Prades (Pyrénées-Orientales)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Prades <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (Modèle:En langue) est une commune du sud de la France. Sous-préfecture et chef-lieu de canton du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie, cette ancienne cité fortifiée fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est aujourd'hui la principale ville de l'ouest du département. Peuplée de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, Prades est la ville-centre d'une unité urbaine de Modèle:Unité en 2014. Ses habitants sont appelés les Pradéens et les Pradéennes. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, la Llitéra, le Lliscou, le Caillan et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Prades est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle est dans l'unité urbaine de Prades et fait partie de l'aire d'attraction de Prades.
La cité conflentoise est riche en monuments dans les rues et ruelles de son centre, comme des façades décorées, des fontaines sculptées, des oratoires et des anciens lavoirs, témoins de la prospérité bourgeoise des siècles précédents.
Géographie
Localisation
Modèle:Maplink La commune de Prades se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à 4( km par la N116 de Perpignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Codalet (Modèle:Unité), Catllar (Modèle:Unité), Ria-Sirach (Modèle:Unité), Los Masos (Modèle:Unité), Clara-Villerach (Modèle:Unité), Eus (Modèle:Unité), Taurinya (Modèle:Unité), Molitg-les-Bains (Modèle:Unité).
Sur les plans historique et culturel, Prades fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Géologie et relief
La ville est située à l'ouest de la plaine de la Têt, en Bas-Conflent. Prades est dominée par le Canigou au sud et par le Madres au nord. L'altitude de la commune varie entre 300 et 745 mètres<ref name="Cassini"/>. La commune se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)<ref>Plan séisme</ref>.
Hydrographie
Prades est traversée au centre nord par la Têt et par la Llitera à l'est de la ville. Plusieurs ruisseaux traversent le quartier de la Sacristie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Codalet », sur la commune de Codalet, mise en service en 1969<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « versant sud du massif du Madres » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Prades est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Prades, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,5 %), zones urbanisées (20,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,8 %), forêts (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Il y a sept quartiers à Prades :
Quartier 1 (de la gare) : il occupe la place du quartier de la gare de Prades et des anciennes industries reconverties en commerces et appartements. Il est coupé par le boulevard de la Gare.
Quartier 2 : c'est dans ce quartier que se trouvait l'ancienne mairie qui a été remplacée par la mairie de quartier. Elle est bordée au nord par l'avenue du Général de Gaulle. Assez atypique, un stade est implanté au milieu du quartier.
Quartier 3 (ouest) : le quartier est baigné à l'ouest par la Llitera jusqu'à sa confluence (dans la Têt). L'hôtel de ville se trouve dans un parc arboré situé dans le quartier.
Quartier 4 et Quartier 5 : les deux quartiers réunis correspondent au centre historique. L'église Saint-Pierre de Prades, le collège, la piscine et le plan d'eau se situent dans le quartier 4 alors que l'école de musique et l'école primaire se trouvent dans l'autre quartier moins ancien. En Modèle:Date- une entité "cœur de ville" est individualisée.
Quartier 6 : ce quartier inclut tous les quartiers et lotissement au nord du fleuve Têt. Il y a l'hôpital de Prades le lycée et le collège privé, le stade de rugby et d'autres infrastructures sportives. On y accède par la Rocade.
Quartier 7 : Tandis qu'au nord se trouvent la coopérative fruitière et un Intermarché, le sud du quartier est constitué de mas éparpillés parmi les vignes et les amandiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
Le nombre de logements de Prades a été estimé à 3 587 en 2007. Ces logements de Prades se composent de 2 968 résidences principales, 190 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 429 logements vacants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
La route nationale 116 en cours de modernisation (Modèle:Dunité), qui relie Perpignan à Bourg-Madame (en Cerdagne) contourne la ville par la rocade.
La ville bénéficie d'une liaison régulière par TER (Train express régional) avec Perpignan à l'est et Villefranche-de-Conflent à l'ouest (puis avec Bourg-Madame et Latour-de-Carol par la Ligne de Cerdagne). Si le trajet Perpignan-Prades dure environ trente minutes, celui jusqu'à Latour-de-Carol est beaucoup plus long (plus de trois heures) avec correspondance à Villefranche-de-Conflent.
Des services de bus urbains et régionaux assurent la liaison avec les villes des environs (Perpignan, Mosset, Fontpédrouse, Py, Porté-Puymorens, etc.).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Prades est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque minier<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre 1 - Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Carte des zones inondables.
-
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de Modèle:Nobr de hauteur construit en 1910<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines<ref name=DDRM-Mine>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque minier.</ref>.
Toponymie
- Formes anciennes
Le nom de Prades apparaît pour la première fois le Modèle:Date, sous le nom de villa Prata, dans l'édit par lequel Charles II le Chauve fait don de divers lieux à Sunifred, comte d'Urgell et de Cerdagne, pour services rendus<ref name=pc2>Modèle:Le pays catalan 2.</ref>.
- Étymologie
En catalan, le nom de la commune est Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Prades viendrait du latin prata (prés, prairies).
Histoire
La première mention du lieu date de 843. C'est à cette date que Charles le Chauve fait donation à Sunifred comte d'Urgell et Cerdagne de la villa de Prada ; ce marquis de Gothie est chargé de la défense de la marche sud de l'empire carolingien. Le comte fait don de la villa à l'Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse entre Modèle:Date- et Modèle:Date-Modèle:Sfn. Prades devient alors seigneurie de Lagrasse, statut que la ville conserve jusqu'à la Révolution<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Il est fait mention au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de l'actuelle église paroissiale Saint-Pierre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la ville, construite autour du bourg ecclésial qui entoure l'église, se dote d'une enceinte fortifiée, qui sera renforcée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avant d'être plus tard démantelée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En Modèle:Date- le Roussillon est cédé par l'Espagne à la couronne de France par le traité des Pyrénées, les liens familiaux, culturels et artistiques restent forts entre les habitants de Prades et le reste de la Catalogne<ref>Modèle:Chapitre</ref>,<ref group=Note>En témoigne la famille Sunyer à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, nom porté par un notaire de Prades mais aussi par le sculpteur du grand retable de l'église né à Manresa qui installe dans la ville son atelier</ref>.
En Modèle:Date-, la Révolution française proclame l'abolition des privilèges. La plupart des communes partagent alors les bois et près communaux. De nombreux riverains et propriétaires se servent dans ce qu'il reste des anciennes forêts. Certains massifs sont dévastés en quelques années, parfois brûlés pour en revendre la cendre comme engrais, quand on n’y prend pas également l’humus pour le mettre sur les champs, rapporte Antoine César BecquerelModèle:Référence obsolète. Malgré les efforts de la jeune préfecture des Pyrénées-Orientales, la forêt de Prades est ainsi perdue. Le Préfet a fait imprimer et afficher un texte tentant de raisonner la population et de l'alerter sur le fait qu'elle détruisait une ressource forestière qui allait lui manquer : Modèle:CitationModèle:Référence obsolète.
En Modèle:Date, des dizaines de milliers de réfugiés espagnols arrivent à Prades par train de Latour-de-Carol. Les femmes et enfants sont évacués, les hommes (30 000 de l’armée de l’Est) sont retenus sous la surveillance du [[81e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:81e d'infanterie]]<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Parmi eux, Pau Casals, célèbre violoncelliste, y trouve refuge en 1939 alors que la chute de la République espagnole était proche. Dans les années qui suivent, il s'intéresse au sort des nombreux républicains espagnols exilés dans la région. Ce sont également des Espagnols qui créent une des principales formations de Résistance dans le département, la Ire brigade de guérilleros. C’est cette brigade qui attaque le QG de la Gestapo à Prades<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, le Modèle:Date-. Les 150 guérilleros et 50 FTP français luttent de manière acharnée pendant 5 heures, sans réussir à prendre le contrôle des étages<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Après les Espagnols, la ville de Prades voit arriver à partir du Modèle:Date les réfugiés de la ville de Menton, dont 15 000 des Modèle:Unité ont été évacués et pour la plupart envoyés vers les Pyrénées-Orientales. Au fil de leur arrivée en gare de Prades, ceux-ci sont répartis dans Modèle:Unité du département, tandis que la mairie de Menton s'installe officiellement dans un bâtiment de la ville. Cependant, les capacités d'accueil de la région commencent à être saturées et le Modèle:Date- 3 000 d'entre eux sont envoyés dans le Var. À peine trois jours plus tard, du 16 au Modèle:Date-, c'est l'ensemble du département qui subit d'importants dégâts lors de l'épisode pluvieux de l'Aiguat. Fin octobre la majorité des réfugiés de Menton sont renvoyés dans le Var où ils restent pour la plupart jusqu'à la fin de la guerre<ref>Modèle:66 PHPC.</ref>.
En 1950, Pablo Casals crée à Prades le festival de musique (qui porte désormais son nom) auquel il participa jusqu'en 1966, et qui permit des rencontres musicales devenues légendaires entre les plus grands instrumentistes de l'époque.
En 1955 est créé le ciné-club de la ville sous l'impulsion de Louis Monestier, alors maire de la ville, et Marcel Tariol. En 1959, sous l'égide de René Clair, Pablo Casals, Président d'Honneur, sont créées les Rencontres Cinématographiques Internationales de Prades qui ont lieu chaque été, pendant la troisième semaine de juillet. En 2009, l'association Les Ciné-Rencontres de Prades a fêté avec succès les 50 ans du festival.
Enfin, tous les étés depuis 1968, Prades accueille l'Université catalane d'été (en catalan Universitat Catalana d'Estiu).
Politique et administration
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Jumelages
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Il existe quatre écoles primaires, le collège Gustave Violet, le lycée Charles Renouvier et l'ensemble scolaire Saint-Joseph. Il existe aussi l'Université catalane d'été.
Manifestations culturelles et festivités
- Fêtes patronales : Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref name=pog>Modèle:PO Guide de La Torre.</ref> ;
- Foires : Modèle:1er de Carême, Modèle:1er de juin, Modèle:1er de septembre et Modèle:Date-<ref name=pog/> ;
- Marché : Tous les mardis
- Ciné-rencontres : séances de cinéma toute l'année et festival en juillet depuis 1959<ref>Site de l’association Ciné-Rencontres de Prades</ref> ;
- Festival Pablo Casals : fin juillet à mi-août.
Santé
Sports
Rugby
Le JO Prades évolue en Fédérale 2, le quatrième niveau hiérarchique du rugby français. Le club a évolué en première division en 1970.
Cyclisme
Prades est ville départ de la 3e étape du Tour d'Espagne 2017<ref>Tour d'Espagne 2017</ref>.
Prades est du passage lors de la [[15e étape du Tour de France 2021|Modèle:15e]] du Tour de France 2021 (Céret-Andorre-la-Vieille) à Modèle:Unité après le départ de Céret<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 36 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (42,1 % dans le département).
Emploi
En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 65,9 % d'actifs (49,6 % ayant un emploi et 16,3 % de chômeurs) et 34,1 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Prades<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 2 868 en 2013 et 2 771 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 669, soit un indicateur de concentration d'emploi de 177,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 669 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 132 travaillent dans la commune, soit 68 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 68,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 21,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Entreprises et commerces
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales.
- Prades est un important marché horticole.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Églises
- L'église Saint-Pierre, située au cœur du centre ancien qui s'est constitué autour d'elle, est un monument emblématique de la commune<ref group=Note>Elle est au centre de la communauté de paroisses Saint Michel en Conflent</ref>. Possession de l'abbaye de Lagrasse, les parties les plus anciennes de l'édifice remontent vraisemblablement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, bien que son origine remonte au moins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'augmentation de la population rend l'édifice roman trop exigu, et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est remplacé par l'édifice actuel, achevé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher roman est conservé. L'église renferme un mobilier baroque, dont le retable classé<ref>Modèle:Base Palissy</ref> du maître autel considéré comme étant le plus grand retable baroque de France; terminé en Modèle:Date-, il est dû au sculpteur catalan Joseph Sunyer<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elle abrite également un trésor riche rassemblant de nombreux reliquaires venant de Prades mais aussi d'autres églises et monastères du Conflent. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- L'Église Saint-Martin de Canoha (Sant Marti de Canoa) est également à signaler. L'édifice, qui consiste en une nef unique voûtée en berceau (apparemment refait) terminée par une abside en cul-de-four, peut être daté du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'église est propriété privée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- Chapelle Saint-Joseph de Prades.
- Chapelle Saint-Joseph de la clinique de Prades.
- Chapelle Notre-Dame-de-l'Espérance de Prades.
- Chapelle Saints-Côme-et-Damien de Prades.
Maison Jacomet
Modèle:Article détaillé Cette maison à colombages date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle fut la demeure privée des notables pradéens depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'originalité de ce bâtiment réside dans ses anciennes fenêtres à croisée de bois avec décor de pinacles et faux balustres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette bâtisse a fait l'objet d'une campagne de restauration au cours des dernières années.Cette demeure a été remaniée à la fin des années 1990 et inscrite sur la liste des monuments historiques en 2001<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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Clocher de l'église Saint-Pierre
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Mur méridional présentant des éléments romans
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Maison Jacomet (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
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Église Saint-Pierre de Prades
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Chapelle Saint-Joseph de la clinique de Prades
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Chapelle Saints-Côme-et-Damien de Prades
La maison où ont vécu les Merton, 1, rue du Modèle:Date-, de 1914 à 1916Modèle:Référence nécessaire.
Personnalités liées à la commune
- Joseph Sunyer (1673-1751) : sculpteur catalan, retable du maître-autel de Saint-Pierre et de plusieurs autres de Prades et dans le Conflent ;
- Bonaventure Petit (1811-1901) : organiste et compositeur français, né à Prades ;
- Henri-Pierre Castelnau (1814-1890) : général de division, premier aide de camp de Napoléon III, né à Prades ;
- Pierre Nicolas Camille Jacquelin Du Val (1828-1862) : entomologiste né à Prades ;
- François Rous (1828-1897) : curé né à Prades et célèbre pour son négoce du vin de messe ;
- Charles Romeu (1854-1933) : viguier d'Andorre né à Prades ;
- Louis Prat (1861-1942) : philosophe, ami et disciple du philosophe Charles Renouvier ;
- Pompeu Fabra (1868-1948) : linguiste catalan et conseiller au sein du gouvernement catalan en exil, décédé à Prades.
- Gustave Violet (1873-1952) : sculpteur qui s'installa à Prades ;
- Pau Casals (1876-1973) : violoncelliste et créateur du Festival Pablo Casals en 1950 ;
- Martin Vivès (1905-1991) : peintre roussillonnais, résistant, conservateur du musée des Beaux-Arts de Perpignan, né à Prades ;
- Dolors Prat Coll (1905-2001) : femme politique républicaine espagnole, exilée à Prades clandestinement sous l'Espagne franquiste ;
- Anny de Pous (1908-1991) : historienne et archéologue, morte à Prades ;
- Thomas Merton (1915-1968) : moine trappiste et auteur de La Nuit privée d'étoiles, né à Prades ;
- Francesc Sabaté Llopart (1915-1960) : militant anarchiste espagnol, pour qui le maire de Prades fournit des papiers en règle ;
- Jean Sarrail (1919-2012) : pilote d'essai, il passa son enfance et son adolescence à Prades ;
- André Salvat (1920-2017) : officier du Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique, Compagnon de la Libération<ref>Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération</ref>, né à Prades ;
- Jean-Pierre Berthe (1926-2014) : historien, né à Prades ;
- Serge Hutin (1929-1997) : franc-maçon, auteur d'ouvrages sur l'ésotérisme et les sciences occultes, mort à Prades ;
- Guy Laforgue (né en 1958) : joueur international de rugby à XIII né à Prades ;
- Francis Laforgue (né en 1958) : joueur international de rugby à XIII né à Prades ;
- Didier Mené (1964-2023) : arbitre international de rugby à XV, né à Prades ;
- Jean Castex (né en 1965) : maire de Prades, Premier ministre de 2020 à 2022.
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Lien web
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Églises romanes oubliées Roussillon
- Aymat Catafau, La maison Jacomet de Prades (XVe -XIXe siècles), Association culturelle de Cuxa, 2011.
Articles connexes
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Randonnée dans les Pyrénées-Orientales
- Gare de Prades - Molitg-les-Bains