Salicorne
Modèle:Sous-titre/Taxon Modèle:Taxobox début Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox taxon
Le genre Salicornia, les salicornes <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, regroupe une trentaine d'espèces de plantes halophytes<ref name = "quae">Modèle:Ouvrage.</ref> appelées salicornes (du latin sal, le sel et cornu la corne) et appartenant à la famille des Amaranthaceae selon la Modèle:APGIII. Dans la classification classique, elle faisait partie de celle des Chenopodiaceae. Les salicornes sont également appelées salicot, passe-pierre, perce-pierre, haricot de mer, cornichon de mer.
Ce genre comprend de nombreuses espèces de détermination difficile<ref name="quae" />: sur les côtes françaises, on peut citer notamment la Salicorne d'Europe (Salicornia europaea), Salicornia emerici, Salicornia ramosissima, Salicornia disarticulataModèle:Etc. En Amérique du Nord, la Salicorne de Virginie (Salicornia depressa) et la Salicorne maritime (Salicornia maritima).
Il est proche du genre Salsola (soude).
Description
Les salicornes sont des plantes annuelles, basses, charnues, qui croissent sur des sols riches en sel marin (chlorure de sodium). Elles sont constituées de rameaux cylindriques qui semblent articulés et sont terminés par un épi fertile. Les feuilles sont réduites à des gaines opposées deux à deux.
Liste d'espèces
Selon Modèle:Bioref :
- Salicornia bigelovii Torr.
- Salicornia depressa Standl. - Salicorne de Virginie
- Salicornia europaea L. - Salicorne d'Europe
- Salicornia persica Akhani
- Salicornia perspolitana Akhani
Selon Modèle:Bioref : Modèle:Colonnes
Modèle:Boîte déroulante/début Selon Modèle:Bioref (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) : Modèle:Colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin
Usages
Les pousses tendres de la salicorne d'Europe sont comestibles<ref>Modèle:Lien web</ref>. Confites dans du vinaigre, elles sont consommées comme hors-d'œuvre<ref name="quae" />, ou bien en omelette ou dans les salades. On peut aussi les préparer comme des haricots verts<ref name="quae" />.
On s'en sert encore aujourd'hui pour produire de la soude végétale, qui était autrefois utilisée pour la fabrication du savon et qui entre encore aujourd'hui dans la composition du savon d'Alep. La soude provenant de la combustion de la salicorne servait aussi à produire du verre (d'où le nom anglais de la salicorne, glasswort). Aussi, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on raconte que les verriers déplaçaient leurs ateliers en fonction des zones de pousse de cette plante herbacée si étroitement liée à leur métierModèle:Refnec.
En France, la majorité de la salicorne produite est ramassée en bords de mer et plus particulièrement dans les zones de marais salés. La baie de Somme, la Bretagne, la Vendée et la Charente-Maritime sont les zones principales de ramassage de la salicorne sauvage<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Dans les années 1990, l'INRA, le CREAA et l'université de Rennes ont mené des études de culture de la Salicorne permettant de s'affranchir des aléas climatiques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Depuis 2003, une dizaine d'ostréiculteurs et de sauniers de Charente Maritime se sont lancés dans la culture de salicornes et ont créé un cahier des charges "Signé Poitou-Charentes". En 2012, les premières cultures de salicornes ont obtenu la certification Agriculture Biologique<ref>http://draaf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr/statistique-agricole/IMG/pdf/44-Les_produits_en_demarche_qualite_cle0ddbe3.pdf</ref>. Depuis 2013, certains maraîchers français cultivent et commercialisent de la salicorne.
Les Salicornes, riches en huiles, sont aussi envisagées comme source de biocarburant : leur capacité à pousser sur des terres arides et à être alimentées en eau de mer leur évitant théoriquement d'être en concurrence avec la production alimentaire. L'université Khalifa d'Abou Dabi et Safran mènent une petite production expérimentale de carburant aéronautique, et ont alimenté un Boeing 787 pour un vol long-courrier expérimental en Modèle:Date-<ref>L'usine Nouvelle, 17 Janvier 2019</ref>
Remarques
L'espèce Salicornia fruticosa ou « corail de mer », qui peut aussi se consommer de la même manière, est désormais classée dans le genre voisin Sarcocornia. Elle se nomme donc maintenant Sarcocornia fruticosa. Une autre plante voisine est la salicorne vivace (Sarcocornia perennis) qui faisait autrefois partie du genre Salicornia.
Calendrier
Le Modèle:12e du mois de thermidor du calendrier républicain / révolutionnaire français est dénommé jour de la salicorne<ref>Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, Modèle:P..</ref>, généralement chaque 30 juillet du calendrier grégorien.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Les Salicornes sur les côtes françaises, par C. Lahondère édité en 2004 par la Société botanique du Centre-Ouest, Jarnac. 122 p. (fr)
- Auguste Chevalier, « Les Salicornes et leur emploi dans l'alimentation : étude historique, botanique, économique [Etude Historique, Botanique, Économique]. » In: Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, Modèle:2e année, bulletin Modèle:N°, Modèle:Date-. pp. 697–785. DOI : 10.3406/jatba.1922.1484 Modèle:Lire en ligne
Liens externes
- Modèle:BioLib
- Modèle:CatalogueofLife
- Modèle:EFloras
- Modèle:EFloras
- Modèle:EFloras
- Modèle:GRIN genre
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Salicornia L.{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:ThePlantList taxon
- Modèle:Tropicos
- Modèle:WRMS