'abbaye Sainte-Claire de Bayonne<ref name="Sainte-Claire">Titres de l'abbaye Sainte-Claire de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sent-Per d’Irube (1524<ref name="Desport"/>, rôles gascons), Saint-Pé-d'Iruby (1585<ref name="Raymond"/>, titres des Jacobins de Bayonne<ref name="Jacobins">Titres des Jacobins de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sainct-Pierre d’Irube (1619<ref name="Desport"/>, archives de Bayonne), Hiriboro (1650<ref name="Desport"/>, archives de Bayonne), Hirouboure (1698<ref name="Desport"/>, archives de Bayonne), Saint-Pierre d’Irube, Saint Pierre Dirube, Tricolore, Saint-Pierre d’Irube et Pierre-d'Irube (respectivement 1709<ref name="Desport"/>, 1793<ref name="Cassini"/>, 1794-1795<ref name="Desport"/>, 1795-1796<ref name="Desport"/> et 1796-1797<ref name="Desport"/>, archives de Saint-Pierre-d’Irube) et Pierre-d’Irube (1793<ref name="Raymond"/>).
Étymologie
- En 1990, Jean-Baptiste Orpustan<ref name="Orpustan"/> indique qu'Irube provient de iruberri, « domaine nouveau ». On trouve d’autres interprétations à l’origine de ce toponyme.
- Eugène Goyheneche, sur les traces de Luchaire en 1875, ou de Louis Dassance, pense qu’Iruber est une déformation d'Iriberri, « ville, bourg neuf », et donc demeure assez proche, finalement, de l’interprétation d’Orpustan.
- Pour J. Vinson<ref name="Desport"/>, Iruber provient de Iribehere, signifiant alors « postérieur à la ville » ou « ce que l’on trouve en sortant de la ville ». L’analyse s’articule alors sur iri (« bourg, village, ville »), ber, de behere (« le bas, en bas »).
- En 1860, M. Cenac-Montaut<ref name="Desport"/> proposait « village du gué », s’appuyant sur ir, réduction de iri, et sur ube ou ubi, « gué ».
- Selon Isaac Lopez-Mendizabal<ref name="Desport"/>, il faudrait considérer iru, du basque iratze, « fougère », et ber, provenant de behere, pour obtenir un équivalent de « fougeraie ».
- Gilbert Desport<ref name="Desport"/> mentionne également la forme réduite d'Hiriburu (« trois têtes »), sans y croire vraiment, appuyée qu’elle est sur la légende du dragon de Lissague tué par Gaston Armand de Belzunce.
Autres toponymes
Alminoritz, ancienne ferme de la commune, est mentionnée sous les formes Albinoridz (1256<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Bayonne<ref name="Livre d'Or"/>) et Arminorits (1689<ref name="Raymond"/>, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>). Paul Raymond<ref name="Raymond"/> signale l'existence d'une prébende du même nom fondée dans la chapelle Saint-Léon, à proximité de Bayonne. Cette demeure rebâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle daterait des Modèle:S mini- ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles. Elle a appartenu à Jacques d’Albinortiz, échevin et trésorier municipal à Bayonne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le Basté est une ancienne maison citée en 1634<ref name="Desport"/> par les archives de Bayonne, comme mention lors d’un héritage. En 1700, elle appartient à Léon Dulivier, député de Bayonne à Paris. Elle est successivement la propriété de Cyprien Daguerre-Mongabure (1850), de la baronne d’Étigny, puis en 1904, du docteur Paul Lasserre. Elle est le principal lieu des découvertes archéologiques de MM. Proisy et Chauchat.
Arthague est une maison mentionnée dans les registres d’état civil de la commune entre 1664 et 1700<ref name="Desport"/>. La demeure apparaît également sous les vocables Villeneuve ou Etchart. Elle semble avoir été une maison noble au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, appartenant à la famille de Valérian, puis en 1778 à l’avocat bayonnais Pierre Duhalde.
Les archives de Bayonne font état de la maison Duret lors de l’enregistrement d’un héritage en 1598<ref name="Desport"/>.
errekartea, maison du quartier Baratahegi, est citée dans les registres d’état civil de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous la graphie Errecart<ref name="Desport"/>.
Errepiraluze, du basque Errepira luze (« la grande plaine, près du ruisseau ») désigne une maison située près du moulin de Poyloa, citée en 1670<ref name="Desport"/>. Le toponyme, déformé, a été un temps Errepialouch<ref name="Desport"/>.
La maison Etcherouty est présente dès 1619<ref name="Desport"/> dans les archives de Bayonne.
Etcheto est une maison citée dans les registres d’état civil de la commune entre 1664 et 1700<ref name="Desport"/>, tout comme la demeure Harretche.
La maison Galharret fait l’objet d’une mention dans les registres de baptêmes, mariages et sépultures de la commune entre 1664 et 1700<ref name="Desport"/> sous la forme Galharet.
La maison Harretche est en partie ruinée (récoltes et mobilier) pendant les combats de 1813<ref name="Desport guerre"/>.
Harrichury, du quartier Baratahegi, apparaît sous la graphie Harrichouri entre 1664 et 1700<ref name="Desport"/>.
Hitce est une ancienne maison, qui apparaît sous la forme Histea en 1249<ref name="Desport"/> (archives de Bayonne).
Le Grand-Lissague était un hameau de la localité. Il est issu de la scission en 1719 du domaine de l’ancienne maison noble des seigneurs de Iruber, citée en 1235<ref name="Desport"/> par le Livre d’Or de Bayonne<ref name="Livre d'Or"/> sous la graphie Lisague, en Grand et Petit-Lissague. Il conserva son nom jusqu’en 1878, pour devenir à cette date une propriété nommée Villa Quieta, lors de son acquisition par le marquis de Guadalcazar, Grand d’Espagne. À cet emplacement fut construit en 1969, le lotissement éponyme<ref name="Desport"/>. Le Grand-Lissague fut la résidence d’été de plusieurs évêques bayonnais, tels Mgr Druilhet, de 1719 à 1727, Mgr de La Vieuxville de 1732 à 1734 et Mgr d’Arche de 1762 à 1774.
La maison noble originelle entretint des liens étroits avec la famille de Belzunce, puisque vers 1380, Garcie Arnaud de Belzunce épousa l’héritière de Lissague. Durant les Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles, la demeure appartient à une famille qui fournit de 1611 à 1792, le lieutenant général civil et criminel du Sénéchal des Lannes à Bayonne, les de Lespes des Hureaux. De 1713 à 1717, Marie-Anne de Neubourg, seconde femme du roi Charles II d’Espagne, y séjourne durant l’été, invitée par Salvat de Lespès de Hureaux.
À la suite de la scission de 1719, le château de Lissague fit partie du Petit-Lissague. À l’origine plus maison forte que château, dont les vestiges demeurent encore dans la partie ouest de la demeure actuelle, il fut transformé aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles par l’adjonction de deux tours carrées et d'un étage. Horlopo, maison du quartier Mizpirabakoitz, apparaît également sous la graphie Elorri lepo (du basque, signifiant « col des épines ») dans les données d’état civil de la paroisse entre 1664 et 1700<ref name="Desport" />. Horlopo est un nom porté par Modèle:Citation<ref name="Desport guerre">Maison détruite lors de la bataille de décembre 1813, citée par Gilbert Desport</ref>. Située à la cote 142, c’est-à-dire à l’endroit le plus élevé de la commune, la maison a servi de poste de commandement au général anglais Rowland Hill, avant d’être détruite, lors des affrontements des guerres napoléoniennes.
Les demeures Larrebure et Losté sont mentionnées entre 1664 et 1700<ref name="Desport"/>.
La maison Oiharzabal est citée dans les registres d’état civil de la commune entre 1664 et 1700<ref name="Desport"/> sous la graphie Oyharçabal.
Othomono fait l’objet d’une mention dans les registres d’état civil de la paroisse entre 1664 et 1700<ref name="Desport"/>.
Ourouspoure, ou en basque Urrizburu, est mentionnée en 1477<ref name="Desport"/> (ourrouspoure, archives de Bayonne). Modèle:Citation, elle est reconstruite en 1828<ref name="Desport guerre"/>.
Pinaquy (Pinaqui) et Sallenave sont mentionnés dans les registres d’état civil de la paroisse à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Desport"/>.
La maison Silhouague fait l’objet d’une mention entre 1664 et 1700<ref name="Desport"/> sous la graphie Siloague (registres d’état cvil de Saint-Pierre-d’Irube).
Noms basque et occitan
Nom basque
Le nom basque de Saint-Pierre-d'Irube est Hiriburu. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le 30 mars 2000<ref name=euskal>Modèle:Lien web.</ref>.
Le gentilé est hiriburutar<ref name=euskal/>.
Histoire
Préhistoire
En 1866, Arnaud Detroyat decouvre un abri sous roche du Magdalénien dans la propriété Belle-Fontaine de Mousserolles<ref name="Desport"/> sur une terrasse dominant la Nive, mettant au jour des nucléus, grattoirs et autres perçoirs. Ces spécimens furent exposés en 1867 à l’exposition universelle de 1867, puis transférés au musée de Saint-Germain-en-Laye<ref name="Desport"/>.
En 1872, c’est M. Proisy qui signale les traces d'un autre peuplement préhistorique sur le plateau du Basté, qu’Arnaud Detroyat décrit alors : Modèle:Citation<ref name="Desport"/>.
La station du Basté, située sur un plateau sur lequel s’étend aujourd’hui le lotissement éponyme, fit l’objet de fouilles successives. Émile Daguin, professeur au lycée de Bayonne, y trouva 59 objets en 1900.
En 1966, des fouilles systématiques furent entreprises par le professeur Chauchat de la faculté de Bordeaux<ref name="Desport"/>. Elles mirent en évidence la présence de peuplements du Paléolithique moyen et du Paléolithique supérieur, c’est-à-dire de 100 000 à Modèle:Unité avant notre ère<ref name="Desport"/>.
Moyen Âge
En 1122, Guillaume IX d'Aquitaine accorde à l’évêque de Bayonne, Raymond de Martres, secondé par Bertrand, vicomte du Labourd, le droit de fonder des établissements agricoles dans la province du Labourd. Le peuplement d'Iruber semble dater de cette période. Les archives de Navarres en mentionnent la paroisse en 1249<ref name="Desport"/> sous la graphie parroqui de Iruber.
Époque moderne
En 1724, à la suite des révoltes de Saint-Jean-le-Vieux (1685), Mouguerre et Saint-Pierre-d'Irube (1696), la population d'Ainhoa se révolta contre la gabelle, révolte d'opposition aux nouvelles taxes, annonciatrice de celles qui soulevèrent presque tout le Labourd en 1726 (contre l'impôt dit du Modèle:50e), Bayonne et Saint-Jean-Pied-de-Port en 1748<ref>Modèle:Ouvrage, page 179.</ref>.
Le Modèle:Date républicaine- (Modèle:Date-), un décret des représentants du peuple, Pinet et Cavaignac, réunit Saint-Pierre-d’Irube à Villefranque sous le nom de Tricolore, souvent orthographié Tricolor. Cette appellation ne dura que jusqu’au Modèle:Date- (Modèle:Date républicaine-).
Le Modèle:Date-, les coteaux de Saint-Pierre-d'Irube, de Villefranque et de Mouguerre, furent le théâtre de combats acharnés entre le maréchal Soult et Wellington<ref>Modèle:Ouvrage, page 192.</ref>. À Saint-pierre-d’Irube, la bataille se déroula essentiellement des quartiers Karrika et Mizpirabakoitz. L’affrontement de cinq jours vit la mort de Modèle:Nombre, dont 5 900 chez les Français et 5 300 chez les Alliés.
Héraldique
- Variante
Selon Gilbert Desport<ref name="Desport">Modèle:Ouvrage.</ref>, les armoiries adoptées par le conseil municipal du 27 mars 1987 se blasonnent comme suit : Modèle:Citation.
Politique et administration
De 1567 à 1790
Auzapeza est le mot basque qui désigne littéralement l’« abbé des voisins », ou comme l’histoire nous l’a restitué en français, le « maire-abbé », sans que le terme abbé, qui était le diminutif souvent adopté, n’ait de connotation religieuse.
Avant 1790, le maire-abbé et quatre conseillers, nommés « jurats » étaient désignés chaque année le 31 décembre par le maire-abbé et les jurats sortants, et par quatre députés représentant les maîtres de maison. Ils avaient pour tâche l’administration de la communauté, les jurats et députés représentant chacun des quatre quartiers déjà nommés, Ametzondo, Baratahegi, Karrika et Mizpirabakoitz.
1567 est la première restitution écrite qui nous est parvenue. Le 8 octobre de cette année-là Modèle:Citation assistait au biltzar d’Ustaritz.
Dans les tableaux suivants, « sieur » ou « maître » désigne le chef de famille et « sieur jeune » désigne le fils aîné de la maison. Modèle:Boîte déroulante/début
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Saint-Pierre-d'Irube fait partie de sept structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- l’agence publique de gestion locale ;
- la communauté de communes Nive-Adour ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat des transports de l’agglomération Côte basque - Adour (STACBA) ;
- le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.
Saint-Pierre-d'Irube accueille le siège du syndicat mixte d'aménagement de la zone Ametzondo.
La commune fait en outre partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.
Population et société
Démographie
Le premier recensement connu de la commune date de 1718, précisé dans un mémoire de Salvat de Lespès de Huraux, lieutenant civil et criminel des Lannes, à Bayonne<ref name="Desport"/>. Il indique une population de 480 habitants ou 80 maisons.
Modèle:Population de France/section
La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.
Économie
En 1872, on recensait à Saint-Pierre-d’irube, à côté de trois auberges et pour une population de 837 habitants, les emplois suivants<ref name="Desport"/> :
- employés agricoles : 160
- cordonniers : 21
- charpentiers : 9
- menuisiers : 6
- charrons : 4
- boulangers : 7
- couturières : 10
Les emplois agricoles deviennent 139 en 1954, 25 en 1976, près de 15 en 1985, moins de 5 en 1992<ref name="Desport"/>.
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Le siège de la marque Pipolaki se situe dans la commune.
Culture et patrimoine
C'est à Saint-Pierre-d'Irube que le groupe Aggressive Agricultor donne, en 1987, son premier concert de punk rock. Les fêtes patronales se déroulent du 24 au 26 juin.
Patrimoine linguistique
Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Saint-Pierre-d'Irube dans l'aire bascophone. Le dialecte parlé localement est le bas-navarrais oriental.
Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Saint-Pierre-d'Irube une version en basque, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.
Le Recueil des idiomes de la région gasconne réalisé en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez nous livre pour Saint-Pierre-d'Irube une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.
Dans sa correspondance adressée à Julien Vinson et datée de 1904, le capitaine Jean-Baptiste Darricarrère livre plusieurs éléments précis sur la situation linguistique des environs de Bayonne. Selon lui, " il y a [...] autant à Bassussarry qu’à Saint-Pierre-d’Irube (bien moins à Arcangues et à Mouguerre) des Gascons de naissance, c’est-à-dire des gens parlant gascon de père en fils, et n’apprenant le français qu’à l’école. Mais il y a aussi dans ces villages, qui commercent tous les jours avec Bayonne ou Biarritz, beaucoup de Basques qui parlent également et fort bien le gascon et le basque.
La carte du Pays Basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaître la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune de Saint-Pierre-d'Irube dans l'aire bascophone.
D'après la Morfología del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque], Saint-Pierre-d'Irube est située dans l'aire bascophone, et plus précisément de dialecte bas-navarrais. Son auteur Pedro de Yrizar estime dans les années 1970-1972 le nombre de locuteurs basques à 24%, soit l'un des taux les plus faibles du Labourd.
Patrimoine civil
Patrimoine religieux
L'ancienne benoîterie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> est classée aux monuments historiques. Elle fait partie des maisons (Elizaldia, Elizabelar, Ibarbide, Bidart et Martino) qui entourent l'église Saint-Pierre. Le cimetière qui encercle celle-ci contient un tombeau<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> qui fait l’objet d’une inscription auprès du ministère de la Culture.
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Vitrail de l'église Saint-Pierre.
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Ibidem.
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Ibidem.
L’église et les chapelles
La présence d’une église à Saint-Pierre-d’Irube est attestée dès 1482, comme le montre la délibération du Corps de ville de Bayonne du 2 octobre de cette année-là : Modèle:Citation<ref name="Desport"/>. Les archives y font régulièrement référence à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1630, 1664) et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (travaux importants)<ref name="Desport"/>.
Il ne reste aujourd’hui que deux des quatre chapelles privées, existantes encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les chapelles de la Villa Quieta et Saint-Joseph. Celles des propriétés Glain et Les Lauriers ont été détruites.
La chapelle de la Villa Quieta est située dans le lotissement éponyme. Elle fut sans doute construite par Mgr André Dreuillet, évêque de Bayonne, vers 1720. Elle fut durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le lieu de cérémonies religieuses choisi par les familles bourgeoises du hameau. Elle fut reconstruite en 1860 sous l’impulsion de Bernard d’Arcangues, propriétaire du lieu et maire de la commune.
La chapelle Saint-Joseph, de style néogothique, tout comme celle du quartier Quieta, relève de la paroisse de Saint-Pierre-d’Irube, malgré sa situation à quelques dizaines de mètres près, dans la commune de Bayonne. Elle fut construite vers 1860 par Cyprien Broussain, dans sa propriété de Xuhur, ou Chouhoure, aujourd’hui foyer Saint-Joseph. Elle fut rénovée en 1979<ref name="Desport"/>.
La benoîterie
Construite vers 1650, elle est située aujourd'hui entre l’église, le vieux cimetière et la route départementale 936. Elle accueille de nos jours un musée d’écologie et de spéléologie.
Son utilisation a varié au cours des siècles. De 1650 à 1794, elle est donnée en logement à la benoîte de l’église. Puis, la commune éprouvant des difficultés financières, elle est vendue, et sert de logement à divers artisans et autres instituteurs jusqu’en 1820. À partir de cette date, et jusqu’en 1919, elle retrouve sa vocation première.
À la mort de la dernière benoîte de la localité, sa famille occupera encore la maison jusqu’en 1931. La benoîterie commence alors une nouvelle vie, et jusqu’en 1972, elle accueille les services de la mairie. En 1972, est devient le siège d’associations locales (Eskual Izarra, Uhaina, Xiloko Gizonak), avant de se transformer en musée.
Durant toute son histoire, et jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une pièce du rez-de-chaussée fut utilisée comme morgue ou chapelle ardente pour les défunts extérieurs à la paroisse<ref name="Desport"/>.
Le maire-abbé rappelait le 18 juillet 1713 quelques-unes des prérogatives de la benoîte, en l’occurrence Gratiane Duhalde : Modèle:Citation<ref name="Desport"/>.
Outre ses fonctions communes à celles des autres églises basques, la benoîte de l’église Saint-Pierre était Modèle:Citation<ref name="Desport"/>.
De 1650 à 1919, douze benoîtes se sont succédé. Modèle:Colonnes En dépit des règles établies, Marguerite Baladé était mariée, avec Jean Barrère, et le couple occupa la benoîterie<ref name="Desport"/> jusqu’au décès de la benoîte.
Les cimetières
Outre le vieux cimetière qui enserre l’église, la commune fit l’acquisition d'un terrain destiné aux inhumations en 1886, puis d’un autre en 1924 (au Basté). Le cimetière originel recèle quelques stèles discoïdes recensées par l’association Lauburu.
Patrimoine environnemental
La localité partage avec Mouguerre à l’est, le lac d’Escorte-Pluye<ref name=geo/>.
La source d’Arthague se situe au lieu-dit éponyme, au sud-est du territoire, à proximité du sentier de découverte<ref name=geo/>, tout comme la source de Paris au sud de la commune.
Citations
7 août 1753
Visite du marquis de Paulmy : Modèle:Citation<ref name="Desport"/> (Lissague est un hameau de Saint-Pierre-d’Irube).
29 juin 1766
Francisco Mendez, religieux de Saint-Augustin, en voyage de Madrid à Bayonne : Modèle:Citation<ref name="Desport"/>.
6 mai 1808
Visite de Joséphine de Beauharnais : Modèle:Citation<ref name="Desport"/>.
Équipements
Enseignement
Saint-Pierre-d'Irube dispose de deux écoles primaires publiques (Ourouspoure et Quiéta) et d'une école primaire privée (Saint-Pierre).
L'ikastola Ametza ouverte en 2003 avec 7 enfants compte, en 2009, une quarantaine d'élèves scolarisés de la toute petite section au CM1.
Le collège Aturri a ouvert ses portes en septembre 2009.
Personnalités liées à la commune
Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Nicolas François Xavier d'Arcangues<ref name="Arcangues">Arcangues - Sous la direction de H. Lamant-Duhart - Ekaina 1986</ref>, baptisé à Arcangues le 24 septembre 1753 et décédé à Saint-Pierre-d'Irube le 7 juillet 1826, est le troisième marquis d'Iranda et vicomte d'Ascubea. Il est le père de Bernard d’Arcangues (né en 1793 à Arcangues et mort en 1876 au hameau saint-pierrot du Grand-Lissague), qui fut élu, sans discontinuer, maire de Saint-Pierre-d’Irube de 1834 à 1876. On doit à ce dernier l’aménagement de la première école de garçons de la localité en 1863<ref name="Desport"/>.
- Jean-Baptiste Bailac, sous intendant militaire mort à Mousserolles en 1840, est un historien bayonnais. Il est enterré à Saint-Pierre-d’Irube.
- François Ducasse, mort en 1836, maréchal de camp du Premier Empire, et devenu baron en 1820. Il est inhumé dans le vieux cimetière.
Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Charles Duclerc, né à Bagnères-de-Bigorre en 1812 et mort à Paris en 1888, est un homme politique, ministre des Finances en 1848, député des Basses-Pyrénées en 1871 et ministre des Affaires étrangères en 1882. Il est inhumé à Saint-Pierre-d’Irube.
- Alexis d'Arcangues<ref name="Arcangues"/>, né à Bayonne le 14 juillet 1821 et décédé à Saint-Pierre-d'Irube le 22 août 1877, est le cinquième marquis d'Iranda, vicomte d'Ascubea. Homme politique, il est successivement maire de Villefranque puis d'Arcangues, et conseiller général des Basses-Pyrénées.
- Georges Cogordan, né en 1849 et mort en 1904, gendre de Charles Duclerc, fut ministre plénipotentiaire au Caire, puis conseiller d’État. Il repose à Saint-Pierre-d’Irube.
- Marie-Thérèse Dupouy Bordes, née en 1873 et morte en 1953, religieuse française, fondatrice des Missionnaires des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie.
- Jules Moulier, né en 1888 à Bidarray et mort en 1958 à Bayonne, est un prêtre, bertsolari, poète, écrivain et académicien basque français de langue basque. En 1912, il est nommé vicaire de Saint-Pierre-d'Irube.
Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Robert Détroyat, capitaine de corvette et Compagnon de la Libération, mort près de Damas (Syrie) le 21 juin 1944, est inhumé à Saint-Pierre-d’Irube en 1950. Un navire aviso, le Détroyat, a été nommé en son honneur, et parrainé par la ville de Bayonne lors d’une escale en 1979.
- Michel Détroyat, né à Paris en 1905 et mort à Neuilly-sur-Seine en 1956, cousin germain de Robert et Arnaud Détroyat, est un pilote d'essai, virtuose de voltige aérienne, champion de courses de vitesse. Il occupa un rôle important dans l’aviation française de l'entre-deux-guerres. Il est, lui aussi, inhumé dans le cimetière de Saint-Pierre-d'Irube.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
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