Villers-Plouich

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Villers-Plouich est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

(Modèle:Coord)

Villers-Plouich a hérité de son histoire la particularité d'être une commune avec un centre et deux hameaux :

  • Beaucamp, distant du centre d'Modèle:Unité, et qui compte une vingtaine d'habitations ;
  • La Vacquerie, distant de Modèle:Unité du centre de la commune, et qui compte trente-cinq habitations et dispose d'une église et d'un cimetière.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Epehy_sapc », sur la commune d'Épehy, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1954 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Villers-Plouich est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,7 %), zones urbanisées (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), forêts (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

En 1096 et en 1101, nous trouvons cité le nom de Altare sancti quintini de villeri (Villers-Plouich), ce village étant situé sur la chaussée romaine de Cambrai à Fins (actuellement départementale 80) près de Combles. En 1164 on trouve Villarium, en 1233 Villare le Ploych, en 1240 El Ploich, en 1261 Vilers le Ploich et Villare le Ploich en 1349<ref name="mannier">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="boniface">Modèle:Harvsp.</ref>. Selon les sources ces noms s'interprêtent comme : « village de branches entrelacées »<ref>Page intitulée Histoire du village, informations tirées d'un ancien numéro du journal communal de Villers-Plouich.</ref>, ou « village, exploitation agricole » (du mot ploue)<ref name="mannier"/> ou encore « métairie d'une terre labourée », du bas-latin plogetum, « terre labourable », ou ploum, « charrue à deux roues »<ref name="boniface"/>.

Toponymie des deux hameaux

La toponymie des hameaux du village a aussi évolué au fil du temps, ainsi Beaucamps est devenu en 1134 Belcamp puis Belcampo en 1139. Il y avait à cette époque une curte à Beaucamp, une curte étant une partie de la population religieuse placée dans une exploitation agricole. À sa tête se trouvait généralement un magister qui était le chef d'une curte ; il y en avait un en 1188. Dans le passé, il existait de vastes souterrains avec 44 grandes chambres et 52 petites chambres.

Beaucamp s'était appelé successivement :

  • en 1175 : Baencamp
  • en 1196 : Baiencamp
  • en 1220 : Beaucamps

Toponymie du hameau de la Vacquerie.
Le hameau de la Vacquerie s'était successivement appelé :

  • en 1189 : Menus de Vaccaria<ref>Abbé Boniface, Études sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, 1866, page 303 : Vaccaria (vacherie) : lieu où paissent les vaches, terre inculte livrée au pâturage ; fut ainsi dite par opposition à Couture (Metz-en-Couture) et Plouich (Villers-Plouich), mots qui désignent des terres en cultures'. Pour plus de détails sur la toponymie, voir Michel Hary, La Vacquerie, pièces d'archives, page 1.</ref>
  • en 1209 : De le Wacquerie
  • en 1210 : Menus quod dicitus vaccaria

Histoire

Fichier:Bundesarchiv Bild 104-0822, La Vacquerie, deutsche Infantrie.jpg
Selon la légende de cette photo d'archive allemande<ref>Attention, certaines photos de ce type étaient des mises en scènes destinées à illustrer les combats sans exposer le photographe ni les soldats</ref>, ces soldats de l'infanterie allemande (« Sturmtrupp » ; équipés de masque à gaz et de grenades) se battent avec des Anglais, au lieu-dit « La Vacquerie »

La commune et notamment le hameau de la Vacquerie ont été le théâtre de violents combats lors de la Première Guerre mondiale, notamment durant la bataille de Cambrai<ref>Voir Michel Hary, La Vacquerie, pièces d'archives, pages 125, 126 et 127. Le hameau de la Vacquerie est perdu en décembre 1917, et repris le 29 septembre 1918 par la Modèle:46e anglaise, lors de la deuxième bataille de Cambrai.</ref>.

Modèle:Quoi pour réserves de carburant OTAN existe à proximité de la ville (Modèle:Coord)

Le soir du Modèle:Date- un important orage provoque des inondations à Villers-Plouich<ref>Article du quotidien gratuit 20 Minutes : Inondations dans le Nord: «on ne peut ni entrer ni sortir du village». (consulté le 12 septembre 2008)</ref> et dans les communes environnantes. Un décès est constaté sur la commune<ref>Dépêche de l'AFP : Inondations près de Cambrai: décès d'une femme piégée par les eaux. (consulté le 14 septembre 2008)</ref>. Le relief vallonné du village a accentué les dégâts<ref>Article du quotidien gratuit 20 Minutes : Inondations dans le Nord: les raisons d'une catastrophe. (consulté le 12 septembre 2008)</ref>. Le hameau de la Vacquerie n'a pas été touché, se trouvant sur un point haut.

Politique et administration

Maire en 1802-1803 : L. A. Farez<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.</ref>.

Jean Leterme, agriculteur, a été président de l’union syndicale agricole du Cambrésis de 1973 à 1984. Raymond Machut a été président de la Communauté de communes de la Vacquerie de 2001 à 2008.

Modèle:Liste des dirigeants successifs

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,76 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Églises Saint-Quentin et Saint-Joseph
Fichier:Eglise Villers-Plouich7.jpg
Le calvaire de la façade de l'église Saint-Quentin.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Jumelages

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage.*Histoire du village : Revue de l'association Cambrésis terre d'histoire numéros 28, 29 et 30.
  • Histoire du hameau de la Vacquerie : Michel Hary, La Vacquerie, pièces d'archives, consultable en ligne.
  • Villers-Plouich dans la bataille de Cambrai : K.W Mitchinson, Villers-Plouich and the Five Ridges. Battleground Europe - Hindenburg Line, première édition, Pen and Sword, Barnsley, Londres, 1999, 158 pages (index inclus). Modèle:ISBN et Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Insee

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail