Le Conquet

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Modèle:Infobox Commune de France Le Conquet {{#ifeq:1|0|[lə kɔ̃kε]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française du département du Finistère, en région Bretagne.

Après Plouarzel, où se situe la pointe de Corsen, il s’agit de la commune la plus occidentale de France continentale. En France métropolitaine, seules trois communes insulaires – Ouessant, Île-Molène et Île-de-Sein – sont plus à l'ouest. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:Map commune FR insee code 29040.png
Carte de la commune du Conquet.

Le Conquet est situé au nord de la pointe Saint-Mathieu (qui se trouve dans la commune de Plougonvelin) et en bordure de l'océan Atlantique et du Chenal du Four. Elle fait partie du parc naturel marin d'Iroise.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Fichier:033 Kermorvan.jpg
Le Conquet et son port vus de la presqu'île de Kermorvan.

Le littoral

Son littoral est formé de quatre parties bien distinctes : du nord au sud, la plage des Blancs-Sablons, la presqu'île de Kermorvan, la ria du Conquet (y compris le port) et la partie allant de la Pointe Sainte-Barbe en direction de la Pointe Saint-Mathieu, qui inclut notamment la Pointe des Renards et la Pointe de Penzer, ainsi que la plage et ancien port romain de Porz Liogan.

La plage des Blancs-Sablons, longue de Modèle:Unité à marée basse et exposée au nord-ouest est en pente douce vers la mer. Elle est limitée par le fort de l'Ilette côté sud-ouest et par le petit port d'Illien côté Ploumoguer. Elle contient d'importantes quantités de sable déposées là par le vent depuis la fin de l'Âge du fer et est bordée de dunes fossiles qui culminent à près de Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La plage est fréquentée par les familles, notamment brestoises<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/les-blancs-sablons-la-plage-des-brestois-4440489</ref>. Exposée au vent, elle constitue aussi un excellent spot de surf.

Fichier:013 Kermorvan.jpg
La plage des Blancs-Sablons vue de la presqu'île de Kermorvan.

La presqu'île de Kermorvan, reliée par un isthme très étroit au continent, a un relief assez accidenté (elle cumine à Modèle:Unité d'altitude) et possède une allée couverte et un cromlech en partie détruits ; elle contient le fort de l'Îlette, situé sur un îlot accessible seulement à marée basse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la pointe de Kermorvan se trouvent le phare de Kermorvan et de nombreux blockhaus, ainsi que la plage de Porz Pabu. Modèle:Article détaillé

Fichier:035 Kermorvan.jpg
La ria du Conquet à marée basse vue depuis la presqu'île de Kermorvan.

La ria du Conquet abrite dans sa partie ouest le port du Conquet ; sa partie amont découvre à marée basse une immense étendue de plantes halophiles (slikke et schorre), notamment la salicorne, entrecoupée de nombreux étiers ; à marée haute elle est recouverte par la mer. C'est un refuge pour de nombreuses espèces d'oiseaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La partie sud du littoral du Conquet présente une alternance de pointes (pointe Sainte-Barbe, pointe des Renards<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pointe de Penzer) formées de falaises pouvant atteindre un peu plus d'une trentaine de mètres d'altitude et de petites plages ou grèves, toutes exposées à l'ouest (plage de Portez, plage de Porz Liogan, Grève bleue, plage du Goazel).

Le littoral entre la Pointe Sainte-Barbe et la Pointe de Penzer

En plus de son territoire sur le continent, ces îles de l'archipel de Molène sont également rattachées à la commune du Conquet :

Fichier:Archipel de Molène et île d'Ouessant.png
L'archipel de Molène (dont plusieurs îles appartiennent à la commune du Conquet).

Le Phare des Pierres Noires est aussi rattaché à la commune du Conquet.

Après les marées à fort coefficient, l’association Ar Viltansoù nettoie chaque mois le littoral de la commune du Conquet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie et relief

Modèle:Article connexe

Fichier:Geologic map Armorican Massif FR.svg
Carte géologique du Massif armoricain.
Fichier:Carte géologique de la pointe Saint-Mathieu.png
Carte géologique du Conquet.

Géologiquement, la commune est située à l'extrémité nord-ouest du Massif armoricain, dans le pays de Léon qui est une presqu'île massive, pénéplanée à l'altitude moyenne de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le domaine structural armoricain de la zone de Léon constitue un vaste antiforme métamorphique de Modèle:Unité sur Modèle:Unité orienté NE-SW, plongeant légèrement vers l'est<ref group=Note>Coupe du domaine du Léon. D'après Modèle:Article.</ref>, plongeant légèrement vers l'Est<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il forme une vaste série d'un métamorphisme croissant depuis les zones externes (zones limitées au sud par la faille de l'Élorn N 70°<ref group=Note>Ce linéament (appartenant à un système de failles varisques de direction N 70-80° dont le rejeu post-hercynien a dirigé le tracé des montagnes Noires ou du rift de la Manche) met au contact le domaine du Léon avec les terrains épimétamorphiques du domaine centre-armoricain. La faille se prolonge en mer par le cisaillement des Pierres Noires N 90° et ses failles associées suivant des directions d'allongement variées, qui ont réduit les granites de la chaussée des Pierres Noires en une roche morcelée en écueils, au large de la pointe Saint-Mathieu.</ref>, et à l'est par les schistes de Penzé du bassin sédimentaire de Morlaix<ref group=Note>Bassin de distension NNW - SSE installé durant le Carbonifère, lors de la phase bretonne de l'orogenèse varisque.</ref> à l'est) où l'on observe essentiellement des schistes et quartzites, jusque vers le centre (région de Lesvenen) où l'on trouve des gneiss d'origine variable partiellement anatectiques, et au nord avec les migmatites de Plouguerneau (datées de 330 à 340 Ma), séparées de l'antiforme par la zone de cisaillement de Porspoder-Guissény, caractérisée par des mylonites et ultramylonites<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette série est interprétée comme un empilement de nappes déplacées du Sud vers le Nord dans les conditions ductiles de l'orogenèse varisque qui se termine par la formation de deux accidents crustaux majeurs qui décalent les granites carbonifères : le décrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour) et le cisaillement senestre de Porspoder-Guissény (CPG)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les affleurements de paragneiss et de micaschistes sont bien exposés dans les falaises situées entre le port du Conquet et la plage de Porz Liogan. Au niveau du GR34 (entre la grève bleue et Penzer, au sud du Bilou<ref group=Note>Bil (pluriel Bilou) signifie hauteur ou pointe.</ref>...), le promeneur ne soupçonne pas l'existence, à ses pieds, de daviers utilisés pour la remontée du goémon depuis des grèves inaccessibles aux charrettes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pétrologiquement, les gneiss et micaschistes du Conquet montrent des plans de schistosité qui forment des dalles inclinées au sud (pendage 40° S). Le site de Porz Liogan permet d'observer<ref group=Note>Affleurements de la plage de Porz Liogan, site svt-lycee-elorn.ovh/</ref> : au nord des gneiss de type leptynite (gneiss clair à grain fin, à foliation discrète) des micaschistes qui montrent par endroits des témoins d'un cisaillement dextre : filons de quartz boudinés et cristaux de grenat almandin centimétrique rouge vif (ces porphyroblastes de grenat présentent une texture œillée et des Modèle:Lien)<ref>Appelées « queues de cristallisation », ces ombres témoignent du processus de dissolution–recristallisation de porphyroclastes (quartz et feldspath) à l'abri de ces gros cristaux (zones de moindre pression) et leur analyse géométrique permet de donner des informations sur le Modèle:Lien : les ombres symétriques indiquent un cisaillement pur (déformation coaxiale) ; les ombres dissymétriques indiquent un cisaillement simple (déformation rotationnelle) et le sens (dextre ou senestre) de ce cisaillement.</ref>. Ces grenats sont parfois associés avec la staurotide<ref group=Note>Ce minéral est bien exposé le long des falaises de la plage de Portez (anthroponyme ?) et de la grève de Porz Feunteun (littéralement la « crique de la fontaine », située en bas du village d'Ar Biloù, et qui est un site d'aiguade).</ref> en cristaux prismatiques bruns<ref group=Note>Ces minéraux index du métamorphisme permettent de préciser les conditions de pression et de température subies par ce micaschiste au paroxysme du métamorphisme : T = 550 ± 50°C et P = 4 à 8 Kb, ce qui correspond à des profondeurs comprises entre 12 et 25 km.</ref> ; plus au sud, affleure avec un pendage plus redressé, la leptynite<ref group=Note>Des filons d'aplite schistosés et fortement microplissés sont également visibles avec foliation transverse sur les charnières de ces petits plis anisopaques dont l'épaississement s'explique par la présence d'hétérogénéités lithologiques.</ref> et, au-dessus, une amphibolite<ref group=Note>Les affleurements de cette roche métamorphique sont interprétés comme des lentilles de gabbro amphibolitisé qui représenteraient les fragments d'une croûte océanique ordovicienne obductée (reliques d'une suture ophiolitique de l'« océan du Conquet ».</ref> foliée présentant une alternance de lits clairs de plagioclases et de lits sombres d'amphibole (hornblende magnésienne de teinte vert pâle)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les altitudes varient entre Modèle:Unité (à la limite est du finage communal) et le niveau de la mer ; le relief est assez accidenté : trois lignes de hauteurs, l'une au nord de la ria (Modèle:Unité d'altitude près de Pen ar Valy) les autres au sud de celle-ci (Modèle:Unité d'altitude près du château d'eau et Modèle:Unité près de la plage de Portez pour celle qui traverse la partie centrale du territoire communal ; Modèle:Unité à l'est de Lochrist pour la plus méridionale) alternent avec les vallées des minuscules fleuves côtiers et de la ria du Conquet.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plougonvelin », sur la commune de Plougonvelin, mise en service en 1929<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Conquet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine du Conquet, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,1 %), zones urbanisées (21,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,5 %), zones humides côtières (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,6 %), terres arables (4 %), forêts (3,6 %), eaux maritimes (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Le Conquet a conservé de nombreuses maisons de marins armateurs construites entre les {{#switch: XVII

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}}, surnommées « maisons anglaises » car construites pour la plupart après les destructions subies en 1558 ; la plus connue est la « Maison des Anglais » ou « Castel Coz » (elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), située rampe Lombard<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais aussi la « Maison du Lion d'Or », la « maison Poncelin », plus connue sous le nom de « maison des Seigneurs »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, etc.<ref>http://www.patrimoine-iroise.fr/culturel/civil/Anglais.php</ref>. Le quai du Drellac'h et la corniche du Drellac'h ont aussi conservé quelques demeures construites par des bourgeois, négociants ou armateurs aux époques les plus prospères du commerce maritime du Conquet<ref>https://www.aspect-le-conquet.fr/le-conquet-en-savoir-plus/son-patrimoine-urbain/le-quai-du-drellac-h/ et https://www.aspect-le-conquet.fr/le-conquet-en-savoir-plus/son-patrimoine-urbain/la-corniche-du-drellac-h/</ref>.

Une étude commandée par la ville a montré l'intérêt majeur à préserver et à valoriser le patrimoine maritime bâti du Conquet<ref>http://www.leconquet.info/wp-content/uploads/2016/03/Expertise-PIP-Le-Conquet-1.pdf</ref>.

La partie rurale de la commune a un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de fermes isolées et de quelques hameaux (le principal étant l'ancien bourg de Lochrist). Elle est en partie grignotée par la périurbanisation à la périphérie de la ville du Conquet. Une urbanisation de type balnéaire est sensible principalement en arrière de la plage des Blancs-Sablons, notamment aux alentours de Pen ar Valy, et, à un degré moindre, entre Lochrist et la plage de Porz Liogan.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 978, alors qu'il était de 1 897 en 2013 et de 1 736 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 66,6 % étaient des résidences principales, 29,4 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,3 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Conquet en 2018 en comparaison avec celle du Finistère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (29,4 %) supérieure à celle du département (13,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,5 % en 2013), contre 68,9 % pour le Finistère et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement au Le Conquet en 2018.
Typologie Le Conquet<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Finistère<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 66,6 78,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 29,4 13,7 9,7
Logements vacants (en %) 4 7,5 8,2

Voies de communication et transports

Fichier:Le Fromveur au Conquet.JPG
Le bateau Fromveur quittant le port du Conquet.

La ville du Conquet est desservie par la [[Route départementale 789 (Finistère)|Modèle:Nobr]] (ancienne RN 789 déclassée) venant de Brest, via Plougonvelin, par la [[Route départementale 67 (Finistère)|Modèle:Nobr]] venant de Saint-Renan ainsi que la Modèle:Nobr venant de la pointe de Saint-Mathieu (Plougonvelin).

Transports en commun

La ville du Conquet est desservie par la ligne 11 (Brest, Plouzané, Locmaria-Plouzané, Le Conquet) des Cars de l'Élorn.

Le port du Conquet est desservi par la Compagnie Penn-ar-Bed qui assure des liaisons avec Ouessant et l’archipel de Molène durant toute l'année, et durant la saison d'avril à septembre, par la compagnie Finist'mer qui assure des liaisons rapides et directes entre les ports du Conquet et de Lanildut, et les îles de Molène et de Ouessant.

Le port du Conquet

Benjamin Girard décrit en 1889 le port du Conquet : Modèle:Citation bloc

Fichier:Le Conquet2.jpg
Une vague dans le port du Conquet.

Cette description reste en grande partie valable de nos jours, même si une jetée et un quai ont été construits depuis dans l'avant-port, qui reste mal protégé par gros temps et vent d'ouest.

Le phare de Kermorvan<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la tourelle de la Grande Vinotière<ref>https://phares-de-france.pagesperso-orange.fr/phare/grande-vinotiere.html</ref> contribuent à sécuriser les abords du port du Conquet. Les tempêtes y sont un spectacle impressionnant<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le port peut alors être très dangereux d'accès

En 2010, Le Conquet comptait encore 120 marins-pêcheurs. En 2019 « 25 navires y pratiquent la pêche au filet et au casier. 200 unités de plaisance s'y abritent et pas moins de Modèle:Nobr personnes transitent chaque année pour embarquer et débarquer de Molène et Ouessant »<ref>Jean-Michel Kérébel, adjoint au maire délégué au port, dans Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 3 août 2019, https://sfrpresse.sfr.fr/article/02efb6f9-90ef-4df7-8552-75b5f5149960.</ref>. Si l'on y ajoute les ligneurs, Le Conquet compte une quarantaine de bateaux de pêche ; c'est même le second port français pour la pêche aux tourteaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Du fait de l'importance de cet abri pour le commerce maritime depuis au moins le Moyen Âge, le nom du lieu est attesté de nombreuses fois dans ses formes anciennes et dans différentes langues<ref name="OPLB">Base de données KerOfis de l'Office public de la langue bretonne Modèle:Consulté le.</ref> :

  • en français :
    • « Conket » en 1319 et en 1379 ;
    • « Conquet » en 1355, 1397, 1405, 1407 et 1588 ;
    • « Conq » en 1447 ;
    • « Le Conquest » en 1513, 1544, 1624, 1625 et 1648 ;
    • « Le Concquet » en 1540 ;
    • « Le Conquet » en 1544, 1625 et 1693. Cette forme est reprise par la plupart des documents postérieurs à 1693.
    • « Concguet » en 1616 ;
    • « Concguest » en 1673
  • en breton : « Konk Leon ».
  • en espagnol : « Conquest » en 1341 ;
  • en néerlandais : « Konket » en 1420.

Le nom est formé sur le radical « conq » provenant du latin Modèle:Langue qui a donné en breton Modèle:Langue et en français « conche, conque », avec le sens de « baie, havre, anse », le toponyme qualifiant des ports dont l'anse abritée était une garantie de protection pour les navires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce terme est peut-être d'origine celtique compte tenu de sa présence en gaélique irlandais sous la forme Modèle:Langue avec le sens de « goulet, détroit ». La forme conservée dans les textes comporte le suffixe diminutif « -et » depuis le Moyen Âge, et est précédée de l'article défini depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="OPLB"/>.

Le nom breton du Conquet est Modèle:Langue. Le deuxième élément de la forme bretonne est Modèle:Langue, qui est le nom de la région historique où se situe le lieu : le pays de Léon. L'ajout de Modèle:Langue à la suite de Modèle:Langue permet de le distinguer de celui existant en Cornouaille, à savoir Modèle:Langue, « Concarneau ». Il est à noter que les habitants brittophones du Conquet et des alentours n'emploient généralement que la forme courte Modèle:Langue à l'oral, car il n'en existe qu'un seul à proximité. Toute confusion avec Modèle:Langue/Concarneau, situé à plus de Modèle:Unité, ne peut en effet se produire. À l'oral, le nom peut aussi être précédé de l'article Modèle:Langue ce qui provoque la mutation du K en C'h : Modèle:Langue. Cette forme résulte sans doute de l'adaptation assez récente en breton de l'article défini existant dans la forme française « Le Conquet »<ref name="OPLB"/>.

Histoire

Préhistoire

Fichier:159 Musée préhistoire Penmarc'h.JPG
Coffre funéraire datant de l'âge du bronze trouvé près de la carrière du Bilou (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).
Fichier:202 Musée préhistoire Penmarc'h.JPG
Le menhir gravé de l'isthme de Kermorvan (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h.

Des traces d'habitat remontant au mésolithique ont été trouvées dans le secteur du Bilou, en particulier des silex taillés<ref>Stéphane Blanchet, Olivier Kayser, Grégor Marchand et Estelle Yven, Le Mésolithique moyen en Finistère, nouvelles datations pour le groupe de Bertheaume, "Bulletin de la Société préhistorique française", 2006, consultable http://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_2006_num_103_3_13469?h=bertheaume</ref>. Un coffre funéraire datant de l'Âge du bronze, composé de six dalles de micaschiste avec grenats, enfoui dans un tertre très bas, surmontant une carrière voisine du Bilou, avec comme mobilier intérieur des restes d’ossements et des galets de grève, a également été trouvé<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; sa dalle de recouvrement est surmontée de deux pierres quartzeuses.

La presqu'île de Kermorvan, très étirée et avec ses isthmes étroits, a été de tout temps une position stratégique facile à défendre ; elle est occupée par les hommes au moins depuis le néolithique et de nombreux vestiges préhistoriques y ont été découverts, comme des mégalithes, en particulier un menhir gravé haut de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité, dont la face avant présente un dessin de dague qui reste énigmatique<ref>http://www.barry.warmkessel.com/Kermorvan.html</ref>, un cromlec'h encore visible sur place et des tombes de l'Âge du bronze<ref>http://www.patrimoine-iroise.fr/culturel/archeo/prehistorique/Kermorvan.html</ref>. Un poignard, datant aussi de l'Âge du bronze, fut aussi trouvé dans cette presqu'île en 1916<ref>G. Guénin, Chronique d'histoire, de géographie et de littérature de la Bretagne, revue "Annales de Bretagne", 1921, consultable http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1921_num_35_2_4269</ref>.

Le Chevalier de Fréminville décrit en 1844 le cromlec'h de Kermorvan, alors encore presque intact « formé de douze pierres debout et disposées en ellipse : cette enceinte à cinquante-neuf mètres douze centimètres de longueur et trente-neuf mètres dans sa plus grande largeur ; ensuite de deux menhirs isolés, plantés en avant, à quelque distance. (...) Le cromlec'h de Kermorvan est aujourd'hui mutilé ; on a brisé quelques-unes de ses pierres »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

« La presqu'île [de Kermorvan] était fermée par un rempart gaulois (un oppidum) dans les années 500 avant notre ère, c'était un site protégé, à l'époque romaine. On peut encore voir, à l'entrée de la presqu'île, les restes du rempart, un gros talus » a écrit l'historien Jean-Yves Éveillard<ref>Jean-Yves Éveillard, consultable https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/voies-romaines-les-routes-vers-la-mer-d-iroise-29-08-2016-11196969.php#7h8DgpmrieuO9p7l.99</ref>.

Antiquité

Fichier:Le Conquet 01 La grève de Porsliogan.jpg
La plage de Porsliogan, site d'un ancien port romain.

Une voie romaine provenant de Kérilien (Vorganium) et passant par Lesneven et Saint-Renan, aboutissait à la pointe Saint-Mathieu, non loin du Conquet<ref>http://www.amis-st-mathieu.org/spip.php?article18</ref>. Un port romain (Portus Salionicus, cité par Ptolémée)<ref>http://www.infobretagne.com/conquet.htm</ref>, dont il ne subsiste qu'un vague relief sous-marin en forme de quai, se trouvait à Porsliogan (Porz Liogan)<ref>Modèle:Lien web.</ref> (ceci a été contesté, notamment par Patrick Galliou<ref>Patrick Galliou, "L'Armorique romaine", Les bibliophiles de Bretagne, 1983.</ref>, mais réaffirmé par Michel Le Roy<ref>Michel Le Roy, Le littoral de l'Armorique sous le Haut-Empire. Un nouvel éclairage sur la "Géographie" de Ptolémée, revue "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", tome CX, 1981.</ref> et Yves Chevillotte) ; d'autres branches de cette voie romaine qui se subdivisait à partir de Saint-Renan menaient, l'une à Ploumoguer et Porsmoguer, l'autre à la presqu'île de Kermorvan<ref>https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/voies-romaines-les-routes-vers-la-mer-d-iroise-29-08-2016-11196969.php</ref>.

Moyen Âge

Saint Tugdual et ses compagnons auraient débarqué sur la plage de Porz Pabu, à l'extrémité de la presqu'île de Kermorvan, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 875 (ou 878) les Normands envahirent Le Conquet, débarquant quelques troupes et pillant les environs<ref name=ogee>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1207 des partisans de Jean sans Terre bâtirent un château près du Conquet et s'emparèrent de la ville et du port, dont ils se firent une place d'armes. Les Anglais furent chassés en 1218 par Pierre de Dreux qui fit raser le château et la forteresse qu'ils avaient construits<ref name=ogee/>.

En 1279 le duc de Bretagne [[Jean Ier de Bretagne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] afferma les sécheries du Conquet, de Saint-Mahé [Saint-Mathieu] et autres à quelques marchands de Bayonne qui, en 1289, se joignirent aux Anglais, avec l'aide desquels ils brûlèrent Le Conquet et pillèrent et ravagèrent tous les environs, pour se venger du mauvais traitement que leur faisaient les habitants de la ville<ref name=ogee/>.

En 1295 une flotte anglaise de 360 voiles, commandée par les comtes de Lancastre et de Lincoln, mouilla à la vue du Conquet. Les habitants furent d'abord si effrayés qu'ils prirent la fuite ; mais, regrettant leurs meubles, ils revinrent les chercher. Les Anglais, qui s'en aperçurent, firent aussitôt une descente, pillèrent l'endroit et brûlèrent les maisons, avec toutes les barques et petits vaisseaux qui se trouvaient dans le port<ref name=ogee/>.

En 1341, lors de la Guerre de Succession de Bretagne, l'armée du roi Philippe de Valois (qui soutenait Charles de Blois) assiégea Le Conquet, qui se rendit après quelques jours de siège ; mais la garnison du château, tenu par des partisans de Jean de Montfort, qui fit plus de résistance, fut passée au fil de l'épée. Au début de l'année 1342, une armée commandée par Gautier de Mauni et envoyée par la comtesse de Montfort reprit la ville et « fit à la garnison le même traitement dont elle avait usé envers celle qui y était ci-devant, car il la fit tailler en pièces, à l'exception de dix prisonniers, qu'il conserva. Après cette cruelle expédition, il fit démolir et renverser toutes les fortifications de la ville »<ref name=ogee/>.

En 1374 le duc de Bretagne Jean IV, lors d'une des suites de la guerre de Succession de Bretagne, assiégea et prit la ville du Conquet (il était en conflit avec le roi de France Charles V), et passa toute la garnison française au fil de l'épée.

La prospérité du Conquet est due à son port situé dans l’anse de Poulconq (Poulconquet en 1398). Le port, très ancien, eut à soutenir maints sièges entre 1313 et 1558 : par exemple, en 1488 l'armée française dirigée par le vicomte de Rohan, en lutte contre les soutiens de la duchesse Anne, assiégea et prit la forteresse de l'île du Conquet ; en 1543, Ambroise Paré, qui accompagne [[René Ier de Rohan|René {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Rohan]] venu défendre la province, trouve « la population en armes, le tocsin sonnant de toutes parts » en raison de la menace d'un débarquement anglais finalement écarté. Il en profite pour décrire le jeu de la lutte bretonne alors déjà pratiquée<ref>Wiki-Brest</ref>.

Époque moderne

Lochrist fut longtemps une simple trève de la paroisse de Plougonvelin.

Ambroise Paré a laissé un témoignage datant de 1543 concernant une tentative de débarquement anglais et décrivant aussi le jeu de la lutte bretonne alors pratiquée<ref>http://www.wiki-brest.net/index.php/Le_jeu_de_la_lutte_en_Bretagne_en_1543</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Le Conquet faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan<ref>Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.</ref>. En 1510 la "Maison des seigneurs" du Conquet est construite par Jean de Poncelin<ref>http://www.phase-iroise.fr/spip.php?article146</ref>.

Le Modèle:Date-<ref>« Le Modèle:Date- une flotte de vaisseaux anglais et flamands débarqua au port du Conquet. Jean Leprêtre de Lézonnet, commissaire du Roi, fit un rapport décrivant longuement les dégâts consécutifs à cette invasion : « Et la ville du Conquet est rapporté qu'il y avait quatre cent cinquante maisons dont n'est demeuré que huit entières. Au havre du Conquet il y avait le nombre de trente-sept navires garnis et équipés de munitions et artillerie ont été brulés l'artillerie emportée, et pour la soudaine descente de l'armée desdits ennemis qui fut ledit jour à neuf heures du matin sans avoir été découverte jusqu'à l'heure de leur descente, de sorte que les habitants n'ont eu aucun loisir de sauver leurs meubles (...). Rapportent les habitants en avoir perdu trois cent pièces de fer, et de fonte, comme arquebuses avec mousquetons, cerfs-volants, etc... ». Cf Jean-Louis Dauvin, "Essais topographiques, statistiques et historiques, sur la ville, le château, le port et la rade de Brest", 1816, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65211315/f160.image.r=Plougonvelin</ref>, dans le cadre de la onzième guerre d’Italie, la ville subit un raid anglo-flamand. Le débarquement d'une flotte de 150 navires (120 anglais et 30 flamands), sans opposition, conduit au pillage du Conquet<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L’École de cartographie du Conquet a été fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le cartographe breton Guillaume Brouscon. Elle est notamment connue pour avoir fourni des dessinateurs au missionnaire breton Michel Le Nobletz, pour la réalisation de cartes marines ou géographiques (sur peaux de mouton) servant de « tableaux énigmatiques » (taolennoù, en breton) à visée catéchétique.

Fichier:Plan du Conquet et des environs vers 1700.jpg
Plan du Conquet et des environs vers 1700 (par Denis de La Voye).

En 1625 le duc de Vendôme, gouverneur de Bretagne, confie au baron de Kerleach<ref group=Note>Le manoir de Kerleach se trouve en Plouarzel.</ref> « la garde de l'Isle du Conquet » (c'est-à-dire de la presqu'île de Kermorvan)<ref>http://www.infobretagne.com/conquet-defense.htm</ref>.

L'église de Lochrist renferme le tombeau de Michel Le Nobletz qui au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, « acheva de convertir les habitants de ces côtes, adonnés encore pour la plupart à certaines pratiques du paganisme »<ref name=marteville>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse du Conquet de fournir Modèle:Unité et de payer Modèle:Unité pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Conquet en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française et Empire

L'ancien village du Conquet, qui faisait partie de l'ancienne paroisse de Lochrist, devient le Modèle:Date- commune et même chef-lieu de canton (le canton du Conquet comprenait Plougonvelin (Saint-Mathieu inclus), Le Conquet, Trébabu, Molène et Ouessant ; il fut supprimé en l'an VIII). En juillet 1791, la nouvelle paroisse de Plougonvelin comprend Plougonvelin, Saint-Mathieu, Le Conquet et Trébabu ; l'église paroissiale de cette grande paroisse est l'ancienne chapelle Saint-Christophe, située au-dessus du port du Conquet, choisie car elle pouvait contenir 450 fidèles (elle a été démolie en 1830 car elle menaçait ruine). Jean-Pierre Le Corre<ref group=Note>Jean-Pierre Le Corre, né le Modèle:Date- à Landerneau, paroisse Saint-Thomas, décédé le Modèle:Date- à Logonna-Daoulas.</ref> est élu curé constitutionnel de la nouvelle paroisse<ref>http://www.phase-iroise.fr/spip.php?article124</ref> ; il réside à Lochrist mais son église « reste vide, pendant que l'église de Plougonvelin où est demeuré le pasteur légitime, M. Le Querré, "est devenue le réceptacle de tous les aristocrates" écrit Jean-Pierre Le Corre le Modèle:Date- »<ref>Abbé Saluden, Un curé constitutionnel, Emmanuel Pillet, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f61.image.r=Plougonvelin?rk=815454;4</ref>.

Époque contemporaine

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Jean-François Brousmiche écrit vers 1830 qu'« on est frappé de tristesse en entrant au Conquêt. Cette ville ne sera bientôt plus qu'une misérable bourgade dont une moitié des maisons sera en ruines ». Il indique aussi que sur trois maisons, c'est à peine si on en trouve une qui soit habitable, que la ronce et la terre couvrent les débris des autres et que Le Conquêt est la ville la plus mal pavée du Finistère<ref>Jean-François Brousmiche, "Voyage dans le Finistère en 1829, 1830, 1831", Morvran, réédition 1977.</ref>.

Fichier:Le Conquet 03 Eglise paroissiale Sainte-Croix.jpg
Église paroissiale Sainte-Croix, vue extérieure d'ensemble.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Conquet en 1843 : Modèle:Citation bloc

En 1849 des pêcheurs venus de Loguivy-de-la-Mer décident de s'installer au Conquet, lorgnant sur ses alentours foisonnant de langoustes et homards. De nos jours encore les caseyeurs ramènent beaucoup de tourteaux <ref>Modèle:Article.</ref>.

La construction de l'église Sainte-Croix est décidée en 1850 pour remplacer l'église vétuste de Lochrist. Son emplacement est vivement discuté (la polémique dura Modèle:Nombre), la ville (Le Conquet) l'emportant finalement sur la campagne (Lochrist). Pour construire la nouvelle église, on récupère des pierres de l'ancien édifice et on en ajoute d'autres venant des carrières des Blancs-Sablons et de l'Aber-Ildut ; elle est construite dans le style néogothique par l'architecte diocésain Joseph Bigot. Le Conquet devint alors chef-lieu paroissial en 1857, au détriment de Lochrist, qui dépendait autrefois de l'évêché de Léon ; l'église nouvelle est inaugurée en 1858 par René-Nicolas Sergent, évêque de Quimper et de Léon ; escorté d'un nombreux clergé, il préside en même temps au transfert du sarcophage de Dom Michel Le Nobletz dans la nouvelle église.

François Tissier, né en 1803, arrivé au Conquet vers 1829, chimiste, fit fortune en créant en 1830 une usine de fabrication industrielle et de commercialisation d'iode, l'usine de Poulconq, et fut maire du Conquet entre 1870 et 1873 (son fils et son petit-fils furent aussi maires du Conquet). Il fit construire vers 1860 une vaste maison de maître, dénommée "château de Penhep", du nom d'un manoir qui se trouvait précédemment à son emplacement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Le Conquet 40 Le port en 1873.jpg
Le Conquet en 1873 (photo de Jules Duclos).

Jacques-François Thomas, dit ‘’Locrouan’’, un marchand de porc du Conquet, fut retrouvé assassiné dans un champ isolé à Trémeur en Plougonvelin, victime d’une terrible blessure à la tête. Son cousin, Goulven Hélégoët, fut accusé de l’avoir assassiné en le frappant avec un soc de charrue afin de lui voler Modèle:Unité. Le Modèle:Date-, la Cour d’assises du Finistère le condamne à mort et il est guillotiné publiquement le Modèle:Date- à Quimper<ref>Lénaïg Gravis, "Les grandes affaires criminelles du Finistère", De Borée éditions, 2008 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Fichier:Le Conquet Gorgone.jpg
Les pêcheurs du Conquet recueillent les cadavres des naufragés de la Gorgone rejetés sur la plage (Le Monde illustré, 1894).

La corvette La Gorgone fit naufrage le Modèle:Date- sur le phare des Pierres Noires ; ses Modèle:Nombre d'équipage se noyèrent et leurs corps furent rejetés par la mer sur la côte du Conquet et des communes avoisinantes les semaines suivantes.

En 1873 une croix de mission est édifiée aux frais de François Benoît Tissier, alors maire et conseiller général, dans le cimetière de Lochrist<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1885, le port du Conquet a reçu 190 navires, dont 11 venant de l'étranger (important principalement de la houille et du bois du Nord) et 179 en provenance d'autres ports français (notamment Calais, Port-en-Bessin, L'Aber-Wrac'h, Brest, Port-Launay, Camaret, Morgat et Rochefort) pour un tonnage total de Modèle:Nobr tonneaux ; les exportations étaient dérisoires (27 tonneaux de produits du pays)<ref name=girard/>.

L'accès au port restait difficile comme l'illustre par exemple le talonnage en 1887 du Fulminant, un cuirassé garde-côtes, sur la roche, inconnue alors, dite depuis "du Fulminant"<ref group=Note>Cette roche est située entre la pointe de Kermorvan et la Grande Vinotière.</ref> : l'équipage fut secouru par le canot de sauvetage à rames Mallats-Demortiers alors remisé dans son abri au sommet de la pointe Saint-Christophe et mis à l'eau à la cale ouest du Drellac’h, ce qui était fort incommode (à basse-mer, le chariot s’enlisait dans les sables vaseux et les chevaux ne pouvaient l’en extraire). Ce n'est qu'en 1932 que la station de sauvetage fut transférée à la pointe Sainte-Barbe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1889 Benjamin Girard décrit Le Conquet en ces termes : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:Date- plus de Modèle:Nobr personnes assistèrent aux fêtes données en l'honneur de Michel Le Nobletz, qui venait d'être déclaré "vénérable" par le pape Léon XIII. « La ville est toute pavoisée. Les bateaux dans le port sont également pavoisés. (...) De nombreux pèlerins, venus de toute la Bretagne, visitent le tombeau de Michel Le Nobletz »<ref>Le Petit Journal, n° du 20 septembre 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k614381m/f2.image.r=Saint-Renan?rk=7296173;2</ref>.

En 1899 Le Conquet annexe sept îles (Béniguet, Quéménès, Bannec, Balanec, Trielen, Chrétiens et Lédénez Quéménès) qui faisaient jusque-là partie du territoire communal de Ploumoguer.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:ELD 1566 - La Bretagne - LE CONQUET - Station du Tramway à Kerjean.JPG
Le bourg est relié à Brest de 1903 à 1932 par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique, le Tramway de Brest au Conquet.
Fichier:Le Conquet 09 Eglise Sainte-Croix Bannière de procession Mission 1910.jpg
Église Sainte-Croix : bannière de procession de la mission de 1910.
La Belle Époque

Le tramway de Brest au Conquet de Brest au Conquet est inaugurée le Modèle:Date-, jour du dernier voyage de l'Hirondelle, l'antique diligence qui reliait, généralement une fois par jour seulement, les deux villes<ref>http://www.wiki-brest.net/index.php/Balade_grand_kerber_:_Tramway_du_Conquet</ref>. Il a circulé jusqu'en 1932 Modèle:Article détaillé En 1904, un décret du gouvernement Combes, pris en vertu de la loi sur les congrégations, entraîne la fermeture de l'école congréganiste tenue par les Frères des écoles chrétiennes au Conquet<ref>Journal Le Radical Modèle:N° du 12 juillet 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7623019f/f3.image.r=Plouguerneau.langFR</ref>.

La Première Guerre mondiale
Fichier:Le Conquet 14 Le monument aux morts.jpg
Le Conquet : le monument aux morts.

Le monument aux morts du Conquet porte les noms de 60 marins et soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 6 au moins sont des marins disparus en mer (par exemple Armand Charreteur lors du naufrage du cuirassé Bouvet le Modèle:Date- ; François Colin lors du naufrage du Suffren le Modèle:Date- ; Yves Mazé lors du naufrage de l'Étendard le Modèle:Date- ; Vincent Le Borgne, lors du naufrage du patrouilleur auxiliaire Saint-Mathieu le Modèle:Date-) ; 6 au moins sont morts sur le front belge dès l'année 1914, dont 3 (Jean Auffret, Adolphe Frostin, Jean Podeur) à Maissin dès le Modèle:Date-, 2 (Jean Quéré le Modèle:Date- et Louis Le Corre le Modèle:Date-) à Dixmude, et Jean Le Goaster le Modèle:Date- à Steenstrate ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref name=genweb>Modèle:Lien web.</ref>.

L'entre-deux-guerres

Yves Goarzin, matelot, est mort lors du naufrage du remorqueur Paris II en mer Noire le Modèle:Date- ; c'est ce qu'indique un jugement de décès du tribunal de Toulon du Modèle:Date- ( le Paris II était basé à Constantinople)<ref> https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=43191</ref>.

Fichier:014 Bateau de sauvetage Le Conquet.jpg
Une sortie du bateau de sauvetage à moteur du Conquet, le Nalie Léon Drouin entre 1931 et 1943 (Musée national de la Marine de Port-Louis).

En 1922, la maison de maître de la famille Tissier fut transformée en hôtel, puis devint en 1935 un centre de colonie de vacances pour la ville de Brest, avant de devenir le siège de la kommandantur allemande entre 1940 et 1944<ref>http://aspect-conquet.fr.pagesperso-orange.fr/patrimoine.html</ref>.

En 1923 une campagne (des primes sont accordées) est menée pour la destruction des phoques « qui ravagent les engins de pêche pour dévorer les poissons qui s’y trouvent retenus », ainsi que pour détruire marsouins et bélougas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le canot de sauvetage Nalie Léon Drouin, remplaçant le Lieutenant Pierre Géruzez 2 (qui avait été mis en service en 1912, remplaçant lui-même le Lieutenant Pierre Géruzez) est en service entre 1932 et la Seconde Guerre mondiale. Sa dernière sortie a été de secourir les rares survivants de l'aviso Vauquois lors du naufrage de celui-ci le Modèle:Date-. Il est dynamité par des soldats allemands en juin 1944<ref name=bateaux>Modèle:Lien web.</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts du Conquet porte les noms de 43 marins et soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi eux 6 au moins sont des marins disparus en mer (Marcel Menguy le Modèle:Date- à bord du sous-marin Doris ; Jean Bernugat le Modèle:Date- à bord de l'aviso Vauquois ; Adolphe Hébert, décoré de la Médaille militaire, de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance ainsi que Jacques Rivoallon, titulaire de la Médaille de la Résistance, le Modèle:Date- à bord du sous-marin Surcouf) ; René Durand le Modèle:Date- à bord du baliseur Émile-Allard<ref group=Note>Baliseur français du service des Phares et Balises coulé par une escadrille de chasseurs bombardiers Whirling MK1 de la RAF qui le prirent pour un navire Allemand</ref> ; Ernest Guillou le Modèle:Date- à bord du sous-marin Protée) ; François Richard, marin à bord du croiseur Dunkerque a été victime de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date- ; Goulven Larsonneur, soldat du 241e régiment d'infanterie, est disparu le Modèle:Date- à Dixmude (Belgique) ; Pierre Raguénès<ref group=Note>Décoré de la Croix de Guerre, de la Médaille de la Résistance française, de la Médaille Militaire et de la Médaille de la France Libre.</ref>, quartier-maître fusilier, a été tué le Modèle:Date- à Montefiascone (Italie) ; Jean Le Bris, lieutenant dans l'armée de l'air, est mort en combat aérien le Modèle:Date- en Palestine ; Joseph Jourden, résistant, a été fusillé après avoir été torturé le Modèle:Date- à Plouigneau ; etc<ref name=genweb/>. Modèle:Article détaillé

Fichier:Lochrist 04.jpg
Tombes d'aviateurs britanniques dans le cimetière de Lochrist.

Quatre aviateurs britanniques de la Royal Air Force, dont l'avion s'est abattu en mer le Modèle:Date- près de la plage de Pors-Liogan, sont inhumés dans le cimetière de Lochrist<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=990195</ref>.

La passerelle du Croaë fut érigée (en bois) pour la première fois par l'armée allemande, lors de l'Occupation. Très rapidement le bois s'est décomposé, elle a été reconstruite en pierre et béton en 1950. Auparavant la traversée se faisait par barque à marée haute et à pied à marée basse.

L'après Seconde Guerre mondiale

Yves Podeur, quartier-maître chauffeur, est mort lors du naufrage de la frégate météorologique Laplace, heurtée par une mine magnétique allemande datant de la Seconde Guerre mondiale qui explosa<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/histoire-il-y-65-ans-la-tragedie-du-naufrage-de-la-fregate-laplace-3688764</ref> en Baie de la Fresnaye (près du Cap Fréhel) le Modèle:Date-<ref name=genweb/>

Le centre radio-maritime du Conquet, appelé aussi Le Conquet radio ou FFU (station Française Fixe de Ushant), situé sur la pointe des Renards face à l'archipel de Molène, avait depuis 1952 pour mission d'établir un contact en moyenne fréquence avec les bateaux du golfe de Gascogne à la mer d'Irlande. Il a été fermé le 28 février 2000<ref>Vidéo de la fermeture de la station Le Conquet radio et la reprise par Saint Guénolé Radio Vacation Pêche</ref>. Ses locaux sont actuellement occupés par les services du Parc naturel marin d'Iroise.

Le canot de sauvetage Docteur Paul Le Dien fut en service entre 1948 et 1954 (il partit alors pour Les Sables-d'Olonne) et fut alors remplacé par le Rigault de Genouilly jusqu'en 1962<ref name=bateaux/>. L' Aristide Lucas, mis en service en 1964, fut retiré du service en 1998. Il a été depuis restauré<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouarzel-29810/le-canot-de-sauvetage-aristide-lucas-restaure-4737536</ref>.

Politique et administration

La mairie est installée dans le « parc Beauséjour », dans l'ancienne maison de maître de la famille Tissier.

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Brest du département du Finistère.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Renan<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Saint-Renan Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Finistère. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Le Conquet est membre de la communauté de communes du Pays d'Iroise, dite Pays d'Iroise Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Le Conquet, consultée le 28 octobre 2017</ref>.

Jumelages

La ville du Conquet est jumelée avec Modèle:Jumelage et avec Manigod (Haute-Savoie).

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Station SNSM

Fichier:Le Conquet2.jpg
Digue Sainte-Barbe dans la tempête.
Fichier:SNS 151 La Louve Le Conquet.jpg
Vedette de Modèle:1re, SNS 151 La Louve.

La station de sauvetage en mer de la SNSM est inaugurée le Modèle:Date-.

Elle s'appuie aujourd'hui sur une vedette de Modèle:1re de la SNSM de Modèle:Unité, moderne, insubmersible et autoredressable, la SNS 151 La Louve (mouillée en permanence dans le port), et deux embarcations pneumatiques, dont l'une, la Ville du Conquet, est propriété de la ville et mise à disposition pour la surveillance saisonnière des côtes<ref>Site officiel de la station SNSM du Conquet</ref>.

Radio Conquet

Situé sur la pointe des Renards, face à l'archipel de Molène, le centre radio maritime du Conquet avait pour mission d'établir un contact avec les bateaux qui croisent au large, du golfe de Gascogne à la mer d'Irlande, jusqu'à sa fermeture le 28 février 2000<ref>Histoire de la pointe des Renards, site association ASPECT</ref>. Ses locaux sont actuellement occupés par les services du parc naturel marin d'Iroise.

Culture

Modèle:Section à sourcer

  • La troupe de théâtre amateur du Conquet s'appelle « Les Zigafarces ».
  • Salon du livre maritime « La mer en livres » dernier week-end d'avril. Site internet : www.la-mer-en-livres.fr
  • Club d'orthographe.
  • Dictée océane en mars.
  • Cours d'initiation au breton.

Sports et loisirs

  • club de plongée sous-marine du Conquet
  • club des Mouettes (belote, dominos, triomino et sorties diverses).

Économie

Port de pêche

Fichier:Débarquement de la pêche au Conquet.jpg
Débarquement de la pêche sur le port du Conquet.

Port crabier important, Le Conquet est également devenu un lieu de production réputé pour le poisson noble. Le port de pêche est géré depuis 2007 par la chambre de commerce et d'industrie de Brest.

Depuis quelques années, la flottille a diversifié ses activités : à côté des caseyeurs traditionnels pratiquant la pêche au tourteau se sont développés les fileyeurs qui ramènent lotte, raie, barbue, turbot ou langouste ainsi que du poisson de petite pêche, frais du jour. Le tourteau demeure néanmoins le symbole du port du bout du monde.

Culture locale et patrimoine

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date-.

Modèle:Référence nécessaire.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

Le Conquet dans les arts et la culture

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Théodore Gudin :
Le Conquet (1831).

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Chauris (L.). L'aménagement portuaire du Conquet. Cent ans de discussions sur des projets (1771-1873) , Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, no 127, 1998.
  • Clochon (J.-P.). Le Conquet. Un port de cabotage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Le Chasse-Marée, no 2, 1981.
  • Clochon (J.-P.). Le Conquet, éditions Le Télégramme, 2004.
  • Coat (P.), Perhirin (F.). Pleins feux sur le Conquet, Auto-édition, Brest, 1976.
  • Hubert Michéa, Les cartographes du Conquet et le début de l’imprimerie. Guillaume Brouscon, une vie pleine de mystère, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, tome CXV, 1988
  • Simonin (M.). Saint-Mathieu, Le Conquet, Ouessant, Éditions Ouest-France, Rennes, 1979

Articles connexes

Liste des communes du Finistère

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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