Saverne

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Modèle:Infobox Commune de France

Saverne (Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, Zàwere en alsacien Modèle:MSAPI, Zabern en allemand) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le Modèle:Date-, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Savernois. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Saverne est située au nord-ouest du département du Bas-Rhin, à la limite du département de la Moselle (commune de Danne-et-Quatre-Vents) et de l'ancienne région Lorraine.

Saverne se trouve à Modèle:Unité au nord-ouest de Strasbourg, Modèle:Unité au nord-est de Nancy, Modèle:Unité au sud-est de Metz et Modèle:Unité à l'est de Paris (distance orthodromique)<ref>Distances mesurées grâce à Google Earth.</ref>.

Modèle:Encadré texte

Géologie et sismicité

Le col de Saverne sépare les basses Vosges gréseuses ou Vosges du Nord et les hautes Vosges gréseuses ou Hautes Vosges.

La commune est située dans une zone de sismicité modérée<ref>Didacticiel de la règlementation parasismique.</ref>.

Relief et hydrographie

La ville occupe une position stratégique sur le col de Saverne (413 m d'altitude), un des passages naturels entre le plateau lorrain (Nancy, 270 m ; Phalsbourg, 200 à 380 m) et la plaine d'Alsace (Strasbourg, 140 m d'altitude) à travers l'extrémité nord du Massif des Vosges.

Fichier:Saverne qCanal.jpg
Le canal de la Marne-au-Rhin à Saverne.
Fichier:La Zorn à Saverne.JPG
La rivière Zorn près de la gare.

La commune est arrosée par la Zorn<ref>Modèle:Lien web.</ref>, affluent de la Moder, elle-même affluent du Rhin. La Zorn a comme affluents locaux (en rive gauche) : le ruisseau de la Fontaine Mélanie et le Schlettenbach (en partie souterrain).

Mais le principal cours d'eau est le canal de la Marne au Rhin, qui relie Vitry-le-François à Strasbourg ; il entre dans la ville par une double écluse (anciennement, les deux écluses n° 30 et 31), avec une différence de niveau entre l'amont et l'aval de 5,10 m.

Un port de plaisance situé au centre de l'agglomération accueille une base de location de bateaux.

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Climat

Saverne a un climat tempéré chaud. La température moyenne annuelle est de 9,7 °C.

Les précipitations sont importantes et, même pendant le mois le plus sec, il y a beaucoup de pluie. La classification de Köppen-Geiger est de type Cfb. Les précipitations moyennes annuelles sont de 658 mm<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Urbanisme

Typologie

Saverne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Saverne, une agglomération intra-départementale regroupant huit communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme<ref>PLU Règlement.</ref>.

Le SCoT de la Région de Saverne a été approuvé à l'unanimité le Modèle:Date- et entre dans la phase de suivi et de mise en œuvre<ref>Modèle:Pdf Le SCOT de Saverne.</ref>.

Communes limitrophes

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,5 %), zones urbanisées (15,8 %), terres arables (6,7 %), prairies (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), cultures permanentes (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Modèle:Article connexe

Transports urbains

La commune propose deux moyens de transports urbains : des voitures en libre service (Citiz) et un service de transport à la demande baptisé « La Comète »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 2021, la ville a mis en place une ligne de bus électrique et gratuite nommée e-lico. Chaque navette est géo-localisable via une application<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Routes

La commune se trouve sur le tracé de l'ancienne RN 4 (Paris-Strasbourg via Vitry-le-François, Saint-Dizier et Nancy) et de l'autoroute A4 (Paris-Strasbourg via Reims et Metz).

À l'échelle locale, Saverne est reliée à Lutzelbourg par la D 132 et à Brumath par la D 421.

Voies ferrées

Modèle:Article connexe

Fichier:Saverne - gare.JPG
La gare.

Saverne est traversée par la ligne Paris – Strasbourg, à la sortie de la vallée de la Zorn. La gare de Saverne, construite dans les Modèle:Nobr, est aujourd'hui une importante gare TER pour les mouvements pendulaires entre Strasbourg et Nancy. Elle bénéficie également d'une liaison vers Paris en TGV. Le TGV a ramené le meilleur temps de parcours vers la capitale à Modèle:Heure.

Dans le cadre des travaux du second tronçon de la Modèle:Nobr (mis en service le 3 juillet 2016), un tunnelier de Modèle:Unité a creusé, d'Modèle:Nobr à 2013, le tunnel de Saverne (Modèle:Unité de long, nécessitant environ Modèle:Unité de creusement par tube, à raison d'une avancée moyenne de Modèle:Unité par jour, réalisée sans interruption nocturne en travail posté)<ref name="Batiactu">Sébastien Chabas, « Charlotte voit le bout du tunnel de Saverne (diaporama) », Modèle:Date- (consulté le Modèle:Date-).</ref>, tout en supprimant les effets de fragmentation écologique induit par les lignes à grande vitesse non enterrées<ref name="Batiactu"/>. Ce tunnel traverse un sous-sol marno-calcaire (à l'est) ou gréseux, faillé dans une zone centrale d'environ Modèle:Unité<ref name="Batiactu"/>. Il a nécessité : Modèle:Unité d'excavations par tube, Modèle:Unité, Modèle:Unité de béton de structure et de remplissage, Modèle:Unité de marinage dont Modèle:Unité réutilisés sur place, et Modèle:Unité d'acier<ref name="Batiactu"/>.

Pistes cyclables et sentiers

Saverne est une étape sur le parcours cyclable longue distance EuroVelo 5 (via Romea Francigena). Ce parcours emprunte le chemin de halage aménagé du canal. Il est revêtu sur toute sa longueur entre la sortie du tunnel d'Arzviller et Strasbourg, où il rejoint l'EV15 (Véloroute Rhin) qui relie Rotterdam à Andermatt en Suisse.

L'ancienne voie ferrée entre Saverne et Molsheim a été reconvertie en piste cyclable.

Le sentier de grande randonnée 53 (Wissembourg-Donon à travers les Vosges du Nord) passe par Saverne.

Toponymie

Histoire

Fichier:Routes-col-saverne.jpg
Les voies de passage du col de Saverne.

Saverne conserve les traces d'un passé qui remonte à l'Antiquité : vestiges du mur d'enceinte romain, mur médiéval, église romane, cloître, maisons anciennes remarquables.

Antiquité

Dans la Gaule pré-romaine, le site de Saverne relevait de la cité des Médiomatriques qui, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, avaient installé un oppidum près du col : l'oppidum du Fossé des Pandours, situé sur un éperon rocheux aujourd'hui réparti entre les communes de Saverne et d'Ottersthal. Aucune trace d'occupation gauloise antérieure n'a été retrouvée.

Dans l'Empire romain, une agglomération gauloise nommée « Tres Tabernae »<ref>Histoire et patrimoine sur le site de la ville.</ref>, apparaît dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de notre ère à côté d'un camp romain.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville de Tres Tabernae, située sur les hauteurs, est fortifiée, comme nombre d'autres villes de l'Empire à cette époque.

Moyen Âge

À partir de 1236, Saverne fait partie des possessions des princes-évêques de Strasbourg, qui la conserveront jusqu'à la Révolution.

En 1394, Saverne devient même résidence épiscopale ce qui favorise son développement : l'habitat urbain s'étend hors de l'enceinte romaine. Une ville basse s'établit au-delà de la porte « Mitteltor » et est précédée de l'autre côté de la Zorn par une agglomération appelée « Kleinstadt ». Moulins et tanneries se développent le long de la Zorn.

Un document atteste la présence de Juifs à Saverne en 1338. L'évêque Robert de Bavière les expulse en 1440 et la ville leur sera interdite pendant près de deux siècles<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.

Temps modernes

Fichier:Massacre des paysans devant Saverne en 1525.jpg
Massacre des paysans devant Saverne en 1525
(E. Beyer et E. Gluck, 1862).

Pendant la guerre des paysans en 1525, Saverne est prise par l'armée du duc de Lorraine ; la population est massacrée ainsi que les membres des bandes paysannes qui s'y étaient réfugiés (environ 20 000 morts).

En 1613, l'évêque Léopold d'Autriche consent aux Juifs le droit de commercer, sans toutefois les autoriser à ouvrir boutique. En 1616, il impose aussi un péage réservé aux Juifs (Judenzoll) pour entrer dans la ville<ref name=":3" />.En 1632, la communauté juive obtient l'autorisation d'inhumer ses morts sur une pâture communale située sur le Judenberg, ouvert à tout vent et n'a l'autorisation de l'enclore qu'en 1754<ref>Alase, Traces des premiers établissements, Le texte intégral non édité de l'Encyclopédie juive de 1906, par R. Reuss.</ref>.

Fichier:Zabern (Elsaß).jpg
Saverne en 1663
(Matthäus Merian).

En 1634, le Grand Chapitre de Saverne accorde sa protection à deux Juifs. L'évêque Franz Egon de Furstenberg les contraint à habiter dans des maisons d'une cour de la basse-ville, sur la rive droite de la Zorn. L'endroit sera appelé « Judenhof » : la Cour des Juifs. En 1689, le recensement ordonné par l'intendant Jacques de la Grange, donne que six familles juives habitent à Saverne sur les 525 réparties dans la province d'Alsace<ref name=":5">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La ville est lentement reconstruite après les sièges et les incendies dus à la guerre de Trente Ans. À partir du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un règlement établit que toutes les constructions doivent être de même hauteur et correctement alignées.

Comme le reste de la province d'Alsace, Saverne entre dans le royaume de France.

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le cardinal Armand Gaston Maximilien de Rohan facilite la construction du quartier entre la Porte Haute et la rue des Bains.

En 1744, pendant la guerre de Succession d'Autriche, Saverne subit un moment d'occupation par les pandoures du baron de Trenck.

En 1779, grâce à la générosité de Salomon Lippmann et Simon Cerf, les Juifs de Saverne disposent d'une première synagogue (pour 36 hommes) située dans la Judenhof. Elle est dirigée par le « substitut-rabbin » Samuel Kahn. À cette époque, la communauté juive de Saverne compte 103 personnes. La plupart sont « peimesshaendler », maquignons, marchands de bestiaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Saverne fontLicorne 01.JPG
La fontaine de la licorne.

La cité connait un grand essor démographique au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Malgré l'antisémitisme<ref name=":1" />, la communauté juive s'élève à 252 personnes, environ 5 % de la population, au recensement de 1806<ref name=":1" />.

La Révolution et l'Empire

En 1794, la municipalité jacobine de Saverne ordonne la destruction de toutes les pierres tombales juives dans la ville, les déclarant « manifestations de fanatisme »<ref name=":5" />.

Le 29 septembre 1806, par la voix de Joseph Rose, juge de paix du canton de Saverne, Napoléon statue dans l'affaire opposant Louis Wollbrete, premier adjoint au maire de la ville, contre le négociant Lazare Simon, pour avoir proferé des injures contre le Maire, Claude Pierre Monet<ref name=":0">« Monet » écrit Mounet dans l'acte de 1806. Il existe une place Monet à Saverne qui rend hommage à ce maire.</ref>, et condamne le défendeur à un emprisonnement de deux jours et aux dépens à 25,71 francs. Néanmoins, le juge fait remarquer que depuis le début de l'administration dudit maire, les cotes d'imposition des juifs « ont été singulièrement augmentées tant pour leurs impositions personnelles et mobilières que patentes », outre les taxes sur les baux communaux que la communauté juive est seule à payer à Saverne depuis 15 ans ; que les citoyennes et citoyens juifs sont « de jour comme de nuit » perpétuellement vexés, insultés, agressées dans les rues (à coups de pierre, de boue, boules de neige, forçage de porte, vol ou dégradation d'objets ou nourriture...) « partout où ils passent », sans que le maire qui leur promet à chaque fois de faire justice à leurs plaintes, ne tienne parole, et qu'il ne se prive pas de dire qu'il veut se débarrasser de tous les juifs de sa ville ; que ce même maire « a attenté à la Liberté des Consciences et des Cultes » en ordonnant l'inhumation dans le cimetière juif de Russes décédés d'épidémie lors de leur passage comme prisonniers de guerre dans cette ville. Le juge en déduit que le maire Monet<ref name=":0" /> « est un nonchalant pour remplir ses devoirs que lui imposent ses fonctions et un opiniatre ennemi des individus juifs qui sont sous son administration » mais qu'il faut toutefois se prémunir contre « l'insubordination judaïque », d'où la condamnation du défendeur<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Voeux de mariage-Alsace-1820.jpg
Vœux de mariage protestant à Saverne, 1820<ref>Vœux pour le mariage de Johann Peter Lombardini d'Oberbronn, notaire royal à Saverne, et d'Eva Waldt de Wasselonne. Texte rédigé en 1820 par Charles Frédéric Weizsacher, instituteur et ami des mariés. Exposition Vies protestantes : le mot et l'image au Musée alsacien de Strasbourg, 2017.</ref>.

Le grand Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1815-1918)

Saverne française (jusqu'en 1871)

Un discours prononcé par le député Adolphe Crémieux à Saverne en 1844 conduit à l'abolition du serment More judaico, nécessaire jusque-là par les tribunaux d'Alsace<ref name=":5" />. En 1848, de violentes émeutes anti-juives ont lieu à Saverne, qui pillent et saccagent leurs biens.

Saverne voit l’arrivée du chemin de fer le 29 mai 1851 avec l’ouverture de la section de Sarrebourg à Strasbourg de la ligne Paris - Strasbourg.

Au chemin de fer, s'ajoute la construction du canal menant de la Marne au Rhin en 1853 qui permettent un développement accru du commerce et de l’industrie<ref name=":2">« Histoire », site de la mairie.</ref>.

Vers 1860, l'activité industrielle contribue à la fondation d'une importante communauté protestante.

De grands personnages ont séjourné à Saverne, comme Johann Wolfgang von Goethe et Victor Hugo.

Saverne allemande (1871-1918)

De 1871 à 1918, la ville est rattachée à l'Empire allemand, comme toute l'Alsace-Lorraine. Elle fait partie du district de Basse-Alsace. Son nom allemand officiel est « Zabern ».

En 1872, c'est à Saverne qu'est fondé le Club vosgien.

Fin 1913, Saverne est le théâtre d'événements au retentissement international, connus sous le nom d'incident de Saverne.

La commune redevient française à la fin de la Première Guerre mondiale.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Saverne Gravières.jpg
Quartier des Gravières, Saverne-Est.

En 1922, le [[10e bataillon de chasseurs à pied|Modèle:10e de chasseurs à pied]], le « bataillon du drapeau » prend garnison à Saverne.

La ville fait partie des territoires annexés par l'Allemagne en 1940 ; les Malgré-nous sont enrôlés dans la Wehrmacht, les récalcitrants sont assassinés ou déportés<ref name=":2" />.

Saverne est libérée le 22 novembre 1944 par la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e blindée]] du général Leclerc, préalable à la libération de la plaine d'Alsace et Strasbourg.

En 1964, la ville participe à la réconciliation et à l'amitié franco-allemande en inaugurant son jumelage avec la commune allemande de Donaueschingen<ref name=":2" />.

La période permet également la construction de nouveaux logements, notamment le quartier des Gravières à l'est de la ville. Depuis 2015, il est intégré au sein d'un quartier prioritaire qui s'étend jusqu'à la rue Ruth, avec presque Modèle:Nombre habitants<ref>Quartier Prioritaire : Saverne - Quartiers Est sur sig.ville.gouv.fr</ref>,<ref>Saverne a tout d’une grande sur ami-hebdo.com, le 22 mars 2022</ref>.

Histoire du faubourg Sainte-Madeleine, Saint-Nicolas

Ce faubourg est occupé dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de notre ère. Il est abandonné au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lors de la construction de la citadelle de la ville haute.

Une léproserie, située en dehors des murs de la ville, y est construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle puis une chapelle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1301, une maison de recluses la close, à laquelle on annexe la chapelle Sainte-Madeleine proche, y est érigée. Le couvent est remplacé en 1456 par la chapelle Saint-Nicolas, celle-ci est entourée d'un cimetière en 1596.

Après l'incendie allumé par les troupes d'Ernst von Mansfeld en 1622, les maisons sont reconstruites. On y trouve des tuileries et la place de la foire. Le faubourg est à nouveau incendié en 1636 par les troupes du duc Bernard de Saxe-Weimar et reste inhabité jusqu'à sa reconstruction en 1673 grâce à l'évêque François-Egon de Furstenberg.

Dès 1675, le faubourg est mis en cendres par les troupes françaises qui se servent ensuite des matériaux pour la construction des nouvelles fortifications et notamment des bastions du faubourg. La reconstruction s'effectue quelques années plus tard avec l'aide de l'évêque et du magistrat de la ville.

La route de la côte de Saverne est construite entre 1728 et 1737. Elle communique avec le faubourg par la route de Paris sur laquelle s'établit une poste aux chevaux et de nombreuses hôtelleries. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la partie du faubourg entre la porte de Strasbourg et le « Pfliegerst » n'étant pas bâtie, le cardinal Armand Gaston Maximilien de Rohan favorise sa construction en faisant niveler et paver la rue.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Fichier:Armoirie saverne kuhn.jpg
Armoiries de Saverne par l'entreprise Kuhn.

Modèle:Blasonnement

Le 17 août 1978, le blason de la ville de Saverne a été apposé sur la locomotive BB 15064.

Politique et administration

Fichier:Saverne rTribunal SPréfecture 01.JPG
La sous-préfecture.
Fichier:Saverne - hôtel de ville.JPG
L'hôtel de ville.

La commune a le statut de sous-préfecture, elle est le chef-lieu de l'arrondissement de Saverne et du canton de Saverne.

Budget et fiscalité 2021

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune.</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 13,82 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 32,43 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,90 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.</ref>.

Intercommunalité

Saverne fait partie de la communauté de communes de Saverne-Marmoutier-Sommerau, qui regroupe trente-cinq communes.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe En 2017, au second tour de l'élection présidentielle à Saverne, les résultats étaient les suivants : Emmanuel Macron (En Marche) arrive à la première place avec 70,62 % des voix. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 29,38 % des voix. Emmanuel Macron était également en tête dans la localité de Saverne après le premier tour et avait reçu 24,94 % des votes.

On décompte 5,82 % de votes blancs et 1,81 % de votes nuls parmi les votants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Modèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Sécurité

Saverne dispose d'une brigade de gendarmerie, d'une police municipale ainsi que d'une brigade de surveillance intérieure des douanes depuis 1993.

Justice

Fichier:Saverne rTribunal TGI 01.JPG
Le tribunal de grande instance de Saverne.

La compétence territoriale du tribunal de Saverne, juridiction de première instance dépendant de la cour d'appel de Colmar, couvre environ toute la moitié ouest du département.

Jumelages

À l'occasion du Modèle:45e de son jumelage avec Donaueschingen, les blasons des deux villes ont été mis sur la rame TGV POS 4403, le Modèle:Date-.

Population et société

La ville de Saverne a connu une croissance modérée du nombre de ses habitants depuis la Seconde Guerre mondiale. La hausse du prix des logements conduit aujourd'hui à construire un habitat plus dense, d'immeubles de taille moyenne sur les terrains encore vacants.

L'aire urbaine de Saverne est constituée de sept communes et comptait Modèle:Unité en 1999.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Services publics

Enseignement

La commune<ref>Établissements d'enseignements.</ref> dispose de plusieurs écoles maternelles, écoles primaires<ref>École primaire Centre.</ref>,<ref>École primaire Les Sources.</ref>, collèges et lycées<ref>Lycée professionnel Jules-Verne.</ref>.

Cultes

Cultes présents sur la commune<ref>Différents cultes sur la commune.</ref> :

  • communauté catholique, Communauté de paroisses du Pays du Haut-Barr, Diocèse de Strasbourg ;
  • communauté protestante ;
  • communauté juive ;
  • communauté musulmane ;
  • communauté bouddhiste.

Santé

La ville dispose du centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne, ayant une capacité d'accueil de Modèle:Nobr, et de deux autres établissements hospitaliers.

Sports

Un cyclo-cross se déroule sur le chemin de halage aménagé du canal ; il a été le support de deux manches du Challenge la France cycliste de cyclo-cross en 2010 et 2012.

Saverne dispose d'un centre nautique, « l'Océanide »<ref>Site internet de l'Océanide à Saverne.</ref>.

Économie

Entreprises et commerces

Agriculture

Activités agricoles, élevages, etc. :

Tourisme

  • Hôtels
  • Gîtes
  • Restaurants

Commerces et services

Fichier:Brasserie Licorne.JPG
La brasserie Licorne.
  • Brasserie Licorne
  • Chocolaterie Jacques Bockel
  • Eurofins Analyses pour l'Environnement, Eurofins Hygiène du Bâtiment et Eurofins Environnement Logistique, laboratoire d'analyses sur sols, air, eaux, sédiments, boues et mâchefers. Installée à Saverne depuis 2005, l'entreprise emploie 310 salariés en 2016<ref>Guillaume Erckert, « Eurofins investit dans un nouveau laboratoire », Dernières Nouvelles d'Alsace du Modèle:Date-.</ref>
  • Haemmerlin, fabrication de brouettes
  • Hager, entreprise de fabrication de matériel électrique
  • Kuhn, entreprise de matériel agricole
  • Plate-Forme Technologique Extrusion, plate-forme de recherche et de développement en plasturgie
  • Saverne Transports, transports et entreposage, à Steinbourg

Industries disparues

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

  • La tour Cagliostro<ref>Modèle:Lien web.</ref> où Cagliostro se serait livré à ses obscures expériences plus proches de l'alchimie que de la science. De son autre nom Joseph Balsamo, il fut également impliqué dans la fameuse « affaire du collier de la reine » ;
  • Oppidum dit fossé des Pandours de l'époque de la Tène ayant subi des remaniements à différentes époques ; une partie constituée d'un rempart de terre et d'un fossé est nommée dès 1744 « fossé des Pandours » par la tradition populaire car des troupes impériales d'origine hongroise s'y étaient retranchées pendant la guerre de succession d'Autriche ; ce rempart se poursuit entre le Baerenkupfel et le Koepfel au niveau duquel il a été restauré au {{#switch: ou
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: X|-| – | X }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle

}} par un mur de pierre sèche avec armature en bois<ref>Fossé des Pandours.</ref> ;

  • Fortifications<ref>Modèle:Base Mérimée Fortification d'agglomération.</ref>. L'enceinte de la ville haute date de l'époque romaine ; elle fut construite vers 310 en réutilisant les matériaux d'une forteresse du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (vers 236) ; restaurée en 357 par Julien (empereur romain) ; subsiste dans la partie inférieure de l'enceinte médiévale qui en a conservé la trace et les nombreuses tours ; selon la tradition au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elle aurait eu 52 tours ; rasée par l'évêque Wigéric de Metz en 923 et restaurée par [[Henri Ier de Germanie|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Germanie]] ; elle est à nouveau restaurée avant 1193 ; l'enceinte de la ville moyenne daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; et fit l'objet de restaurations en 1344 ; l'enceinte de la ville basse serait de 1316 ; à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le système défensif est renforcé par des bastions ; en 1592, le front nord-ouest de la ville basse est renforcé par une citadelle et différents ouvrages ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle importantes destructions et restaurations : en 1650 les bastions et la citadelle sont démolis en application du traité de Münster de 1648 ; ils sont remis en état par Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne en 1674 ; en 1677 François Michel Le Tellier de Louvois ordonne la destruction des murs ; en 1683, Louis XIV ordonne la reconstruction qui eut lieu en 1684 ; la citadelle fut restaurée en 1702 et abandonnée en 1733 ;
  • Arsenal, construit dans la Modèle:2e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'après les éléments d'architecture ; servit d'arsenal à la ville jusqu'en 1631 ; endommagé en 1678 lors de la destruction des fortifications et reconstruit ; distribution intérieure remaniée mais la cave voûtée et l'escalier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle subsistent ; remplois : portail de la maison 78 Grande Rue, fontaine ;
  • Ancien fort Matthias Gallas (détruit). Après avoir pris Saverne en 1635, le comte Matthias Gallas fait construire un fort au-delà du col de Saverne ; pris en 1636 par les troupes de Bernard de Saxe-Weimar ; retranchements remis en état par le maréchal François de Neufville de Villeroy en 1704 ;
  • Grange aux dîmes, construite en 1609 par le prieur du chapitre Notre-Dame comme grange dîmière qui servira jusqu'à la Révolution ; agrandissement vers l'arrière en 1720 : le mur pignon postérieur porte l'inscription attestant le droit de surbâtir ; vendue comme bien national en 1791, elle appartient ensuite à des brasseurs qui l'utilisent comme séchoir à malt ;
  • Ancien hôtel de ville, un premier hôtel de ville avait été édifié près de l'église ; en 1467 construction d'un nouvel hôtel de ville en style gothique, près de la porte de la ville moyenne ; endommagé en 1636 pendant la guerre de Trente Ans ; en 1755 suppression du Modèle:2e trop vétuste ; projet de reconstruction en 1772 par Le Roy, en 1773 par Salins de Montfort, dernier projet au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aucun ne fut réalisé ; destruction en 1803 ;
  • Relais de poste, après le raccordement du faubourg à la route du col en 1737, le maître de la poste aux chevaux construisit un relais pouvant abriter une trentaine de chevaux qui périclita après la mise en service du chemin de fer ; vendu aux enchères l'édifice est acheté en 1858 par la ville de Saverne qui l'aménagea en gendarmerie d'après un projet de l'architecte Louis Furst de 1859 ; les bâtiments furent vendus en 1899 à la congrégation des pères du Saint-Esprit qui en firent une école ; de l'ancien relais ne subsiste que le corps de logis ;
  • Puits, dont l'origine aurait remonté aux Romains, remis en état par la commune en 1543 dans le style de la Renaissance ; peut être mis en rapport avec celui commandé à Denis Roritzer pour la place devant l'hôtel de ville ;
  • Moulin municipal<ref>Modèle:Base Mérimée Moulin municipal.</ref>, construction d'un nouveau moulin municipal intra muros en prévision d'un siège des Armagnacs ; après avoir détruit l'ancien moulin épiscopal on commença en 1444 la construction qui fut achevée en 1445, date sur une porte ; il fit l'objet d'adjonctions successives au cours des siècles et des vestiges étaient englobés dans des bâtiments modernes ; jusqu'à la Révolution, les boulangers de Saverne avaient l'obligation d'utiliser le moulin municipal ; canal d'alimentation comblé en 1966 ; destruction après inventaire en 1969 ; vestiges conservés au musée de Saverne ; marque de tâcheron, inscription ;
  • Moulin à Kreuzfeld, fondé par l'évêque de Strasbourg vers 1700 ; le bâtiment principal date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; a servi comme restaurant ; le bâtiment d'exploitation est de 1829 ;
  • Hospice Sainte-Catherine, hôpital d'hospitaliers, premier hospice construit extra muros dans la ville basse, {{#switch: ou
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle

}} par les frères hospitaliers ; 1511 : construction nouvelle hospice pour miséreux ; 1573 : importants remaniements à la chapelle ; début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'hospice à trois corps de bâtiments ; 1636 : destruction lors de l'incendie de la ville basse ; 1653 : reconstruction bâtiment supérieur, 1659 : bâtiment inférieur, 1662 : chapelle Sainte-Catherine ; 1747 : destruction et reconstruction immédiate sur plans de Joseph Massol avec remplois provenant de la Bergkirche et des bastions ; pendant la Révolution la chapelle désaffectée sert de magasin puis de logement jusqu'en 1835 ; en 1885 et 1886 construction nouvelle aile et installation nouvelle chapelle dans bâtiment préexistant actuellement à l'abandon ; ancienne chapelle détruite vers 1968, destruction de l'hôpital en 1968 après inventaire ; parties déplacées au musée de Saverne escalier et quatre statues de l'ancienne chapelle.

Édifices religieux

  • L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Saverne, place de l'Église, ou église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin dite Notre-Dame-de-la-Nativité, puis Saint-Barthélémy<ref>Modèle:Base Mérimée église paroissiale Notre-Dame-de-la-Nativité.</ref>, <ref>Modèle:Base Mérimée Église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin dite Notre-Dame-de-la-Nativité, puis Saint-Barthélémy.</ref>. Le clocher-porche et les murs latéraux du vaisseau central remontent au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; dans la Modèle:2e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle surhaussement de la tour et transformation de la nef : reconstruction de l'extrémité orientale de la nef lors du remplacement vers 1380 du chœur roman ; chœur, voûte en 1420 et 1440 ; église paroissiale sous le vocable de saint Barthélémy attesté depuis 1285 ; devient en 1485 église collégiale des chanoines séculiers du couvent des augustins, d'où l'érection d'un jubé ; en 1493 construction d'une chapelle consacrée en 1496 à la Vierge et destinée à la sépulture de l'évêque Albert de Bavière, principal commanditaire des grands travaux d'agrandissement de l'église ; en 1494 construction ou remaniement du collatéral ; entre 1493 et 1501 nouvelle transformation de la nef : toit surhaussé et construction d'une voûte ; en 1503 nouvelle consécration à la naissance de la Vierge ; construction de la sacristie à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; en 1619 construction par Conrad Dancker et Wolf Kohler d'une salle capitulaire dite Ritterstube ; détruite en 1875 ; en 1691 et 1694 restauration de la tour et de la voûte du collatéral ; en 1717 déplacement du jubé contre le revers de la façade, sa balustrade sera déposée en 1826 et partiellement rétablie entre 1874 et 1876 ; en 1760 la flèche gothique de la tour est remplacée par un toit en pavillon par François Pinot ; suppression du campanile du chœur en 1842 ; mise à jour en 1983 de peintures murales dans le chœur, portant la date 1494, et dans la nef, portant la date 1596. Les trois cloches de l'église des Récollets ont été récupérées en 1919 après l'armistice de 1918<ref>Modèle:Base Palissy cloche cloche dite Burgerglocke de l'église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin Notre-Dame de la Nativité Saint-Barthélémy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy cloche dite Bürgerglocke.</ref> ,<ref>Modèle:Base Palissy cloche de 1836 église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin Notre-Dame-de-la-Nativité, puis Saint-Barthélémy.</ref>.
  • Couvent de sœurs de la congrégation de Notre-Dame Saint-Jean-Baptiste. En 1658 les sœurs de la congrégation Notre-Dame de Dieuze installent leur couvent et une école dans un bâtiment racheté au seigneur de Birkenwald ; agrandissement par la construction de nouveaux bâtiments grâce à une donation de l'évêque en 1663, le couvent comporte alors trois corps de bâtiments avec sur la porte d'entrée un relief représentant les armes de l'évêque François Egon de Furstenberg, actuellement déposé au musée ; en 1716 le couvent acquiert l'auberge de la Couronne qui est attenante et en 1736 un terrain de l'autre côté de la rivière afin d'y implanter un jardin relié par un pont ; en 1752 remplacement de la chapelle trop petite par une église sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, entourée d'un cimetière pour les religieuses ; en 1778 construction d'un bâtiment pour le logement des pensionnaires ; couvent supprimé en 1792 ; bâtiments partagés entre différents acquéreurs ; vestiges dans des façades de la grand rue et à l'angle de la rue de la Gare ; église démolie.
  • Église paroissiale Saint-Germain<ref>Modèle:Base Mérimée Église paroissiale Saint-Germain, puis église de la Nativité-de-la-Vierge dite Bergkirche ou Dietkirche.</ref>, puis église de la Nativité-de-la-Vierge dite Bergkirche ou Dietkirche. Ancienne église paroissiale Saint-Germain située extra muros sur la hauteur de la Bergschanz ; date de construction inconnue pouvant remonter au Modèle:S mini- ou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; en 1484 elle est rattachée à l'église Saint-Barthélémy transformée en église collégiale et dédiée à la Nativité de la Vierge, mais elle continue à être régulièrement desservie ; lors de la construction de la citadelle en 1581, elle sert de corps de garde et de caserne puis est réconciliée ; abandonnée en 1714 et détruite en 1747 ; les matériaux sont réemployés dans la construction de l'hôpital.
  • Église paroissiale Sainte-Croix<ref>Modèle:Base Mérimée Église paroissiale Sainte-Croix.</ref>. Église du village disparue de Kreuzfeld, fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; restaurée ou reconstruite en 1626 ; fermée car délabrée après 1758 ; le cimetière qui l'entourait apparaît encore sur le cadastre de 1825 où le bâtiment est mentionné comme bergerie, le plan de l'église est conservé dans le logis actuel ; vestiges au musée de Saverne ; marque de tâcheron.
  • Chapelle Saint-Nicolas. Élevée en 1456 à l'emplacement du couvent des béguines et de la chapelle Sainte-Marie-Madeleine ; détruite par la foudre en 1515, elle est reconstruite en 1529 par l'évêque Guillaume III von Hohnstein (1506 - June 29, 1541) ; en 1596, le terrain environnant est transformé en cimetière ; détruite en 1622 dans l'incendie du faubourg ; ses matériaux servent à la construction de la chapelle Sainte-Catherine de l'hôpital ; reconstruite en 1673 par Jean Georges Wurmel, elle abrite dès lors les sépultures de cette famille jusqu'en 1755 ; en 1839 le cimetière est transformé en place ; la chapelle est détruite en 1849 après la construction de la nouvelle chapelle du cimetière.
  • Chapelle Saint-Vit (chapelle de pèlerinage)<ref>Modèle:Base Mérimée Chapelle Saint-Vit (Chapelle de Pèlerinage).</ref>. Construction fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; restaurations fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; transformée en exploitation agricole en 1793 et construction d'une grange avec cave voûtée en berceau qui subsiste ; le tout brûla en 1865 ; grotte mentionnée en 1338, abritant une petite chapelle dénommée chapelle inférieure en 1542 ; la grotte de Saint-Vit, ou Vitsgrotte, était dédiée à sainte Aurélie aux {{#switch: XVIII
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}}

}} ; en 1818, le culte de saint Vit y fut transféré avec l'ancien autel de la chapelle supérieure ; l'aménagement actuel date de 1947 ; les statues sont conservées au musée et à l'église paroissiale ; maison de l'ermite mentionnée des 1520 ; reconstruite en 1590 ; agrandie en 1781 ; détruite dans l'incendie de 1865.

Espaces verts

Fontaines et puits

Personnalités liées à la commune

Fichier:Paul Acker-Saverne (2).jpg
Maison natale de Paul Acker.
Fichier:Louise Weiss.jpg
Louise Weiss et les suffragettes, 1935.
  • Charles Aubry (1803-1883), juriste français, né à Saverne.
  • Camille Dahlet (1883-1963), homme politique.
  • Louise Weiss (1893-1983) journaliste, femme de lettres, féministe et femme politique, elle a fait don à la ville de Saverne de ses collections historiques et ethnographiques, réunies au musée de la ville.
  • Robert Heitz (1895-1984), homme politique, écrivain, critique d’art, artiste peintre et résistant.
  • Henri Meck (1897-1966), homme politique.
  • Théo Gerhards (1900-1943), résistant.
  • Georges Reeb (1920-1993), mathématicien.
  • Adrien Zeller (1940-2009), homme politique, maire de Saverne, député, secrétaire d'État, président du conseil régional d'Alsace.
  • Gérard Oberlé (1945), écrivain.
  • Francis Jacob (1972), organiste et claveciniste.
  • Zevs (1977), artiste urbain contemporain.
  • Régis Gurtner (1986), footballeur de l'Amiens SC surnommé Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Cindy Brand (1994-), chanteuse française germanophone.
  • Pavel Canda, artiste-peintre juif d'origine tchèque. Sa tombe se trouve dans l'antique cimetière juif de Saverne situé en pleine forêt au cœur de la nature qui lui était chère et porte l'épitaphe toute simple « Pavel Canda - Artiste Peintre Tchèque ».
  • Daniel Viéné (1955-2013), artiste peintre, décédé à Saverne.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

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