Manigod

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Modèle:Infobox Commune de France

Manigod est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Manigod se situe dans la partie sud-est du massif des Aravis, dans la vallée éponyme. Le village est bâti sur la rive droite du cours supérieur du Fier qui prend source au mont Charvin. La commune est structurée de hameaux : le Chenavray, Villard-Dessous, Manigod, Villard-Dessus, les Choseaux, Joux, Tournance, la Charmette, Montpellaz, le col de Merdassier et le col de la Croix Fry.

Modèle:Référence nécessaire.

Accès, soit par ThônesModèle:Unité au sud-est), chef-lieu du canton, soit par le col du Marais depuis Faverges, ou soit par le col de la Croix Fry (Modèle:Unité) depuis La Clusaz ou depuis La Giettaz.

Depuis le territoire de la commune, on peut voir plusieurs sommets de plus de Modèle:Unité : la pointe de Merdassier (Modèle:Unité), l'Étale (Modèle:Unité), la pointe de la Mandallaz (Modèle:Unité), la Tête de l'Aulp (Modèle:Unité), le mont Charvin (Modèle:Unité) et La Tournette (Modèle:Unité).

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Manigod est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,5 %), prairies (15,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones urbanisées (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Géologie

La commune s'étend sur les pentes occidentales de la partie sud du massif des Aravis. La chaine est exclusivement constituée de roches sédimentaires. Le village repose sur la nappe ultra helvétique formée par les marnes alternées de grès du flysch nummulitique offrant un paysage aux formes arrondies. l'Étale et le mont Lachat enveloppent la commune et sont constitués de calcaire urgonien<ref name=Geolalp>Modèle:Lien web.</ref>.

Formation du territoire : au tout début de la surrection des Préalpes calcaires, il y a quelques millions d'années, une nappe de charriage formée de couches sédimentaires se soulève puis retombe, formant la klippe de Sulens qui domine aujourd'hui le versant ubac de la vallée de Manigod, appelée « l'Envers de Sulens » ou « Montagne de Sulens », culminant à Modèle:Unité<ref name="geol-alp">Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Manigod a connu plusieurs appellations dérivées (Manigout en 1275, Manigot en 1290, Maningout en 1304). Son nom pourrait provenir des anciens termes germains « manîg » (beaucoup) et « wald » (forêt) qui ont donné le nom « Manigwald » qui signifie « beaucoup de forêt ».

En francoprovençal ou arpitan savoyard, le nom de la commune s'écrit Manegôd et se prononce « Ma-ngou » (retranscrit selon la graphie semi-phonétique de Conflans)<ref name="Toponyme">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>.

Histoire

Moyen Âge

Durant le Moyen Âge, la seigneurie de Manigod appartenait à la maison de Reydet.

En 1341<ref>Christian Regat - François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Cabédita, 1994 Modèle:ISBN, Modèle:P.. </ref>, le comte de Genève avait concédé aux seigneurs des Clets la juridiction sur la paroisse ainsi que sur celles d'Alex et du Grand-Bornand.

Époque contemporaine

Un comité de la résistance est créé le Modèle:Date-, dont le but était de rechercher des lieux sûrs pour accueillir les réfractaires du STO.

En Modèle:Date-, deux camps de maquisards s'installent à la Cola et aux Cernets qui accueillirent jusqu'à Modèle:Unité, protégés par le silence et la complicité des habitants. Le capitaine Morans, les lieutenants Tom Morel et Joubert y organisèrent deux sessions de Modèle:Unité de l'école de cadres des maquis de Haute-Savoie lors desquelles furent formés Modèle:Unité, futurs chefs de camp.

Dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date-, tous les maquisards partirent rejoindre le plateau des Glières, pour former la section Lyautey et défendre ce premier « coin de France libéré » jusqu'au combat du mois de Modèle:Date-. Les survivants se réinstallèrent à Manigod jusqu'à leur participation à la libération de la Haute-Savoie en Modèle:Date-.

En 1966, le premier téléski de la commune est installé au col de la Croix Fry. Il s'agissait d'un téléski d'occasion ayant servi deux hivers sur le plateau de Beauregard.

En 1968, le premier groupe de l'École de ski français commence son activité.

En Modèle:Date-, Modèle:Unité et routes sont baptisées ; jusqu'alors les adresses étaient celles des hameaux.

Politique et administration

Fichier:Logo Manigod ancien.svg
Logo de la municipalité jusqu'en 2019.

Situation administrative

Attaché à l'ancien canton de Thônes, la commune appartient depuis le redécoupage cantonal de 2014, au canton de Faverges. Il comporte Modèle:Nobr dont Alex, Bluffy, La Balme-de-Thuy, Chevaline, Le Bouchet-Mont-Charvin, Les Clefs, Cons-Sainte-Colombe, La Clusaz, Doussard, Entremont, Giez, Dingy-Saint-Clair, Lathuile, Le Grand-Bornand, Marlens, Menthon-Saint-Bernard, Montmin, Saint-Ferréol, Saint-Jean-de-Sixt, Serraval, Seythenex, Talloires, Thônes, Veyrier-du-Lac, Les Villards-sur-Thônes. La ville de Faverges en est le bureau centralisateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manigod est membre de la communauté de communes des vallées de Thônes qui compte treize communes.

La commune relève de l'arrondissement d'Annecy et de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Services publics

  • Nouveau groupe scolaire (2004) qui accueille 125 enfants.
  • Crèche et halte galerie.
  • 35 logements sociaux.
  • 23 % de l'usine de traitement des eaux usées de Thônes.

Population et société

Ses habitants sont appelés les Manigodines et Manigodins<ref name="sabaudia">Modèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on rencontre un sobriquet en patois, Poures peraizaeux de Man'goud<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:...

Manifestations culturelles, sportives et festivités

Fichier:Marc Veyrat 003.jpg
La maison des bois de Marc Veyrat, au col de la Croix-Fry.
  • Compétition de paret (luge en bois spécifique de la vallée de Manigod) en cinq épreuves, Modèle:24e hiver 2016-2017.
  • Spectacle de théâtre par la compagnie locale « Les Margotins », traditionnellement en avril.
  • Trail ou randonnée de l'Aigle, Modèle:3e en Modèle:Date-.
  • Fête du col de la Croix-Fry, Modèle:7e en 2012, sur le thème de l'artisanat d'art et de la gastronomie.
  • Fête villageoise de Sous l'Aiguille (depuis 1997).
  • Fête des éleveurs, foire aux moutons et aux chèvres, Modèle:30e en Modèle:Date-.
  • Festival de voyage Colportage, 3ème édition fin Modèle:Date-.
  • Manigod Scott Challenge ou kilomètre vertical sur une distance de Modèle:Unité, organisée en juillet depuis 2011.

Activités culturelles et associatives

Économie

Activités agropastorales

  • L'activité agricole compte 25 exploitations dont une vingtaine font de l'élevage et fabriquent le reblochon, un fromage AOC mais aussi le chevrotin et le persillé. Cette activité emploie 50 personnes en direct.
  • La fromagerie d'affinage Joseph Paccard, aux Bréviaires, prépare les fromages pour les gourmets : reblochons, tommes, chevrotins, abondance, beaufort.

Tourisme

Modèle:Infobox Station de ski

Les stations de sports d'hiver de Merdassier et du col de la Croix-Fry sont de taille similaire. Le domaine skiable s'étend de Modèle:Unité à Modèle:Unité, propose 17 remontées mécaniques pour 25 kilomètres de pistes balisées et dispose d'une liaison avec le vaste domaine skiable de La Clusaz.

La fusion des deux domaines a été concrétisée en Modèle:Date- avec la mise en service du télésiège de la tête de Cabeau qui a sensiblement amélioré la liaison entre les deux domaines préexistants, jusqu'alors il fallait emprunter des pistes dites de liaison avec un faible dénivelé. La station de Manigod est reliée à la station-village de La Clusaz par les massifs de Beauregard et de l'Étale.

La commune propose Modèle:Unité de sentiers de randonnées et de chemins pédestres, régulièrement entretenus et balisés.

Artisanat

  • Myne : petite production de bonnets au crochet.
  • Petite production de parets à la demande.
  • Le Loup sort du Bois : accessoires pour enfants, collection cocooning nature
  • Valérie Perrot : céramique-poterie

Lieux et monuments

Édifices religieux

Patrimoine architectural

La commune compte quelques maisons fortes<ref name="Brunier p.72">Modèle:Article.</ref> :

  • la maison-forte de Manigod, ayant appartenu à la famille d'Arenthon ;
  • la maison-forte de Parossères (1304), ayant appartenu à la famille de Villette (branche des Villette de Manigod), avant de passer à celle de Beaufort (1479), puis à la famille de Reydet (1579) ;
  • la maison-forte de la Tornette, ayant appartenu à la famille des Clets, puis à la famille de Lalée ou L'Al(l)ée ;
  • Le chef-lieu a possédé un édifice appelé Château-Gaillard en 1419 qui pourrait être la maison-forte actuelle ou à défaut un autre ;
  • La commune possède par ailleurs deux lieux-dits portant le nom de « Châtelard ».
petit patrimoine
  • Le village compte 13 fours dont 12 ont été restaurés.

Patrimoine environnemental

En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref>.

Éléments du patrimoine

Une particularité de la commune sont les baguettes de rogations, baguettes de noisetier coupées puis bénies lors de l'Ascension. Disposées en croix et accrochées au-dessus de la porte d'entrée, elles sont censées protéger les demeures.

Quelques maisons anciennes sont encore couvertes de tavaillons, petites tuiles en bois caractéristiques du massif des Aravis et de certaines autres régions montagneuses.

Le paret est une sorte de luge, invention des Aravis faite pour que les enfants se rendent à l'école par pentes enneigées.

Personnalités liées à la commune

  • Eugène Burgat-Charvillon (1844-1911), artiste peintre<ref>Musée d'Orsay, Notice artiste no 6209, Eugène Burgat Modèle:Lire en ligne.</ref>
  • Marc Veyrat, grand chef cuisinier français.

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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