Landunvez
Modèle:Infobox Commune de France
Landunvez {{#ifeq:1|0|[lɑ̃dynvɛs]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Situation
Landunvez est situé à Modèle:Unité au nord-ouest de Brest, Modèle:Unité au nord-ouest de Saint-Renan et Modèle:Unité à l'ouest de Ploudalmézeau. La commune littorale est à la limite de l'océan Atlantique et de la Manche et fait partie de la Communauté de communes du Pays d'Iroise.
Le littoral comprend les roches d'Argenton, l'île d'Iock (ou d'Yoc'h) et la presqu'île du Vivier.
La commune est constituée de trois bourgs : le bourg de Landuvez proprement dit, le bourg et le port d'Argenton au sud, et le bourg de Kersaint au nord.
Communes limitrophes
Relief
Les altitudes s'échelonnent entre Modèle:Nobr (altitude atteinte près de Kervéléoc, au sud-est du finage communal) et le niveau de la mer ; le bourg de Landunvez est à une trentaine de mètres d'altitude. La commune n'est parcourue que par de minuscules fleuves côtiers, de simples ruisseaux en fait, notamment au sud celui de Larret, qui se jette dans l'anse d'Argenton et sert de limite communale avec Porspoder, au centre de la commune celui qui se jette dans l'anse de Penfoul après être passé par le bourg de Landunvez, et à l'est celui qui se jette dans l'anse de Kersaint et qui sert de limite avec Ploudalmézeau.
Le littoral est très découpé, alternant caps (Beg ar Garo et Beg an Tour dans la presqu'île de Saint-Gonvel ; « Pointe de Landunvez » à l'ouest et Beg ar Manac'h et Beg ar Galeti à l'est de la Côte sauvage de Landunvez), avec de nombreux rochers aux formes pittoresques, et baies (anse d'Argenton, anse de Saint-Gonvel, anse de Penfoul, anse de Trémazan et anse de Kersaint) dont le fond est occupé par des plages. La plate-forme continentale est parsemée de nombreux écueils et îlots (notamment les Roches d'Argenton dont l'un des îlots porte le Phare du Four) ainsi que par l'île d'Yoc'h qui est une zone naturelle protégée.
- La presqu'île de Saint-Gonvel
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Refuge sur la dune de Saint-Gonvel et phare du Four (ce dernier en Porspoder).
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La pointe de Beg ar Garo vue depuis l'est ; à l'arrière-plan l'île d'Yoc'h.
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Îlot rocheux situé dans la Baie de Saint-Gonvel.
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Les deux plages de la baie de Saint-Gonvel (Le Verlen).
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La pointe de Beg an Tour vue depuis la pointe de Beg ar Garo.
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Les rochers de la pointe de Beg an Tour vus depuis la plage du Verlen.
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Presqu'île de Saint-Gonvel : le rocher de Beg an Tour.
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L'anse de Penfoul et, à l'arrière-plan, la pointe de Beg an Tour vus depuis le hameau de Penfoul.
- La Côte sauvage
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Côte sauvage : rochers près de la chapelle Saint-Samson.
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Côte sauvage : l'anse de Kersaint et, à l'arrière-plan, Portsall.
Géologie
La migmatite affleure dans la majeure partie du territoire communal, et notamment tour le long de son littoral ; la partie sud-est de la commune voit affleurer du granite dit de Ploudalmézeau<ref>Société géologique et minéralogique de Bretagne, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 1977, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687094q/f36.image.r=landunvez?rk=1309019;2</ref>.
Transports
La commune est desservie principalement par la route départementale Modèle:N°, parallèle au littoral entre Portsall et Lanildut et par la D 68 qui depuis Brest et Saint-Renan va jusqu'à Argenton ; le bourg de Landunvez n'est desservi que par des routes secondaires. La route la plus connue est la route touristique qui longe la Côte Sauvage depuis l'anse de Penfoul jusqu'à Portsall (D 127)<ref>La route touristique de la côte sauvage (site perso).</ref>.
Le littoral est longé par le GR 34 et un autre chemin de randonnée pédestre (dit de « petite randonnée ») utilise le tracé de l'ancienne voie ferrée allant de Portsall à Porspoder, passant notamment par Kersaint et le bourg de Landunvez.
Habitat
Le bourg est situé à une certaine distance de la côte, sur un plateau : c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Plouguerneau, Ploudalmézeau, Plouarzel, Ploumoguer, etc.), les premiers immigrants bretons fixèrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudalmezeau », sur la commune de Ploudalmézeau, mise en service en 1998<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Landunvez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Porspoder, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (66,1 %), zones urbanisées (13,3 %), terres arables (10 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), prairies (2,2 %), zones humides côtières (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Tunmez en 1543 et Tunmete en 1546, Landunvez en 1685.
Landunvez vient de lann (ermitage en breton) et de sainte Tunvez<ref name="a">Modèle:Lien web.</ref> ou Dunvez<ref>Modèle:Lien web.</ref>, connue aussi sous le nom de sainte Thumette<ref name="a" />.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
L'inventaire des monuments mégalithiques de la commune, effectué par Paul du Chatellier au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est dense : il cite un dolmen dénommé en breton Men-Milliguet (« Pierre maudite »), qui se trouve près de la chapelle Saint-Gonvel<ref name=masson>Modèle:Article.</ref>; une allée couverte, dite Guiliny, en partie détruite, à 800 mètres au nord-est de la chapelle de Kersaint (sur le sommet d'un promontoire rocheux bordant l'anse de Portsall) ; un menhir de 5,60 mètres de haut dans un champ dénommé Méjou-ar-Menhir ; un menhir renversé au village de Kergastel ; deux menhirs, dont un de 2,20 mètres de hauteur, à Kerlaguen ; deux menhirs à Kereléoch ; sept menhirs alignés à Trémazan ; un menhir à Foshuel, un autre à 200 mètres du village de Penquer et un autre au nord de l'île de Penfoul. Il signale aussi des pierres renversées susceptibles d'avoir été des menhirs sur l'île d'Yock<ref>http://megalithes-breton.fr/29/chatellier/chat6.html</ref>.
Deux tombes datant de l'Âge du bronze, fermées par d'énormes dalles mesurant Modèle:Nobr de long et renfermant des cendres, des silex et des poteries furent fouillées en 1908 sur la côte de Landunvez<ref>Modèle:Article.</ref>.
Des fouilles archéologiques depuis 1987 ont démontré la présence humaine à l'Âge du fer et des structures funéraires datant du néolithique (4500 à 2000 Modèle:Av JC) sur l'île d'Iock, datant du temps où l'île était reliée à la côte.
Moyen-Âge
Landunvez fut d'abord une trève de la paroisse de l'Armorique primitive de Plourin.
Le château de Trémazan est une importante forteresse médiévale, fief de la famille du Chastel.
Selon Jean-Baptiste Ogée on connaissait en 1430 à Landunvez le manoir de Beaudrez [en fait Beaudiez] (à Bernard le Beaudrez [en fait Bernard Le Baudiez<ref group=Note>Bernard Le Beaudiez fut secrétaire du vicomte de Rohan et chargé en 1449 de la garde du château de Rohan, voir Gustave Chaix-d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tome 3, 1904.</ref>]) ; Kerriou (à Guillaume de Kermeur) ; Kermorn (à Hervé de Kerlech) ; Tuoubuzen (à Hamon de Kermenou) ; la maison de Kerpaul (à Nicolas de Saint-Renan) ; Kerpaul (à Thomas du Châtel) ; le château de Kersulan<ref name=ogée328>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La famille du Beaudiez figure entre 1443 et 1534 aux réformations et montres de la noblesse des paroisses de Landunvez, Plabennec et Plouvien. Le Modèle:Date, Renan du Beaudiez fut maintenu dans la noblesse « sur preuve de huit générations » par la Chambre de réformation de la noblesse de Bretagne<ref>Gustave Chaix-d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tome 3, 1904.</ref>.
L'époque moderne
Landunvez au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
« Les paysans de la paroisse, enrichis par la culture du lin et du blé, faisaient construire de tous côtés, pour leur usage personnel, de jolis manoirs en pierre de taille, sur le modèle de ceux des gentilshommes, avec cour d'honneur close de hauts murs, escaliers monumentaux en granit de l'Aber-Ildut, lits en chêne sculptés avec baldaquin, etc. ». La paroisse était alors divisée en trois cordelées : dans celle de la Montagne (Kordelat ar Menez) se trouvent encore plusieurs de ces gentilhommières (Kurullou, Landourzan, Kerc'houézel, Poullouarn); dans la cordelée d'Argenton celles du Berguet, Kerriou, Le Beaudiez, Creach-Gourio, Kerléo, Kervéon et La Tour, ainsi que le manoir noble de Tromenec (habité en 1685 par Marie de Quermenou, veuve de Guillaume Audren, sieur de Kerdrel<ref group=Note>Leur mariage fut célébré le Modèle:Date en l'église paroissiale de Landunvez.</ref> et mère de Jean-Maur Audren de Kerdrel) ; dans la cordelée de Kersaint, outre le puissant château féodal de Trémazan, celles de Kerbriec, Kerguen, Kerazal, ar C'hastel-Bihan (elles appartenaient à des chanoines de la collégiale de Kersaint), Ty-ar-Belek-guenModèle:Etc.<ref name=gueguen>Modèle:Article.</ref>.
Le port d'Argenton était alors en grande prospérité ; « les maîtres de barques, armant au long cours, faisaient commerce avec l'Angleterre, la Hollande, l'Espagne, d'où ils rapportaient vins, laines, épices et autres marchandises productrices de richesse et de bien-être »<ref name=gueguen/>. En 1686 le port de Bordeaux enregistre l'arrivée de 69 barques en provenance du port d'Argenton et 40 en provenance de l'Aber Ildut<ref>Panneau d'information touristique situé à Beg ar Groaz en Lampaul-Plouarzel.</ref>.
En 1668, le prédicateur Julien Maunoir, à la demande de la duchesse de Cossé-Brissac, alors propriétaire du château de Trémazan, prêcha une mission à Landunvez. L'instruction demeurait toutefois peu répandue : pour les 40 baptêmes du registre paroissial de Landunvez en 1669, trois pères seulement savent signer et pour les 20 enterrements de cette même année on compte deux signatures seulement. Entre 1685 et 1717, date de sa mort, la paroisse subit l'autorité despotique de Guillaume Rannou, alors recteur de Landunvez ; ses prônes ont été conservés. L'existence d'une confrérie du Rosaire, érigée en 1653, y est mentionnée en 1687 : la chapelle de la confrérie se trouvait dans le transept gauche de l'église paroissiale et diverses tombes armoriées s'y trouvaient, dont celles des Audren de Kerdrel<ref name="gueguen" />.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Landunvez de fournir 13 hommes et de payer 85 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.
La coupe et le ramassage du goémon
Selon l'ordonnance de 1681, le ramassage du goémon est réservé aux habitants des communes littorales, mais cette règle était contournée, comme l'explique Antoine Favé : Modèle:Citation<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>
Branellec, recteur de la paroisse de Landunvez, dans une lettre du Modèle:Date adressée à l'évêque de Léon Jean-François de la Marche en réponse à son enquête sur la mendicité, écrit (l'orthographe de l'époque a été respectée)<ref name=":0" /> : Modèle:Citation bloc
Le même curé Branellec écrit aussi, toujours à propos de la récolte du goémon<ref name=":0" /> :
Landunvez vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Landunvez en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Selon Jacques Cambry, vers 1795, « les terres de Landunvez sont travaillées par les femmes. On ne s'y chauffe qu'avec de la bouse de vache et du goesmon » ; il ajoute que « le port d'Argenton peut recevoir des barques de 100 tonneaux, mais les seuls pilotes du pays peuvent guider dans ses passes si difficiles »<ref>Jacques Cambry, "Voyage dans le Finistère ou État de ce département en 1794 et 1795", Imprimerie-Librairie du Cercle Social, An VII 1799 (réédition "Société archéologique du Finistère", Quimper, 1999 [[[:Modèle:ISBN]]])</ref>.
Le 23 fructidor an II (Modèle:Date) « trente-six vaisseaux ou frégates [anglais] ont paru à la hauteur d'Argenton. Sur le champ une compagnie de canonniers a été expédiée pour renforcer le poste, où il y avait déjà un bataillon et deux compagnies de canonniers » écrivent les représentants à Brest et Lorient du Comité de salut public<ref>Convention nationale, "Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du conseil exécutif provisoire", tome 16, 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6216569j/f622.image.r=landunvez?rk=3261818;4</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le droit de vaine pâture
Le droit de vaine pâture s'exerçait encore couramment au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation bloc
Landunvez au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date le navire anglais Liffey, de 87 tonneaux, allant de Dublin à La Barbade, fut « jeté sur les rochers qui hérissent la côte de Landunvez » ; quatre hommes furent sauvés par les habitants et le journal La Presse précise qu'il n'y eut pas de pillage<ref>Journal La Presse, n° du 13 février 1840, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k428027t/f3.image.r=landunvez?rk=42918;4</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Landunvez en 1843 : Modèle:Citation bloc Yves Cleach, cultivateur à Plourin, mais qui possédait des terres en Landunvez, fut poursuivi pour « avoir coupé et enlevé sans droit, du goëmon ou varech dans le territoire de la commune de Landunvez dans laquelle il ne réside pas » le Modèle:Date mais finalement acquitté par le tribunal de Brest, jugement ensuite confirmé par la Cour de cassation<ref>"Bulletin des arrêts de la Cour de cassation rendus en matière criminelle", 1845, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58599874/f6.image.r=Landunvez</ref>.
Une loi datée du Modèle:Date remania de manière importante les limites des communes de Plourin, Landunvez, Lanrivoaré, Lanildut et Brélès afin de mettre fin à un découpage très complexe issu des paroisses d'Ancien Régime<ref>"Bulletin des lois de la République française", 1850, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486124w/f400.image.r=landunvez</ref>.
En 1850, Marie Brigitte Gourvennec<ref group=Note>Marie Brigitte Gourvennec, née le Modèle:Date à Kersaint en Landunvez, célibataire, décédée le Modèle:Date au bourg de Ploudalmézeau le.</ref>, domiciliée à Landunvez, reçut le prix Monthyon « pour actes de vertu », décerné par l'Académie française<ref>"Le Journal des sçavans", 1850, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k572576/f506.image.r=landunvez</ref>.
François Quéré, cultivateur à Tour-an-Arvor en Landunvez, reçut en 1859 le premier prix (« une grande médaille d'honneur en argent à l'effigie de Sa Majesté l'Empereur ») au concours agricole de l'arrondissement de Brest<ref>"Associations, concours et fêtes agricoles de l'arrondissement de Brest en 1859", 1860, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96055402/f80.image.r=Landunvez?rk=171674;4</ref>.
Le Modèle:Date une goélette sombra corps et biens à deux milles de la côte de Landunvez ; en raison d'une planche trouvée à la pointe de Kerhoazoc [pointe de Landunvez] et qui portait ce nom, on supposa qu'il s'agissait de l'Éléonore-Augustin, de Cherbourg<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du 17 novembre 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4536012/f1.image.r=landunvez?rk=85837;2</ref>.
En 1873, un rapport sur la situation sanitaire du département du Finistère indique que cette année-là les affections typhiques ont été plus rares et qu'« elles ne se sont guère montrées qu'à Ploudalmézeau, Landunvez et l'Aber-Ildut »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", octobre 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564423g/f17.image.r=landunvez?rk=42918;4</ref>.
L'église paroissiale de Landunvez est reconstruite en 1873. En septembre 1879, le conseil municipal de Landunvez proteste contre la nomination d'une institutrice laïque « malgré le vœu de la population et les votes formels de la municipalité »<ref>Journal L'Océan cité par le Journal des villes et des campagnes, n° du 6 septembre 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1815298b/f1.image.r=landunvez?rk=4334785;2</ref>.
Benjamin Girard décrit ainsi Landunvez en 1889 : Modèle:Citation bloc En 1897, une polémique éclata à Landunvez à propos de l'attitude du recteur de Landunvez à qui des opposants reprochèrent d'avoir tenu en chaire des propos en faveur de l'abbé Gayraud, alors candidat aux élections législatives dans la troisième circonscription de Brest (il fut d'ailleurs élu député) et hostiles au comte de Blois<ref>Louis Charles Marie Aymar Blois de la Calande, né le Modèle:Date à Saint-Pol-de-Léon, conseiller général du Finistère, décédé le Modèle:Date à Coat-Méal.</ref>, candidat royaliste, un de ses concurrents<ref>Journal L'Univers, n° du 28 février 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k709415c/f2.image.r=Landunvez?rk=42918;4 et n° du 6 mars 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7094216/f2.image.r=Landunvez</ref>.
Argenton au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Benjamin Girard décrit ainsi Argenton en 1889 : Modèle:Citation bloc En août 1895, une nouvelle station de sauvetage maritime est inaugurée à Argenton<ref>http://locmiquelic.gwiad.bzh/histoire-snsm/secours-en-mer-snsm-18.html</ref> dans la presqu'île Dolvez où est édifiée la maison-abri, grâce à la générosité d'une dame russe restée anonyme, raison pour laquelle le canot de sauvetage fut appelé Marie-Russe<ref>Journal L'Univers, n° du 6 août 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k708858v/f3.image.r=Porspoder?rk=150215;2 et "Annales du sauvetage maritime", 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5830784v/f53.image.r=Porspoder</ref>. Ce bateau de sauvetage effectua notamment une sortie le Modèle:Date pour se porter au secours de l'Édouard, de Redon (mais son équipage avait déjà été recueilli par un autre bateau se trouvant à proximité) et une autre le Modèle:Date pour le sauvetage de deux bateaux de pêche en détresse, le Félicité et le Trois-Frères, sauvant leurs quatre hommes à bord<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5801915s/f22.image.r=Landunvez et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5801913z/f25.image.r=Porspoder</ref>. En février 1900, un navire de commerce, la Jeanne-Fernande se brisa sur les rochers de Saint-Samson lors d'une tempête ; deux de ses hommes d'équipage disparurent dans les flots<ref>Journal Le Petit Journal, n° du 15 février 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6152552/f2.image.r=landunvez?rk=85837;2</ref>.
En juillet 1896 le corps d'un naufragé du Drummond Castle, retrouvé sur la côte de Landunvez, fut inhumé dans le cimetière de la commune<ref>Journal Le Figaro, n° du 18 juillet 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2837111/f4.image.r=landunvez?rk=21459;2</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En 1902 Gustave Geffroy décrit Argenton : « Le petit port, défendu par de formidables rochers, est bien arrondi, entouré de maisons »<ref>Gustave Geffroy, La Bretagne, "Le Tour du monde", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k344448/f311.image.r=Porspoder</ref>.
Le journal Le XIXe siècle évoque en janvier 1903 « la grande misère des pêcheurs d'Argenton, de Porspoder et de Laber<ref group=Note>L'Aber-Ildut en Lanildut.</ref> » et l'envoi d'une délégation à Paris pour demander des secours<ref>Journal Le XIXe siècle, n° du 30 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7572363q/f2.image.r=Porspoder?rk=171674;4</ref>.
Les biens qui appartenaient à la fabrique de la paroisse de Landunvez, qui étaient placés sous séquestre depuis la querelle des inventaires, furent vendus par l'État en octobre 1911<ref>Journal La Croix, n° du 19 octobre 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2581249/f1.image.r=Landunvez?rk=128756;0</ref>.
En décembre 1911, le guetteur du sémaphore de Landunvez signale le naufrage du vapeur belge Flandre, qui allait de Newcastle à Bayonne, à trois milles au large. Un autre vapeur qui se trouvait à proximité, ainsi que le bateau de sauvetage d'Argenton, portèrent secours à l'équipage, débarqué sain et sauf à Argenton<ref>Journal La Lanterne, n° du 16 décembre 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75141274/f2.image.r=Landunvez?rk=128756;0</ref>.
Un service de téléphone et de télégramme ouvre dans la commune de Landunvez le Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 août 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643364h/f5.image.r=Landunvez?rk=879832;4</ref>.
Le Modèle:Date, un ballon dirigeable, le Belgica II, monté par deux aéronautes belges, atterrit sur les dunes de Landunvez<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 septembre 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6433935/f2.image.r=Landunvez?rk=901292;0</ref>.
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Maraîchers au travail près de la chapelle de Kersaint au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale Villard).
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Landunvez porte les noms de 71 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=12388</ref>.
Le Modèle:Date un hydravion en avarie dans l'anse de Porspoder fut secouru par l'Henri-Munier, canot de sauvetage d'Argenton : les deux aviateurs à bord furent secourus et l'hydravion pris en remorque jusqu'au port d'Argenton<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1917, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802260h/f34.image.r=Porspoder?rk=42918;4</ref>. Le Modèle:Date un autre hydravion en panne de moteur amerrit à proximité du sémaphore de Landunvez, les deux aviateurs parvenant à atteindre le rivage. Le canot de sauvetage Henri-Munier tenta en vain de prendre en remorque l'hydravion<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1918, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802265k/f60.image.r=Landunvez?rk=214593;2</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le patronage « Étoile Saint-Tanguy » est créé à Landunvez en 1919<ref>Fédération sportive et culturelle de France, "Les Jeunes. Courrier de quinzaine du Journal le Patronage", n° du 15 octobre 1949, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96695451/f4.image.r=landunvez?rk=751076;4</ref>.
En 1924, M. de Trinchis de Lays, directeur de la Société maritime de Produits chimiques, obtint l'autorisation d'ouvrir à Argenton « une usine d'incinération de plantes marines, en vue d'obtenir des sels potassiques destinés à l'agriculture »<ref>"Procès-verbaux et rapports du Conseil départemental d'hygiène et des commissions sanitaires du Finistère", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6497564g/f91.image.r=Landunvez?rk=107296;4</ref>.
Landunvez est ainsi décrit en 1930 : Modèle:Citation bloc Le Modèle:Date, alerté par le guetteur du sémaphore de Landunvez du naufrage d'un bateau goémonier revenant des îles avec deux hommes et un cheval à bord, le canot de sauvetage Lieutenant-Pierre-Géruzes sortit en vain à leur recherche, mais ne parvint pas à retrouver les victimes<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5828339v/f24.image.r=Landunvez?rk=64378;0</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Modèle:Article détaillé Lors de la Seconde Guerre mondiale, le Modèle:Date, des membres du kommando de Landerneau arrêtent à Argenton en Landunvez le colonel Paul Fonferrier, un des chefs de la résistance dans le nord du Finistère.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Une foire aux chevaux et un pardon des chevaux ont été relancée à partir de 2010 à Landunvez ; ils avaient disparu depuis une centaine d'années et se déroulaient le jour du pardon de la Saint-Éloy au mois de juin<ref>Thierry Jigourel, "Le cheval en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2017</ref>. La foire aux chevaux a été abandonnée<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais le pardon est toujours organisé<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Problèmes écologiques
À partir de 2016, des riverains et des associations écologiques (notamment Eau et rivières de Bretagne) s'opposent à l'extension de l'élevage industriel de porcs Avel-Vor (qui produit plus de Modèle:Unité charcutiers par an), au motif de la protection du littoral et notamment du problème des marées vertes, la commune étant déjà classée en zone d'excédent structurel (pour le lisier)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; malgré une pétition ayant rassemblé plus de Modèle:Unité, cette extension avait été autorisée par le préfet du Finistère le Modèle:Date en dépit de l'avis défavorable du commissaire enquêteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le tribunal administratif de Rennes a annulé cette autorisation en mai 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un collectif de citoyens et d'association a organisé une manifestation le 27 août 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Politique et administration
Landunvez fait partie de la communauté de communes du pays d'Iroise.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelage
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Patrimoine et monuments
Classés monuments historiques
- Château médiéval de Trémazan (Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles) édifié dès 1256 par la famille du Chastel. Inscrit monument historique en 1926<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Maison des chanoines à Kersaint (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), édifiée par les Du Chastel. Inscrit monument historique en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Menhir de Saint-Gonvarc'h (ou Saint-Gonveld) classé monument historique en 1889<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Dolmen de Saint-Gonvel classé monument historique en 1883<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Menhir de Saint-Gonvac'h.
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Dolmen de Saint-Gonvel.
Autres
- L'église Saint-Gonval ou Saint-Gonvel (1875-1876-1883), édifiée d'après les plans d'Ernest Le Guerranic
- La chapelle Notre-Dame-de-Kersaint (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- La chapelle Saint-Samson (1785) et sa fontaine. Son pardon se déroulait le troisième dimanche de juillet. Elle était jadis l'objet d'une grande dévotion pour les maladies des yeux et les rhumatismes. « On fréquente cette chapelle et on se lave les mains dans cette fontaine pour demander de la force, et à côté de cette chapelle se trouve une pierre carrée avec la date de 1749 »<ref name=masson/>. Une autre tradition était d'y plonger les bébés vers l'âge de 9 mois afin de le fortifier<ref>Société des traditions populaires, "Revue des traditions populaires", octobre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58363724/f9.image.r=landunvez?rk=944210;4</ref>.
- La chapelle de Saint-Gonvel-les-Dunes (Saint-Gonvel-an-Teven) ou saint Guénaël (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), située à Argenton, à l'emplacement supposé où saint Gonvel<ref group=Note>Saint Gonvel pourrait aussi être saint Convel, nom déformé de Conomaglus, qui était le gouverneur de Fragan, lequel a donné son nom à Ploufragan et à Saint-Frégant, voir Joseph Loth, Les noms de saints bretons, "Revue celtique" 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6573818q/f283.image.r=landunvez?rk=42918;4.</ref> aurait bâti son ermitage. Son pardon se déroulait le dernier dimanche de septembre.
- Les chapelles Saint-Gonvel et Saint-Samson
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La chapelle Saint-Samson et sa croix : vue extérieure d'ensemble.
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Croix près de la chapelle Saint-Samson, laquelle est visible à l'arrière-plan.
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Croix et fontaine près de la chapelle Saint-Samson.
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Chapelle Saint-Samson : vue intérieure d'ensemble.
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La chapelle Saint-Gonvel et sa croix monumentale 1.
- La chapelle Sainte-Anne, bénie le 14 juillet 1957.
- 22 croix et calvaires sont récensés à Landunvez<ref>http://croix.du-finistere.org/commune/landunvez.html</ref>, dont :
- Croix de Trémazan (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
- Calvaire de l'église de Landunvez (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
- Croix de Bédiez (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), près de la fontaine Saint-Gonvel
- Fontaine Sainte-Haude à Kersaint
- Poste de garde de Trémazan (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles)
- Manoir de Troménec (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)
- Moulin de Kersaint (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), restauré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Les maisons des maîtres de barques des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en particulier à Argenton.
- Monument aux morts de 1914/1918.
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L'ancien moulin Milin-ar-Trez (dessin de Louis Le Guennec en 1929).
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Ruines du château de Trémazan.
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Landunvez : la chapelle Notre-Dame-de-Kersaint.
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Maison de maître de barques à Argenton.
Événements
- Juillet : festival de la Mer au port d'Argenton<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Entre le 15 juillet et le 15 août : Cycle musical de la chapelle de Kersaint-Landunvez<ref>Modèle:Lien web.</ref>, concerts de musique classique dans la chapelle de Kersaint.
Littérature
- Jules Lermina évoque à maintes reprises Landunvez dans son roman Monsieur le Juge publié en 1899 en feuilleton dans le journal Le Radical<ref>Journal Le Radical, n° du 24 février 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76215592/f3.image.r=Landunvez?rk=21459;25, n° du 3 mars 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76215681/f3.image.r=Landunvez?rk=171674;4 et numéros des dates proches.</ref>.
- Bernard Doumens publia un conte Le diable en Landunvez dans le journal Excelsior en 1929<ref>Journal Excelsior, n° du 30 août 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46081929/f3.image.r=landunvez?rk=965670;0</ref>.
Personnalités liées à la commune
Nés à Landunvez
- Jean-Maur Audren de Kerdrel (1651-1725), moine et historien
- Barthélemy Kerroz (1727-1805) maître de barque, corsaire, négociant armateur et maire de Landerneau
- Marie Bracquemond (1840-1916) peintre
- Éliane Le Breton (née en 1897 à Landunvez, décédée en 1977), chercheuse en biochimie à l'Université de Strasbourg, puis à la Sorbonne<ref>Jean Roche, Éliane Le Breton, "Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales", 1977, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97582781/f17.image.r=landunvez?rk=2317608;0</ref>.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Notes et références
Notes
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Cartes
Références
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