Artois

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Coord Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne entité territoriale L’Artois est une région historique de France et le nom d'une province<ref>Le terme province est ici volontairement employé car il était fréquemment utilisé par les contemporains pour nommer cet espace qui n'était ni une généralité, ni un gouvernement (avant 1765), mais qui possédait des caractéristiques propres dans la généralité d'Amiens, et dont les limites correspondent à l'ancien comté d'Artois. L'État par ordre alphabétique des Villes, Bourgs, Villages & hameaux de la Généralité de Flandres & d'Artois de 1787 utilise cette dénomination et désigne également les provinces de Flandre-Wallone, de Flandre-Maritime et du Hainaut pour regrouper les villages composant ces régions historiques.</ref> tirée du comté du même nom, avant de devenir un gouvernement militaire du royaume de France de 1765 à 1789 sous l’Ancien Régime, ayant pour capitale Arras, aujourd’hui principalement inclus dans le département du Pas-de-Calais. Les habitants de l’Artois sont les Artésiens. Les premières mentions de l'Artois datent du Moyen Âge et correspondait à un ensemble de pays traditionnels aux contours du Diocèse d'Arras avant la révolution. Ses frontières sont alors variables, cela est du au rattachement de l'Artois au domaine royal, sans la doyenné de La Bassée et sans la ville de Douai, mais comprenant l'Audomarois et le Ternois, qui dépendaient alors du Diocèse de Thérouanne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

L'Artois était de 863 à 1237 dans le comté de Flandre, d'où la majorité des beffrois, symbole d'autonomie des villes de Flandre et du Ponthieu. Elle fut en 1384, aux Pays-Bas bourguignons, comme la Flandre et le Hainaut voisin.

Le nom Artois demeure aujourd’hui dans le nom de communautés de communes et de pays d’aménagement du territoire.

Étymologie

Le nom Artois, viendrait du peuple celtique des Atrebates. Leur nom est probablement issu du celtique *Adtrebates de *Ad-treba-ti peut-être « ceux qui habitent » ou « ceux qui possèdent des villages » (cf. vieil irlandais ad-treba « il habite, il cultive », verbe dérivé de treb « habitation », cognat du breton tre- « village » cf. trève, gallois tref « habitation »), latinisé en Atrebates<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Ils vivaient en Atrébatie correspondant approximativement à l'Artois, dont l'étymologie s'explique par leur nom. Leur oppidum Nemetocenna (ou Nemetacon « le pays, le terrain appartenant au sanctuaire » cf. nemeto- et suffixe -āko.) est connu à partir de la période du Bas-Empire romain sous le nom Arras (Athrebate xie siècle) qui conserve également cet ethnonyme selon un processus fréquemment observé en Gaule<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr [[Robert Ier d'Artois|Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Artois]] brise les armes paternelles « de France ancien » (semé de fleurs de lys) par un lambel chargé de neuf châteaux. Cette surcharge fait référence à la fois aux neuf châtellenies d'Artois (Guînes, Tournehem, Saint-Omer, Aire-sur-la-Lys, Béthune, Hesdin, Bapaume, Lens…) et aux armes de la maison de sa mère, Blanche de Castille (« de gueules au château d'or ouvert et ajouré d'azur »). Blanche de Castille possédait les châtellenies de Hesdin, Bapaume et Lens avant 1237 comme douaire<ref>Gérard Sivéry, Les Capétiens et l'argent au siècle de Saint Louis, Presses universitaires du Septentrion, Paris, 1995, Modèle:P..</ref>.

Géographie

Étendue géographique

En 1789, juste avant l'abolition des gouvernements généraux, l'Artois avait une superficie d'environ Modèle:Unité<ref>Les différentes sources ne nous permettent pas d'établir un consensus sur la superficie de la province, car certaines communes actuelles étaient divisées entre la Picardie et l'Artois, ou entre les Flandres et l'Artois sans préciser le tracé de ces divisions (excepté pour les communes traversées par l'Authie). Le village de Verchocq fait par exemple partie de ces villages dont certaines terres relevaient de la province d'Artois</ref>. Au [[1er janvier|Modèle:1er janvier]] 2008, Modèle:Unité vivaient sur ce territoire de Modèle:Unité, soit une densité de population de 226 Modèle:Hab./km2, deux fois la densité moyenne de la France.

Le gouvernement d'Artois était composée de :

Carte de la province d'Artois en 1787
Carte résumant la liste précédente

Source de cette section : État par ordre alphabétique des Villes, Bourgs, Villages & hameaux de la Généralité de Flandres & d'Artois.

Composition

Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Séparateur optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte latitude longitude optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Séparateur optionnel Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Géolocalisation multiple Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin{{#ifeq:||{{#if:|}}}}

Selon Alexis-Marie Gochet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, l'Artois peut se subdiviser en plusieurs parties, il décrit en premier lieu un Artois roman, comprenant lArtois propre autour d'Arras, il y met aussi lOstrevant avec pour capitale Bouchain dans le Nord, il y rajoute le Ternois avec pour chef-lieu Saint-Pol-sur-Ternoise, et enfin lEscrebieu autour de Lens, Béthune et Hénin-Liétard. D'autres sources indiquent au sud-ouest le bailliage d'Hesdin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. On peut y rajouter l'Audomarois, que Gochet mentionne indirectement sous le nom dArtois flamingant, qui a pour capitale Saint-Omer, et jadis Thérouanne.

Cependant, la constitution de l'Artois peut différer d'un document à l'autre, et des historiens tels que Paul Roger ne confondent pas Ostrevent et Artois<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est possible de distinguer de nombreux pays naturels, compris entièrement ou non dans les limites de la province d'Artois (liste non exhaustive) :

Géologie

Le Sud de l'Artois est marqué par les collines de l'Artois, qui correspondent à une zone de soulèvement le long de nombreuses lignes de failles parallèles<ref>M. Everaerts & J.-L. Mansy, « Le filtrage des anomalies gravimétriques ; une clé pour la compréhension des structures tectoniques du Boulonnais et de l’Artois », France, 2001, Bulletin de la Société Géologique de France, no 3, p. 267-274.</ref>.

Le pendage des couches argileuses et des couches poreuses explique le phénomène connu sous le nom de puits artésiens.

Principales villes

Au recensement de 1806, les 10 plus grandes villes de l'Artois étaient :

  1. Saint-Omer : 20 362 habitants
  2. Arras : 19 286 habitants
  3. Aire-sur-la-Lys : 8 408 habitants
  4. Béthune : 6 379 habitants
  5. Carvin : 4 522 habitants
  6. Lillers : 4 154 habitants
  7. Laventie : 4 070 habitants
  8. Hesdin : 3 450 habitants
  9. Saint-Pol-sur-Ternoise : 3 409 habitants
  10. Lestrem : 3 274 habitants

En 2016, les villes les plus peuplées de l'Artois sont :

  1. Arras : 40 883 habitants
  2. Liévin : 30 936 habitants
  3. Lens : 30 689 habitants
  4. Hénin-Beaumont : 25 901 habitants
  5. Béthune : 25 186 habitants
  6. Bruay-la-Buissière : 22 230 habitants
  7. Avion : 17 900 habitants
  8. Carvin : 17 167 habitants
  9. Saint-Omer : 14 443 habitants

Histoire

Les contours de l'Artois ont varié au cours des siècles, en fonction des aléas de l'Histoire et des rattachements ou séparations d'avec les comtés voisins (comté de Boulogne, comté de Flandre...). Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Barthélémy l'Anglais inclut même les cités importantes du comté d'Artois comme Arras et Thérouanne en Picardie, dans son encyclopédie De proprietatibus rerum. Dans les versions en moyen français publiées de 1480 à 1500<ref>Modèle:Lien web</ref>, Jean Corbichon, qui réalise la traduction la plus célèbre de cet ouvrage, rajoute également Béthune, Lens et Saint-Omer parmi ces places fortes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Préhistoire

Modèle:Article détaillé

Les Atrébates

Modèle:Article détaillé

L'Artois correspond à peu près au pays de la tribu gauloise des Atrébates<ref name="harvsp|Filon|1861|p=3">Modèle:Harvsp.</ref>, dont la capitale Nemetocenna est devenue Arras. Les Romains intégrèrent ce pays dans la province romaine de Belgique.

Fichier:Carte des pagi de Flandre en 933.png
Localisation du pagus.

Le pagus Atrebatensis

Modèle:Article détaillé L'Artois fut conquis au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les Francs et donné en 863 par Charles le Chauve à Judith, sa fille, qui épousa Baudouin Bras-de-Fer, comte de Flandre<ref name="harvsp|Filon|1861|p=3"/>. L'Artois devient ainsi flamand.

Après avoir été longtemps possédé par les comtes de Flandre, sous la suzeraineté de la France, il fut réuni à la couronne en 1180. Le comte de Flandre Philippe d'Alsace engagea l'Artois à titre de dot pour le mariage de sa nièce Isabelle, fille de Marguerite et de Baudouin V de Hainaut avec Philippe-Auguste.

Le comté d'Artois

Modèle:Loupe Louis IX donna l'Artois en 1237, avec titre de comté, à Robert, son frère puîné.

Après avoir relevé des ducs de Bourgogne, l'Artois est rattaché au domaine royal à la mort de Charles le Téméraire, le 5 janvier 1477. Le traité de Senlis l'attribue à l'Empereur Modèle:Noble. La souveraineté en est perdue par Modèle:Noble au traité de Cambrai, et il passe par héritage aux Habsbourg d'Espagne. Il fut annexé définitivement par la France 130 ans plus tard, après la guerre de Trente Ans, le 7 novembre 1659, aux termes du traité des Pyrénées, sauf Aire-sur-la-Lys et Saint-Omer (l'Artois réservé). Le comté fut alors divisé en Artois français et en Artois espagnol<ref>Modèle:Lien web</ref>, cette dernière section ne revint à la France qu'en 1678. Le comté d'Artois est réuni au Gouvernement Général militaire de Picardie à partir de 1640, il y reste pendant plus d'un siècle, jusqu'en 1765, date à laquelle il devient un Gouvernement militaire indépendant pendant une vingtaine d'années jusqu'à l'abolition des gouvernements généraux et particuliers lors de la Révolution française, en 1789<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Politique et administration

Lorsque la France est divisée en gouvernements généraux et particuliers, certains ont leurs propres lois, leurs propres privilèges et leurs propres libertés. L'Artois est un de ces pays à avoir conservé jusqu'à la Révolution, les institutions locales appelées « assemblée d'État »<ref name="Filon_1">Modèle:Harvsp.</ref>. Ces assemblées d'État sont le lieu où siègent les trois ordres (oratores, bellatores et laboratores) et assurent les intérêts de la province<ref name="Filon_1"/>

Artois dans la littérature

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

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