Villefranche-de-Conflent
Modèle:Infobox Commune de France
Villefranche-de-Conflent <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (Vilafranca de Conflent en catalan) est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, la Cady et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif du Madres-Coronat » et le « massif de Madres-Coronat ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Villefranche-de-Conflent est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Villefranchois ou Villefranchoises.
Ses habitants sont les Villefranchois et les Villefranchoises.
Géographie
Localisation
La commune de Villefranche-de-Conflent se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Perpignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Prades<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Corneilla-de-Conflent (Modèle:Unité), Fuilla (Modèle:Unité), Conat (Modèle:Unité), Ria-Sirach (Modèle:Unité), Serdinya (Modèle:Unité), Fillols (Modèle:Unité), Vernet-les-Bains (Modèle:Unité), Codalet (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Villefranche-de-Conflent fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Géologie et relief
Villefranche-de-Conflent a une superficie de Modèle:Unité. Son altitude varie de Modèle:Unité<ref name=cass>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>.
- le « massif de Madres-Coronat », d'une superficie de Modèle:Unité, offre une multitude de faciès de végétation avec aussi bien des garrigues supra-méditerranéennes, des pinèdes à Pin sylvestre ou à Pin à crochet, que des hêtraies pures ou des hêtraies-sapinières, des landes à Genêt purgatif ou à Rhododendron, ou encore des pelouses alpines<ref>Modèle:Lien web.</ref> et au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/>
- le « massif du Madres-Coronat », d'une superficie de Modèle:Unité, présente un fort intérêt écologique pour Modèle:Unité inscrites à l'annexe I de la directive oiseaux, dont le Gypaète barbu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « plateau de Belloc et Pla des Horts » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les « Roc Campagna et Fort Libéria » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : le « versant sud du massif du Madres » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Villefranche-de-Conflent.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le nom ancien de la commune en français est Villefranche. Le nouveau nom de Villefranche-de-Conflent est adopté le Modèle:Date<ref name=cass/>,<ref>Modèle:Paroisses et communes des PO.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Villefranche-de-Conflent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La cité construite en marbre rose (dit de Villefranche car extrait de carrières des environs) est toujours entourée par son enceinte fortifiée, d'origine médiévale et grandement remaniée au fil des siècles, notamment au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Vauban, qui fait bâtir le fort Libéria qui domine toujours la ville. Ses rues ont conservé leur caractère médiéval, avec de nombreux bâtiments remontant à cette période.
Le village est classé parmi les plus beaux de France.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (64,8 %), forêts (30,7 %), zones urbanisées (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
La ville est desservie par la route nationale 116, qui la relie à Prades et Perpignan à l'est et à la Cerdagne et Andorre à l'ouest.
C'est à la gare de Villefranche - Vernet-les-Bains (en fait sur la commune de Fuilla) que s'effectue le changement entre la ligne à voie normale venant de Perpignan et la voie métrique du Train Jaune (ligne de Cerdagne). La ville est donc reliée par un service de TER (Train Express Régional) à la Cerdagne et à la plaine littorale.
Les lignes 521 (Casteil - Gare de Perpignan), 525 (Py - Prades) et 560 (Porté-Puymorens - Gare de Perpignan) assurent la desserte de la commune.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Villefranche-de-Conflent est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre 1 - Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de Modèle:Nobr de hauteur construit en 1910<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Villefranche-de-Conflent est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
La capitale du Conflent
Villefranche est fondée par une charte octroyée par le comte de Cerdagne Guillem Ramon le Modèle:Date<ref name="MALLET Géraldine, 2003, page 208">Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Ed. Les Presses du Languedoc, 2003, page 208.</ref> (ou 1090<ref>Lucien Bayrou, Entre le Languedoc et le Roussillon, 1258-1659, fortifier une frontière ?, Ed. Amis du Vieux Canet, 2004, page 273.</ref> ou 1092<ref name="Cazes3">CAZES Albert (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide Touristique Conflent, page3.</ref> selon les sources). Le comte avait alors sa résidence à Corneilla-de-Conflent et voulait faire de Villefranche sa nouvelle capitale. Le site est d'ailleurs particulièrement bien choisi : au fond du défilé de la Têt, à la confluence de celle-ci avec le Cady, la ville contrôle alors l'accès aux terres principales du Conflent<ref name="Cazes3"/>. La ville devient effectivement la capitale du Conflent (et siège d'une viguerie) au plus tard en 1126. Elle le reste jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Albert Cazes (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide Touristique Conflent, page5.</ref>.
En septembre 1263, le roi d'Aragon [[Jacques Ier d'Aragon|Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] ordonne la construction de trois ponts sur la Têt. Ces trois constructions furent sévèrement endommagées, voire détruites, par la terrible inondation de 1421, et seul le pont Saint-Pierre fut rétabli<ref>Albert Cazes (abbé), Modèle:Opcit, page4.</ref>.
Au cours des Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles les fortifications de la ville sont sans cesse remaniées et complétées. L'ensemble est reconstruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle d'après de nouveaux plans, comme l'atteste un texte de 1411 rapportant cette reconstruction<ref name="Cazes6">CAZES Albert (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide touristique Conflent, page6.</ref>,<ref>BAYROU Lucien, Entre le Languedoc et le Roussillon, 1258-1659, fortifier une frontière ?, Ed. Amis du Vieux Canet, 2004, page 273.</ref>.
La forteresse Vauban
La ville est assiégée et prise par les Français en 1654 ; les fortifications sont alors démantelées pour qu’elles ne puissent pas servir aux Espagnols. La construction de nouvelles fortifications est entreprise à partir des plans de Vauban en 1669, qui visite le chantier dix ans plus tard<ref>Lucien Bayrou, Modèle:Opcit, 2004, page 273.</ref>. Le Fort Libéria est alors construit à flanc de montagne, dominant la ville au nord. Les travaux se poursuivent pendant tout le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (porte de France en 1783, porte d'Espagne en 1791)<ref>Albert Cazes (abbé), page9.</ref>.
Chemin de fer
Le chemin de fer arrive à Villefranche en 1885 : la ville est alors reliée à Perpignan et Prades par une voie à écartement normal. Il faut attendre 1909 pour que le premier tronçon de la ligne à voie métrique de Cerdagne soit mise en service jusqu'à Mont-Louis, puis 1911 jusqu'à Bourg-Madame et enfin 1927 jusqu'à Latour-de-Carol, où la ligne est en correspondance avec la ligne internationale transpyrénéenne (dite Transpyrénéen oriental)<ref>Piere Cazenove, Le Train Jaune de Cerdagne, Ed. Loubatières, 1992, pages 5-7.</ref>.
Politique et administration
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
Modèle:Population de France/section
Note : la paroisse de Belloc semble avoir été supprimée durant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et ses habitants dès lors recensés avec ceux de Villefranche-de-Conflent, tel que signalé en 1789.
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale et communale : 25 juillet<ref name=pog>Modèle:PO Guide de La Torre.</ref> ;
- Foire : lundi de Pâques et 19 octobre<ref name=pog/>.
Santé
Sports
L'édition 2013 du Raid Centrale Paris est passée par le Fort Libéria et la ville au cours de sa deuxième étape reliant Vernet-les-Bains à Prades le 7 mai.
Villefranche-de-Conflent est un passage prévu lors de la [[15e étape du Tour de France 2021|Modèle:15e]] du Tour de France 2021 (Céret-Andorre-la-Vieille) à Modèle:Unité après le départ de Céret<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,5 % d'actifs (55,7 % ayant un emploi et 16,8 % de chômeurs) et 27,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Prades, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 169 en 2013 et 190 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 78, soit un indicateur de concentration d'emploi de 179,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 78 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 45 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 55,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 19,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 21,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
La ville est membre du Réseau des sites majeurs de Vauban et est classée dans la liste des Plus Beaux Villages de France.
- L'église paroissiale Saint-Jacques
Dès la fondation de la ville, ou dans les années qui ont suivi, l'autorisation est donnée par l'évêque d'Elne aux habitants de procéder à la construction d'une église<ref>CAZES Albert (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide touristique Conflent, page 19.</ref>.
La partie la plus ancienne de l'édifice remonte au début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'ensemble est remanié au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="mallet208">Modèle:Harvsp.</ref>. Puis, à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lors du remodelage des fortifications de la ville, les abords de l'église paroissiale sont totalement modifiés<ref>CAZES Albert (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide touristique Conflent, page8.</ref>.
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1862<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)<ref name=":0" />.
- Les fortifications
Modèle:Article détaillé Modèle:Refnec
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle on reconstruit la Porte de France (en 1783, sur le front est) et la Porte d'Espagne (en 1791), située à l'ouest de la ville, à l'emplacement de l'ancienne tour-porte<ref>CAZES Albert (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide touristique Conflent, pages 6-8.</ref>,<ref>BAYROU Lucien, Entre le Languedoc et le Roussillon, 1258-1659, fortifier une frontière ?, Ed. Amis du Vieux Canet, 2004, pages 273-275.</ref>.
-
Bastion du Roi.
-
Bastion du Roi : tour médiévale transformée en magasin à poudre.
-
La tour du Diable, sur le côté sud de l'enceinte.
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Bastion de Corneilla.
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Courtine entre le bastion de la Montagne et le bastion de Corneilla.
-
Bastion de la Montagne.
-
Ancienne porte de France et bastion du Dauphin (à droite).
-
Bastion du Dauphin, et le glacis caractéristique de Vauban (aujourd'hui disparu).
- La ville
L'ancienne viguerie, aujourd'hui siège de l'hôtel de ville, est sise rue Saint-Jean, à l'angle avec la place de l'église. Le bâtiment remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de même que la tour-beffroi qui le flanque<ref name="ref-1">Garrigou-Grandchamp Pierre, Inventaire des édifices domestiques des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }}, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles à Villefranche-de-Conflent, (page consultée le 27 décembre 2007). <http://www.societes-savantes-toulouse.asso.fr/samf/grmaison/geomm/france/66/vilfrcfl/vilfr01.htm>.</ref>, surmonté par une pyramide en maçonnerie en 1623<ref name="Cazes6"/>.
L'hôpital de Villefranche (rue Saint-Jean), fondé par Pons de Sarabeu en 1225, comporte un corps de logis remanié surmonté de merlons, et une haute tour quadrangulaire dont le sommet est surmonté de corbeaux<ref name="ref-1"/>.
Presque toutes les maisons remontent au Moyen Âge. La plupart ont été remaniées et présentent donc des traces, des empreintes des différentes époques. Au rez-de-chaussée, elles comportent quasiment toutes une ou plusieurs grandes arches en plein cintre. Certaines façades présentent encore des fenêtres géminées, comme la demeure sise au 75 rue Saint-Jean (deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) ou des fenêtres à meneaux, comme aux 24-26 rue Saint-Jean (vers 1500)<ref name="ref-1"/>.
- Fort Libéria
- Dominant la ville au nord, le fort Libéria, construit par Vauban, fait partie intégrante du système de défense de la ville. L'escalier souterrain dit « des mille marches » (en fait il n'en compte pas mille) qui le relie à la ville, au niveau du pont Saint-Pierre, n'a été bâti qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Entre le fort Libéria et la ville de Villefranche, on peut noter la présence de casemates Haxo.
- L'église Saint-André de Belloc, église romane.
- L'église Saint-Étienne de Campilles, autre église romane.
- Église Saint-André des Vinyes.
- Chapelle Saint-Louis du fort Libéria.
-
Église Saint-Jacques de Villefranche-de-Conflent
-
Église Saint-André de Belloc
-
Église Saint-Étienne de Campilles
-
Chapelle Saint-Louis du fort Libéria
Gastronomie
La spécialité culinaire de la ville est la « bougnette » (ou « bunyete » en catalan) qui se présente comme une crêpe solide ou un beignet très fin et sucré<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Plusieurs empoisonneuses impliquées dans l'affaire des poisons, dont Anne Guesdon, la femme de chambre de la marquise de Brinvilliers, furent enfermées au fort Libéria, qui surplombe Villefranche<ref>Arlette Lebigre, 1679-1682, l'affaire des poisons.Modèle:Référence non conforme.</ref>.
- François Boher (1769-1825) : peintre, sculpteur, écrivain né à Villefranche-de-Conflent ;
- Henri Galau (1897-1950) : joueur de rugby à XV né à Villefranche-de-Conflent ;
- Albert Cazes (1924-2012) : historien et curé de Villefranche-de-Conflent de 1948 à 2006.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Culture populaire
Cinéma
Film tourné en partie à Villefranche-de-Conflent :
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Églises romanes oubliées Roussillon
- Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P.
- Anie de Pous, « Villefranche-de-Conflent », dans Congrès archéologique de France. Modèle:112e. Le Roussillon. 1954, Société française d'archéologie, Paris, 1955, Modèle:P.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Site de l'association Les 4 clous
- Plan relief de Villeneuve de conflent au musée des Plans-reliefs des Invalides
- Villefranche-de-Conflent sur le site de l'Institut géographique national
- Villefranche-de-Conflent sur le site de l'Insee