Villefranque (Pyrénées-Atlantiques)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Villefranque (en basque : Milafranga<ref>Modèle:Lien web</ref>) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Le gentilé est Milafrangar<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref>,<ref name="euskaltzaindia.net">Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref>.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
La commune de Villefranque se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Mouguerre<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Nive-Adour dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne<ref name=meta/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Ustaritz (Modèle:Unité), Saint-Pierre-d'Irube (Modèle:Unité), Mouguerre (Modèle:Unité), Bassussarry (Modèle:Unité), Arcangues (Modèle:Unité), Jatxou (Modèle:Unité), Bayonne (Modèle:Unité), Lahonce (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Villefranque fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans la zone Lapurdi Beherea (Bas-Labourd)<ref>Lapurdi Beherea (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.</ref>. au centre-nord de ce territoire
Hydrographie
La commune est drainée par la Nive, le ruisseau de Hillans, Urdainzko erreka, un bras de la Nive, bras de l'Eiheratoko erreka, Hardako erreka, Larregaineko erreka, le ruisseau de la Tannerie, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
La Nive, d'une longueur totale de Modèle:Unité, naît au pied du Mendi Zar (Modèle:Unité), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bayonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- « la Nive », d'une superficie de Modèle:Unité, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « l'Ardanavy (cours d'eau) », d'une superficie de Modèle:Unité, un cours d'eau des coteaux sud de l'Adour<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : les « barthes de Quartier-Bas » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « bois et landes de Faldaracon-Eguralde et d'Hasparren » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « réseau hydrographique des Nives » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « réseau hydrographique et vallée de l'Ardanavy » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Villefranque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,2 %), prairies (24,2 %), zones urbanisées (16 %), terres arables (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et hameaux
- Agerrea ;
- Aire Ona ;
- Aldapagaina ;
- Altxuberria ;
- Apeztegia ;
- Arkozilaenea ;
- Arlasea ;
- Arranceta ;
- Assaria ;
- la Barga ;
- Barthes de Quartier Bas ;
- Basladea ;
- Bazteretxea ;
- Bellegarde ;
- Bellevue ;
- Bertrantoenea ;
- Beylartzea ;
- Bidegaina ;
- Bizkarbelxenea ;
- Bordaberria ;
- Buztingorria ;
- Caminoa ;
- Chaiberrikoborda ;
- Château Larraldea ;
- Château Miotz ;
- Duboscoa ;
- Eiherattoa ;
- Errebiola ;
- Erremuntenea ;
- Etche Pampina ;
- Etcheparea ;
- Eulia ;
- Galharreta ;
- Gelosea ;
- la Grange ;
- Gure Doya ;
- Hargin Karrika ;
- Harrechia ;
- Heguia ;
- Hiriberria ;
- Intaburua ;
- Kostagaina ;
- Laparrea ;
- Larramendia ;
- Larrea ;
- Larreburua ;
- Larregaina ;
- Legarrea ;
- Leyhola ;
- Martikotenborda ;
- Maytua ;
- Mendiburua ;
- Mendigaina ;
- Merluenea ;
- Mongoenea ;
- Muntenea ;
- Pagaldea ;
- Pagolakoborda ;
- Pochika ;
- Poiloa ;
- la Pomponette ;
- Porroteguia ;
- Quartier Bas ;
- les Salines ;
- Sendorraenea ;
- Sorhoeta ;
- la Tannerie ;
- les Trois Bornes ;
- Uhartea ;
- Xalduenea ;
- Xapitalea ;
- Xurruta ;
- Zubieta.
Voies de communication et transports
La sortie 1 (Mouguerre-Bourg) de l'autoroute A64 donne accès à la commune, tout comme les routes départementales RD 22 (route impériale des Cimes), RD 137, RD 257 et RD 337.
Villefranque est traversée par la ligne ferroviaire reliant Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port. La gare de Villefranque se situe au bord de la Nive, au pied du centre du village.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Villefranque est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nive et le ruisseau de Hillans. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 2007, 2009, 2010, 2014, 2019 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 83,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 2010, 2013, 2016, 2018, 2019 et 2020<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Villefranque est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Villefranque apparaît sous les formes Villa que dicitur baster (1083<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>), Parrochia sancti martini de baster (1200<ref name="Orpustan"/>) (bazter signifie « écart » en basque), Biela franque (1249<ref name="Orpustan"/>), Villa franque (1501<ref name="Orpustan"/>), Ville-Francque et Villefranque en Labort (respectivement<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref> 1501 et 1516, chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne">Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sanctus-Bartholomeus de Villefranque (1767<ref name="Raymond"/>, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} et du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Tricolore (1793<ref name="Raymond"/>).
« Villefranque est l’un des rares lieux du Pays basque où le toponyme basque ancien a été oublié au profit d’une adaptation d’un nom roman ville franche inventé tardivement et du reste très répandu. »<ref name="Orpustan"/>.
Étymologie
Villefranque a pour nom basque Milafranga, qui en réalité vient du gascon « bièla franca » et signifie « ville franche ». Villefranche, paroisse puis commune du Labourd, comme les multiples Villefranche de France, vit ses habitants racheter leurs droits féodaux à la seigneurie dont ils dépendaient et, ainsi, s'affranchir du système féodal et des taxes et impôts liés à la féodalité; impôts qui ne furent plus payés au seigneur, mais à la ville devenue franche.
Jean-Baptiste Orpustan<ref name="Orpustan"/> indique que bazter signifiait « écart » et désignait la situation de la paroisse sur la rive droite, séparée d'Ustaritz par la Nive.
Graphie en langues locales
Son nom basque actuel est Milafranga<ref name="euskaltzaindia.net"/> et son nom occitan gascon est Vilafranca<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Anciennement Saint-Martin-de-Basters, sauveté de l'évêque de Bayonne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Selon la légende, le Modèle:Date, le maire de Bayonne fit capturer (pendant les fêtes locales du village) et attacher cinq nobles labourdins aux piles du pont de Proudines (au bas du château de Miotz), où la marée montante les noya. Cette légende fut reprise par Taine dans son Voyage aux Pyrénées, et illustrée par Gustave Doré.
Fusionnée temporairement avec Saint-Pierre-d'Irube, la commune fut rebaptisée Tricolore pendant la révolution (1794-1795).
Théâtre de fameuses batailles napoléoniennes (batailles de la Nivelle, Saint-Pierre-d'Irube) entre les troupes du général britannique Wellington et celles du maréchal Soult qui barraient la route à Villefranque pour empêcher les Britanniques de remonter sur Bayonne (environ des dizaines de milliers de soldats à l'époque). Les troupes britannico-hispano-portugaises établirent déjà un pont sur la Nive afin que leurs Modèle:3e et Modèle:4e puissent passer d'une rive à l'autre. Avant leur victoire finale à Saint-Pierre-d'Irube, ils remportèrent d'ailleurs localement la bataille de Villefranque qui opposa le Modèle:Date les divisions du général britannique Hill à celles du général français Drouet d'Erlon.
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Villefranque fait partie de sept structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté de communes Nive-Adour ;
- le syndicat intercommunal pour la construction et la gestion d'établissements d'accueil pour personnes âgées Eliza-Hegi ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat mixte de la Nive maritime ;
- le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.
La commune fait en outre partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.
Politique environnementale
Lors des élections municipales de 2020, la liste élue a signé le Pacte de Métamorphose de Bizi! qui engage les signataires à agir pour la transition dans les domaines de la mobilité, de l'alimentation, de l'habitat, de l'énergie et de l'économie locale et circulaire. A l'issue du premier rapport bilan en 2021, la commune s'est vu attribuer une note de métamorphose de 0,5 sur 4<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.
Économie
L'extraction de sel gemme était encore pratiquée à Villefranque au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage, page 23.</ref>.
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Langues
D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Villefranque est le bas-navarrais occidental.
Patrimoine civil
- Château de Larraldia : À l’origine, il existait à son emplacement une maison appartenant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la famille de Garat<ref name=presentation>Modèle:Lien web.</ref>, dont l'héritière se maria en 1579 avec Adam de Larralde, noble de la chambre du roi Henri III. En 1675, Arnaud de Larralde est assassiné par des marins de Saint-Jean-de-Luz devant sa maison. Le capitaine d'infanterie Jean de Vergès d'Urt achète le domaine. En 1962, le château et son parc de 60 hectares est transformé en hôtel-restaurant de luxe par le fameux restaurateur Maurice Carrère<ref>Propriétaire entre 1947 et 1972 de la Moutière à Montfort-l'Amaury, également directeur de Maxim's, rue Royale et fondateur du cabaret Carrère, rue Pierre-Charron.</ref> son nouveau propriétaire<ref name=revivre>Modèle:Lien web.</ref> ; vendu, puis laissé à l'abandon et victime d'un incendie, il a été racheté en 2017 pour redevenir un hôtel haut-de-gamme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet édifice de deux niveaux à sept travées est de style Louis XIV avec une façade en pierre de taille de Bidache. La toiture est percée au nord de cinq lucarnes Modèle:Citation ; la façade sud donnant sur le parc présente des faux pavillons<ref name=revivre/>,<ref name=presentation/>.
- Château de Miotz, fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Maison Dona Martienea, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Patrimoine architectural civil de Villefranque</ref>
- Moulin d'Elherattoa, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Ferme Mendiburua
- Maisons labourdines (Arlasia, photo ci-dessous en exemple. ARLASIA est une maison de type labourdin situé à l’entrée du village de Villefranque (Pyrénées – Atlantiques). Des écrits mentionnent son existence au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (L’enquête de 1249 sur la guerre de Thibaud I de Navarre en Labourd). )
Patrimoine religieux
- l'église Saint-Jean-Baptiste<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Jean-Baptiste</ref> est inscrite aux monuments historiques ;
- l'église bâtie en 1907<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur les vestiges de l'église de 1907</ref> par mademoiselle Olhagaray fut démolie en 1968. Quelques vestiges subsistent ;
- Stèles discoïdales.
Équipements
Éducation
Villefranque dispose de deux écoles primaires, l'une publique et l'autre privée (Sacré-Cœur).
Personnalités liées à la commune
Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- René Delzangles, né en 1899 et décédé en 1979 à Villefranque, est un homme politique français ;
- Jean Saint-Pierre, né en 1884 à Villefranque et décédé en 1951, est un écrivain basque. Son tombeau se trouve sous le porche d'entrée de l'église.
Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Julian de Ajuriaguerra, né en 1911 à Bilbao (Espagne) et décédé en 1993 à Villefranque, est un neuropsychiatre et psychanalyste français d'origine espagnole ;
- Albert Dolhats, né à Villefranque en 1924, est un coureur cycliste professionnel des années 1940 et 1950, ayant notamment participé à trois Tour de France ;
- Pierre Vivier, né en 1924 à Villefranque, est un joueur de pelote basque, qui fut sept fois champion de France à main nue entre 1939 et 1944, puis en 1951 et 1956 en trinquet, en 1953 en mur à gauche ;
- Robert Dufourcq, né en 1948 à Villefranque, est un joueur de pelote basque, six fois champion de France, qui obtint une médaille d'argent au championnat du monde en Uruguay en 1974.
- Manu Martiarena né en 1964 est un joueur de pelote, six fois champion de France de main nue en indépendant et champion de France a de multiples reprises dans les catégories de jeunes (joko garbi et main nue).
- Baptiste Chouzenoux, né le Modèle:Date- à Villefranque est un joueur de rugby au Racing 92.
- Arnaud Heguy, natif de Villefranque, joueur de rugby professionnel
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes