Thérouanne

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Modèle:Autre Modèle:Infobox Commune de France

Thérouanne (en picard Therwane, en néerlandais Terwaan ou Terenburg) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1.

Avant la conquête romaine de la Gaule, Thérouanne (en latin Tervana) est la capitale de la Morinie, le pays des Morins, peuple vivant dans la région que César appelle « Belgique », une des trois parties de la Gaule, avec la Celtique et l'Aquitaine Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Thérouanne se situe à Modèle:Unité d'Aire-sur-la-Lys et à Modèle:Unité de Saint-Omer.

Modèle:Carte interactive

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes : Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par deux cours d'eau :

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> :

  • la moyenne vallée de la Lys entre Thérouanne et Aire-sur-la-Lys. Cette ZNIEFF est un ensemble intégrant un système alluvial du fond de la vallée et quelques bois, bosquets et landes<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le bois Bertoulin, le bois d'Enfer et les bosquets au sud de Dohem. D'une altitude variant de 53 à Modèle:Nobr et d'une superficie de Modèle:Unité. ce site est constitué de boisements installés sur des buttes tertiaires du Landénien (sables et grés d’Ostricourt, cailloutis…), auréolées d’argiles de l’Yprésien, et de limons de plateaux avec des versants cultivés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> : la haute vallée de la Lys et ses versants en amont de Thérouanne. L’entité paysagère de la haute vallée de la Lys et ses versants s’étire sur une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud pour moins de dix d’Est en Ouest dans le Haut Artois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Thérouanne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), prairies (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (8,5 %), forêts (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Voies de communication

La commune est desservie par les départementales 157, 341 (la chaussée Brunehaut), 77 et 190.

Transport ferroviaire

La commune était située sur la ligne de chemin de fer Aire-sur-la-Lys - Berck-Plage, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, entre 1893 et 1955, Aire-sur-la-Lys à Berck dans le département du Pas de Calais.

Toponymie

Attestations anciennes

Le nom de la localité est attesté sous les formes Morini en 43 avant J.-C. ; Μορινοὶ, Colonia Morinorum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Tarvenna, Ταρουάννα au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Tervanua au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Civitas Morinum/Morenium/Morenum, Tarawanna Pontium au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Tarowannica urbs, Tarabenna au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Tarvanensis urbs, Tervanense oppidum, Tharawanninsis urbs, Taroanna au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Tarvenna Morinorum aux {{#switch: -

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}} ; Tarvenna en 877 ; Morina, Terwanensis urbs, Tyroanda civitas au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Taravenna en 988 ; Teruenua au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Taruanne en 1026 ; Terganensis civitas au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Teruana en 1142 ; Teruania en 1145 ; Teruene en 1157 ; Teruannia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Teruanna en 1220 ; Taruanne en 1223 ; Thierowane en 1241 ; Terwane en 1266 ; Terouane en 1286 ; Teroene en 1291 ; Terewagne en 1293 ; Terrewane (1296-1297) ; Therewane, Teroane au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Theroane (1338) ; Terrewanne (1340) ; Terewane (1360) ; Trewan (1380) ; Therouenne, Terouanne, Terouenne, Tyroenne, Tieruane au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Therruenne (1411) ; Tarenborch (1440) ; Thérowane (1478) ; Théroenne (1505) ; Terouana (1555) ; Terwaen au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle <ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Faulbourgs de jadis Thérouanne (1611)<ref group="Note">village construit à la fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} siècle sur l’emplacement de la paroisse de Saint-Martin-Outre-Eau, faubourg de l’ancienne ville de Thérouanne.</ref> ; Faubourgs haults de Théroannes (1631) ; Théroüenne (1717) ; Térouane (1769)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En flamand, la ville est ultérieurement appelée Tarenborch<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvragep.253</ref>

Étymologie

À l'époque gauloise, Thérouanne ou Tervanna (anciennement Civitas Morinum ou Morenum, Morini, Morinum, Morenum, Morian Moriana ou Moriane ou Morinon puis Terroane, Terewane<ref name="books.google.com">Modèle:Ouvrage.</ref>, Thierowane, Teremiane ou encore Théroaanne selon divers documents ou chroniqueurs anciens<ref name=Courtois>La ville de Thérouanne, autrefois appelée Moriane, cout. Ridi, note de Brodeau. — Ainsi que Morinon changea en Terroane son nom.... 1634, G. de le Nort. — Morinorum civitas, 1075, cart. sith. Modèle:P.. — Urbs Morinensis, xin e s. chron. Andr. Modèle:P.. — Tarenborch (en flamand), 1440, cart. S. Om. Modèle:P. v°. — Sint Augustine ini biscop domvan Tarenborch, c'est-à-dire de S'-Augustin en Tévèehé de Thérouanne. — Terewane, Térouane, xn e s. arch. du chap. de St Omer Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie, t. 6 p. XXIV. — Teremiane, 1241, gr. cart. de S. Bertin, t. ni Modèle:P.. — Thierowane, 1241, arch. du chap. d'Aire, Mém. de la Société des antiquaires de la Morinie, t. x, Modèle:2e, Modèle:P.. — La mtleet cité de Théroaanne, 1507, cout. Bouthors. Etym. Tarwoenne, grande, forte, principale habitation, de tar, ter, theur, grand, fort, principal (Wactherv Theur) et de woenne, wanne, habitation; en allemand whonung, et en flamand wooninge, des verbes wohnen, woenen, woonen, habiter. La forme flamande Tarenborgh, ou le mot borgh « citadelle », est substitué à woenne, vient à l'appui de cette signification. Tar un, chez les Belges comme chez les Gaulois, et Thor, chez les Germains, était le dieu du tonnerre, in Doctrina investigando restituet, Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie, Saint Omer, Typ. Fleury-Lemaire, TOME XIH. — K 864-1 869. M DCCG LXIX; Dictionnaire géographique de l'Arrondissement de Saint-Omer avant 1789, par Aimé Courtois (ne à Tournehem, le 26 décembre 1841, enseignant, puis avocat à st. Omer à partir de 1844). Archives de la Morinie, copie numérique (OCR de qualité médiocre)</ref> était la capitale de la Morinie, pays des Morins (tribu de la Gaule belgique)<ref>Rapport d'activité 2006 de l’Inrap page 105.</ref>.

Le nom de Thérouanne a la même origine que celui de la rivière Thérouanne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, issu du gaulois *tarwana ou d'un type tarv-enna, de tarvos « taureau » (autrement écrit taruos)<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, Paris, 2003, p. 290 - 291</ref> avec le suffixe gaulois -enna<ref name="Dauzat"/>.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Antiquité

Des Gaulois aux Romains

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Les cartes et écrits médiévaux placent Taruanna comme centre névralgique intellectuel, religieux, routier, administratif de l'ancienne région des Morins, romanisée, puis christianisée
(copie d'une carte ancienne, exécutée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Avant la conquête romaine de la Gaule, Thérouanne (en latin Tervana) est la capitale de la Morinie, le pays des Morins, peuple vivant dans la région que César appelle « Belgique », une des trois parties de la Gaule, avec la Celtique et l'Aquitaine<ref>Rapport d'activité 2006 de l’Inrap, p. 105.</ref>.

Dans l'Empire romain, elle devient le chef-lieu de la cité des Morins (civitas Morinum)<ref name="books.google.com"/>, dans la province de Gaule belgique à partir du règne d'Auguste. Son nom gaulois ne disparait pas et finit par s'imposer à l'usage officiel.

L'administration romaine est présente à Reims, mais les cités sont administrées par des notables locaux considérés comme fiables par les Romains, les décurions, qui, en contrepartie, ont un accès privilégié à la citoyenneté romaine (jusqu'à l'édit de Caracalla en 212, qui fait de tous les hommes libres de l'Empire des citoyens romains).

Quand le christianisme devient la religion de l'Empire au IVème siècle, les chefs-lieux de cités deviennent en général des sièges épiscopaux : dans le cas de Thérouanne, le premier évêque est attesté seulement au VIIème siècle, après la conquête franque.

Haut Moyen Âge

Après la fin de l'Empire romain d'Occident (476), Thérouanne se trouve dans la région dominée par les Francs, dont le roi Clovis conquiert la plus grande partie de la Gaule romaine durant son règne, instaurant la dynastie des Mérovingiens.

En 577, le prince Mérovée, arrière-petit-fils de Clovis, se serait donné la mort à Thérouanne en se jetant sur le glaive d'un de ses compagnons, alors qu'il était encerclé dans une ferme par les soldats de son père Chilpéric Ier, qui voulait le punir de son mariage avec Brunehaut, l'ennemie jurée de son épouse Frédégonde.

Un Modèle:Refnec vivant dans les années 600 serait la souche de la dynastie des Robertiens, eux-mêmes ancêtres des Capétiens.

Au VIIe siècle, Thérouanne devient le siège d'un diocèse, érigé par saint Achaire. Le plus célèbre de ses évêques est saint Omer, dont certaines sources disent qu'il fut le fondateur de la cité en 633<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Saint Erkembode, moine bénédictin irlandais, devint évêque de Thérouanne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Après la dislocation de l'Empire carolingien (traité de Verdun, 843), Thérouanne relève du royaume de Francie occidentale, qui va devenir le royaume de France. La frontière dans le nord de la Gaule est établie sur l'Escaut.

La cité est pillée par les Normands en 880 et 882.

Moyen Âge

Lorsque les comtés carolingiens deviennent des principautés féodales héréditaires, Thérouanne fait d'abord partie du comté de Flandre, puis du comté d'Artois lorsque celui-ci en est détaché.

Les étudiants venant du diocèse de Thérouanne font partie de la « nation picarde » des universités de Paris, Orléans et Bologne.

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}}, le comté d'Artois devient une possession des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, dans le cadre de l'État bourguignon constitué par les ducs jusqu'à Charles le Téméraire. Après sa mort (janvier 1477), le roi de France Louis XI tente de récupérer une partie des territoires bourguignons, hérités par la fille du Téméraire, Marie, qui épouse en août 1477, Maximilien d'Autriche, de la maison de Habsbourg. Au terme d'un conflit marqué par les traités d'Arras (1482) et de Senlis (1493), l'Artois est restitué par la France, sauf la cité de Thérouanne qui devient une enclave française<ref group=Note>L'Artois fait alors encore partie du royaume de France, mais en tant que fief aux mains de Philippe le Beau, fils de Maximilien et Marie. Thérouanne devient donc une possession directe du roi de France (domaine royal). La suzeraineté française sur l'Artois prend fin au traité de Madrid (1526).</ref> dans les possessions de Maximilien.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : du siège de 1513 à la destruction (1553)

Modèle:... Par sa position stratégique d'enclave française dans le comté d'Artois, Thérouanne constitue un objectif militaire important au cours du long conflit (1495-1559) entre les rois de France, François Ier et Henri II, et les Habsbourg, Maximilien, puis Charles Quint, héritier des Pays-Bas des Habsbourg, héritier des Pays-Bas en 1515, roi d'Espagne en 1516 et empereur en 1519. Ce conflit se déroule principalement en Italie, d'où le nom de « guerres d'Italie », mais le sud des Pays-Bas est aussi concerné à plusieurs reprises.

Le siège de 1513

Thérouanne subit une première destruction en 1513 après un siège mené par le roi d'Angleterre Henri VIII, aidé par Maximilien d'Autriche, qui sont alliés depuis 1511 dans le cadre de la Ligue catholique. La ville est pillée et ses remparts démolis, puis elle est incendiée (sauf les églises)<ref>Cf page Bataille de Guinegatte (1513)</ref>. Elle est restituée par Henri VIII en 1520 (entrevue du camp du Drap d'Or) et remise en état par le roi de France, avec des fortifications modernisées.

Le siège et la destruction de 1553

Au cours de la dixième guerre d'Italie (1552-1556), Charles Quint, qui a subi un revers grave à Metz, se tourne vers Thérouanne, dont il fait le siège du Modèle:Date au Modèle:Date-. Henri II envoie pour commander la place André de Montalembert, sire d'Essé, âgé de 70 ans. Le 14 juin, Montalembert trouve la mort au combat, comme il le souhaitait, et est remplacé par François de Montmorency (1530-1579), fils du connétable. Le 20 juin, les assaillants lancent le dernier assaut, victorieux.

Après la prise de la ville, Charles Quint décide de la détruire totalement : elle est rasée au cours de l'été par des travailleurs convoqués de tout le comté d'Artois. Modèle:Refnec. Il prend ainsi sa revanche de la défaite subie lors du siège de Metz (1552-1553). Thérouanne devient un « site abandonné ». Une autre ville proche, Hesdin, est aussi détruite à ce moment (actuel lieudit Vieil-Hesdin).

Le traité du Cateau-Cambrésis (1559)

Lors du traité du Cateau-Cambrésis qui termine la onzième guerre d'Italie (avril 1559), le cas de Thérouanne est évoqué dans l'article 2 du traité : son territoire est restitué au roi de France, mais neutralisé militairement (interdiction de fortifier et de placer des troupes). En contrepartie, Henri II obtient la neutralisation de la place d'Yvoi (actuelle Carignan), dont il fait détruire les remparts.

Lors de la réorganisation des diocèses des Pays-Bas (1559-1561), qui crée dix-huit diocèses à la place des six existants, le territoire de la cité est attribué en indivision à deux diocèses néerlandais : Saint-Omer et Ypres et à un diocèse français, Boulogne. Cette situation d'indivision aboutit à sa transformation en territoire agricole affermé. Le siège épiscopal de Thérouanne, qui de fait n'existe plus, est officiellement supprimé par le pape en 1567.

=== La nouvelle Thérouanne ({{#switch: XX

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}}

}}) === Modèle:... La population commence à se réinstaller sur le site à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, créant une « nouvelle Thérouanne ».

Fouilles archéologiques

Le site de l'ancienne cathédrale a été fouillé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Camille Enlart. Dans les années 1970, une nouvelle campagne de fouilles, dans le chœur de la cathédrale, sous la direction de Roland Delmaire, puis d'Honoré Bernard, met en évidence la succession des lieux de culte (groupe épiscopal mérovingien, cathédrale romano-carolingienne, chœur gothique), ainsi que les vestiges d'établissements thermaux gallo-romains sous-jacents. Sous l'impulsion d'Honoré Bernard, le site du chœur de la cathédrale est doté d'une base archéologique qui accueille les équipes de recherche. Plus récemment, un chantier a été lancé dans le quartier canonial par l'École nationale des chartes et l'université Lille-III sous la direction de Ghislaine Noyé.

Les principales découvertes archéologiques concernant Thérouanne sont conservées et exposées dans le petit musée de la commune, en particulier les vestiges d'une belle descente de croix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais l'œuvre statuaire principale, le « Grand Dieu de Thérouanne », se trouve dans la cathédrale de Saint-Omer. Modèle:Saut

En 2022 et 2023, sur l'emplacement de la future station d'épuration, des fouilles archéologiques menées par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) permettent de mettre au jour des vestiges d'un canal, d’un quartier d’artisans avec un atelier de boucherie et d’activités liées à la tannerie et la cordonnerie ainsi qu’un atelier de verrier, le tout était conservé sous une épaisseur de deux à trois mètres de sédiments. La période romaine est représentée ainsi que le bas Moyen Âge<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer.

Circonscriptions administratives

Modèle:Article connexe La commune est rattachée au canton de Fruges.

Circonscriptions électorales

Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Article connexe

La commune est jumelée avec : Modèle:Jumelages

Plus précisement, la commune est jumelée avec Hamstreet qui dépend de la paroisse de Orlestone.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,05 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monument historique

Autres lieux et monuments

Modèle:Saut

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • H. Piers, Histoire de la ville de Thérouanne, ancienne capitale de la Morinie, et notices historique sur Fauquembergue et Renti, 1833, Saint Omer, imprimerie Lemaitre, lire en ligne ;
  • François Blary et Anne-Marie Flambard Héricher, « Thérouanne, une ville médiévale disparue : la question des fortifications », Places fortes des Hauts-de-France, Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, Villeneuve d'Asq, 2018 (l'article inclut une bibliographie importante)
  • Henri-Paul Eydoux, « Une vengeance de Charles Quint : Thérouanne ville suppliciée », dans Cités mortes et lieux maudits de France, Paris, Plon, 1959, pages 1–42

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Modèle:Références

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