Carignan (Ardennes)

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Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Commune de France

Carignan, anciennement Yvoy ou Yvois jusqu'en 1662, est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Yvoisiens et les Yvoisiennes. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

La commune est proche de la frontière belge, située à quelques kilomètres au nord-est : Matton-et-Clémency est une commune frontalière.

Géologie et relief, hydrographie

Le point culminant du territoire de la commune se situe au Mont-Tilleul qui culmine à Modèle:Unité. La partie habitée de la commune se situe au pied de ce Mont-Tilleul, et est à une altitude variant entre Modèle:Unité<ref name=RHA1997T12>Modèle:Article</ref>.

Le territoire de la commune est sur des terrains liasiques. Les versants des collines reposent sur des sols calcaires, sableux, à bélemnites. Dans le fond des vallées, ces calcaires sont recouverts d'alluvions<ref name=RHA1997T12 />.

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Hydrographie et les eaux souterraines

Cours d'eau traversant la commune :

Sismicité

Commune située dans une zone de sismicité faible<ref>Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques du département des Ardennes.</ref>.

Climat

Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger.

Modèle:Loupe

Intercommunalité

Commune membre de la Communauté de communes des Portes du Luxembourg.

Urbanisme

Typologie

Carignan est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Carignan, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carignan, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,5 %), terres arables (22,9 %), zones urbanisées (16,6 %), forêts (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,8%)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.


Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Le cœur de la commune correspond à la cité historique, délimitée par des remparts au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dont il reste quelques vestiges. Au centre de cette partie historique se dresse la collégiale Notre-Dame. La zone habitée s'est étendue après la Seconde Guerre mondiale, de façon significative jusqu'à la fin des années 1960, surtout en direction de Sedan, vers le nord-ouest et vers l'ancienne commune de , devenu un hameau rattaché à Carignan, avec une continuité des habitations presque complète entre Carignan et Wé. Des lotissements ont également été créés dans les décennies suivantes, notamment dans la direction inverse, de Blagny<ref name=RHA1997T12 />.

D'anciens bâtiments industriels subsistent sur la Chiers, en dehors des anciens remparts, jouxtant la campagne, dont un moulin à blé qui enjambe la rivière et qui a cessé son activité en 1972<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, une filature de laine cardée arrêtée à la fin des années 1960<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, une usine de sélection de semences, s'élevant sur quatre niveaux, fermée peu après 1945<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et une tréfilerie sur le ruisseau de l'Aulnois, en activité jusqu'en 1957 puis transformée en ferme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Logements

Selon les statistiques de l'INSEE de 2013, 91% des logements sont des résidences principales, 8% sont vacants et 1% sont des logements occasionnels ou des résidences secondaires. Deux tiers de ces logements sont des maisons, le dernier tiers étant des appartements. La construction des résidences principales a été finalisée à 51,8 % dans la période de 1946 à 1970, qui correspond également à une période de croissance démographique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voies de communications et transports

Voies routières

Les principales voies de communication suivent le cours de la Chiers.

La commune est traversée par la route départementale D 8043, ancienne route nationale 381, qui longe la Chiers, et par la départementale D 19. La D 8043 conduit d'un côté à Sedan, et de l'autre à Montmédy. La D 19 relie notamment la commune à Mouzon (au sud-ouest) et mène dans le sens inverse à Florenville, en Belgique.

Transports en commun

SNCF

La gare de Carignan est une gare ferroviaire française de la ligne de Mohon à Thionville. Elle est desservie pour les voyageurs par des trains TER Champagne-Ardenne qui effectuent des missions entre les gares d'Épernay, ou de Reims, et de Carignan, ou de Longwy, ou de Metz<ref name="SNCFTERGare">Site SNCF TER Champagne-Ardenne, Informations pratiques sur les gares et arrêts  : Gare de Carignan lire (consulté le Modèle:1er février 2012)</ref>.

Toponymie

Le bourg est attestée sous le nom Epoisso au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Epossium selon Grégoire de Tours, des mots gaulois *epo (cheval) et *epotsos (« guerrier à cheval, cavalier ») pour un dérivé toponymique «Domaine du chevalier »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Puis le nom d'Evosio est mentionné vers 540, pour donner Ivoy au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La prévôté d'Yvoy, aussi orthographié Yvoi, Ivois, Ivoi, Ivoix, en allemand Ipsch<ref>Augustin Calmet - Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg.</ref>, change de nom lorsque Louis XIV l'érige en duché en faveur d'Eugène-Maurice de Savoie, prince de Carignan en Piémont. Pendant la Révolution, la municipalité reprend le toponyme Ivoy<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

Jusqu'au milieu des années 1950, sa langue véhiculaire a été le lorrain<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et non plus le champenois contrairement à la majorité du reste des Ardennes.

Les habitants de Carignan ont conservé l'ancien gentilé d'Yvoisiens.

Histoire

Antiquité

Le nom Eposio ou Epoisso, d'origine celtique (Epo=cheval), permet d'envisager une occupation humaine antérieure à la période romaine. Le site de Carignan est occupé au moins depuis l'époque romaine. Il est connu des Romains sous le nom d'Epoisso Vicus. C'est aussi une étape sur la voie romaine Reims-Trèves et il figure comme telle dans L'Itinéraire d'Antonin. Pendant la reconstruction en 1949, après la Seconde Guerre mondiale, des vestiges architecturaux gallo-romains ont été mis au jour parmi lesquels une sculpture de Mercure tenant Bacchus et deux grands chapiteaux corinthiens. S'y ajoute la vaste villa de Maugré, au nord-est de la cité, le long du ruisseau de Matton, fouillée de 1976 à 1986<ref name=RHA1997T12 />.

Moyen Âge

La cité est le chef-lieu du pagus Eponensis/Evodiensis. Elle est visitée par l'archevêque Maximin de Trèves au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et par Martin de Tours en 385 ou 386. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans son Histoire des Francs, Grégoire de Tours raconte sa rencontre avec saint Walfroy à Yvois (Eposium Castrum). La ville possède un atelier monétaire mérovingien. Un comté d'Yvois, certainement héritier direct du pagus, est mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=RHA1997T12 />.

Modèle:Référence nécessaire

En Modèle:Date-, Yvois accueille une entrevue entre le roi Robert II le Pieux et l'empereur Henri II du Saint-Empire<ref name=RHA1997T12 />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Yvois fait partie du comté de Chiny, qui est probablement la continuation du comté d'Yvois. Elle en est la ville la plus importante, et une prévôté d'Yvois recouvre la cité et plusieurs villages des environs. Les comtes y séjournent souvent et elle est, jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la véritable capitale du comté. Les comtes font frapper la majeure partie de leurs monnaies à Yvois et une manufacture de draps y est fondée en 1304. En 1340, la ville et sa prévôté sont vendues à Jean l'Aveugle, comte de Luxembourg. Devenu duché, le Luxembourg s'agrandit par l'achat du comté de Chiny, en 1364, par [[Venceslas Ier de Luxembourg|Venceslas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Luxembourg]]<ref>Modèle:Ouvrage</ref> avant d'appartenir aux ducs de Bourgogne.

Modèle:Article détaillé

Temps modernes

La prévôté d'Yvois fait ensuite partie intégrante des Pays-Bas espagnols et Yvois est l'une des plus importantes places fortes du sud-Luxembourg. La France s'en empare après le siège de 1542 et en 1552 (le 23 juin, après un siège de six jours)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Mais elle fait retour à l'Espagne en 1559 (traité du Cateau-Cambrésis). Ses fortifications sont alors démantelées puis reconstruites, sans doute au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au cours de la guerre de Trente Ans, après avoir été assiégée deux fois en 1637 et 1639, par les troupes françaises du maréchal de Châtillon, la ville est rasée sur ordre de Richelieu et le site reste longtemps quasi-abandonné.

Yvois est annexée par la France en 1659 (article Modèle:Rom-maj du traité des Pyrénées). En 1662, le territoire d'Yvois, correspondant approximativement à l'actuel canton de Carignan, est érigé en duché de Carignan par Louis Modèle:Rom-maj au profit d'Eugène-Maurice de Savoie, comte de Soissons, prince de Carignan en Piémont et la ville perd son nom pour devenir Carignan<ref name=RHA1997T12 />. A la veille de la Révolution de 1789, le duché compte environ Modèle:Nombre.

La famille de Savoie conserve le duché jusqu'en 1751, date à laquelle il est vendu à Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre. Sa fille reçoit le duché en dot lorsqu'elle épouse Philippe d'Orléans dit Philippe-Égalité qui en est le dernier possesseur<ref name=RHA1997T12 />.

Époque contemporaine

Grâce à ses industries, la ville se développe au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On y trouve un moulin, un laminoir, d'autres usines métallurgiques, une briqueterie et une filature. La ligne de chemin de fer de Sedan à Montmédy est ouverte en 1861. Modèle:Nobr fait un bref séjour à Carignan le Modèle:Date avant de gagner Sedan.

Pendant la Première Guerre mondiale, Carignan subit l'occupation allemande pendant quatre années. Le Modèle:Dr Gairal, qui est maire de la commune, décède en déportation.

Lors de la Deuxième Guerre mondiale, la population quitta la ville devant l'avancée des forces allemandes et se retrouve dans l'ouest du pays. Les évacués peuvent regagner la ville après l'Armistice.

Pendant ce temps, le Modèle:Date, les Français font sauter les ponts sur la Chiers avant l'arrivée des Allemands. Ceux-ci, du VII. Armee-Korps d'Eugen Ritter von Schobert arrivent le Modèle:Date au soir et tentent le lendemain matin de franchir la rivière entre Carignan et Tétaigne, depuis Carignan c'est la 71. Infanterie-Division (de Karl Weisenberger) qui attaque, ce qui provoque la réaction de l'artillerie française, notamment celle du III/Modèle:20e régiment d'artillerie nord-africaine<ref name="JYM 324 330">Modèle:Mary-Corridor</ref>. Ces tirs touchent en particulier Carignan où les Allemands essayent de réparer le pont Alix<ref name="JYM 324 330"/>. Le lieutenant Watelet du II/[[136e régiment d'infanterie|Modèle:136e d'infanterie de forteresse]], unité qui défend le secteur face à Carignan, témoigne « nos 75 arrosent copieusement Carignan. Les toitures s'effondrent, des incendies se déclarent ici et là. Le spectacle est hallucinant »<ref name="JYM 324 330"/>. L'attaque allemande échoue<ref name="JYM 324 330"/>. Dans la nuit, sur ordre de Charles Huntziger, chef de la [[2e armée (France)|Modèle:2e]] dont elles dépendent, les unités françaises évacuent leurs positions sur la Chiers en aval de l'ouvrage de La Ferté<ref name="JYM 324 330"/> où se poursuivront les combats. La ville est alors détruite à près de 90 %. Modèle:Article connexe

La commune a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 </ref>.

Une habitante a par ailleurs été admise parmi les 4281 Justes parmi les nations de France<ref>Carignan en 1939-1945</ref> pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy : Odette Chauveau<ref>Odette Chauveau</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Le parti socialiste a tenu la mairie de Carignan de 1937 à 2008, excepté durant la Seconde Guerre mondiale et le régime de Vichy. En 2008, une liste se disant apolitique et classée divers droite est devenue majoritaire<ref>Modèle:Article</ref>, et a confirmé en 2014 en réunissant 69 % des voix.

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu } Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

Carignan appartient au département des Ardennes, au sein de la région Grand Est, et à la communauté de communes des Portes du Luxembourg. C'est un chef-lieu de canton. D'un point de vue électoral, ce canton de Carignan fait partie de la troisième circonscription des Ardennes.

Jumelages

Modèle:Jumelage.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Pyramide des âges

Carignan forme avec les communes voisines de Blagny et d'Osnes une petite agglomération urbaine, l'unité urbaine de Carignan, qui avec Modèle:Nombre en 2008 la classe au dixième rang départemental après celle de Fumay et avant celle de Nouvion-sur-Meuse.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune compte une école maternelle, une école primaire et un collège<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lycées à Bazeilles, Stenay, Sedan<ref>Lycées proches de Carignan</ref>

Santé

Grâce à la communauté de communes des Portes du Luxembourg, une maison de santé a ouvert ses portes le 29 février 2016, regroupant en un lieu des médecins généralistes, des infirmières libérales, des orthophonistes, et la Croix-Rouge française<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Sports et loisirs

Plusieurs clubs de sports existent sur la commune, notamment de gymnastique (étoile gymnique de Carignan)<ref>Modèle:Lien web</ref>, de tennis (Club Tennis Yvois Carignan), de tir à l'arc (Arc Club Carignan Mouzon ou ACCM), de boxe (Boxing Club), de football (Football Club Blagny Carignan) et de football en salle avec le COSEC et du handball (Yvois Carignan Handball).

Cultes

Économie

Revenus de la population et fiscalité

La commune compte, en 2013, 1 283 ménages fiscaux, et 42,5 % de ces ménages sont imposés<ref name="DossiercompletINSEE"> Modèle:Lien web</ref>.

Budget et fiscalité 2021

Fichier:Carignan, mairie 2013.jpg
Mairie.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 22,61 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 44,16 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 33,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Emploi

En 2013, les actifs ayant un emploi représentent 57,2 % de la population des 15-64 ans pour 59,5 en 2008. Les chômeurs représentent 11,5 % de cette population en 2013 pour 8,8 % en 2008. L'indicateur de concentration d'emploi est de 49,7 en 2013, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs<ref name="DossiercompletINSEE" />.

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active est la suivante pour cette commune :

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Carignan en 2013 0,7 % 8,4 % 9,3 % 19,0 % 29,1 % 33,5 %
Carignan en 2008 0,9 % 7,1 % 10,7 % 20,2 % 24,2 % 36,9 %
Sources des données : INSEE<ref name="DossiercompletINSEE" />

Entreprises par secteur d'activité

Au Modèle:1er janvier 2015, Carignan compte 228 établissements actifs : 7 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 22 dans l'industrie, 9 dans la construction, 147 dans le commerce-transports-services divers et 43 relatifs au secteur administration publique, enseignement, santé, action sociale. Le secteur industriel qui moins de 10 % des établissements réunie 50 % des emplois. Deux de ces entreprises ont plus de 50 salariés , La Foulerie (fabrication de pièces métalliques pour le marché du roulement à billes), et Amphenol Air LB (fabrication de systèmes d'interconnexion électriques, d'accessoires de câblage et d'attachement)<ref name="DossiercompletINSEE" />.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Parmi les monuments de la ville de Carignan peuvent être évoqués :

Édifices religieux

Autres

Un Cercle historique et artistique yvoisien a été créé en 1982. C'est une association loi 1901<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un centre culturel est aménagé dans un ancien supermarché, à l'initiative de la municipalité, pour regrouper un pôle pour la petite enfance, un relais d'assistance maternelle, le club de maquette de Carignan, et une médiathèque<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Monument aux morts et carré militaire<ref>Monument aux morts. Célébration de la libération</ref>,<ref>hommage aux morts de la Grande guerre 14-18 au carré militaire de Carignan. Carré militaire entièrement rénové par les membres du Souvenir français</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Géry de Cambrai (vers 540-619?), évêque de Cambrai, saint thaumaturge fêté le 11 août, y est né.
  • Mathias Chardon (1695-1771), moine bénédictin à Saint-Arnould de Metz et historien de la liturgie catholique, y est né.
  • Jean-Baptiste L'Écuy (1740-1834), dernier abbé général de l'ordre des Prémontrés avant la Révolution, est né à Carignan.
  • Nicolas Bernard Guiot de Lacour (1771-1809), général de la Révolution et de l’Empire, est né à Carignan. Mortellement blessé à Wagram, son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile et son buste figure dans la galerie des batailles du château de Versailles.
  • Jules Visseaux (1854-1934), sculpteur primé à Paris en 1889, y est né.
  • Jules Mazé (1865-1951), romancier, poète, historien, critique d'art et journaliste, y est né.
  • Jeanne Mélin (1877-1964), pacifiste, féministe, écrivaine et femme politique, candidate à la présidence de la République en 1947 contre Vincent Auriol, est née à Carignan.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

  • Delahaut Charles Joseph, Annales civiles et religieuses d'Yvois Carignan et de Mouzon, Paris, T. Desoer, 1822 [1].
  • Gaber Stéphane, Histoire de Carignan et du pays d'Yvois, Charleville Mézières, Éd. de la société d'études ardennaises, 1976. Préface de René Taveneaux.
  • Gaber Stéphane, Les Fortifications de Carignan, Carignan, Cercle historique et artistique yvoisien, 1991.
  • Gaber Stéphane, Vingt siècles d'histoire au pays d'Yvois-Carignan, Carignan, Cercle Historique et Artistique Yvoisien, 2009.
  • Huart Désiré, Les Patois de l'est-sedanais: en particulier des cantons de Mouzon-Carignan et quelques villages limitrophes de la Meuse et de Belgique Charleville-Mézières, Ardenn'offset, 1988.
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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