Lisbourg
Modèle:Infobox Commune de France
Lisbourg Modèle:API-fr est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes : Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref name="Cassini" />.
Au nord-est de la commune, on peut observer des dolines, phénomène géomorphologique relativement rare dans le nord de la France, souvent associé à la présence de creuses.
Hydrographie
Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
À une altitude de Modèle:Unité, la Lys, d'une longueur de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Escaut au niveau de la commune de Gand, en Belgique<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Dans la nuit du Modèle:Date-, à la suite d'éboulements souterrains, la Lys abandonne sa source historique pour jaillir sous une route communale en formant un geyser de quelques dizaines de centimètres de haut. Depuis cette nouvelle source a été aménagée par la communauté de communes et de l’association Lys sans frontières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est également traversée par le fossé d'Équirre, cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, qui prend sa source à Crépy et se jette dans le Faux au niveau de la commune de Bergueneuse<ref>Modèle:Sandre</ref> et l'Équirre, d'une longueur de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le fossé d'Équirre au niveau de la commune d'Équirre<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Paysages
Modèle:Article connexe La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)<ref group=Note>La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent Modèle:Nobr.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ces paysages, qui concernent Modèle:Nobr avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et Modèle:Nobr.
Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de Modèle:Pourcentage de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent Modèle:Pourcentage et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que Modèle:Pourcentage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> : la Haute Lys et ses végétations alluviales en amont de Thérouanne. D'une altitude variant de 38 à Modèle:Nobr et d'une superficie de Modèle:Unité, ce site correspond au fond de vallée et à quelques versants, depuis les sources jusqu’à la commune de Thérouanne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> : la haute vallée de la Lys et ses versants en amont de Thérouanne. L’entité paysagère de la haute vallée de la Lys et ses versants s’étire sur une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud pour moins de dix d’Est en Ouest dans le Haut Artois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lisbourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), prairies (30,7 %), zones urbanisées (4,7 %), forêts (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Liegesborth (844) ; Liegesburch (IXe siècle) ; Liegesburh, Ligesburth (Xe siècle) ; Lisburg (1119) ; Lisburgus (1179) ; Lisborg (1226) ; Lisborc (1232) ; Lieborc (1269) ; Liebourt (1325) ; Libourc (1326) ; Liesbourc (1375) ; Liebourg (1430) ; Libourcq (1474) ; Libourg (vers 1512) ; Lysbourg (1635) ; Liscours-en-Gruseliers (1720)<ref name="">Modèle:Ouvrage.</ref>.
- De la rivière Lys et du flamand geboorte (« naissance »), « source de la Lys »<ref>Toponymie générale de la France - Ernest Nègre.</ref>. La Lys prend sa source à Lisbourg.
- Liegesboort en flamand<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois.</ref>.
Histoire
Lisbourg est le cadre d'un épisode curieux au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Hugues l'Abbé, fils de Charlemagne, abbé de plusieurs abbayes, conçoit l'idée de ramener à l'abbaye du Mont Saint-Quentin, les restes de saint Omer (Audomar de Thérouanne) conservés à Saint-Omer. Cette action provoque une vive réaction de saint Folquin (Folquin de Thérouanne) alors évêque de Thérouanne, qui envoie une troupe armée pour récupérer la relique. Les ravisseurs sont rattrapés à Lisbourg, ils fuient en abandonnant les saints restes. Folquin organise alors le retour en grande pompe de la relique à Saint-Omer<ref>Mr Bergerot, « Vie de Saint-Folquin », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1855, p 90 à 131, lire en ligne.</ref>.
Baugeois de Gribauval, Gilbert de Gribauval, le Ploutre de Gribauval, tous trois sur la commune actuelle de Lisbourg, combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 20 décembre 1634, la seigneurie de Lisbourg-en-Artois est érigée en marquisat, par lettres données à Madrid<ref name=":0">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 247, lire en ligne.</ref>au bénéfice de Jacques de Noyelles, comte de Croix, vicomte de Noyelles, gouverneur du château de la Motte-au-Bois, chef des finances, commissaire au renouvellement des lois du comté de Flandre, qui s'est acquitté de ses fonctions à l'entière satisfaction du roi. Jacques de Noyelles est ainsi chevalier, marquis et châtelain de Lisbourg, comte de Croix, vicomte de Nielle, baron de Maldeghem, trésorier et commissaire du roi pour le changement des magistrats de Flandre<ref name=":2">Louis de Backer, Château de la Motte-au-Bois, Douai,1843, in-4° ,71 pp. avec 2 lith., p. 35, lire en ligne</ref>.
Eugène de Noyelles, sans doute un des descendants de Jacques de Noyelles, est après lui marquis de Lisbourg, comte de Marle, vicomte de Nielle, baron de Rossignol, seigneur de divers lieux, et gouverneur, comme Jacques avant lui, du château de La Motte-au-Bois<ref name=":2" />.
En septembre 1694, par lettres données à Versailles, la terre de Lisbourg, située au comté de Saint-Pol est de nouveau érigée en marquisat. Elle possède toute la justice seigneuriale, elle consiste en censives (terres concédées contre paiement d'un cens) foncières et seigneuriales, bois, moulins, prairies Modèle:Etc. En dépendent plusieurs terres à clocher comme Verchin, Radinghem, Tilly, Capelle, (sans doute Tilly-Capelle) (Senlis, Ambricourt, Crepy et Surplois, et quarante beaux fiefs. Elle a toujours eu entrée aux États d'Artois. Elle est également châtellenie en septembre 1694. Jean-François Volant de Berville, chevalier de justice de l'ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, seigneur de Berville, de la terre, bourg et châtellenie de Lisbourg, Grosilliers, Derghinheuze, La Vallée, Le Breuil, Grincourt, Courcelles-le-Leu en partie, est ainsi fait marquis de Lisbourg<ref name=":1">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 59, lire en ligne.</ref>.
Politique et administration
Découpage territorial
Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Modèle:Article connexe La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance sur Légifrance, et notamment son article 35.</ref> (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le Modèle:Date- la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>. À l'initiative des intercommunalités concernées<ref>Modèle:Article.</ref>, la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le Modèle:Date- le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et Modèle:Unité<ref>Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques</ref> ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et Modèle:Unité ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et Modèle:Unité
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et Modèle:Unité. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Circonscriptions administratives
Modèle:Article connexe La commune faisait partie du canton d'Heuchin<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Circonscriptions électorales
Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Article connexe Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,67 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Contrairement à la plupart de ses voisines, la commune a pu sauvegarder son école de trois classes, qui scolarise en 2016 76 élèves, de la maternelle au CM2, dont une trentaine déjeunent à la cantine<ref name="ADT27102016">Modèle:Article.</ref>.
Équipements municipaux
La commune a aménagé une salle multifonctions dans l'ancien presbytère, qui se révèle trop exigu. Une nouvelle salle, d'environ Modèle:Unité, doit être construite au même emplacement. Son ouverture est escomptée fin 2017<ref name="ADT27102016"/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Motte féodale et la basse-cour qui font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-Omer.
- Le monument aux morts<ref name="mdp">Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Anthime Caron (1931-2022), prêtre et scientifique. Supérieur provincial des Pères missionnaires de la Compagnie de Marie. Vice-recteur de l'Institut catholique de Paris. Aumônier des médecins au pèlerinage montfortain de Lourdes. Docteur en physique, né à Lisbourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Dossier relatif aux rattachements de la commune sur le site de l'Insee, Modèle:Lire en ligne
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, Modèle:Lire en ligne
- Modèle:Géoportail