Pujaut (Gard)

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Modèle:Infobox Commune de France

Pujaut (Pueg Aut en occitan provençal selon la norme dite classique et Pijau(t) selon la norme mistralienne<ref name="topo1">Armana Prouvençau de 1860</ref>) est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie. Elle fait partie du Grand Avignon.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Pujaut est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Pujaut et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Pujaulains ou Pujaulaines.

Fichier:Pujaut 398-401mod.jpg
Le parcellaire de Pujaut vu depuis "la Montagne". Les champs ont été mis en culture après l'assèchement de l'étang.
Fichier:Eglise à Pujaut 2.JPG
Église Saint-Jacques.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Bien qu'administrativement dans le Gard, Pujaut est situé à seulement Modèle:Unité d'Avignon et de ce fait tourné de manière préférentielle vers le Vaucluse. Pujaut est un village du Languedoc de culture provençale.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 15,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:30209-Pujaut-ZNIEFF1.png
Carte des ZNIEFF de Modèle:Nobr localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « garrigues et falaises du Grand Montagné » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la « plaine de Pujaut et de Rochefort » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Pujaut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pujaut, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), zones urbanisées (9,6 %), forêts (6,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), terres arables (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Pujaut est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant Modèle:Nobr du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1991, 1994, 2002, 2003, 2004 et 2011<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30209-Pujaut-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pujaut.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1715 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Attestations anciennes

Le nom du village de Pujaut est attesté sous les formes suivantes au cours de son histoire :

Modèle:Refnec

Étymologie

Il s'agit d'un composé basé sur l'occitan pueg [pwe] « puy » suivi de l'adjectif aut « haut »<ref>Ernest Nègre, op. it.</ref>. L'ancien français pui, puy signifie « colline, hauteur », mais est moins répandu que le mot de même étymologie et de même signification pueg/puèg (avec E ouvert en languedocien) écrit puech, pech, etc. du domaine occitan. L'un et l'autre remontent au gallo-roman Modèle:Petites capitales (bas latin podium) « petite éminence », issu du latin classique podium « mur très épais formant autour de l'arène de l'amphithéâtre une plate-forme dotée de sièges »<ref>Site du CNRTL : étymologie de puy 2</ref>.

Le nom provençal du village, Pijaù<ref name="topo1" /> en norme mistralienne, est encore utilisé, comme en témoigne le nom du journal édité par la mairie Lou Pijoulen (Le Pujaulain). En graphie classique du provençal, le nom s'orthographie Pueg Aut<ref>Diccionari Provençau-Francés - L'Escomessa - C.R.E.O. Provença - Diffusion EDISUD</ref>. Le nom du village espagnol de Pujalt, en Catalogne, a la même étymologie, la proximité entre langues catalane et occitane ayant produit des noms très similaires.

Histoire

Les premiers habitants de Pujaut étaient essentiellement des chasseurs et des pêcheurs. On découvrit en 1882 sur les bords de l'étang de Pujaut des instruments datant de l'âge de bronze (2200 av. J.-C.). Les terres hautes étaient recouvertes de forêts et offraient peu de terres cultivables. Au bas du village, les eaux d’un étang venaient mourir au pied des remparts de ce bourg. Autrefois, un château surplombait les habitations. Il fut ruiné pendant la guerre des Albigeois.

Du {{#switch: au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
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}}, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y est propriétaire de l’église paroissiale et d’un prieuré, et perçoit leurs revenus<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au

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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter-régional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Vers l'an 1000 fut construite la chapelle Saint-Vérédème, de style roman. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pujaut fait partie des possessions de la dynastie des Raimond de Toulouse. Le Seigneur de Pujaut était alors un personnage important, accompagnant le Comte Alphonse II de Toulouse et signant comme témoin de nombreuses chartes, dont une charte latine en 1154. En 1340, le Cardinal Pierre Bertrandi ordonna la construction de l'église Saint-Jacques, où il se fit enterrer en 1349.

Pendant les Guerres de Religion, Pujaut est pris par les Protestants en 1567, d'où il se retirèrent trois ans plus tard (le 24 février 1570), après avoir incendié une partie du village. À l'époque, les habitants étaient regroupés dans la partie haute du village entouré de remparts et de valats (fossés). Un autre centre de population important était celui du quartier du Canon, autour de la chapelle Saint-Vérédème.

Au fil des siècles, l’homme dessina à la force de ses bras des parcelles de terres, défrichant la forêt créant un parcellaire qui put accueillir, progressivement, cultures, vignes, oliviers et arbres fruitiers. Les bois ne donnaient pas suffisamment de gibier, et l'étang pas suffisamment de poisson, ce qui entraîna une période de grande pauvreté à Pujaut. Ainsi, après, de nombreuses privations, protestations, pétitions et, maintes discussions, les habitants réclament, fermement, plus de terres afin de pouvoir cultiver des céréales, et élever leurs enfants dignement. Pour ce faire, la communauté décida d’assécher l’étang (appelé Stagnum de Privaderiis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), car les eaux couvraient une très importante superficie. En vertu d’une délibération du 27 octobre 1585 «...le sieur PELLETIER est autorisé à oster et égoutter l’eau qui est dans le lac ou estang de Pujaut, et le rende sec pour pouvoir cultiver, y faire terres, preds, moulins et cauquieres...» Finalement, ce fut un Lyonnais, M. de Montconis, qui put initier l'assèchement de l'étang, en 1603. L’entreprise d’assèchement dura longtemps, jusqu'en 1630, mais grâce au travail, et à la patience des hommes, l’essor du village a pu être possible.

En 1863, la ville de Pujaut est le premier foyer européen d'infestation du phylloxéra, selon de nombreux ouvrages traitant des crises agricoles dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le rapport de M. Bruno Vérédème Soulier, maire en 1863. Cependant, cette version est contestée par certains documents officiels de l'époque, qui situeraient le foyer dans la Crau en 1862<ref>José MARTINEZ et Valérie ROUGY, mémoire de maîtrise de Géographie "La Viticulture à PUJAUT, SAUVETERRE, VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON, du Phylloxéra à nos jours."</ref>.

De nos jours, le résultat de l'assèchement de l'étang reste visible, car une vaste plaine fertile s’offre à l’agriculture et aux promeneurs. Au centre de ces terres, dès 1919, un aérodrome fut créé sur une trentaine d’hectares, en 1921 passait le décret d’utilité publique de la création d’un aérodrome de secours. En octobre 1935, le Capitaine Frédéric Geille ouvrait le Centre d'instruction au parachutisme (CIP) de l’Armée de l’air française. Tout premier centre de ce type en France, il fonctionne avec des Potez 62. Le premier Groupement d'infanterie de l'air (ou GIA) y voit le jour.

En 1965 la section Vol à voile de l’Aéroclub Vauclusien s’y implantait puis le Centre-école régional Languedoc-Méditerranée, classé actuellement Modèle:3e de sauts de France.

Armoiries

En 1694, sous Louis XIV, Pujaut, nommé alors Pijaud, "bénéficia" de la campagne de dotation d'armoiries taxées par Charles René d'Hozier et reçut :
de gueules, à un puits d’argent, surmonté de trois fleurs de lis d'or rangées en chef.
Le "puits" du blason est une allusion à "puy", par le système très en vogue des armes parlantes fonctionnant par rébus/jeux de mots ; "puy" étant la base étymologique du nom de la commune.

Cependant, ce blason n'est pas celui figurant sur les plaques de rue et utilisé dans tous les documents officiels de la commune. Le blason courant figure un trapèze couramment interprété comme étant un "puy", soutenu par une étendue d'eau, interprétable comme l'ancien étang de Pujaut.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Enseignement

  • Ecole maternelle Li Pequelet
  • Ecole primaire mixte

Canton

Pujaut fait partie du Canton de Villeneuve-lès-Avignon, dont le conseiller général est Patrick Vacaris (UMP, maire de Rochefort-du-Gard).

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 62 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (69,1 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 803 en 2013 et 787 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 710, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 1 710 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 278 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

387 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Pujaut au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 387 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
35 9 % (7,9 %)
Construction 53 13,7 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
92 23,8 % (30 %)
Information et communication 15 3,9 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 8 2,1 % (3 %)
Activités immobilières 20 5,2 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
62 16 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
54 14 % (13,5 %)
Autres activités de services 48 12,4 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,8 % du nombre total d'établissements de la commune (92 sur les 387 entreprises implantées à Pujaut), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • NCEM, commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
  • Concept House, construction de maisons individuelles (Modèle:Unité)
  • SARL Blany, transports routiers de fret interurbains (Modèle:Unité)
  • La Grosillère, activités des marchands de biens immobiliers (Modèle:Unité)
  • Cameo Réalisations, ingénierie, études techniques (Modèle:Unité)

Pujaut possède quelques industries sur le territoire communal comme KP1 ou ASHLAND Polyester.

Agriculture

La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 121 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 73 en 2000 puis à 48 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 41 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Viticulture

L'économie du village est essentiellement dominée par la viticulture (Cellier des Chartreux) et les activités de l'aérodrome d'Avignon-Pujaut. Dernièrement, le village a connu un fort attrait touristique, surtout durant la période du Festival d'Avignon. Sa croissance démographique a aussi amené une augmentation de la part des services dans l'économie pujaulaine.

Huile d'olive de Provence AOC

Fichier:Huile d'Olive de Provence.jpg
Huile d'olive de Provence AOC.

L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le Modèle:Date, réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le Modèle:Date<ref name="Décret Huile Provence">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie<ref name="Décret Huile Provence"/>,<ref name="Variétés">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Pujaut possède un aérodrome reconnu pour son parachutisme, la base est la plus grande de France et une des plus grandes d'Europe avec un terrain d'Modèle:Unité sur Modèle:Unité.

Les monuments principaux du village sont :

  • Ses lavoirs.
  • Église Saint-Jacques de Pujaut datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont la construction fut demandée par le cardinal Pierre de Bertrandi. L'une de ses cloches date de 1512, classée Monument Historique, elle est l'une des plus anciennes du Gard.
  • Notre-Dame du Château, monument à la Vierge élevé en 1863 sur la colline nommée "Lou Mourre de Castèu" (la colline du château).
  • Les trois fermes de l’ordre des Chartreux : St Bruno - St Hugues - St Anthelme.
  • La chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l’ordre des Bénédictins Saint Vérédème, ainsi que la ferme.
  • Le site du moulin à vent, classé point géodésique de l'IGN qui permet d’avoir un panorama incomparable sur tous les alentours.
  • Le centre ancien et ses ruelles.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Journal municipal Lou Pijoulen
  • Marcel JOUFFRET, Pujaut, Mon Village, Ed. Lacour, 1992

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail