Bataille de Pavie (1525)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Conflit militaire

La quatrième bataille de Pavie qui se déroule le Modèle:Date devant Pavie en Lombardie, oppose les troupes de Charles Quint à celles de Modèle:François Ier, chacun à la tête de leurs armées. Charles Quint remporte la bataille et Modèle:Souverain- est capturé et fait prisonnier. Cet événement décisif de la sixième guerre d'Italie (1521-1526) marque la défaite des rois de France dans leur tentative de domination du Nord de l’Italie.

Situation

Fichier:Italy 1494 AD-fr.svg
La péninsule avant le début des guerres d'Italie.

À la suite de l'échec des troupes impériales de Charles Quint en Provence en 1523, le roi de France, Modèle:Souverain2, suit les conseils de l'amiral Guillaume de Bonnivet qui veut reprendre le Milanais alors même que la France est isolée diplomatiquement. À l'inverse, ses conseillers, experts en stratégie militaire, comme La Trémoille et le maréchal de La Palice, conseillent au roi d'attendre avant de se lancer dans la conquête du duché de Milan.

Fin Modèle:Date-, Milan tombe aux mains des Français qui décident alors de poursuivre sur Pavie, l'ancienne capitale de Lombardie, dont le siège commence le Modèle:Date. Pendant le siège, les hommes du roi de France occupent et pillent les nombreux monastères et villages situés hors des murs de Pavie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Fin Modèle:Date, des renforts impériaux commandés par un noble de Bruxelles, Charles de Lannoy, premier conseiller de Charles Quint, se présentent devant Pavie et chaque camp se retranche pendant près de trois semaines.

Forces en présence

À l'image du chef de l'armée impériale, le Français Modèle:Souverain3, ancien connétable de France passé au service de Charles Quint, les armées n'ont pas d'unités nationales : on parle français, espagnol, allemand et italien dans les deux camps. Il n'y a pas d'uniformes et l'historien Jean-Marie Le Gall parle d'Modèle:Citation et de Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Modèle:Souverain- peut compter sur sa cavalerie lourde, des chevaliers français accompagnés chacun de plusieurs archers montés. Son infanterie est majoritairement composée de mercenaires : principalement des piquiers suisses, mais aussi des lansquenets allemands et flamands des « bandes noires ».

L'armée impériale s'appuie essentiellement sur son infanterie composée d'Espagnols et de lansquenets allemands.

Les opposants ont recruté parmi les Italiens : des chevau-légers et des fantassins de toutes sortes, les arquebusiers étant réputés.

Les effectifs des deux armées sont difficiles à chiffrer, surtout parce que les sources contemporaines divergent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au début de la campagne, le rapport de forces est favorable aux Français ; cela devient plus confus cinq mois plus tard.

Selon l'ambassadeur de Charles Quint à Gênes, Lope de Soria, les troupes royales ont été affaiblies par l'occupation de l'Italie : les escarmouches ont décimé ses rangs et bon nombre de soldats ont été dispersés pour tenir les villes et les points stratégiques. L'hiver a encouragé les désertions. Comme leur engagement de trois mois est arrivé à son terme, plusieurs milliers de Suisses et de Grisons sont rentrés chez eux le Modèle:Date<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Déroulement

Dans la nuit du Modèle:Date au Modèle:Date, les Impériaux ouvrent une brèche dans l'enceinte française et surprennent les assiégeants. Ils sont dirigés par Charles de Lannoy, Antonio de Leiva et, dans une moindre mesure, par l'ancien connétable Charles de Bourbon. Ce dernier s'était illustré aux côtés de Modèle:Souverain- lors de la bataille de Marignan en 1515, mais sa disgrâce, arrangée par Guillaume Gouffier seigneur de Bonnivet, l'avait fait changer de camp. Face au danger, le même Bonnivet s'indigne à l'idée d'une retraite, proposée par les généraux les plus expérimentés ; il veut épargner au roi la honte d'une fuite. Il fait dans le conseil une harangue que Brantôme a consignée<ref name="Bra">D'après Modèle:Ouvrage.</ref> et emporte la décision du roi. Constatant ensuite les déplorables effets de son conseil et l'inutilité de ses efforts pour arracher son maître aux périls environnants, Bonnivet se précipite au milieu des bataillons ennemis et est tué. Charles de Bourbon, voyant les restes sanglants de son adversaire, se serait écrié, en détournant les yeux : Modèle:Citation<ref name="Bra"/>.

Conséquences de la défaite française

Fichier:Charles V visits François Ier after the Battle of Pavia.jpg
Charles Quint visitant Modèle:Souverain-, par Richard Parkes Bonington.

La déroute est totale. Les Français perdent environ Modèle:Nombre (dont 5 000 sont des mercenaires suisses)<ref>Certaines sources donnent même des nombres très supérieurs. Modèle:Cf. Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>. Une grande partie des cadres de l'armée, dont Bonnivet, La Palice et le grand écuyer de France Galeazzo Sanseverino sont tués dans la bataille. Clément Marot y est blessé au brasModèle:Référence nécessaire.

Plusieurs soldats sont crédités de la capture de Modèle:Souverain-, en particulier le gentilhomme basque Juan de Urbieta auquel le roi se fait connaître, le français De la Mothe qui est proche du connétable de Bourbon, le vice-roi de Naples Charles de LannoyModèle:Sfn. Mais également le comtois Jean d'Andelot, premier écuyer de Charles Quint, qui sera blessé à la joue par le roi de France au cours de l’événement<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Un chevalier italien, César Hercolani, de la ville de Forlì, sera surnommé le vainqueur de Pavie. Modèle:Souverain- est le troisième souverain français à être capturé sur un champ de bataille<ref>Le premier est Saint Louis à la bataille de Fariskur ; et le deuxième, Jean le Bon à la bataille de Poitiers (1356). Le quatrième sera Modèle:Souverain2 à la bataille de Sedan.</ref>.

Le prisonnier royal est embarqué à Villefranche, près de Nice, pour l'Espagne, où il est détenu par Charles Quint pendant un an en attendant le versement d'une rançon par la France et la signature d'un traité (traité de Madrid, Modèle:Date) l'engageant à céder ou restituer le duché de Bourgogne et le comté de Charolais, à abandonner la revendication de l'Artois et de la Flandre, enfin à renoncer à ses prétentions sur la péninsule italienne. Libéré, il laisse son épée à Charles Quint, mais ses deux fils ainés<ref>François de France et Henri, le futur roi de France.</ref> âgés de 7 et Modèle:Nobr restent détenus en Espagne. Ils sont relâchés en 1530 contre le versement de la rançon.

Modèle:Souverain- reste Modèle:Citation, pour lequel il entre encore deux fois en guerre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Mot de la fin

Le billet du roi, transmis au lendemain de la terrible défaite, à sa mère, la duchesse d'Angoulême, devenue régente du royaume, a été réduit pour la postérité à quelques mots bien frappés mais ne correspondant pas à la réalité : Modèle:Citation bloc

Le véritable texte du billet était le suivant<ref>Donné dans l'Encyclopédie des mots historiques, Modèle:Nobr édités par Historama (Paris, 1970).</ref> : Modèle:Citation bloc

Représentation dans l'art

Une version romancée de la bataille de Pavie est présentée dans le livre 1523-1526 : Le cataclysme par le Chroniqueur de la Tour<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Notes et références

<references/>

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Sources primaires

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail