Gouvernements généraux et particuliers

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Type de subdivision administrative Les gouvernements généraux et particuliers étaient des circonscriptions des gouvernements militaires français de l'Ancien Régime : chacun constituait une portion du royaume de France soumise à l'administration militaire avec à sa tête un gouverneur nommé par le roi. Selon l'ordonnance de 1499, ce dernier avait pour mission de « tenir le pays à eux commis en sûreté, le garder de pillerie et visiter les places et forteresses ».

Jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il n’existait que douze gouvernements, mais par suite de démembrements et annexions, ce nombre s’éleva jusqu’à une quarantaine.

Gouvernements généraux

Par ordonnance du Modèle:Date, le roi distribua les gouvernements généraux des provinces, au nombre de trente-neuf, en deux classes :

  • La première classe comprit dix-huit gouvernements généraux, dont les titulaires percevaient chacun annuellement, soit en appointements, soit en émoluments, une somme de Modèle:Nombre ;
  • La seconde classe comprit vingt-un gouvernements, à chacun des titulaires desquels il n'était attribué que Modèle:Nombre par an.

Gouvernements généraux de première classe

Les dix-huit gouvernements généraux de la première classe étaient les suivants :

Gouvernements généraux de seconde classe

Les vingt-et-un gouvernements généraux de la seconde classe étaient les suivants :

Gouvernements généraux militaires spéciaux

  • Ville, vicomté et prévôté de Paris (chef-lieu : Paris) ;
  • Monaco (mentionné, bien que ne faisant pas partie du royaume ) ;

L'Almanach Royal de 1789 distingue par ailleurs trente-trois grands gouvernements et huit petits gouvernements.

Certains n’ont eu qu’une existence fugace et avaient disparu en 1789 :

Gouvernements particuliers

Gouvernements particuliers de première classe

Les gouvernements particuliers de la première classe étaient :

  • Calais, Guise, Montreuil, Bergues, Douai, Valenciennes, Maubeuge, Condé, Cambrai, Verdun, Sarre-Louis ;
  • En Alsace : Landau ;
  • En Bourgogne : Auxonne ;
  • En Artois : Arras ;
  • En Aunis : La Rochelle et l'île de Ré ;
  • En Provence : la citadelle de Marseille ;
  • En Languedoc : Montpellier ;
  • En Roussillon : Collioure ;
  • En Guyenne : le Château-Trompette de Bordeaux et Blaye ;
  • En Bretagne : Brest, Nantes, Saint-Malo, Belle-Isle.

Gouvernements particuliers de seconde classe

Les gouvernements particuliers de la seconde classe étaient : Soissons, Amiens, la citadelle de Lille, Gravelines, la citadelle de Valenciennes, Landrecies, le Quesnoy, Méxières, Thionville, Longwy, Schelestat, Betsort, Huningue, Salins, Chalon-sur-Saône, les îles Sainte-Marguerite, Sisteron, Aigues-Mortes, fort Brescou et Agde, Cherbourg, Boulogne, Saint-Omer, Aire, l'île d'Oléron et Cognac.

Gouvernements particuliers de troisième classe

Les gouvernements particuliers de la troisième classe étaient : Ham, Péronne, Saint-Quentin, le fort de Scarpe, Avennes, Bouchain, Philippeville, Charlemont Scies deux Givers, Rocroy, Montmedy, Bar, Commercy, Neufchâteau, Epinal, Pont-à-Mousson, Mirecourt, Saint-Mihiel, le Fort-Louis, Neuf-Brisack, Phalsbourg, Pont-Arlier et château de Joux ;

Voir aussi

Notes et références

<references />

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France d'hier à demain, Fernand Lanore, 1984

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