Plourin

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France Plourin {{#ifeq:1|0|[plurɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, parfois appelée Plourin-Ploudalmézeau Modèle:En breton, est une commune du département du Finistère (Pays de Léon), dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Modèle:Multiple image Plourin s'étend sur Modèle:Unité et compte Modèle:Nombre habitants. C'est une commune rurale typique du Bas-Léon, avec son bourg rayonnant en étoile sur trois axes. Bien que proche de la mer, ce n'est pas une commune littorale. Plourin possède un patrimoine historique riche et assez bien préservé.

Le bourg est situé sur une colline à Modèle:Unité d'altitude ; le finage communal est limité par deux minuscules fleuves côtiers : à l'est par la rivière de Portsall, qui a sa source près du bourg de Lanrivoaré, et à l'ouest par le ruisseau de Landunvez ; les altitudes sont comprises entre 96 mètres (dans l'angle sud-est du territoire communal) et 22 mètres (là où la rivière de Portsall sort de la commune, au nord-est du territoire communal).

Le paysage agraire est traditionnellement le bocage et l'habitat rural est dispersé en écarts formés de hameaux et de fermes isolées. Non littorale et éloignée des grandes villes, la commune a échappé pour l'instant à la rurbanisation.

La commune est desservie uniquement par des axes routiers d'importance secondaire, le plus important, la départementale 68 (qui va vers le sud-est en direction de Saint-Renan et Brest et vers le nord-ouest en direction d'Argenton et Porspoder), ne desservant même pas le bourg, qui est traversé par la modeste départementale 28. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudalmezeau », sur la commune de Ploudalmézeau, mise en service en 1998<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Plourin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,9 %), prairies (11,5 %), forêts (2 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploerin vers 1330, Pleberin fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Guicrin en 1427, Ploerin en 1544, Plouerin Léon en 1647<ref name="TDKDMF">Modèle:Lien web.</ref>.

Plourin vient du breton ploe (paroisse) et peut-être de rin (« arcane, mystère, secret»)<ref name="TDKDMF" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais selon Louis Le Guennec, rin serait plutôt le nom d'un saint ermite par ailleurs inconnuModèle:Référence souhaitée.

Histoire

Origines

La légende de saint Budoc<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui serait un fils de la comtesse Azénor, prétend qu'après avoir séjourné à Porspoder, il fit charger sur un chariot attelé de quatre bœufs le cercueil de pierre qui lui avait servi d'embarcation pour traverser la mer et décida que là où l'essieu du chariot se romprait, il élèverait son église ; ce serait l'origine de l'église de Plourin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Préhistoire

Le menhir de Kergadiou, en granite de l'Aber Ildut<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui est le deuxième plus haut menhir de Bretagne, se trouve dans la commune de Plourin. Un second menhir, couché, se trouve à proximité. Modèle:Article détaillé

Moyen Âge

Plourin était jadis une énorme paroisse dont dépendaient six trèves : Brélès, Larret, Lanrivoaré, Landunvez, Lanildut et Porspoder. La seigneurie du Châtel (château de Trémazan) située à Kersaint, de même que le Castel Mériadec (en Brélès), dépendaient alors de Plourin.

La paroisse de Plourin était une de celles du Bas-Léon qui fournissait le plus de gentilshommes au service militaire.

Lors de la montre de l'évêché de Léon tenue en 1481 à Lesneven, on recense 44 nobles originaires de la paroisse de Plourin<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont :

  • plusieurs membres de la famille Bohic : Even Bohic (représenté par Christophe Manach), Yvon Bohic (représenté par Guillaume Goffic), Jehan Bohic, Prigent Bohic ;
  • le seigneur du Chastel, probablement Olivier du Chastel ou son fils Tanneguy du Chastel ;
  • le sire Robert de Kergroazès, représenté par Guillaume Lanhuzel et Guillaume Du Moulin ;
  • le sire de Kercadiou ;
  • etc.

Monsieur de Fréminville donne la liste d'une montre de 1503 qui ne contient pas moins de quarante-quatre noms<ref name="marteville">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Lors de la montre de 1557 tenue à Saint-Renan, la liste des nobles représentant Plourin est la suivante : Jehan Kerménou, seigneur du dit lieu ; Yvon Kerengar, seigneur du dit lieu ; Jehan Kerguadiou ; Prigent Kerménou ; Jehan Keranflech ; le seigneur de Measdon ; François Le Veyer ; Guillaume Kermeydic ; Fyacre Le Marec ; Prigent Bohic ; Guyon Aultred<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Plourin faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan<ref>Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.</ref>.

En 1639, les cahiers de comptes de Plourin parlent de la « maladie de Kervoulouarn (48.49715303770068, -4.675370901468139) » qui semble bien désigner les premières attaques d'une épidémie de peste signalée également en 1640 à Saint-Pol-de-Léon, Morlaix, Plouzané et Locmaria-Plouzané, et à nouveau en 1652 à Saint-Pol-de-Léon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date- Robert de Kergroadès<ref group=Note>Robert de Kergroadez, baptisé le Modèle:Date-, paroisse du Minihy à Saint-Pol-de-Léon, capitaine de cavalerie, décédé le Modèle:Date- à Landau (Allemagne).</ref> [Kergroadez] fit don à la paroisse de Plourin d'un hospice pour les vieillards et les malades de Plourin et des environs, à charge pour le recteur de le gérer. Sa fille Marie de Kergroadez<ref group=Note>Marie de Kergroadez, née le Modèle:Date- à Plourin, décédée en mars 1759.</ref> se maria le Modèle:Date- à Plourin avec Sébastien de Kerouartz, lequel intenta en 1741 un procès au curé qu'il accusait de mal gérer l'hospice : sa gestion fut alors confiée à un conseil formé de notables, ce qui fut entériné par des lettres patentes signées de Louis XV en Modèle:Date-<ref>https://www.plourin.fr/patrimoine/histoire/article/lettre-patente-de-louis-xv-et-histoire-de-l-hospice-de-plourin</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plourin de fournir 38 hommes et de payer 249 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit Plourin en ces termes en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Tanguy Léostic et Yves Kerouanton furent désignés le Modèle:Date- par le corps politique de la paroisse de Plourin pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Brest<ref>http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_cg29%2Fdatas%2Fir%2Fcollections%2Fcahiersdedoleances%2FFRAD029_cahiersdedoleances%2Exml&page_ref=14325&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu=</ref>.

Jean Branellec, qui était curé de Saint-Frégant et avait prêté le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé fut élu curé de Plourin et prit ses fonctions le Modèle:Date-, remplaçant le recteur Kersauzon, prêtre réfractaire. Le presbytère de Plourin était alors dans un piteux état : « Je souffre continuellement et me verrai forcé malgré moi de vous demander une autre habitation, la mienne étant devenue impraticable, n'étant plus à l'abri ni des vents, ni de la pluie » écrit Jean Branellec. Ce dernier était mal vu par la population (par exemple le Modèle:Date-, on lui jeta des pierres alors qu'il marchait en tête de la procession lors du pardon de Lochrist<ref>La chapelle de Lochrist, en Plourin, est désormais disparue ; seules quelques pierres en ont été retrouvées.</ref>) ; la plupart des paroissiens suivaient les messes clandestines célébrées par l'abbé François Lainé, prêtre non assermenté, ancien vicaire de la paroisse<ref group=Note>Jean Branellec, né le Modèle:Date- à Saint-Frégant, décédé le Modèle:Date- au Grand Lesguern en Saint-Frégant</ref>. Aussi Jean Branellec quitta assez vite Plourin, redevenant curé constitutionnel de Saint-Frégant à partir du Modèle:Date-<ref>Jean-Luc Quentel, "Moulins, soutanes et guillotine", éditions de la Cité, 1989, Modèle:ISBN.</ref>.

François Laîné, né le Modèle:Date- au manoir de la Tour en Plourin, vicaire à Plourin à partir de 1777, fut condamné le Modèle:Date- à 10 ans de bagne pour avoir utilisé de l'ancienne monnaie pour payer des marchandises et enfermé au bagne de Brest où il mourut en 1798<ref>https://www.plourin.fr/patrimoine/histoire/article/histoire-de-l-abbe-laine-vicaire-de-plourin</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Une loi datée du Modèle:Date remania de manière importante les limites des communes de Plourin, Landunvez, Lanrivoaré, Lanildut et Brélès afin de mettre fin à un découpage très complexe issu des paroisses d'Ancien Régime<ref>"Bulletin des lois de la République française", 1850, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486124w/f400.image.r=plourin</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Plourin en 1853 : Modèle:Citation bloc

Benjamin Girard décrit ainsi Plourin en 1889 : Modèle:Citation bloc

L'ancienne église romane (elle datait en partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et gothique est détruite peu après. La première pierre du nouvel édifice est bénie le Modèle:Date- et il est consacré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> par Nouvel de la Flèche, ce qui explique la présence des armoiries de celui-ci sur le calvaire de l'enclos paroissial<ref>https://www.plourin.fr/patrimoine/enclos-paroissial/article/armoiries-de-monseigneur-nouvel-de-la-fleche-sur-le-calvaire-de-plourin</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

La ligne de chemin de fer à voie métrique allant de Brest à Ploudalmézeau, desservie par les Chemins de fer départementaux du Finistère, desservait Plourin ; elle ouvrit en 1893 (elle fut prolongée par la suite jusqu'à Portsall et Porspoder) et ferma en 1935<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 11 juin 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k644018n/f7.image.r=Plourin?rk=64378;0</ref>. Des accidents se produisaient parfois, par exemple celui du Modèle:Date- entre un attelage de deux chevaux (le conducteur s'était endormi !) et un train de voyageurs entre les gares de Lanrivoaré et de Plourin<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 16 novembre 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641985w/f4.image.r=Plourin?rk=4077273;2</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plourin porte les noms de 48 marins et soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux au moins quatre marins (Jean Michel et François Roudaut, disparus en mer lors du naufrage du cuirassé Suffren, torpillé par un sous-marin allemand le Modèle:Date- au large de Lisbonne ; Jean L'Hostis, disparu en mer lors du naufrage du cuirassé Danton, coulé par un sous-marin allemand U64 en mer Tyrrhénienne le Modèle:Date- et François Prigent, disparu en mer lors du naufrage du croiseur Châteaurenault, victime d'une mine dans le canal de Corinthe le Modèle:Date-). La plupart des autres sont des soldats décédés sur le sol français : parmi eux, par exemple, Françpis Kermorgant, caporal au Régiment de marche de la Légion étrangère, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Gentelles (Somme), décoré de la Croix de guerre<ref name=memorial>Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Fichier:Ploudalmézeau 1944.jpg
Un acte commis par des résistants et présenté comme commis par des "bandits masqués et armés" par la presse collaborationniste (journal L'Œuvre du Modèle:Date-).

Le monument aux morts de Plourin porte les noms de 19 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi elles trois au moins sont des marins disparus en mer (Michel Cabon, quartier-maître torpilleur à bord du sous-marin Doris, coulé par le sous-marin allemand U9 le Modèle:Date- au large des Pays-Bas ; Louis Mingant, quartier-maître chauffeur, victime du naufrage du contre-torpilleur Jaguar le Modèle:Date- au large de Malo-les-Bains et Jean Le Guen, second maître fusilier, victime du naufrage du cuirassé Bretagne lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date-). Marie Nouvel de la Flèche<ref group=Note>Marie Nouvel de la Flèche, née le Modèle:Date-.</ref>, infirmière, fut victime de la catastrophe de l'Abri Sadi-Carnot à Brest le Modèle:Date-<ref name=memorial/>. Modèle:Article détaillé Les résistants FFI de Kersaint, Landunvez et Argenton étaient abrités à Keryard en Plourin, et ceux de Plourin et Portsall à Kerizaouen, aussi en Plourin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Trois soldats originaires de Plourin (J.-N. Kerboul, Y. Lannuzel et J. Rioualen) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un (J. Raguenes) pendant la Guerre d'Algérie<ref name=memorial/>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Lieux et monuments

Trois monuments sont répertoriés dans la base Mérimée des monuments historiques :

Fichier:Tumulus de Rubrat Huella.JPG
Le tumulus de Rubrat Huella.
  • Le tumulus de l'âge du bronze de Rubrat Huella, inscrit en 1963<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fichier:Breizh 29 - Plourin - peulvini kergadiou 01.jpg
Plourin : le menhir de Kergadiou.

Modèle:Article détaillé

Modèle:Article détaillé Les autres monuments sont :

  • L'hospice de Plourin (actuelle mairie) : ancienne demeure seigneuriale datant des (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles) en équerre dont l'aile sud a été démolie, mais dont subsiste le corps de logis principal et une tour d'angle ; fondé en 1701 par Robert de Kergroadès afin d'héberger les vieillards, les pauvres et nécessiteux des environs, il fonctionna jusqu'en 1952, géré par les Sœurs du Saint-Esprit. Le bâtiment, dégradé, faillit être démoli à la suite d'une décision du conseil municipal en date du Modèle:Date- et sauvé par un comité de défense<ref>Hospice de Plourin, "Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France", avril 1974, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9781165q/f26.image.r=Plourin</ref>. Le bâtiment a été transformé en mairie.
  • La chapelle Saint-Roch (1649) : cette chapelle de plan rectangulaire est édifiée après l'épidémie de peste de 1639 qui frappe la région, et dédiée à saint Roch, invoqué, comme saint Sébastien, contre ce fléau. La chapelle est délibérément construite en dehors du bourg, afin que les éventuels porteurs de la maladie venus prier le saint thaumaturge soient isolés, et éviter ainsi la propagation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les manoirs de Plourin

Équipements

  • Une école publique (capacité 150 élèves) ;
  • Une zone artisanale ;
  • Une salle polyvalente ;
  • Des commerces (coiffeur, bar, etc.) ;
  • Un atelier municipal.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi la catégorie Modèle:Voir la catégorie

La famille Bohic

« Ce nom de Bohic est très ancien et en grande estime au dit Bas-Léon et y a près Saint-Renan une motte de terre que l’on dit estre l’ancien chasteau Bohic et que de là sont issues les maisons de Kergadiou, Kermenou, Kerlean, de la Villeneufve et aultres ». La famille Bohic était seigneur de Coëtmanac'h (aujourd'hui Coatmanac'h) en Saint-Renan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La famille Bohic était en effet probablement originaire de Saint-Renan où se trouve une motte féodale dite « Château Bohic » ; elle possédait les fiefs de Kerléan et La Motte en Plourin. Plusieurs membres de cette famille ont fait carrière à Paris dont Hervé Bohic, carme, poète et orateur ; Even Bohic, professeur de droit à l'université de Paris et doyen du chapitre de la cathédrale en 1330 ; Henri Bohic<ref>Modèle:Lien web.</ref> (né à Plougonvelin en 1310), conseiller du duc de Bretagne Jean IV, qui enseigna à Paris le droit canon et rédigea les commentaires des Décrétales<ref>Modèle:Article.</ref> du pape Grégoire IX<ref>Modèle:Lien web.</ref> en 1349 ; Jean Bohic, régent de l'université de Paris en 1349 ; Guillaume Bohic, procureur de l'officialité parisienne en 1385<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La famille de Kersauson de Penndreff

La sous-branche de Pennendreff de la famille de Kersauson était établie au manoir de Pennendreff en Plourin, avec en particulier :

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

  • Chanoine Henri Pérennès, Plourin (Ploudalmézeau) et Brélès. Monographie des deux paroisses, Le livre d'histoire, réédition 2004, Modèle:ISBN.

Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Palette Communauté de communes du Pays d'Iroise Modèle:Portail