Phalsbourg
Modèle:Infobox Commune de France
Phalsbourg (allemand : Pfalzburg) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.
Ses habitants sont appelés les Phalsbourgeois.
Géographie
Bourg d'environ Modèle:Nombre, fondée en 1570 par le comte palatin Georges-Jean de Palatinat-Veldenz à qui elle doit son nom, cédée au duc de Lorraine en 1590 puis, à l'époque de l'occupation Française, fortifiée par Vauban, Phalsbourg, annexée par la France en 1661, se situe à la frontière de la Lorraine et de l'Alsace.
Linguistiquement la commune est coupée en deux : étant à l'ouest en zone francique et à l'est en zone alémanique.
Localisation
Phalsbourg est distante de Modèle:Nobr de Strasbourg, de Modèle:Nobr de Nancy, de Modèle:Nobr de Metz et de Modèle:Nobr de Paris (distance orthodromique)<ref>Distances mesurées grâce à Google Earth.</ref>.
Géologie et relief
Phalsbourg fait partie du parc naturel régional des Vosges du Nord et de la réserve de biosphère transfrontalière des Vosges du Nord-Pfälzerwald.
- Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Écarts et lieux-dits
- Buchelberg au nord,
- Les Maisons Rouges (Rothhäuser) à l’ouest,
- La Roulette (Rollweiler) à l’est,
- Bois de Chênes (Eichwälder ou Eichbaracken),
- Trois-Maisons (Dreihäuser) au sud.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité 3 modérée<ref>Didacticiel de la réglementation parasismique</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Nesselbach, le ruisseau Charbonnerie, le ruisseau de Brunnenthal, le ruisseau Fond de Fouquet et le ruisseau Hesselgraben<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Phalsbourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Phalsbourg, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Phalsbourg, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (27,7 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones urbanisées (22,2 %), forêts (18 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), terres arables (3,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
La communauté de communes est devenue Autorité organisatrice de la mobilité (AOM).
Voies routières
Phalsbourg est traversée par la route nationale 4 (qui devient la route départementale 604 entre l'entrée ouest de la commune et la limite entre les départements de la Moselle et du Bas-Rhin), l'autoroute A4 et la route départementale 38 ; elle constitue également l'origine de la route départementale 661 (ancienne route nationale 61).
Voies ferrées
La gare de Phalsbourg était située sur l'ancienne ligne à voie métrique de Lutzelbourg à Drulingen aujourd'hui déclassée et déposée. Une autre gare se trouvait à l'ouest de la commune au lieu-dit Maisons-Rouges. Le quartier La Horie disposait d'un embranchement ferroviaire qui le reliait à la ligne de Réding à Drulingen.
La gare ouverte au service voyageurs la plus proche est celle de Lutzelbourg.
La commune est traversée, au nord, par la ligne à grande vitesse Est européenne.
Toponymie
- Phalsbourg : du germanique Pfalz « palais / dignité de comte palatin » et Burg « place-forte du prince palatin »<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France 2, volume 2, p. 725.</ref>: Pfalzburg (1576), Pfaltzbourg (1591), Pfalzburgum et Pfalzburg (1751), Pfalzburg (1871-1918) ;
- En allemand : Pfalzburg<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, 1862.</ref>. En francique lorrain : Phalsburch ou Polsbuerj<ref name="Geoplatt">Geoplatt</ref> ;
- Buchelberg : Spiegelberge (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Buchel (1719), Pigelberg (Cassini). Bichelberj en francique lorrain<ref name="Geoplatt"/> ;
- Les Trois-Maisons : Drej Hiser en francique lorrain<ref name="Geoplatt"/>.
- Les Baraques du Bois de Chênes : Eich-Baracken (1845)<ref>Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, Paris, Imprimerie Royale, 1845.</ref>. Eich-Baraques en francique lorrain<ref name="Geoplatt"/>.
Sobriquet
- Surnoms à propos des Phalsbourgeois : Les Ramp-pis / Les Ramp-chis<ref>Passé-Présent : La Moselle dévoilée, n° 4, novembre-décembre 2011.</ref>. Ramp est une abréviation de rempart, Pis et Chis sont des abréviations évoquant une besogne dégoûtante.
Histoire
Époque moderne
G. Bruno : Le Tour de la France par deux enfants, première illustration de l'édition de 1904.
La ville de Phalsbourg est créée en 1570 par le comte palatin Georges-Jean de Veldenz, prince protestant, grâce à la dot de son épouse Anna-Maria, fille du roi de Suède Gustave Ier Vasa. La fondation est motivée par l’accueil des réformés et huguenots persécutés en France, alors indésirables dans le très catholique duché de Lorraine. Le comte palatin possède déjà le château d'Einartzhausen dans son comté de la Petite-Pierre, enclavé en Lorraine. Il fait tracer à proximité de ce château le plan d’une ville nouvelle, en damier, symbole alors d’ordre et de modernité, et accorde des franchises aux nouveaux habitants qui viennent peupler la ville. La création de Phalsbourg est reconnue le Modèle:Date- par l’empereur Maximilien II du Saint-Empire. La ville prend le nom de Pfalzburg, « Pfalz » signifiant Palatinat et « Burg », forteresse.
Toutefois, par manque d’argent, la ville est cédée au duc de Lorraine dès 1590 et les tentatives d’expulsion des réformés se multiplient, non sans se heurter à une farouche résistance de la population. Le comte palatin Georges-Gustave, fils aîné et héritier de Georges-Jean, fonde alors Lixheim en 1608, qui connaît le même sort que Phalsbourg en 1623.
Phalsbourg et Lixheim forment une éphémère principauté de 1629 à 1660, au profit de Henriette de Lorraine, sœur du duc Charles IV de Lorraine, et de ses maris successifs, au premier rang desquels Louis de Guise, baron d'Ancerville.
De 1634 à 1697, la Lorraine est occupée presque sans discontinuer par les troupes françaises. Les fortifications de la ville sont remaniées et complétées par Vauban qui fait reconstruire la ville en partie détruite lors de la guerre de Trente Ans<ref group="Note">Phalsbourg est parfois présentée comme une ville créée par Vauban, ce qui est faux au sens strict du mot.</ref>. La commune est annexée au royaume de France en 1661 via le traité de Vincennes. Par la suite, le bailliage et la prévôté de Phalsbourg dépendent de la généralité de Metz. À la suite de la Révolution française, la ville est intégrée au département de la Meurthe en 1790 et devient alors chef-lieu de canton<ref name="Cassini"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Phalsbourg voit la naissance du maréchal Mouton, comte de Lobau, ainsi que la rencontre entre les deux auteurs régionalistes Émile Erckmann et Alexandre Chatrian.
La ville subit trois sièges (1814, 1815 et 1870), lui valant le surnom de « Pépinière des Braves ».
De 1870 à 1945
Le Modèle:Date-, lors de la guerre franco-prussienne, Phalsbourg est défendue par le [[63e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:63e d'infanterie de ligne]] et le [[1er bataillon de la garde nationale mobile de la Meurthe|Modèle:1er de la garde nationale mobile de la Meurthe]] sous le commandement de Pierre Taillant. Elle est assiégée jusqu'au 12 décembre, date à laquelle les défenseurs succombent sous le nombre.
Après le traité de Francfort le Modèle:Date-, la ville est annexée à l’Empire allemand. Rebaptisée Pfalzburg, elle est alors rattachée à l'arrondissement de Sarrebourg, nouvel arrondissement du Reichsland Elsass-Lothringen. Durant la période allemande, une première ligne de chemin de fer est mise en service le Modèle:Date- avec l'ouverture de la section Lutzelbourg - Phalsbourg de la ligne de Lutzelbourg à Drulingen. En 1914, les conscrits phalsbourgeois, comme la plupart des Alsaciens-Lorrains, se battent sous les couleurs de l'Empire.
En 1918, après la fin de la Première Guerre mondiale et la signature du traité de Versailles, Phalsbourg redevient française comme le reste de l'Alsace-Lorraine, et fait désormais partie du nouveau département de la Moselle. Le Modèle:Date-, le président de la République Raymond Poincaré vient décerner à Phalsbourg la croix de chevalier de la Légion d’honneur pour son comportement héroïque lors du siège de 1870.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est de nouveau annexée, cette fois par le [[Troisième Reich|{{#ifeq:Reich | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:Reich| Reich }} }}]] allemand. Son nom redevient Pfalzburg et elle est rattachée au Gau Westmark.
Le Modèle:Date-<ref>1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994, p. 15.</ref>, malgré la combativité des troupes allemandes qui s'accrochent en Lorraine depuis septembre, la ville est prise par la [[7e armée américaine|Modèle:7e américaine]]. Un odonyme local (rue du 23-Novembre) rappelle cet évènement.
Depuis 1945
En 1953, l’United States Air Forces in Europe entreprend la construction de la base aérienne de Phalsbourg-Bourscheid à trois kilomètres à l'ouest de la commune. Une cité comportant une quarantaine de pavillons est construite route de Trois-Maisons pour loger une partie des militaires américains et leurs familles. En 1959, elle prend le nom de cité Clark en mémoire du colonel Walter E. Clark mort en service aérien le 30 avril 1958.
La base de Phalsbourg est utilisée par les Américains jusqu’en 1967, date du retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN. Le site est alors renommé quartier La Horie et devient une base d'hélicoptères de l'Aviation légère de l'Armée de terre.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- endettement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 18,74 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 25,48 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 53,70 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Euro<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Sécurité
La commune dispose d'une brigade de gendarmerie.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :
- Médecins à Phalsbourg, Dannelbourg, Saverne, Monswiller, Gottenhouse, Arzviller,
- Pharmacies à Phalsbourg, Lutzelbourg, Garrebourg, Saverne,
- Hôpitaux à Phalsbourg, Saverne, Niderviller, Reutenbourg, Sarrebourg.
L'ancien hôpital de Phalsbourg a fermé fin 1991. Il est transformé en centre soins-études pour adolescents géré par la Fondation Vincent de Paul.
Garnison
Modèle:Article connexe Le groupe d'aviation légère du [[1er corps d'armée (France)|Modèle:1er d'armée]] (GALCA 1) est formé au quartier La Horie le Modèle:Date-. Il devient le [[1er régiment d'hélicoptères de combat|Modèle:1er d’hélicoptères de combat]] (Modèle:1er) le Modèle:Date-.
La base accueille aussi le groupement de soutien de la base de défense de Phalsbourg (GSBdD), l'unité de soutien de l'infrastructure de la Défense de Phalsbourg (USID), la [[Service de santé des armées|Modèle:42e antenne médicale]], une antenne du Service industriel de l'aéronautique (SIAé) et un dépôt des essences (DEALAT).
Autres unités ayant tenu garnison à Phalsbourg :
- [[1er régiment de chasseurs à cheval (France)|Modèle:1er régiment de chasseurs]], 1969-1976 ;
- [[68e régiment d'artillerie d'Afrique|Modèle:68e régiment d'artillerie]], 1976-1984 ;
- [[6e régiment d'artillerie (France)|Modèle:6e d'artillerie]], 1984-1993 ;
- Modèle:2e et Modèle:3e du [[4e régiment d'hélicoptères de commandement et de manœuvre|Modèle:4e d'hélicoptères de commandement et de manœuvre]], 1985-1999 ;
- [[9e régiment de soutien aéromobile|Modèle:9e régiment de soutien aéromobile]], 1987-1999 ;
- [[6e régiment du matériel (France)|Modèle:6e du matériel]], 1999-2005 ;
- [[15e base de soutien du matériel|Modèle:15e base de soutien du matériel]], 2005-2014.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture et élevage
- Élevage de vaches laitières<ref>Annuaire</ref>.
- Élevage d'autres bovins et de buffles.
- Culture et élevage associés.
- Élevage d'autres animaux.
- Élevage d'ovins et de caprins.
- Aquaculture en eau douce.
Tourisme
- Hôtels.
- Restaurants.
- Gîtes de France.
Commerces
Commerces et services de proximité<ref>Commerces et services de proximité</ref>.
Depuis 1976, Phalsbourg accueille le siège du groupe FM Logistic et ses 300 employés<ref>« FM Group se déploie », article des DNA du 29 septembre 2015.</ref>.
L'usine de fabrication de panneaux de particules Depalor, qui comptait une centaine de salariés, a été détruite par un incendie le Modèle:Date. En novembre de la même année, le groupe Swiss Krono, propriétaire de l'usine, décide de fermer définitivement le site<ref>« Les Depalor saisissent les Prud’hommes », article Le Républicain Lorrain du 22 juillet 2015.</ref>.
La zone d'activité Maisons-Rouges, à l'entrée ouest de la commune, regroupe une trentaine entreprises et plus de 500 emplois<ref>Les zones d’activités sur le site de la commune (consulté le 10 octobre 2017).</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :
- École primaire du centre ;
- Collège et lycée Erckmann-Chatrian, fondé en 1803 et connaissant diverses dénominations au cours de son histoire ;
- Collège et lycée privés Saint-Antoine, fondé en 1933.
Cultes
- Culte catholique, Archiprêtré de Phalsbourg Communauté St Jean Baptiste des Portes d'Alsace<ref>Archiprêtré de Phalsbourg</ref> Communauté St Jean Baptiste des Portes d'Alsace, Diocèse de Metz.
- Culte protestant<ref>Cultes à Phalsbourg</ref>,<ref>Paroisse luthérienne de Phalsbourg</ref>.
- Culte israélite<ref>Les Juifs à Phalsbourg</ref> .
Culture locale et patrimoine
En 2017, Cédric Jung a créé l'application mobile « Découvrir Phalsbourg » permettant de faire découvrir la commune à ses visiteurs<ref>Modèle:Article.</ref>.
Vie culturelle
Le théâtre et la littérature ont droit de cité à Phalsbourg. La commune accueille en effet depuis plus de trente ans un festival consacré au théâtre<ref>Le festival de théâtre sur phalsbourg.fr.</ref>. La ville a également un lien privilégié avec la littérature. Le Tour de la France par deux enfants, livre de lecture pour l'école primaire, première édition en 1877, par G. Bruno, commence à Phalsbourg, dans la province perdue cédée à l'Empire allemand en 1870. Les romans d’Erckmann-Chatrian mettent parfois en scène Phalsbourg : c’est entre autres la ville natale du soldat de l'Histoire d’un conscrit de 1813.
Lieux et monuments
Édifices civils
- Musée historique et Erckmann-Chatrian<ref>Monument Erckmann-Chatrian</ref> ;
- Les portes de France <ref>Porte de France</ref> et d’Allemagne<ref>Porte d'Allemagne</ref> (les fortifications ont été complétées par Vauban<ref>Modèle:Base Mémoire</ref> à partir de 1679)<ref>Modèle:Base Mémoire</ref> ;
- Château d'Einartzhausen<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>, le premier château fondé en 1390 par le comte Henri de Lutzelstein fut construit afin de commander le passage des cols vosgiens. En 1568, le comte Georges-Jean de Veldenz fit reconstruire le château dans le style Renaissance. Vendu en 1588 au duc de Lorraine Charles III de Lorraine (ISMH) ;
- Hôtel de Ville - ancien corps de garde (ISMH)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>L'Hôtel de ville, ancien corps de garde</ref> ;
- Ensemble des maisons de la place d’Armes (ISMH)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> ;
- Maison - 2 rue du Collège ;
- Maison - 1 rue du Général-Micheler ;
- La place d’Armes (Site inscrit du "Sol de la Place d'Armes", par arrêté ministériel du 26.02.1936) ;
- Immeuble - 2 rue Lobau (ISMH)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> ;
- Immeuble - 202 rue Castelnau<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> ;
- Immeuble - 201 rue du Maréchal-Foch<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> ;
- Caserne Lobau ;
- Ancien cimetière militaire, créé vers 1750 ;
- Le char Bourg-la-Reine, situé à l'entrée ouest de la commune<ref>Le char "Bourg la Reine"</ref>, ce char Sherman faisait partie de la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e division blindée]]. Il a été touché par plusieurs tirs d'obus de 88 mm le Modèle:Date lors de la libération de l'Alsace-Moselle, le premier tir causant la mort de son pilote le brigadier-chef Lucien Barrau<ref>Phalsbourg : Sherman "Bourg-la-Reine" sur le site Matériels Terrestres 39/45 (consulté le 24 novembre 2017).</ref>.
- Le monument des 3 sièges<ref>Le monument des 3 sièges</ref>.
- Le Grognard dit Soldat de l'An 2<ref>Le Grognard dit Soldat de l'An 2</ref>.
- La Fée de la Forêt<ref>La Fée de la Forêt</ref>.
- Lavoirs<ref>Circulaire des Lavoirs - Phalsbourg</ref>.
-
La mairie (ancien corps de garde).
-
La statue Lobau (Maréchal Mouton) sur la place d’Armes<ref>Le général Mouton, Comte de Lobau</ref>.
-
Monument Erckmann-Chatrian.
-
Porte de France.
-
Porte d'Allemagne.
-
Ancienne caserne Lobau.
-
Nid de cigognes à Phalsbourg.
-
L'ancienne gare de Phalsbourg.
-
Ancien cimetière militaire.
-
Le char Bourg-la-Reine.
Édifices religieux
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, 1876, néo-gothique. La façade sur la place d'Armes est inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>L'église Notre Dame de L'Assomption de Phalsbourg (extérieur)</ref>,<ref>Eglise de Phalsbourg (intérieur)</ref>,<ref>L'église aux 26 rosaces</ref>,<ref>Les vitraux du chœur de l'église</ref> ;
- Église de l'Immaculée-Conception, à Trois-Maisons ;
- Orgue de tribune<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>,<ref>Modèle:Base PalissyOrgue de tribune</ref>,<ref>Orgue Andreas Müller (1719) - Charles Wetzel (1879) - François Delangue (1988)</ref>.
- Chapelle Saint-Jean<ref>La chapelle Saint-Jean</ref>,<ref>La Chapelle St Jean Baptiste de Phalsbourg</ref> ;
- Chapelle du collège Saint-Antoine ;
- Chapelle moderne de l'hôpital ;
- Église luthérienne<ref>Le temple protestant</ref>, rue du Collège, ancienne salle de danse désaffectée qui servit de salle de prière, construction du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Celle-ci fut transformée en lieu de culte en 1822, clocheton avec deux cloches en 1835, un orgue en 1844, l'autel en 1857 ;
- Église néo-apostolique, rue de la Gare ;
- Synagogue<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>, rue Alexandre-Weill, reconstruite en 1857 sur l'emplacement d'une ancienne datant de 1772, désaffectée en 2008<ref>La Communauté de Phalsbourg</ref>,<ref>La Synagogue</ref> ;
- Vieux cimetière israélite, lieu-dit Schlossbrunnen. Présence d'une communauté juive dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>. Important rabbinat pendant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le cimetière, créé en 1796, agrandi entre 1867 et 1871, également utilisé par les juifs de Mittelbronn (auparavant, le secteur dépendait de Saverne). Comporte plus de 500 tombes, ainsi que des rangées de stèles du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et de la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Histoire du judaïsme en Alsace-Lorraine.</ref>.
- Monuments aux morts<ref>Monuments aux morts</ref> : Conflits commémorés : 1870-1871- 1914-1918<ref>Monument aux morts de 14-18</ref> - 1939-1945.
- Grotte de Lourdes<ref>Liste de répliques de la grotte de Lourdes</ref>,<ref>La grotte de Lourdes</ref>.
-
Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
-
Orgues sur tribune.
-
Église de l'Immaculée-Conception de Trois-Maisons.
-
Église luthérienne.
-
Synagogue (désaffectée).
-
Chapelle du collège Saint-Antoine.
-
Chapelle de l'hôpital.
-
Chapelle Saint-Jean.
-
Église néo-apostolique.
-
Grotte de Lourdes.
-
Monument aux morts de 14-18 et 39-45.
Espaces verts
Le sentier botanique du Brunnenthal<ref>Sentier botanique du Brunnenthal</ref>,<ref>Érigé en 1796, le cimetière juif de Phalsbourg est le point de départ de ce sentier circulaire</ref>, d'une longueur d'environ 4 kilomètres, compte une trentaine de panneaux permettant de découvrir les principales essences des Vosges du Nord.
Personnalités de la commune
Personnalités nées à Phalsbourg
Personnalités liées à Phalsbourg
- Alexandre Chatrian (1826-1890), écrivain.
- Augustin Schoeffler (1822-1851), prêtre missionnaire des Missions étrangères de Paris, a étudié à Phalsbourg.
- Charles-Joseph Parmentier (1765-1843), homme politique français, maire de Phalsbourg.
- David David-Weill (1871-1952), banquier.
- Georges-Jean de Palatinat-Veldenz (1568-1590), fondateur de Phalsbourg.
- Henriette de Lorraine (1605-1660) (1606-1660), princesse de Saint-Avold, Lixheim et Phalsbourg.
- Joseph Victorin Nevinger (1736-1808), général français de la Révolution et de l’Empire.
- Lazare Isidor (1813-1888), rabbin de Phalsbourg, grand rabbin de France.
- Mathilde Salomon (1837-1909), pédagogue et pionnière de l’éducation féminine.
- Nicolas Krick (1819-1854), prêtre de Phalsbourg, puis missionnaire des Missions étrangères de Paris.
- Sébastien Le Prestre de Vauban.
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Annexes
Bibliographie
- Henri Lepage, Les communes de la Meurthe : journal historique, volume 2, Nancy, 1853, « Phalsbourg » Modèle:P. 273 à 287. Modèle:BNF
- Arthur Benoît, Le blocus de Phalsbourg : histoire du Modèle:9e des gardes nationaux d'élite du département de la Meurthe (armée du Rhin, 1815), Metz, 1868 {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64976761%7C{{ #if: bpt6k64976761 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
- Arthur Benoît, « Nouvelles recherches historiques sur Phalsbourg et ses environs », dans Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, 1871, Modèle:P. (lire en ligne)
- Charles Hollender, Siège de Phalsbourg en 1870, Paris, 1899 {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k875568b%7C{{ #if: bpt6k875568b |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
- Le cimetière de Phalsbourg, sur www.lieux-insolites.fr/
- Modèle:Ouvrage
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Liste des communes de la Moselle
- Département de la Moselle
- Liste des villes créées par Vauban
- Base aérienne de Phalsbourg-Bourscheid
Liens externes
- Mairie de Phalsbourg Histoire www.phalsbourg.fr
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)