Marlens

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Marlens est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Rhône-Alpes. Membre de la communauté de communes du pays de Faverges, la commune comptait Modèle:Nombre en Modèle:Dernière population commune de France. Le village se situe dans la partie sud de la vallée de Faverges, à la frontière avec le département voisin de la Savoie.

Au Modèle:Date, la commune fusionne avec celle de Cons-Sainte-Colombe pour former la commune nouvelle de Val de Chaise.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

La commune de Marlens se situe dans le Sud du département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes, partiellement au contact de la limite avec le département de Savoie.

Le village est installé sur un plateau exposé au soleil, légèrement au-dessus d'une vallée, marquant l'« entrée orientale de la cluse d'Annecy<ref name="HCS p.317 a">Modèle:Harvsp.</ref>. » La vallée de Faverges appartient à l'ensemble plus vaste qu'est le bassin annécien, tout en formant une sous-entité bien distincte<ref group="Note">Le bassin annécien est ainsi constitué de territoires distincts : l'agglomération annécienne, le pays du Laudon (appelé aussi rives du lac), le pays de Faverges, la vallée de Thônes et Les Aravis. in Modèle:Article.</ref>. Frontalière avec département de la Savoie, l'accès se fait par une trouée, vestige géologique où s'écoule le torrent de la Chaise<ref name="HCS p.317 a"/>.

À vol d'oiseau, le village se situe à Modèle:Unité à l'est de Faverges, le chef-lieu de canton et à Modèle:Unité au sud-est d'Annecy, la préfecture du département. Les autres principales villes se trouvent dans le département voisin de la Savoie, à l'est Ugine à Modèle:Unité, puis au sud-est Albertville à Modèle:Unité<ref group="Note">Calcul réalisé à partir du site Modèle:Lien web.</ref>.

Le chef-lieu de commune est localisé par l'Institut national de l'information géographique et forestière à la longitude Modèle:Nobr et à la latitude Modèle:Nobr<ref group="Insee" name="rgc">Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, publié en janvier 2007, révisé en mars 2010, consulté le 4 juillet 2015, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Communes limitrophes

Marlens et les communes voisines.
Marlens et les communes voisines.

Marlens est entourée du nord au sud, d'est en ouest, par les communes du Bouchet-Mont-Charvin, de Serraval, Ugine et Marthod, situées dans le département de Savoie, de Faverges, de Cons-Sainte-Colombe et de Saint-Ferréol.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie, géologie et relief

Le territoire de la commune est traversée par la rivière de la Chaise, en provenance de la vallée de Faverges, à l'ouest, qui se dirige à l'est, sur Ugine pour rejoindre la rivière de l'Arly<ref name="Mougin">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Risques naturels

La commune est soumise à l'ensemble des aléas naturels que l'on retrouve en territoire de montagne (avalanches, crues torrentielles, mouvements de terrain). Ceux-ci ont été pris en compte dans l'aménagement communal depuis 2000 où un Plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRn) a été adopté, puis révisé en 2008<ref name="PPR">Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

La situation de Marlens se trouve dans un climat continental montagnard caractérisé par une humidité marquée<ref name="Climat">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Les données utilisées par Météo-France pour caractériser le climat local reprennent celles de la station météorologique de référence, située à Chambéry (située à environ Modèle:Unité au sud-ouest, de l'autre côté du massif des Bauges, à une altitude de Modèle:Unité), relevées sur la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Du fait de la localisation, les hivers y sont plus froids et neigeux que ceux observés dans l'avant-pays, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.

L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy, Modèle:Nombre<ref name="Climat"/>.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Marlens ... h/an ... mm/an ... j/an ... j/an ... j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Modèle:Climat

Voies de communication et transports

La commune à proximité de l'axe de l'ex-RN508 aujourd'hui Route départementale 1508 qui se dirige au nord vers Annecy, via Faverges, et au sud vers Albertville, via Ugine. Dans cette direction, il est possible de rejoindre Albertville située à Modèle:Unité, ville depuis laquelle on peut rejoindre l'autoroute A430 permettant de rejoindre la combe de Savoie menant à la vallée de Maurienne ou les métropoles de Chambéry ou de Grenoble ainsi que la RN 90 qui permet de se diriger vers les stations de sports d'hiver de la vallée de la Tarentaise. En remontant vers le nord, en traversant Annecy, il est possible de rejoindre l'autoroute A41 (sortie Annecy-Sud à Modèle:Unité ou Annecy-Nord à Modèle:Unité) permettant de se rendre vers la vallée de l'Arve à l'est ou de se diriger vers Chambéry, via Aix-les-Bains à l'ouest. On peut éventuellement rejoindre l'autoroute A40, dite « Autoroute Blanche » en empruntant l'ancienne RN508 direction Frangy.

Le village est relié au reste du département et aux villes du département voisin par un service de car journalier assurant la liaison Annecy-Albertville par la société Voyages Crolard (Groupe Transdev), membre du réseau Lihsa (lignes interurbaines de Haute-Savoie)<ref group="M" name="TpT 2">Modèle:Harvsp.</ref>. Il s'agit de la Ligne 51 dont les autocars effectuent de façon quotidienne dans la direction d'Annecy et sept à destination d'Albertville<ref group="M" name="TpT 2"/>. L'arrêt du village se trouve dans la plaine, sur la RN508.

À partir d'Annecy, on peut se connecter au réseau ferré de la plate-forme multimodale de la gare d'Annecy. Pour les vols internationaux, on peut emprunter soit l'aéroport français de Lyon-Saint-Exupéry (Modèle:Unité et Modèle:Nobr), soit plus proche de Genève Cointrin en Suisse (Modèle:Unité et Modèle:Nobr).

La commune est également parcourue par une piste cyclable ou voie verte, dite du lac d'Annecy, implantée sur l'ancien tracé de chemin de fer, longeant la RD1508, entre Annecy et Albertville, s'arrêtant pour la Haute-Savoie sur la commune<ref group="M" name="TpT 3">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="SILA PC">Modèle:Lien web.</ref>. Le dernier tronçon reliant Giez à Marlens a été réalisé entre 2004-2005<ref name="SILA PC"/>. Elle mesure Modèle:Unité de long<ref group="M" name="TpT 3"/>,<ref name="SILA PC"/>. Elle est gérée par le Syndicat intercommunal du lac d'Annecy (SILA)<ref name="SILA PC"/>. Cette piste cyclable est considérée comme l'une des plus fréquentées de France<ref name="SILA PC"/>. Cette ancienne ligne de chemin de fer disposait d'une gare sur la commune.

On peut se rendre également à Annecy par bateau grâce à l'une des trois liaisons journalières proposées par la Compagnie des bateaux du lac d'Annecy.

Urbanisme

Marlens est constitué, entre autres, des hameaux du Thermesay et d'Ombre.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes villa Marlindam / Villa Marlindum en 867 (acte de donation de Lothaire II à sa femme Thieteberge)<ref name="RG 95">Régeste genevois, Modèle:N°, acte du Modèle:Date-, côte REG 0/0/1/095, sur le site de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (Suisse) - digi-archives.org.</ref>; Marlandis en 879; Merlendis vers 1016-1018; Marlensis vers 1031-1032<ref name="Suter">D'après Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="HCS p.317 a"/>; Marlens fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle- début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (cartulaire de l'abbaye de Talloires)<ref name="Mariotte 1972">Modèle:Article.</ref>; Marlenz vers 1344<ref name="Suter"/>.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale. Selon Théodore Perrenot et Albert Dauzat qui ne citent aucune forme ancienne, preuve qu'ils n'en connaissent pas, ce nom de lieu d'origine burgonde remonterait à un primitif *Mârilingos, au sens de « chez les Marila, les gens de Marila », basé sur l'anthroponyme germanique Marila, suivi du suffixe -ing romanisé en -ingos et qui permet d'expliquer la terminaison -ens<ref>Théodore Perrenot, La toponymie burgonde - Toponymie germanique & burgonde, franc-comtoise, romande, bourguignonne, savoyarde - Noms composés et noms divers, Editions des régionalismes : coll. Arremoludas, 2017.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La nature et la régularité des formes les plus anciennes s'opposent à cette interprétation. En effet, elles sont toutes en -ind-, -end-, -and-, c'est pourquoi Ernst Gamillscheg propose le nom de personne germanique Merilind(us) pris absolument<ref>Ernst Gamillscheg, Romania Germanica. Die Burgunder, Schlußwort (Vol.3), Walter de Gruyter, 1936, p.140.</ref>. Dans cette perspective, la finale est tombée dans l'attraction des toponymes en -ens assez répandus dans la région.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Marlin (graphie de Conflans) ou Marlens (ORB)<ref name="Toponyme">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>.

Ses habitants sont les Marlinois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On peut parfois trouver les formes Merlinoises et les Merlinois<ref>Le journal de l'école s'appelle Le Merlinois enchanteur, dont le Modèle:Pdf premier numéro est paru en novembre 2013.</ref>. Ils sont parfois appelés, en patois, et de façon plutôt péjorative, les Merlinstins.

Histoire

Antiquité

La plaine de Faverges semble occupée dès la période protohistorique. Le musée archéologique de Viuz-Faverges présente ainsi une hache en cuivre dite d'Englannaz, qui serait datée de la période dite « chalcolithique » (appelée aussi âge du cuivre), correspondant à la « période où un outillage, principalement en pierre, peut être complété par des objets en cuivre travaillé<ref name="HCS p.280">Modèle:Harvsp.</ref>. ».

La vallée de Faverges se trouve en territoire des Allobroges, qui contrôlent l'avant-pays plat, entre le Rhône et les Alpes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les Romains interviennent dans les environs à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle. Une fois le territoire pacifié, ils construisent des routes afin de commercer et notamment la route secondaire reliant Turin à Genève, passant dans la plaine en dessous du plateau de Marlens<ref name="HCS p.317 a"/>. La ville voisine de Faverges abrite d'ailleurs une Modèle:Latin, Casuaria (village de Viuz), qui se développe au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette voie romaine secondaire suit peu ou prou le tracé de l'ancienne RN508<ref name="HCS p.280"/>.

Le toponyme possède une origine burgonde<ref name="HCS p.317 a"/> (voir section toponyme). Cette présence est attestée par la découverte d'une boucle de ceinturon comportant trois personnages<ref name="HCS p.317 a"/>. Le style est caractéristique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="HCS p.317 a"/>.

Charles Marteaux (1861-1956) de l'Académie florimontane, supposait que l'édification de l'église primitive serait le fait d'un propriétaire germanique, Marlindus<ref name="HCS p.317 a"/>. La paroisse est d'ailleurs ancienne<ref name="HCS p.317 a"/>. Sa première mention se trouve dans un acte de donation du roi Lothaire II, à sa femme Thieteberge, en 867 d'une villa burgonde la villa Marlindam ou parfois Villa Marlindum, dont le nom de la commune dérive<ref name="Suter"/>,<ref name="HCS p.317 a"/>. On retrouve sa mention Modèle:Latin en 879<ref name="Suter"/>,<ref name="HCS p.317 a"/>.

Période médiévale

La paroisse est donnée à l'abbaye de Talloires, ainsi que les paroisses de Doussard et Vesonne (village de Faverges), en 1030 par Hermengarde ou Ermengarde, épouse du roi Rodolphe III de Bourgogne<ref name="Suter"/>,<ref name="HCS p.317 a"/>. Elle est mentionnée dans son cartulaire de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Mariotte 1972"/>. De l'église primitive a été maintes fois remaniée ou reconstruite (début et fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1682)<ref name="HCS p.317 a"/>.

Le village appartient à la seigneurie d'Ugine, qui se trouve dans le comté de Savoie<ref name="HCS p.317 a"/>. Toutefois, de nombreuses familles nobles possèdent des terres sur la paroisse, notamment la famille des Clets (ou Clées) ou encore de Charansonay<ref name="HCS p.317 b">Modèle:Harvsp.</ref>. Des membres de cette famille sont mentionnés comme propriétaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="HCS p.317 b"/>. Au siècle suivant, les familles nobles possédants des biens ne sont plus que des membres des familles d'Arenthon d'Alex et des Beaufort<ref name="HCS p.317 b"/>.

Un peu au-dessus du chef-lieu on trouve la maison forte du Villard<ref name="HCS p.317 b"/>. Elle est vendue au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à cinq habitants<ref name="HCS p.317 b"/>.

En 1700, un éboulement engloutit le hameau de la Combe, situé sur la rive droite de la Chaise.

Le baron de Villette, dont la famille possède un fief depuis probablement le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, affranchit Modèle:Citation L'autre dernière grande famille à posséder des terres et à affranchir l'autre partie des habitants est celle des Milliet, marquis de Faverges, pour la somme de Modèle:Nobr<ref name="HCS p.317 b"/>.

Période contemporaine

Une nouvelle église est construite dans un style néogothique, entre 1867-68<ref name="HCS p.317 a"/>.

Le Modèle:Date est fondé le "Syndicat intercommunal du Nant d'Arcier" par les communes de Faverges et de Saint-Ferréol rejoint en 1968 par la commune de Marlens. Ce syndicat de l'eau assure le captage, la production d'eau potable, l'adduction et l'entretien des ouvrages des réseaux communaux<ref>Modèle:Article</ref>.

La commune fusionne avec celle de Cons-Sainte-Colombe au Modèle:Date pour former la commune nouvelle de Val de Chaise<ref>Marlens et Cons-Sainte-Colombe vont fusionner et donner naissance à la commune de Val-de-Chaise, Le Dauphiné libéré, 16 octobre 2015</ref>.

Politique et administration

Situation administrative

La commune appartient au canton de Faverges, qui depuis le redécoupage cantonal de 2014, est composé de Modèle:Nobr dont Alex, Bluffy, La Balme-de-Thuy, Chevaline, Le Bouchet-Mont-Charvin, Les Clefs, Cons-Sainte-Colombe, La Clusaz, Doussard, Entremont, Giez, Dingy-Saint-Clair, Lathuile, Le Grand-Bornand, Montmin, Menthon-Saint-Bernard, Saint-Ferréol, Seythenex, Manigod, Saint-Jean-de-Sixt, Les Villards-sur-Thônes, Talloires, Thônes, Veyrier-du-Lac, Serraval. La ville de Faverges en est le bureau centralisateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est aussi membre de la Communauté de communes du pays de Faverges (CdCPF), et qui comporte les neuf autres communes du canton. La CdCPF fait suite à l'ancien SIVOM de Faverges, depuis l'an 2000<ref name="SIVOM">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.

La commune relève de l'Arrondissement d'Annecy et de la Deuxième circonscription de la Haute-Savoie.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

À ce jour, aucune coopération décentralisée ou autres actions extérieures n'ont été mises en place par la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, un pacte d'amitié a été élaboré avec la commune de Marliens, en Côte-d'Or.

Population et société

Démographie

Modèle:Section démographie d'article de commune de France

Santé

Marlens appartient au « Bassin 74123 : Faverges » avec 6 autres communes du canton de Faverges<ref name="urps 2012"/>. Ce bassin comptait en 2008 sept médecins généralistes installés à Faverges<ref name="urps 2008">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>, en 2012, ils ne sont plus que six<ref name="urps 2012">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. La desserte médicale<ref group="Note">La desserte médicale est le rapport du nombre de praticiens ou de structures de santé à la population. En région Rhône-Alpes, celle-ci est estimée en 2012 à 1 médecin généraliste pour 1 296 Modèle:Hab. Publication pour la région : Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref> est estimée en septembre 2012 à 1 médecin généraliste pour 1 759 Modèle:Hab., pour ce bassin<ref name="urps 2012"/>. Un spécialiste en ophtalmologie est présent à Faverges<ref name="urps 2012"/>. D'autres services liés à la santé sont aussi implantés, des dentistes, des infirmiers, un laboratoire d'analyse, des kinésithérapeutes, ainsi que des pharmacies sont également installés dans le chef-lieu de canton<ref name="urps 2012"/>.

Faverges possède une maison de retraite<ref name="urps 2012"/>.

La commune de Marlens, comme l'ensemble des communes du canton, est attachée au service d'urgences du centre hospitalier Annecy Genevois. Anciennement idéalement placé du côté des Marquisats à Annecy, sur la RD 1508, ce dernier a dès lors déménagé en 2008 du côté de Metz-Tessy, obligeant la traversée de l'agglomération. Du côté d'Albertville, dans le département voisin, on peut également avoir accès au service du centre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers.

Enseignement

La commune de Marlens est située dans l'académie de Grenoble. En 2015, elle administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'ensemble des établissements sont rattachés, en 2013, au collège public du canton, le Collège Jean-Lachenal, situé à Faverges<ref name="Scolarité Faverges">Modèle:Lien web.</ref>. Le collège, créé en 1966, porte le nom de l'un de ses premiers directeurs (1967 à 1979), qui fut également maire adjoint de 1959 à 1989<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certains élèves se rendent au collège de Saint-Jorioz ou les établissements privés du bassin annécien.

Les futurs lycéens poursuivent leurs études selon leurs options, dans l'un des lycées d'Annecy (Lycée Gabriel-Fauré ou lycée professionnel Germain Sommeiller, parfois le lycée Berthollet ou le lycée privé Saint-Michel). Certains optent toutefois pour l'un des enseignements d'établissements des villes du département savoyard voisin (Lycée polyvalent René Perrin d'Ugine ou Lycée général et technologique privé Jeanne d'Arc d'Albertville).

La ville de Faverges possède cependant un établissement préparant différents diplômes dans son lycée professionnel privé "La Fontaine"<ref name="Scolarité Faverges"/> : C.A.P. (Esthétique-cosmétique, coiffure, dessinateur en communication graphique) ; B.P. (esthétique en alternance) ainsi que B.E.P. (Bio-services, carrières sanitaires et sociales, vente action marchande) ou encore Bac Pro (artisanat et métier d’arts option communication graphique, commerce, vente). On trouve également à Faverges, un institut médico-éducatif/SESSAD Guy Yver<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

Radios et télévisions

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Semnoz... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et son décrochage France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

Économie

Modèle:... La Paragliding World Cup Association, l'association organisant la coupe du monde de parapente est basée dans cette commune.

Tourisme

Le pays de Faverges et la commune de Marlens sont tournés vers le tourisme avec notamment la présence à proximité du lac d'Annecy, les stations de ski du Val de Tamié, de La Sambuy-Seythenex et de Montmin ainsi que l'exploitation du riche patrimoine local (musées, châteaux, etc.). La promotion touristique de la commune se fait par l'intermédiaire de l'office du tourisme de la communauté de communes, « Sources du lac d’Annecy - Pays de Faverges ». L'office de tourisme cantonal, mis en place dans les années 1980<ref name="Billet">Modèle:Article.</ref>, est installé dans l'ancienne mairie de la ville de Faverges.

Le territoire permet une offre touristique variée avec une cinquantaine d’établissements sur l'ensemble du territoire de la communauté de communes, soit environ Modèle:Nobr (dont 50 % en campings - hôtellerie de plein air)<ref group="M" name="Tourisme">Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de la commune est estimée à Modèle:Nobr en 2013 (Modèle:Nobr en 1995)<ref name="Observation Lits">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. L'offre d'hébergements de la commune se répartis entre un gîte auberge « La Ferme de Pontgibaud » offrant une capacité de Modèle:Nobr affiliées aux Gîtes de France<ref group="M" name="Hébergements">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune ne dispose pas d'hôtel<ref group="Insee" name="Tou">Modèle:Lien web.</ref>. Le territoire de la commune accueille un camping, classé trois étoiles et d'une capacité de Modèle:Nobr<ref group="Insee" name="Tou"/>.

Culture et Patrimoine

Lieux et monuments

La commune ne compte aucun monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ainsi qu'à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle ne possède pas non plus d'objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

  • De la période médiévale, il ne reste que la maison forte du Villard<ref name="Duparc p.535">Modèle:Ouvrage.</ref> et son colombier. Un ancien château était installé sur la butte où se trouve la mairie et l'église<ref name="Duparc p.535"/>. Cette position permet le contrôle la route entre Faverges et Ugine, ainsi que le chemin menant au col de l'Épine<ref name="Duparc p.535"/>.
  • Église Saint-Victor-et-Saint-Ours, de style néogothique, datant de 1867-68. Saint Ours est un des lieutenants de Saint Maurice d'Agaune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Site de la mairie

Modèle:Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail