Haute-Savoie (province)
La province de Haute-Savoie est l'une des circonscriptions du duché de Savoie, créée par lettres-patentes le Modèle:Date par [[Victor-Emmanuel Ier|Victor-Emmanuel {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], duc de Savoie et roi de Sardaigne, ayant eu pour chef-lieu Conflans, puis Albertville lors de sa création en 1835.
Superficie
La superficie de la province est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité journaux, avec une longueur de Modèle:Unité sur Modèle:UnitéModèle:Note.
Évolution du territoire
La création de la province de Haute-Savoie résulte en partie d'une succession de circonstances historiques. Le territoire provincial évolue au gré des changements administratifs de la période de la Restauration savoisienneModèle:Note.
L'occupation autrichienne de 1814 et la première restauration
Le traité de Paris du Modèle:Date partage le département du Mont-Blanc entre les royaumes de France et de Sardaigne.
La France conserve un « département du Mont-Blanc » qui comprend l'arrondissement de Chambéry du département du Mont-Blanc moins les cantons de L'Hôpital, La Rochette, Montmélian et Saint-Pierre d'Albigny, et l'arrondissement d'Annecy du département du Mont-Blanc moins une partie du canton de Faverges (Outrechaise et Marlens sont au royaume de France, Ugine et Marthod sont au royaume de Sardaigne). Ce « département du Mont-Blanc » acquiert du département du Léman, qui est destiné à disparaitre, une partie des cantons de Saint-Julien-en-Genevois, de Frangy et de Reignier, et le canton de La Roche privé des communes de La Roche et d'AmancyModèle:Note,Modèle:Note.
La partie rétrocédée par le traité au roi de Sardaigne reprend le nom de « duché de Savoie » et comprend quatre des anciennes provinces de celui-ci : Chablais, Faucigny, Maurienne, Tarentaise, et une partie de chacune de trois anciennes provinces : Carouge, Genevois et Savoie PropreModèle:Note,Modèle:Note.
Mais ce « duché de Savoie » restreint est toujours occupé militairement par une armée de l'empire d'Autriche placée sous les ordres du général Ferdinand Bubna qui est depuis Modèle:Date-, le gouverneur général de la Savoie, du Piémont et du comté de Nice (à Turin). Le gouverneur général, qui est installé à Turin, délègue, en Savoie, ses responsabilités civiles à deux gouverneurs : le chevalier de Mertens pour l'ex-département du Mont-Blanc, et le comte d’Ugarte pour l'ex-département du Léman. Les gouverneurs civils autrichiens s'appuient sur des conseils et commissions provisoires, composés de personnalités locales pour gouverner les territoires placés sous leur responsabilité.
Le Modèle:Date, Jean-Antoine Finol, représentant Louis XVIII, prend possession des territoires que le traité cède à la France. Le Modèle:Date, le chevalier de Mertens publie une déclaration qui stipule que dans les territoires de l'ex-département du Mont-blanc qui doivent être remis au roi de Sardaigne, les rapports avec les autorités autrichiennes restent inchangés. Il crée le même jour par ordonnance un Conseil Provisoire qui siège à Saint-Jean-de-Maurienne, qui a autorité sur les arrondissements existants de Saint-Jean de Maurienne, de Moûtiers et sur l'arrondissement nouvellement créé de Saint-Pierre-d'Albigny et qui exerce les pouvoirs de préfet. Le chevalier de Mertens maintient les commissions subsidiaires qui exercent les pouvoirs de sous-préfet à Moutiers et à Saint-Jean-de-Maurienne et en crée une nouvelle qui siège dans un premier temps à Saint-Pierre-d'Albigny, puis transfère son siège, le Modèle:Date à Montmélian.
Le roi de Sardaigne diffère la prise de possession du « duché de Savoie ». Le Modèle:Date seulement, Joseph Galleani d'Agliano, paré des titres de « commissaire plénipotentiaire » et de commandant militaire général en Savoie, publie une proclamation dans laquelle il indique prendre le commandement des provinces de Savoie que les troupes autrichiennes ont évacuéModèle:Note. Un décret du commissaire plénipotentiaire, publié le Modèle:Date, remet en vigueur, à partir du Modèle:Date, les lois et les règlements qui étaient en vigueur, dans le duché de Savoie, au Modèle:Date et annule les dispositions législatives qui ont été prises et publiées après cette dateModèle:Note.
La seconde restauration
- Modèle:Date- : Centré sur Conflans, elle administre vingt communes détachées de la Savoie Propre (Ugine), une partie de la Combe de Savoie en aval de Conflans) ;dix-huit communes de la province de la Tarentaise (Beaufortain, Conflans) ; cinq communes du Faucigny (le val d'Arly) et une commune du Genevois.
- Modèle:Date- : quatre mandements (Beaufort, Conflans, Grésy, Ugine) regroupant 41 communes.
Les réformes de Charles-Albert
- 1818-1837 : Appartient à la division administrative de Chambéry. Ajout du mandement de Faverges (dix communes) par lettre patente du Modèle:DateModèle:Note.
- Le Modèle:Date Les communes de Conflans et de l'Hôpital fusionnent et créent Albertville qui devient le chef-lieu de la province<ref name="Conflans">Modèle:Lien web.</ref>.
- 1837-1860 : Maintien du territoire avec cinq mandements et soixante-dix-neuf communes.
Le décret Rattazi et l'annexion française
- À la suite de l'annexion de 1860 : disparition de la province. Les quatre mandements d'origine sont intégrés à l'arrondissement d'Albertville du département de la Savoie.
Le mandement de Faverges devient canton de Faverges, désormais partie intégrante du département de la Haute-Savoie.
Jusqu'en 1835, le commandant et l'intendant de la province de Haute-Savoie résident à l'Hôpital, le juge mage réside à Conflans.
Organisation administrative
Dans le cadre d'une nouvelle organisation administrative du duché en 1816, la province de Haute-Savoie est organisée autour de quatre mandements, dont le chef-lieu est Conflans. La composition de certains mandements est modifiée à nouveau en 1814, le nouveau chef-lieu est L'Hôpital. Lors des réformes de 1835-1837, la province compte 5 mandements :
- Le mandement de Beaufort.
- Le mandement de Conflans.
- Le mandement de Faverges (intégré en 1835).
- Le mandement de Grésy.
- Le mandement d'Ugines.
Chacun de ces mandements est composé, respectivement, des communes suivantes :
Mandement de Conflans
Les communes du mandement passent de 17 à 19, entre 1816 et 1814. Ce sont Modèle:Note : Modèle:Colonnes
Mandement de Beaufort
Les communes du mandement sontModèle:Note : Modèle:Colonnes
Mandement de Grésy
Les communes du mandement sontModèle:Note : Modèle:Colonnes
Mandement d'Ugine
Les communes du mandement sontModèle:Note Modèle:Colonnes
Mandement de Faverges
Le mandement de Faverges, qui dépend depuis 1819 de la Province de Genevois, en est détaché par les lettres patentes du Modèle:Date. Il dépend désormais pour les questions militaires, administratives, financières et fiscales de la province de Haute-Savoie, mais reste attaché à la province de Genevois pour les aspects judiciairesModèle:Note. Les communes du mandement pour la période sont Modèle:Note :
Démographie
La population de la province en 1840 est estimée à Modèle:NombreModèle:Note, soit une densité de Modèle:Unité.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Article.
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- Modèle:Ouvrage.
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