Lathuile
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Lathuile, localement écrit sous la forme Lathuille, est une commune française située dans le sud du département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Membre de la communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy, la commune comptait Modèle:Nombre en Modèle:Population de France/dernière année. Le village se situe sur la rive ouest du lac d'Annecy, sans en être riverain, au début de la vallée de Faverges. La commune est membre du parc naturel régional du Massif des Bauges.
Géographie
Situation
Localisation
Le territoire communal de Lathuile se situe à l'extrémité sud-ouest de la combe du lac d'Annecy, sur les pentes sud-est du Taillefer. Ce massif appartient d'ailleurs au massif des Bauges. L'altitude moyenne de la commune est de Modèle:Unité.
La commune est membre du parc naturel régional du Massif des Bauges<ref name="Reille p.199">Modèle:Ouvrage.</ref>.
À vol d'oiseau, le village se situe à Modèle:Unité au nord-ouest de Faverges, le chef-lieu de canton et à Modèle:Unité au sud-est d'Annecy, la préfecture du département. Les autres principales villes se trouvent dans le département voisin de la Savoie, au sud-est Albertville à Modèle:Unité et plus éloignée, au sud-ouest Chambéry, située à Modèle:Unité<ref group="Note">Calcul réalisé à partir du site Modèle:Lien web.</ref>.
Le chef-lieu de commune est localisé par l'Institut national de l'information géographique et forestière à la longitude Modèle:Nobr et à la latitude Modèle:Nobr<ref group="Insee" name="rgc">Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, publié en janvier 2007, révisé en mars 2010, consulté en avril 2014, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Communes limitrophes
Lathuile est entourée par peu de communes. Du nord au sud, sur son côté est, la commune de Doussard, riveraine du lac d'Annecy. À l'ouest, à une altitude supérieure, Entrevernes. Au sud, Bellecombe-en-Bauges, commune du département voisin, la Savoie, est dans le massif des Bauges<ref name="HCS p.313 a">Modèle:Harvsp.</ref>.
Relief et géologie
Le territoire de la commune s'étale tout le long de la montagne du Taillefer, constituant la montagne d'Entrevernes<ref>Modèle:Lien web, par Maurice GIDON, 1998-2012.</ref>, débutant au sud au niveau de la montagne de Bornette et de son col et qui descend jusqu'au rebord du lac d'Annecy<ref name="HCS p.313 a"/>, sans en être riverain. En effet, le rivage de cette partie du lac se trouve à Bredannaz, hameau appartenant à la commune de Doussard<ref name="HCS p.313 a"/>. Il s'agit d'une étroite bande d'une largeur maximale de Modèle:Unité<ref name="HCS p.313 a"/>. Le reste de la commune surplombe les marais du Bout-du-Lac<ref group="IPRA" name="CL">Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La commune est parcouru par le ruisseau de la Bornette, d'une longueur de Modèle:Unité, et ses affluents, dont le ruisseau de la Mine<ref name=sandre>Modèle:Sandre.</ref>. Ce dernier s'écoule vers le nord et se jette dans le lac d'Annecy, au niveau du lieu-dit Bout-du-Lac, situé sur la commune de Doussard<ref name=sandre/>.
Climat
Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station de Chambéry (station météorologique de référence pour Météo-France) relevées sur la période 1981-2010. La station est située à environ Modèle:Unité au sud-ouest de Lathuile, de l'autre côté du massif des Bauges, et elle se trouve à une altitude de Modèle:Unité.
La situation de Lathuile, d'une altitude médiane de Modèle:Unité, se trouve dans un climat continental montagnard caractérisé par une humidité marquée<ref name="Climat">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Les hivers sont plus froids et neigeux que ceux observés dans l'avant-pays, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.
L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy, Modèle:Nombre<ref name="Climat"/>.
Voies de communication et transports
Lathuile est accessible par la route. La commune se trouve en retrait de l'ex-RN 508 aujourd'hui route départementale 1508 qui se dirige au nord vers Annecy et au sud vers Albertville, via Faverges. Il faut donc prendre la direction du village en depuis Annecy par la « route du Taillefer puis route de Chaparon » depuis Bredannaz ou poursuivre sur la RD 1508 pour prendre la D 180 depuis le Bout-du-Lac, ou encore en provenance de Faverges traverser Doussard ou la « route de la plaine » depuis le pont sur l'Ire.
Depuis la Modèle:Nobr, il est possible de rejoindre Albertville située à Modèle:Unité, ville depuis laquelle on peut rejoindre l'autoroute A430 permettant de rejoindre la combe de Savoie menant à la vallée de Maurienne ou les métropoles de Chambéry ou de Grenoble ainsi que la RN 90 qui permet de se diriger vers les stations de sports d'hiver de la vallée de la Tarentaise. En remontant vers le nord, en traversant Annecy, il est possible de rejoindre l'autoroute A41 (sortie Annecy-Sud à Modèle:Unité ou Annecy-Nord à Modèle:Unité) permettant de se rendre vers la vallée de l'Arve à l'est ou de se diriger vers Chambéry, via Aix-les-Bains à l'ouest. On peut éventuellement rejoindre l'autoroute A40, dite « Autoroute Blanche » en empruntant l'ancienne RN508 direction Frangy.
La ville est reliée au reste du département et aux villes du département voisin par un service de cars journaliers assurant la liaison Annecy-Albertville par la société Philibert Transport, membre du réseau Lihsa (lignes interurbaines de Haute-Savoie)<ref group="Mairie" name="TpT 2">Modèle:Harvsp.</ref>. Il s'agit de la Modèle:Nobr dont les autocars effectuent de façon quotidienne<ref>Ligne n°51 du Réseau interurbain de Haute-Savoie.</ref>.
À partir d'Annecy, on peut se connecter au réseau ferré de la plate-forme multimodale de la gare d'Annecy. Pour les vols internationaux, l'aéroport français de Lyon-Saint-Exupéry se trouve à Modèle:Unité, soit environ 1 h 40, tandis que celui de Genève Cointrin, en Suisse, se situe à Modèle:Unité (soit environ 1 h).
La commune est également située à proximité de la piste cyclable ou voie verte, dite du lac d'Annecy, implantée sur l'ancien tracé de chemin de fer, longeant la RD 1508, entre Annecy et Albertville<ref group="Mairie" name="TpT 3">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="SILA PC">Modèle:Lien web.</ref>. Le dernier tronçon reliant Giez à Val-de-Chaise (village de Marlens) a été réalisé entre 2004-2005<ref name="SILA PC"/>. Elle mesure Modèle:Unité de long<ref group="Mairie" name="TpT 3"/>,<ref name="SILA PC"/>. Elle est gérée par le Syndicat intercommunal du lac d'Annecy (SILA)<ref name="SILA PC"/>. Cette piste cyclable est considérée comme l'une des plus fréquentées de France<ref name="SILA PC"/>. Cette ancienne ligne de chemin de fer disposait d'une gare sur la commune.
On peut aussi se rendre à Annecy par bateau depuis l'embarcadère de Doussard, grâce à l'une des trois liaisons journalières proposées par la Compagnie des bateaux du lac d'Annecy.
Urbanisme
Typologie
Lathuile est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Annecy, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), prairies (29,1 %), zones urbanisées (9,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Morphologie du village
La commune de Lathuile est composée d'un chef-lieu et de plusieurs villages et hameaux, installés entre 470 et 780 m d'altitude<ref group="IPRA" name="P">Modèle:Lien web.</ref>. Les quatre ensemble bâtis sont du nord au sud sont Saury, puis le chef-lieu Lathuile, Chevilly (Petit et Grand) et enfin Chaparon<ref group="IPRA" name="P"/>. Les lieux-dits ou hameaux sont au nombre de six avec La Porte, Chez Charrot, Chardonnet, Chez la Sourde - les Prots, la Perrière et enfin l'ancien de Montgellaz dont il ne reste aujourd'hui plus qu'une maison et un bassin<ref group="IPRA" name="P"/>.
Depuis les années 1980, des lotissements se construisent en dessous des noyaux anciens — Chef-lieu, la Porte, Chaparon — en direction de la plaine de Doussard (secteur Bout-du-Lac) et des rives du lac d'Annecy<ref group="IPRA" name="P"/>.
Habitation
En 2009, le nombre total d'habitations sur la commune était de 502, alors qu'il était de 387 en 1999<ref group="Insee" name="T1M">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette augmentation suit la hausse démographique, la commune ayant gagné Modèle:Unité dans l'intervalle<ref group="Insee" name="POP T0">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 2009, parmi ces logements, 77,4 % étaient des résidences principales, 16,8 % des résidences secondaires et la part des logements vacants représentait 5,9 %<ref group="Insee" name="LOG T2">Modèle:Harvsp.</ref>. Ces logements étaient pour 77,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,6 % des appartements (la part de ceux-ci était de 11,1 % en 1999)<ref group="Insee" name="LOG T2"/>. 55,6 % des maisons individuelles disposent de cinq pièces ou plus<ref group="Insee" name="LOG T2" />. La même année, 78,7 % des résidences principales étaient occupées par leur propriétaire, et 16,6 % par des locataires<ref group="Insee" name="LOG T7">Modèle:Harvsp.</ref>. Le taux de propriétaires a légèrement augmenté ces dernières années, puisqu'il était de 74,4 % en 1999<ref group="Insee" name="LOG T7"/>. La commune ayant moins de Modèle:Nombre, elle ne relève pas du seuil prévu par la loi de logements sociaux. Cependant la part de logements HLM loués vides (logements sociaux) est de 0,3 %<ref group="Insee" name="LOG T7"/>.
En 2009, sur les Modèle:Nombre habitant la commune, Modèle:Nombre y vivaient depuis moins de deux ans, soit 12,2 %, Modèle:Nombre, soit 16,6 % y vivaient depuis deux à quatre ans, enfin Modèle:Nombre soit 45,7 % depuis plus de dix ans<ref group="Insee">Modèle:Harvsp.</ref>.
Ressources
L'alimentation en eau potable est en situation d'affermage avec la société Veolia<ref group="Mairie" name="Eau">Modèle:Harvsp.</ref>. Le prix de l'eau par m³ est de Modèle:Nobr (donnée d’Modèle:Nobr<ref group="Mairie" name="Eau"/>). La commune compte un lieu principal de captage qui se trouve au niveau de la commune d'Entrevernes<ref group="Mairie" name="Eau"/>.
Le réseau d’assainissement est géré par le syndicat mixte du lac d'Annecy (SMLA). Les eaux de la commune sont traitées par la station d'épuration (aujourd'hui appelée UDEP, Unité de dépollution des eaux) de Siloé à Cran-Gevrier<ref group="Mairie" name="Eau"/>.
Toponymie
La première mention de Lathuile apparaît dans le cartulaire de l'abbaye de Talloires de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Tuelli (la)<ref name="Mariotte p.5">Modèle:Article.</ref>. En 1801, le toponyme utilisé est La Thuile<ref name="Cassini"/>.
Le toponyme Lathuile proviendrait selon l'origine la plus courante d'une exploitation du sol dès l'époque romaine. Sur les pentes du Taillefer, une proto-industrie minière s'est développée pour extraire des tuiles au lieu-dit Bredannaz, activité qui donna son nom à la commune. On a donc l'agglutination de l'article avec le mot « Thuile », qui désigne l'endroit où l'on extrait de l'argile<ref name="Suter">D'après Modèle:Lien web, ainsi que Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:TGF3, Modèle:P..</ref>. Charles Marteaux (1861-1956) de l'Académie florimontane indiquait que le toponyme dérive du latin Modèle:Latin (tuile) indiquant un bâtiment ou une Modèle:Latin de l'époque romaine sur la voie menant de Modèle:Latin (Faverges) vers Modèle:Latin (Annecy)<ref name="HCS p.313 a"/>. Toutefois, aucune trace d'un bâti n'a été mise au jour par l'archéologie<ref group="IPRA" name="P"/>.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Latuila<ref name="Toponyme">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref>. Localement, le nom de la commune a pu prendre parfois la forme Lathuille, avec deux « l », notamment sur les panneaux de signalisations de la commune.
Histoire
Antiquité
Au niveau du jardin de l'ancien château, des pièces romaines, dont un denier avec une représentation de l'empereur Trajan, ont été trouvées<ref name="HCS p.313 a"/>,<ref group="IPRA" name="P"/>. Cependant aucune fouille n'a permis de mettre au jour les traces d'une implantation romaine, de type Modèle:Latin<ref group="IPRA" name="P"/>.
Des tombes mérovingiennes, deux nécropoles<ref group="IPRA" name="P"/>, dont des ossements et un fragment de couvercle de sarcophage, ainsi que des tuiles romaines, ont été mises au jour en 1999, au lieu-dit Chichinal<ref group="Mairie" name="BM 2010">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Découvertes lors de travaux réalisés chez des particuliers, l'analyse et l'étude archéologiques sont faites par les membres des Amis de Viuz-Faverges.
Période médiévale
L'église est mentionnée pour la première fois dans une bulle du pape Eugène III en Modèle:Date-. Celle-ci indique que l'église est placée sous l'autorité de l'abbaye de Talloires<ref group="Mairie" name="BM 2010"/>. La paroisse est sous le patronage de saint Ours d'Aoste<ref name="HCS p.315 a">Modèle:Harvsp.</ref>.
Au Moyen Âge, le territoire de la paroisse relevait de la seigneurie de Ruange avec la paroisse de Chevaline et une partie de celle de Doussard, relevant du fief de Châteauvieux de Duingt, possession de la famille de Duin<ref name="HCS p.313 b">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="HCS p.306">Modèle:Harvsp.</ref>. On trouve deux maisons fortes. Le château de la Thuille, mentionné en 1323 et en ruines dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est décrit comme la « maison de la Thuille »<ref name="HCS p.313 b"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle dépend de la famille Richard<ref name="HCS p.313 b"/>. Les seigneurs Richard de la Thuile portaient un blason d'argent à la croix de sable cantonnée de quatre fleurs de lys de gueules (selon A. de Foras)<ref>Mémoires et documents de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, Tome 11, 1867, Modèle:P..</ref>. La dernière descendante de la famille, une certaine Béatrice, se marie avec le seigneur Amblard de Sionnaz<ref name="HCS p.313 b"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Melchior-Urbain de Sionnaz épouse une demoiselle appartenant à la famille de Chevron Villette<ref name="HCS p.313 b"/>. Leur fille épouse en 1560 François de Sales, seigneur de Sales, de Boisy et de Novel, père du futur évêque et saint François de Sales<ref name="HCS p.313 b"/>. Le château reste aux mains de la famille de Sales jusqu'en 1791<ref name="HCS p.313 b"/>.
En contrebas de ce château se situe une seconde maison forte, qui appartenait très probablement aux nobles de Bieux, originaires de Flumet<ref name="HCS p.313 b"/>, avant de passer aux Reveu, originaires de Bonneville au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jusqu'en 1736<ref name="HCS p.313 b"/>. La tour d'origine est intégrée de nos jours dans la mairie-école de la commune<ref name="HCS p.313 b"/>.
Le Modèle:Date-, François de Sales est ordonné prêtre dans l'église de la paroisse<ref name="Prieur p.114">Modèle:Ouvrage.</ref>, par Modèle:Mgr Claude de Granier, évêque de Genève et en présence du prêtre Aimé Bouvard<ref>Antoine Dufournet, La jeunesse de saint François de Sales (1567-1602), Bernard Grasset, 1942, Modèle:P..</ref>. Lors de sa visite pastorale, en Modèle:Date-, l'église comprend quatre chapelles<ref name="HCS p.315 a"/>.
L'histoire de la commune durant la période médiévale ne montre pas d'événements significativement notables<ref group="IPRA" name="P"/>. La paroisse semble posséder dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une martinette, soit un petit établissement où à l'aide d'un martinet on fabrique des outils en fer (ce qui en ferait une des plus anciennes du département), installée sur le nant d'Entrevernes, à proximité ou à l'emplacement d'anciens moulins et de battoirs mentionné en 1344<ref name="HCS p.315 c">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1717, le hameau d'Entrevernes est séparé de Lathuile et érigé en paroisse indépendante<ref name="HCS p.315 a"/>. Entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la période est marquée par des agitations paysannes face aux exigences seigneuriales<ref group="IPRA" name="P"/>,<ref name="HCS p.315 c"/>, notamment en raison d'une interdiction de pêcher dans le lac imposée par les seigneurs du mandement de Duingt<ref name="HCS p.309">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1697, cette affaire de pêche mène à quelques échanges de coups de feu entre une quarantaine d'habitants et les représentants du comte de Duingt, ainsi que la poursuite en justice du vicaire, à l'origine, semble-t-il, du mouvement<ref name="HCS p.309"/>. Les conséquences de ces troubles sont la baisse constatée des revenus versés à l'abbaye de Talloires<ref group="IPRA" name="P"/>,<ref name="HCS p.315 c"/>.
Période contemporaine
Les hameaux de Bourgeal, détaché de Dhéré (aujourd'hui Duingt), et celui d’Entrevernes, séparé de la commune, deviennent une paroisse indépendante le Modèle:Date-<ref name="HCS p.315 a"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Lors de l'annexion de la Savoie en 1792, la commune de La Thuile, avec Doussard et Montmin, est placée dans le canton de Duingt-D'Héré, du district d'Annecy, qui appartient au département du Mont-Blanc<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lors de la modification de ce département avec la création de celui du Léman, la loi du 28 pluviôse an VIII (Modèle:Date-), La Thuile est maintenu dans le département du Mont-Blanc dans l'arrondissement d'Annecy, mais intégré au canton de Faverges, qui regroupe Modèle:NobrModèle:Note. Le clocher de l'église est « découronné »<ref name="HCS p.315 b"/>.
Lors de la restauration du duché de Savoie de 1814, le village de La Thuile retrouve le mandement de Duingt, situé dans la province du Genevois<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, puis 10 en 1818<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La réorganisation administrative du duché de Savoie de 1818 ne modifie pas l'attachement de la commune, mais elle est appelée à Lathuile-en-Genevois. Lors des réformes de 1835-1837, La Thuile est détachée de Duingt pour le mandement de Faverges et qui est intégré à la nouvelle province de la Haute-Savoie qui a pour chef-lieu Albertville. Le mandement garde les mêmes Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Lors de l'Annexion de 1860, Lathuile est maintenue dans le nouveau canton de Faverges, constitué au sein du nouveau département de la Haute-Savoie.
Dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on découvre au hameau de Chevilly les « fondations formant des pièces d’environ huit pieds carrés contenant des squelettes » (1866), et au début du siècle suivant, 16 à 18 squelettes sans mobilier sont découverts au niveau du ruisseau de la Bornette, en amont du Pont-Éternel (1927)<ref group="Mairie" name="BM 2010"/>. Le hameau de Bredannaz connaît un violent incendie en 1894.
Mine de lignite
Plus au sud, une autre ressource naturelle a été exploitée : le charbon, au-dessus du hameau de Saury, sur la commune d'Entrevernes. C'est après un éboulement qui s'est produit aux Molières en avril 1794 que des paysans découvrent une masse noire, du lignite<ref name="CARE">Centre alpin et rhodanien d'ethnologie, Le Monde alpin et rhodanien, 1987, Modèle:P..</ref>,<ref name="Abry">Modèle:Ouvrage.</ref> — une roche combustible contenant 70 % de carbone et ayant souvent l'aspect du bois fossilisé mais avec une valeur calorique trois fois moindre que celle de la houille. Après estimation, il s'avère que le gisement s'étend sur Modèle:Unité et affleure à plusieurs endroits sur une faible épaisseur.
Dans un contexte d'un duché de Savoie nouvellement intégré à la France révolutionnaire, la mine est rapidement exploitée pour les besoins militaires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Devant le manque de main-d’œuvre, des prisonniers de guerre sont utilisés pour l’exploitation de la houille<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'industriel annécien Jean Alexis Collomb, et ses associés dont son gendre François Ruphy, obtiennent en Modèle:Date- la concession pour cinquante ans, créant ainsi la Société des Mines d’Entrevernes qui permet d'alimenter les fabriques de la ville d'Annecy<ref name="CARE"/>,<ref name="Bortoli">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Lors d'une première époque, de 1796 à 1812, plusieurs entreprises (verreries, fabriques de sulfate de cuivre et de toile indienne) obtiennent des concessions. Une quarantaine d'ouvriers sont alors employés qui produisent à peu près Modèle:Unité de charbon annuellement. À partir de 1819, la production annuelle double à Modèle:Unité jusqu'en 1880. Descendu par traîneaux puis par chariots — on peut encore par endroits observer les traces laissées par les convois le long de la montagne sur le chemin pavé "de la mine" —, le charbon est ensuite transporté vers l'agglomération d'Annecy par bateaux à voile<ref>Académie florimontane, 1941, Revue savoisienne (Volume 82).</ref>.
La mine est relancée de 1941 à 1948 pour alimenter les fours à gaz des industries (forges de Cran) et pour le chauffage des habitations. La mine est définitivement fermée en 1948<ref name="DauphinéLib_230408">Modèle:Article.</ref>.
Fusion de communes
Un projet de fusion entre le chef-lieu de canton, Faverges-Seythenex (Modèle:Nobr) et la commune voisine de Doussard (Modèle:Nobr), est envisagé en 2017<ref>Modèle:Article.</ref>. Les communes voisines comme Lathuile ainsi que Chevaline, Giez, Saint-Ferréol et Val-de-Chaise sont également invitées à participer au projet<ref>Modèle:Article.</ref>. En septembre 2018, le projet est abandonné à la suite du vote des conseils municipaux où seuls ceux de Faverges-Seythenex et de Lathuile ont voté pour<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Situation administrative
La commune appartient au canton de Faverges-Seythenex, qui depuis le redécoupage cantonal de 2014, est composé de Modèle:Nobr. La ville de Faverges-Seythenex en est le bureau centralisateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est aussi membre de la communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy (ex-CC du pays de Faverges), et qui comporte six autres communes du pays de Faverges. Elles font suite à l'ancien SIVOM de Faverges, depuis l'an 2000<ref name="SIVOM">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.
La commune relève de l'arrondissement d'Annecy et de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
À la suite des élections municipales de 2014, la répartition des sièges au sein du conseil municipal se fait comme suit<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
SE | Hervé Bourne | 15 | majorité | ||
... | ... | 0 | opposition |
Tendances politiques et résultats
Aux élections législatives de 2012, le député sortant Lionel Tardy (UMP), est arrivé en tête au premier tour avec 40,55 % des voix, devant Denis Duperthuy (PS) avec 26,42 %<ref name="Législatives 2012 L">Modèle:Lien web.</ref>. La troisième place est occupée par la candidate du FN avec 15,49 %<ref name="Législatives 2012 L"/>. Le second tour confirma cette tendance, Lionel Tardy devançant Denis Duperthuy (59,95 % contre 40,05 %) comme sur l'ensemble de la circonscription<ref name="Législatives 2012 L"/>,<ref name="Législatives 2012">Modèle:Lien web.</ref>.
Les maires
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Lathuile : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
La commune de Lathuile dépend du tribunal d'instance et du tribunal de grande instance d'Annecy. La cour d'appel pour la circonscription judiciaire se trouve à Chambéry (Cour d'appel de Chambéry)<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Elle dépend par ailleurs du tribunal pour enfants et du conseil de prud'hommes d'Annecy, ainsi que du tribunal administratif de Grenoble<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
À ce jour, aucune coopération décentralisée ou autres actions extérieures n'ont été mises en place<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Ses habitants sont appelés les Lathuiliennes et les Lathuiliens<ref name="sabaudia">Modèle:Lien web.</ref>. On peut parfois trouver les formes Tuilliennes et les Tuilliens. Le sobriquet en patois pour désigner les habitants est Terra couéta de Lathiole<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Santé
La commune de Lathuile est attachée au « Bassin 74104 : Doussard » avec la commune de Chevaline<ref name="urps 2012"/>. Ce dernier, en 2008, avait cinq médecins généralistes installés sur la commune<ref name="urps 2008">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>, en 2012, ils ne sont plus que quatre, tous situés sur la commune de Doussard<ref name="urps 2012">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. La desserte médicale<ref group="Note">La desserte médicale est le rapport du nombre de praticiens ou de structures de santé à la population. En région Rhône-Alpes, celle-ci est estimée en 2012 à 1 médecin généraliste pour 1 296 Modèle:Hab. Publication pour la région : Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref> du bassin est estimée en septembre 2012 à 1 médecin généraliste pour 1 241 Modèle:Hab. (soit légèrement inférieur à la moyenne rhônalpine)<ref name="urps 2012"/>. D'autres services liés à la santé sont aussi implantés à Doussard, un dentiste, des infirmiers, des kinésithérapeutes, ainsi qu'une pharmacie<ref name="urps 2012"/>.
Le bassin possède également une maison de retraite<ref name="urps 2012"/>.
La commune de Lathuile est rattachée au service d'urgences du centre hospitalier Annecy Genevois. Anciennement idéalement placé du côté des Marquisats à Annecy, sur la RD 1508, ce dernier a dès lors déménagé en 2008 du côté de Metz-Tessy, obligeant la traversée de l'agglomération. Du côté d'Albertville, dans le département voisin, on peut également avoir accès au service du centre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers.
Enseignement
La commune de Lathuile est située dans l'académie de Grenoble. En 2015, elle administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'ensemble des établissements sont rattachés, en 2013, au collège public, le collège Jean-Lachenal, situé à Faverges-Seythenex<ref name="Scolarité Faverges">Modèle:Lien web.</ref>. Le collège, créé en 1966, porte le nom de l'un de ses premiers directeurs (1967 à 1979), qui fut également maire adjoint de 1959 à 1989<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certains élèves se rendent au collège de Saint-Jorioz ou les établissements privés du bassin annécien.
Les futurs lycéens poursuivent leurs études selon leurs options, dans l'un des lycées d'Annecy (lycée Gabriel-Fauré ou lycée professionnel Germain-Sommeiller, parfois le lycée Berthollet ou le lycée privé Saint-Michel). Certains optent toutefois pour l'un des enseignements d'établissements des villes du département savoyard voisin (Lycée polyvalent René-Perrin d'Ugine ou lycée général et technologique privé Jeanne-d'Arc d'Albertville).
La ville de Faverges possède cependant un établissement préparant différents diplômes dans son lycée professionnel privé La Fontaine<ref name="Scolarité Faverges"/> : C.A.P. (Esthétique-cosmétique, coiffure, dessinateur en communication graphique) ; B.P. (esthétique en alternance) ainsi que B.E.P. (Bio-services, carrières sanitaires et sociales, vente action marchande) ou encore Bac Pro (artisanat et métier d’arts option communication graphique, commerce, vente). On trouve également à Faverges, un institut médico-éducatif/SESSAD Guy-Yver<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
La commune édite un bulletin municipal ainsi que des lettres d’informations Lathuile Infos distribués à tous les Lathuiliens. Il est également possible de les consulter sur le site de la commune<ref group="Mairie" name="Journal">Modèle:Lien web.</ref>.
Radios et télévisions
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Semnoz... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et son décrochage France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Presse et magazines
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.
Cultes
L'ancienne paroisse de Lathuile était dédiée à saint Ours<ref name="sabaudia"/>. La commune est désormais intégrée à la paroisse Saint-Joseph en pays de Faverges<ref name="Paroisse">Modèle:Lien web.</ref>, qui fait partie du doyenné de la Tournette, dont le siège se troue à Faverges<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle se trouve dans le diocèse d'Annecy. Le culte catholique est célébré dans l'église de Lathuile<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
L'association Lathuile animation organise depuis 2016 un grand prix de caisse à savon sur route de la vie des poères <ref>Modèle:Article.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Lathuile au 4 474e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref group="Insee">Modèle:Zip Modèle:Lien web.</ref>. En 2011, 27,8 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee" name="REV T1">« REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux ».</ref>. Les indicateurs de revenus et de fiscalité communaux et dans l'ensemble de la Haute-Savoie, en 2011, sont présentés dans le tableau ci-après<ref group="Insee" name="REV T1"/>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :
Lathuile | Haute-Savoie | |
---|---|---|
Revenu net déclaré par foyer fiscal (en €) | 29 412 | 32 107 |
Part des foyers fiscaux imposables sur l'ensemble des foyers fiscaux (en %) | 72,2 | 62,3 |
Si le revenu net déclaré par foyer lathuilien est inférieur à celui de la moyenne départementale, la proportion de foyers imposables est supérieure (+ 9,9 points).
Tissu économique
Au Modèle:Date-, Lathuile comptait Modèle:Nombre : 5 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l'industrie, 11 dans la construction, 79 dans le commerce-transports-services divers et 12 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="INSEE - CEN T1">Modèle:Harvsp.</ref>. Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés en 2012<ref group="Insee" name="INSEE - CEN T1"/> :
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 114 | 100,0 | 95 | 16 | 3 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 5 | 4,4 | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 7 | 6,1 | 5 | 1 | 1 | 0 | 0 |
Construction | 11 | 9,6 | 10 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 79 | 69,3 | 65 | 13 | 1 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 10 | 8,9 | 9 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 12 | 10,5 | 10 | 1 | 1 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Activités agricoles
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Lathuile, observées sur une période de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Nombre d’exploitations | 15 | 8 | 4 |
Équivalent Unité de travail annuel | 10 | 7 | 4 |
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) | 204 | 90 | 93 |
Cheptel (nombre de têtes) | 249 | 111 | 96 |
Terres labourables (ha) | 30 | s | s |
Industrie et services
La commune compte une dizaine de PME installée sur la commune ainsi que des entreprises liées à l'activité touristique et de la restauration<ref group="Mairie" name="Entreprises">Modèle:Lien web.</ref>. Elle possède par ailleurs une zone d'activités créée en 1982, située au Bout du Lac, à proximité de la RD 1508<ref group="Mairie" name="Entreprises"/>.
Tourisme
Le pays de Faverges et la commune de Lathuile sont tournés vers le tourisme avec notamment la présence du lac d'Annecy, les stations de ski de La Sambuy-Seythenex, du Val de Tamié et de Montmin ainsi que l'exploitation du riche patrimoine local (musées, châteaux, etc.). La promotion touristique de la commune se fait par l'intermédiaire de l'office du tourisme de la communauté de communes, « Sources du lac d’Annecy ». L'office de tourisme cantonal, mis en place dans les années 1980<ref name="Billet">Modèle:Article.</ref>, est installé dans l'ancienne mairie de la ville de Faverges.
Le territoire permet une offre touristique variée avec une cinquantaine d’établissements sur l'ensemble du territoire de la communauté de communes, soit environ Modèle:Nobr (dont 50 % en campings - hôtellerie de plein air)<ref group="Mairie" name="Tourisme">Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de la commune est estimée à Modèle:Nobr en 2013 (Modèle:Nobr en 1995)<ref name="Observation Lits">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. L'offre d'hébergements de la commune se répartis entre un gîte auberge « La Ferme de Pontgibaud » offrant une capacité de Modèle:Unité, ainsi que trois gîtes d'étape et (ou) Gîtes de France<ref group="Mairie" name="Hébergements">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Si la commune, en 2012, disposait d'un hôtel<ref group="Insee" name="Tou">Modèle:Lien web.</ref> celui est désormais fermé. En 2012, le territoire de la commune accueille cinq campings (hôtellerie de plein air) proposant Modèle:Unité<ref group="Insee" name="Tou"/>.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
La commune ne compte aucun monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ou à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, la commune ne compte aucun objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ni à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- Patrimoine lathuilien
-
Vue du château mairie-école de la commune.
-
Ruines de l'ancien château de Lathuile.
-
Vue de l'église dédiée à Saint-Ours.
Patrimoine laïc
- Des nécropoles mérovingiennes ont été découvertes sur le territoire de la commune, en Modèle:Date-, sur le lieu-dit Chichinal<ref name="DauphinéLib_230408"/>.
- Château de Lathuile (situé derrière l'église), en ruine. Reste de quelques murs de soubassement ainsi qu'une chapelle souterraine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="IPRA">Modèle:Lien web.</ref>.
- Maison forte dite château de Reveu attestée dès 1485. Initialement un manoir elle appartenait à la famille noble des Bieux de Flumet avant de devenir la demeure des Reveu de Bonneville jusqu'en 1736, puis celle de la famille de l'architecte Prospère Dunant<ref>Rénovation de la maison forte (auteur non cité), L'Essor savoyard, édition du Modèle:Date-, page 25.</ref>, avant d'être achetée par la commune en 1850. Elle est devenue la mairie et l'école du village probablement vers 1889. Elle dispose d'une tour-escalier<ref group="IPRA">Modèle:Lien web</ref>.
- Manoir, auquel a été ajouté une tour carrée, construit entre 1888 et 1890, par Clotilde Dunant et le peintre Firmin Salabert. Revente en 1922, l'édifice devient l'hôtel les Charmilles, aujourd'hui propriété privée<ref group="Mairie" name="Château">Modèle:Article et Modèle:Pdf Modèle:Article.</ref>,<ref group="IPRA">Modèle:Lien web.</ref>.
- Pont Ruphy <ref group="IPRA">Modèle:Lien web.</ref> : franchissement du ruisseau de Bornette. Pont en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Monuments religieux
- Église Saint-Ours, dédiée à Ours de Soleure, un des lieutenants de saint Maurice d'Agaune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="HCS p.315 b">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="IPRA">Modèle:Lien web.</ref>. La première mention d'une église paroissiale remonte à une donation de l'évêque de Genève, Arducius de Faucigny, en Modèle:Date-, sous le patronage de l'abbaye de Talloires<ref name="Mariotte 1972">Modèle:Article.</ref>. Elle possédait six chapelles. L'une des chapelles de l'église est le lieu d'ordination de saint François de Sales. Le nouvel édifice, de style néogothique, est construit selon les plans de l'architecte des Bâtiments du département et architecte diocésain, Joseph Samuel Revel (1823-1897)<ref name="DauphinéLib_230408"/>,<ref name="Dantzer">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="Mairie" name="BM 2010"/> ou pseudo-gothique selon les plans de l'architecte Ruphy<ref name="HCS p.315 b"/>. L'église est construite entre 1862-63, puis consacrée cinq ans plus tard<ref name="Dantzer"/>,<ref group="Mairie" name="BM 2010"/>,<ref name="HCS p.315 b"/>. L'édifice a une forme de croix latine<ref name="HCS p.315 b"/>. Le clocher est plus ancien et un rapport précédant la décision de la construction du nouvel édifice religieux précise : Modèle:Citation
- Presbytère mentionnant au-dessus de la porte l'année 1839<ref group="IPRA">Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine rural
La commune possède par ailleurs un petit patrimoine hérité de son passé agro-pastoral qui a fait l'objet d'études par la direction de la Culture de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans sa série « Les dossiers de l'inventaire » (Études sur le patrimoine)<ref group="IPRA" name="P"/>.
- Chalets du Mollard<ref group="IPRA">Modèle:Lien web.</ref> ;
Par ailleurs, le « chemin de la mine » garde les traces laissées par les roues des carrioles transportant le charbon de la mine jusqu'au lac sur le chemin pavé. Les sites de Saury et les accès à la mine, conserve quelques rares traces de l'implantation des infrastructures.
Patrimoine naturel
La commune appartient au parc naturel régional du Massif des Bauges<ref name="Reille p.199"/>, qui a obtenu en Modèle:Date- le label international soutenu par l’UNESCO, Geopark, devenant ainsi la Modèle:1re cynégétique (faune sauvage) et Modèle:3e Géopark de France (Modèle:87e mondial)<ref>Modèle:Article.</ref> Ce label récompense la politique du parc de promotion de la richesse géologique du massif des Bauges.
La commune en tant que membre du parc naturel régional inscrit une partie de son territoire dans les « espaces protégés et gérés » et au site « site Natura 2000 » de la « Partie orientale du Massif des Bauges »<ref name="Natura 2000">Modèle:Lien web.</ref>. Elle possède par ailleurs quatre espaces classés zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) avec les « Marais du Bout du Lac », l'« Ensemble fonctionnel formé par le lac d'Annecy et ses annexes » (notamment le nombre d'espèces d'odonates), les versants de la commune appartenant aux « Massifs orientaux des Bauges » et l'espace plus spécifique « Secteur sud du Taillefer à l'ouest de Chaparon »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Famille de Sales, comtes de Thorens, propriétaires de l'ancien château, aujourd'hui en ruines, dont saint François, ordonné prêtre dans l'église de la paroisse<ref name="Prieur p.114"/>.
- Prosper Dunant (1790-1878), architecte.
- Firmin Salabert, peintre, et son épouse Clotilde Dunant, fille du précédent et peintre également. Ces derniers font construire le manoir dans l'ancien jardin du château<ref group="Mairie" name="Château"/>.
- Georges Dangon (1885-1956). Maire de la commune, maître imprimeur à Paris, imprimeur de nombreux journaux dont Le Radical, L'Humanité ou encore Le Figaro. Il fut également journaliste. Officier de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre 1914-1918<ref>Henri Temerson, Biographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l'année, Hachette, 1957, Modèle:P..</ref>. Il fréquente notamment le préfet Jean Moulin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> qu'il reçoit dans son château.
- Laure Belleville (1976), Miss France 96, Miss Pays de Savoie 95.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Site de la mairie
- Données issues des sites de la mairie de Lathuile et de la communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy :
Site de l'Insee
- Données Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne
Site de l'Inventaire du patrimoine
- Site de l'Inventaire du patrimoine de l'ancienne région Rhône-Alpes - projet GERTRUDE (Groupe d'Etude, de Recherche Technique, de Réalisation et d'Utilisation du Dossier Electronique), Modèle:Lire en ligne, Dossier IA74002086 réalisé en 2014.
Autres sources
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Sur le site de la Communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy - www.cc-sources-lac-annecy.com :
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web (Chiffres de 2009).
- Modèle:Lien web (Chiffres de 2011, mise à jour le Modèle:Date).