École Diwan

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Modèle:ConfusionModèle:Voir homonymes Modèle:Infobox École

Une école Diwan (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API. D'après le Dictionnaire du breton contemporain - Bilingue de Francis Favereau, Éditions Skol Vreizh</ref>) fait partie d'un réseau français d'écoles associatives, gratuites et laïques où l'enseignement est dispensé en langue bretonne<ref>Modèle:Citation, Yves Guégan, « Portes ouvertes à l'école Diwan », Le Télégramme, rubrique « Lorient », page 8, 13 mai 1996.</ref>. La majeure partie des écoles et collèges est sous contrat d'association avec l'État, sauf les établissements créés depuis moins de cinq ans. L'État prend donc en charge les salaires de ses enseignants, comme il le fait avec tout établissement scolaire sous contrat. Les enseignants suivent les programmes officiels français et sont inspectés comme leurs homologues de l'enseignement public. Diwan est un mot breton signifiant « germer, sortir de terre ». La première a été créée en 1977 en Bretagne. En 2020, les écoles Diwan scolarisent Modèle:Nombre de la maternelle jusqu'au baccalauréat dans les cinq départements de Bretagne historique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le réseau Diwan fait lui-même partie du réseau Eskolim, fédérations des écoles associatives enseignant en immersion linguistique en langues régionales ou minoritaires de France, depuis sa création en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Historique

Création et évolution

Fichier:Logo Diwan V1.png
Ancien logo

Début 1977, Reun L'Hostis, musicien, brittophone, militant à la CGT et à l'UDB, inspiré par les exemples européens d'écoles associatives proposant un enseignement dans une langue minoritaire (Gaelscoileanna irlandaises, ikastolak basques, La Bressola catalane, etc.) prend attache avec la municipalité de Lampaul-Ploudalmézeau pour un projet de garderie en langue bretonne<ref name="Mallégol p34">Modèle:Ouvrage</ref>. Le maire Yves Morel est un interlocuteur sensible à la langue bretonne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date-, le conseil municipal, après discussion, est favorable à ce projet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Mallégol p34" />. Le Modèle:Date- le conseil décide de lui louer les locaux publics jouxtant la mairie<ref name="L'Hostis p83">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, celui d'une ancienne école, fermée depuis cinq ans, à Lampaul-Ploudalmézeau. L'école maternelle ouvre le lundi Modèle:Date-<ref name="L'Hostis p83" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, accueillant sept élèves<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et leur instituteur, Denez Abernot<ref>Voir « Histoire chronologique du mouvement d'affirmation de l'Identité bretonne (1788-2002) (« Emsav » en langue bretonne) Page 8 » sur le site de la Maison de l'Histoire de la Bretagne</ref>,<ref>Jean Guéguéniat, adjoint au Maire de Brest, Frankiz Breizh (membre de Régions et peuples solidaires), « Pour la langue bretonne, un combat politique ! », Modèle:N° de Salvaterra, 1999</ref>.

Le premier président de Diwan est le chanteur, musicien et libraire Gweltaz Ar Fur, qui occupe ces fonctions jusqu'en 1980<ref>Jérémie Pierre Jouan, Gweltaz ar Fur</ref>. Reun L'Hostis lui succède à ce poste et reste président de Diwan jusqu'en 1986 <ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Christophe Pluchon, « Reun An Ostis : les écoles Diwan s'exportent en Tunisie »</ref>. Puis ce fut le tour de Youenn Bodennek et plus tard (à préciser), parmi les premiers membres de l'association se trouve également André Lavanant (né en 1951 à Plabennec), secrétaire de l'association en 1980, trésorier en 1981-1982, puis président de 1983 à 1989 et de 1991 à 1997<ref>Biographie des membres de l'Ordre de l'Hermine</ref>. C'est ensuite Andrew Lincoln, membre du Parti socialiste<ref>Fédération du Finistère du Parti socialiste - En savoir plus</ref>, qui est président de 1998 à 2002<ref>Ouest-France, 26 novembre 2002</ref>. En 2015 une nouvelle présidente prend la direction du réseau : Stéphanie Stoll<ref>Bretons Après 40 ans d'existence, Diwan doit encore se battre, par Régis Delanoë, 11 mai 2018</ref> qui recevra le Modèle:Date- le Collier de l'Hermine à Rennes. Elle démissionne en avril 2021 pour se présenter aux élections régionales en Bretagne, Yann Uguen lui succède alors à la présidence<ref>Modèle:Lien web</ref>.


En 2008, à l'occasion de l'anniversaire des Modèle:Nombre d'existence de Diwan, divers évènements festifs et culturels (concerts, expositions, festoù-noz) ont été organisés. Le premier concours national de skrabell (bretonnisation du terme scrabble) en breton a eu lieu, puis Ar Redadeg, course de relais de Modèle:Unité, à pied à travers la Bretagne, nuit et jour, de Nantes à Brest et, de là, à Carhaix<ref>Voir « Course pour la langue bretonne »</ref>.

Des établissements de plus en plus nombreux

Cette première école est suivie d'autres écoles maternelles, d'une première école primaire en 1980, du premier collège en 1988 et du premier lycée créé en septembre 1994 au Relecq-Kerhuon (Brest) avant d'être déplacé à Carhaix-Plouguer (Finistère).

En septembre 1995, un second collège est ouvert à Plésidy (Côtes-d'Armor). Deux autres suivent, à Quimper (Finistère) et à Plœmeur (Morbihan), ce dernier s'installant ensuite à Vannes (Morbihan). L'école de Questembert est ouverte en Modèle:Date-.

À la rentrée 2002, Diwan compte 33 écoles, 4 collèges et 1 lycée, employant quelque Modèle:Nombre, dont 130 à plein temps<ref>Voir « La région Bretagne continuera à subventionner Diwan », Brest, 6 septembre 2002, dans « L'affaire Diwan (3) »</ref>.

Fichier:Skol Diwan Pariz.jpg
Des écoliers de Diwan à Paris.

En septembre 2004, une école maternelle a ouvert ses portes dans le [[14e arrondissement de Paris|Modèle:14e de Paris]], à l'instigation de Claude Nadeau, une musicienne de Modèle:Nombre, qui a réussi à obtenir l'aide financière d'entrepreneurs bretons, comme Patrick Le Lay. La première année, elle accueille quinze enfants<ref>Voir la revue de presse de l'école Diwan de Paris</ref>. Elle ferme faute d'effectifs suffisants à la rentrée 2015.

En septembre 2012, une nouvelle école voit le jour à la Fontaine aux Bretons sur la commune de Pornic (première école au sud de la Loire). L'école de Pornic est fermée en septembre 2013, faute d'enseignant, sur décision du conseil d'administration de Diwan Breizh<ref>Ouest-France, 10 septembre 2013</ref>.

En septembre 2016, l'école de Saint-Herblain est ouverte sur le site de l'Angevinière. Celui-ci est composé d'une crèche, d'une école et d'un collège<ref>Modèle:Article</ref>. En 2020 un deuxième lycée a ouvert à Vannes.

ETABLISSEMENTS DIWAN 2020-2021
Nombre Département Communes
23 Finistère Bannalec, Brest-Recouvrance, Brest-Guelmeur, Carhaix-Plouguer, Châteaulin, Commana, Crozon, Landerneau, Le Faou, Lesneven, Morlaix, Plabennec, Plogastel-Saint-Germain, Ploudalmézeau, Plougastel-Daoulas, Plouguerneau, Pont-Croix, Quimper-Creac'h Gwen, Quimper-Kerfeunteun, Quimper-Penhars, Quimperlé, Saint-Pol-de-Léon, [[Saint-Renan|Modèle:Nobr]], Trégunc
8 Côtes-d'Armor Bourbriac, Dinan, Guingamp, Lannion, Louannec, Paimpol, Plounévez-Moëdec et Saint-Brieuc
6 Morbihan Auray, Baud, Lorient, Pontivy, Riantec, Vannes
6 Loire-Atlantique Guérande, Nantes-ouest, Nantes-sud, Saint-Herblain, Saint-Nazaire, Savenay,
4 Ille-et-Vilaine Fougères, Guipel, Rennes-Le Blosne, Rennes-Keryann<ref>Voir Les établissements Diwan</ref>

Les collèges se trouvent au Relecq-Kerhuon, à Guissény, à Plésidy, Quimper, Vannes et Saint-Herblain<ref>« Au collège Diwan, on parle breton dès le petit-déjeuner », PresseOcean.fr, 5 septembre 2008.</ref>.

Les lycées se situent à Carhaix et Vannes.

Des projets d'ouverture d'écoles sont en cours à Tréguier, dans le Pays de Lorient et au Nord de Nantes, ainsi qu'un projet de collège en Ille-et-Vilaine.

Des effectifs stables après une hausse constante

En 2001, dans les cinq départements de la Bretagne historique, Modèle:Unité suivent un enseignement bilingue, dont 2 609 dans les écoles Diwan contre Modèle:Unité dans l'enseignement public et 2 128 dans l'enseignement privé catholique. Sur les Modèle:Unité inscrits dans une école Diwan, Modèle:Unité étudient dans le Finistère, 427 dans les Côtes-d'Armor, 377 dans le Morbihan, 206 en Loire-Atlantique et 97 en Ille-et-Vilaine<ref name="gwalarn.org">Voir « La rentrée dans l'enseignement bilingue » sur le site de Gwalarn.org</ref>.

À la rentrée 2002, les écoles Diwan accueillent Modèle:Unité, soit une hausse de 6,5 % par rapport à 2000. Modèle:Nombre étudient dans le second degré, 2139 dans le premier degré<ref>Voir « Rentrée difficile pour Diwan qui gagne encore des effectifs », Brest, 4 septembre 2002, dans « L'affaire Diwan (3) »</ref>.

À la rentrée scolaire 2006, les effectifs affichés par l'ensemble des écoles Diwan, tous niveaux confondus, sont de Modèle:Unité<ref name="gwalarn.org" />. En septembre 2007, ils sont de Modèle:Unité, dont Modèle:Nombre de plus au lycée de Carhaix, par rapport à l'année précédente<ref>Le Télégramme, « Rentrée à Diwan. Presque Modèle:Nombre »</ref>. En septembre 2015, le cap des Modèle:Unité est franchi (avec Modèle:Unité inscrits à la rentrée, hausse de près de 6 %<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>).

À la rentrée 2018, les écoles Diwan accueillent Modèle:Nombre de la maternelle au lycée. Les effectifs continuent à augmenter, mais plus faiblement avec une hausse de 0.4% par rapport à la rentrée 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la rentrée 2019, Modèle:Nombre étaient inscrits dans les différents établissements. La rentrée 2020 accuse une baisse, avec 4059 inscrits.

Chiffres année scolaire 2020-2021<ref>Lettre d'information Réseau Diwan novembre 2020</ref>Modèle:Source secondaire nécessaire
Modèle:1er degré (Maternelle et primaire) : Modèle:Nombre
Côtes d'Armor (22) Finistère (29) Ille-et-Vilaine (35) Loire-Atlantique (44) Morbihan (56)
Dinan 77 Le Faou 52 Guipel 25 Guérande 26 Auray 72
Bourbriac 36 Bannalec 87 Fougères 21 Nantes 1 168 Lorient 95
Guingamp 65 Brest 1 142 Rennes 1 89 Nantes 2 29 Baud 37
Lannion 95 Brest 2 127 Rennes 2 63 Saint-Nazaire 40 Vannes 72
Louannec 30 Ploudalmézeau 57 Savenay 10 Pontivy 61
Paimpol 26 Carhaix 84 Saint-Herblain 41 Riantec 31
Plounévez-moëdec 26 Chateaulin 23
Saint-Brieuc 75 Saint-Pol-de-Léon 71
TOTAL 430 Quimper - Kermoguer 104 TOTAL 35 198 TOTAL 44 314 TOTAL 56 368
Quimper - Penhars 93
Quimper - Creac'h Gwen 12
Quimperlé 57
Commana 30
Crozon 47
Landerneau 78
Lesneven 110
Saint-Renan 40
Morlaix 64
Plabennec 26
Plogastel-Saint-Germain 40
Plougastel-Daoulas 42
Plouguerneau 21
Pont-Croix 47
Tregunc 48
TOTAL 1502
Modèle:2e degré (collège et lycée) : Modèle:Nombre
Côtes d'Armor (22) Finistère (29) Ille-et-Vilaine (35) Loire-Atlantique (44) Morbihan (56)
Plésidy 208 Le Relecq-Kerhuon 236 En projet Saint-Herblain 81 Vannes 174
Paimpol (en projet) Quimper 175
Carhaix (lycée) 293
Guissény 96
TOTAL EFFECTIF : Modèle:Nombre

Statut

Recherche d'un statut public

En 1972, le programme commun, signé par le Parti socialiste, le Parti communiste et les radicaux de gauche, prévoit que « tous les secteurs de l'enseignement initial et une partie importante de l'éducation permanente seront réunis dans un service public unique et laïque dépendant du ministère de l'Éducation nationale ».

De même, lors de l'élection présidentielle de 1981, François Mitterrand propose la mise en place d'un « grand service public unifié et laïc de l'Éducation nationale », celui-ci ayant « vocation d'accueillir tous les établissements et tous les personnels », ce qui aurait dû conduire à intégrer dans l'enseignement public les écoles Diwan.

Toutefois, ce projet Savary « relatif aux rapports entre l'État, les communes, les départements, les régions et les établissements d'enseignement privé » est finalement abandonné en 1984<ref>Voir « École et laïcité ». Cette page reproduit l'historique tiré de l'ouvrage : 1984 - La guerre scolaire a bien eu lieu de Jean Battut.</ref>. En revanche, à partir de 1983, l'association reçoit des subventions de l'État<ref name="LoiFinance2002">Voir le chapitre III du rapport sur le projet de loi de finance 2002, portant sur l'article 65 du projet rattaché au budget de l'Éducation nationale, et plus particulièrement à l'intégration dans l'enseignement public de personnels en fonction dans les établissements scolaires gérés par l'association Diwan.</ref>.

En 1986, un plan d'intégration de 31 enseignants est signé avec le ministère de l'Éducation nationale. Il est rapidement remis en cause dès l'année suivante. En 1988, un protocole d'accord est signé fixant les modalités de fonctionnement des écoles Diwan et la participation financière de l'État et des collectivités territoriales de la région Bretagne. Dix enseignants sont pris en charge. En 1990, une nouvelle convention avec l'Éducation nationale permet de prendre en charge 51,5 postes sous statut de maîtres contractuels. En 1993, un accord cadre avec l'Éducation nationale, réactualise la convention de 1990 et titularise 3 enseignants en tant qu'instituteurs publics, puis 6 autres comme professeurs des Écoles. Depuis 1994, l'association bénéficie de contrats d'association avec l'Éducation nationale<ref>Voir le chapitre III du rapport sur le projet de loi de finance 2002, portant sur l'article 65 du projet rattaché au budget de l'Éducation nationale, et plus particulièrement à l'intégration dans l'enseignement public de personnels en fonction dans les établissements scolaires gérés par l'association Diwan. Sur le « contrat d'association », voir Gustave Peiser, «École publique, École privée et Laïcité en France», in Cemoti, Modèle:N° - Laïcité(s) en France et en Turquie.</ref>.

Le Modèle:Date-, le ministre de l'Éducation Nationale Jack Lang et le président de Diwan, Andrew Lincoln, signent à Rennes un protocole de passage sous statut public des écoles Diwan<ref name="LoiFinance2002"/>, malgré l’opposition du Conseil supérieur de l'éducation nationale (0 pour, 32 contre, 8 abstentions, 1 non prise de part au vote). Cet accord est dénoncé par des syndicats d'enseignants qui demandent au Conseil d'État de statuer. Ce dernier rejette l'intégration de Diwan<ref>Voir l'ordonnance du juge des référés du 15 juillet 2002 Modèle:N°.</ref> au motif que la méthode par immersion est contraire aux dispositions légales et inconstitutionnelle, sur la base des articles L. 121-3 et L. 312-10 du code de l'éducation<ref>Texte du Code de l'éducation.</ref>, de l'article Modèle:1er de la loi du Modèle:Date<ref>Texte de la loi du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française.</ref> et de l'article 2 de la Constitution française, modifié au moment de la ratification du traité de Maastricht : « La langue de la République est le français ». Le Garde des sceaux avait promis à l'époque que jamais cette loi ne serait utilisée contre les langues régionales<ref>Voir Philippe Sour (chargé de mission pour Régions et peuples solidaires), « Proposition d’amendements à la loi de révision de la Constitution française à l'attention des sénateurs Verts », Toulouse, Modèle:Date : « Lors du vote sur l’ajout dans l’article 2 de la constitution française du principe selon lequel « La langue de la République est le Français » (25 juin 1992), le Garde des sceaux, avait certifié aux députés et sénateurs que cette précision ne nuirait aucunement aux langues régionales. »</ref>,<ref>Anne-Marie Le Pourhiet, « Langue(s) et constitution(s) », Cairn, Presses de Sciences-Po, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P. à 215 : « Roland Debbasch a passé en revue toute l’histoire linguistique de la France, des Serments de Strasbourg de 842 à la décision du Conseil constitutionnel de 1999 sur la Charte des langues minoritaires, démontrant, notamment, comment la révision constitutionnelle de 1992 introduisant la formule « La langue de la République est le français », qui n’avait initialement pour but que de s’opposer à l’impérialisme anglo-saxon, a finalement surtout produit ses effets dans l’ordre interne, à l’égard des langues régionales.
Michel Verpeaux s’est enfin attaché, à travers l’étude exhaustive des décisions du Conseil constitutionnel de 1994 (loi « Toubon »), 1996 (Polynésie française) et 1999 (Charte de langues minoritaires) à montrer comment le juge constitutionnel français s’efforce de concilier la langue française officielle et nationale avec la liberté de communication, en faisant le partage entre la sphère publique (exclusivité du français) et la sphère privée (liberté linguistique). »</ref>.

Cet arrêt interdit l'intégration de Diwan dans l'enseignement public sur le fondement d'un bilinguisme reposant sur la méthode de l'immersion. En revanche, il ne remet pas en cause l'enseignement bilingue à parité horaire, la seule condition étant « une définition rigoureuse des horaires entre le français et la langue régionale enseignée afin que l'on s'assure qu'une partie des enseignements des différentes disciplines se fait effectivement en français »<ref>Voir le « compte-rendu analytique officiel de la séance du 11 mars 2003 » au Sénat, sur l'« Enseignement des langues régionales », avec la réponse de Xavier Darcos, alors ministre délégué à l'enseignement scolaire.</ref>, conformément à l'arrêté du Modèle:Date- « relatif à l’enseignement bilingue en langues régionales à parité horaire dans les écoles et les sections « langues régionales » des collèges et des lycées<ref>Voir l'arrêté du 12 mai 2003 relatif à l’enseignement bilingue en langues régionales à parité horaire dans les écoles et les sections « langues régionales » des collèges et des lycées, publié dans le Journal officiel le 24 mai 2003</ref>.

Public ou associatif

À l'intérieur même de Diwan, une opposition existe entre les partisans de l'intégration dans le secteur public, défendue par Andrew Lincoln, son président de 1997 à 2002, et ceux qui souhaitent préserver le statut associatif pour pouvoir continuer la pratique de la pédagogie immersive. Le conflit débouche le Modèle:Date par la démission du conseil d'administration de Diwan lors d'une assemblée générale extraordinaire réunie à Guerlesquin, où la politique d'Andrew Lincoln a été « vivement critiquée »<ref>Voir Diwan</ref>.

Michel Le Tallec, journaliste de Modèle:Nombre, ancien trésorier de l'association et initiateur du collectif «Réunir Diwan»<ref>Voir la motion « Réunir Diwan » et la « Contribution de A. Ily, D. Kernalegenn, P. Herve, A. Leforestier, Ph. Oillo, D. Vargas »</ref>, opposé au projet de l'ancienne direction, est élu le Modèle:Date- à la présidence de Diwan par le bureau de l'association<ref>Voir, dans le dossier L'affaire Diwan (3), « L'annulation de l'intégration de Diwan intervient en pleine crise interne » et « Le président démissionnaire de Diwan en appelle à Jacques Chirac », Rennes, 29 novembre 2002 ; « Michel Le Tallec élu président de l'association Diwan », Carhaix-Plouguer, 30 novembre 2002</ref>.

Cofondateur de Breizh 2004 en mars 2003<ref>Voir DE KEVREDELEZH VREIZH « Naissance de Kevredelezh Vreizh »</ref>, puis président de Kevredelezh Vreizh en décembre 2003, Michel Le Tallec propose, dans un texte daté du 21 décembre, une solution intermédiaire. Devant les difficultés budgétaires de l'association, il considère que le système de financement de Diwan — « pour un tiers des collectivités territoriales (conseil régional, départements, communes), pour un tiers des dons, pour un tiers des animations organisées par les parents d'élèves de Diwan » — s'essouffle et qu'une des solutions est « que Diwan sorte du cadre purement associatif, pour entrer dans un cadre semi-public », à condition que les financeurs, intégrés dans le conseil d'administration de l'association, adhèrent à sa charte pédagogique<ref>Voir le site de l'Alliance fédérale bretonne et Michel Le Tallec, « Diwan est l’affaire de tous les Bretons », 21 décembre 2003.</ref>.

Après la brève présidence de Michel Le Tallec<ref>Voir « Des voix sans bulletin pour les fédéralistes »</ref>, en 2003, le bureau est recomposé : Anne Le Corre et Patrick Hervé deviennent coprésidents, Joël Le Baron trésorier, François-Gaël Rios secrétaire, Herlé Denez et Fanch Langoet vice-présidents<ref>Voir Une introduction à Diwan</ref>. À l'été 2004, François Gaël Rios et Patrick Hervé deviennent coprésidents de Diwan<ref>« Une nouvelle direction à Diwan », L'Èime Prouvençau, Modèle:N°, été 2004</ref>,<ref>Voir la revue de presse de l'école Diwan de Paris</ref>. En 2007 Patrick Hervé est toujours président de Diwan. En 2009, trois coprésidents sont élus : Serge Guégo, François-Gaël Rios et Catherine Guérin <ref name="Telegramme">Modèle:Lien web</ref>. De 2010 à 2012, Serge Guégo et François-Gaël Rios sont coprésidents, Serge Guégo est ensuite seul président jusqu'en 2015Modèle:Référence nécessaire.

Statut actuel et financement

Modèle:Article détaillé Diwan est une fédération d'écoles associatives.

La plupart d'entre elles ont un statut d'établissements privés sous contrat<ref>Voir Personnels de droit Privé. 92 % des établissements d'enseignement privés sous contrat sont catholiques, 8 % les écoles de langues régionales (Diwan, Seaska, La Bressola...), les écoles juives et quelques écoles laïques.</ref>. Elles peuvent donc être partiellement financées par l'État et les collectivités locales. En pratique, cette aide prend deux formes :

  • la prise en charge des salaires d'une partie des enseignants par l'État ;
  • l'octroi de subventions municipales, départementales et/ou régionales.

Les écoles récentes de Diwan ne bénéficient cependant pas du statut d'établissements privés sous contrat, la loi imposant à un établissement de fonctionner sans aide pendant cinq années avant de pouvoir prétendre à ce statut.

La plus grande partie du budget des écoles Diwan provient donc des dons<ref>« environ 35 % du budget » de l'école de Lorient est assuré par « Modèle:Nombre versant de l'argent régulièrement », Yves Guégan Portes ouvertes à l'école Diwan, Le Télégramme, rubrique « Lorient », 13 mai 1996.</ref>, de particuliers, soit directement aux écoles, soit reversés par la fédération Diwan, qui collecte des fonds et les redistribue aux différentes écoles. Le budget annuel actuel est de trois millions d'euros, selon Patrick Hervé, président de Diwan <ref>Yves Pouchard, Les écoles en breton fêtent leurs Modèle:Nombre, Aujourd'hui en France, Modèle:P., samedi 3 mai 2008.</ref>. Par exemple, le financement du collège du Morbihan à Vannes est assuré par les dons de particuliers sous forme de virements bancaires automatiques mensuels : Modèle:Unité de dons chaque mois et par des apports ponctuels, le produit de manifestations (spectacles, fêtes...), ventes de produits<ref>Ouest-France, 30 septembre 2002 Diwan Breizh.</ref>.

Les différents comités de soutien organisent régulièrement différentes manifestations et animations pour récolter des fonds. Certaines, comme Tro Menez Are et la Randorade, attirent chaque année des milliers de participants.

De nombreuses personnalités ont publiquement affirmé leur soutien à Diwan, comme Yves Coppens, Eugène Riguidel, Florence Arthaud, Philippe Poupon, Alan Stivell<ref>Magazine Bretons, mars 2007, Modèle:P..</ref>, le professeur Christian Cabrol<ref>Kannadig Diwan, juin-juillet 1991. Il publie, Modèle:P., une lettre adressée au Président de Diwan le Modèle:Date, dans laquelle il regrette de ne pouvoir participer à la manifestation organisée à Quimper le Modèle:Date : « Je suis sûr que cette manifestation servira la cause du Breton, langue que, comme vous savez, j'apprends et que je m'efforce de pratiquer chaque fois que possible car elle représente une valeur culturelle qu'il ne faut pas laisser disparaître ».</ref>...

En 2003, le conseil régional de Bretagne a accordé à Diwan une avance de Modèle:Unité afin de l'empêcher de se retrouver en situation de liquidation judiciaire sous condition de négociations Modèle:Citation<ref>Voir « Bretagne: Modèle:Unité pour Diwan », AFP, 9 décembre 2003, et L'Èime Prouvençau, Modèle:N°, novembre-décembre 2003.</ref>.

En Modèle:Date-, Diwan se trouve en difficulté financière en raison de la non-reconduction des emplois aidés du réseau<ref>Modèle:Article.</ref>, à la suite de l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République et aux arbitrages financiers du gouvernement d’Édouard Philippe. L'Union démocratique bretonne relance alors l'idée d'un statut public régional pour Diwan : la mission de service public du réseau serait garantie et un financement équivalent à celui de l’Éducation nationale en euro par élève lui serait accordée, mais Diwan conserverait son autonomie de gestion et la méthode de l'immersion en langue bretonne serait préservée<ref>Modèle:Article.</ref>.

Pédagogie

L'enseignement par immersion

Les écoles Diwan<ref>Modèle:Lien web</ref> utilisent en maternelle et en première année de primaire la méthode dite « par immersion », l'immersion linguistique consistant à baigner l'élève dans un environnement ne pratiquant que cette langue afin qu'elle devienne langue de vie et que l'apprentissage en soit facilité.

En Modèle:Date- et en Modèle:Date-, deux arrêtés visant à organiser un enseignement bilingue dans les écoles, collèges et lycées « langues régionales » sont publiés<ref>Voir l'encart du bulletin officiel Modèle:N° du 13 septembre 2001 sur la « Mise en œuvre de l'enseignement bilingue par immersion dans les écoles et établissements "langues régionales" » et l'encart du 19 avril 2002 sur la « Mise en place d'un enseignement bilingue par immersion en langues régionales dans les écoles, collèges et lycées "langues régionales" ».</ref> ; cet enseignement peut être dispensé soit selon le principe de la parité horaire, soit selon la méthode de l’immersion<ref>Voir l'arrêté du 12 mai 2003 relatif à l’enseignement bilingue en langues régionales à parité horaire dans les écoles et les sections « langues régionales » des collèges et des lycées, publié dans le Journal officiel le 24 mai 2003.</ref>.

Devant cette situation, les défenseurs de Diwan estiment que l'annulation, par le Conseil d'État, des arrêtés du Modèle:Date- et du Modèle:Date-, destinés à assurer l'intégration au sein du service public des écoles Diwan dispensant un enseignement en langue bretonne, est une jurisprudence « de circonstance »<ref>Voir « Les écoles Diwan toujours bloquées aux portes de l'enseignement public » sur le site de la Revue de l'actualité juridique française, le 16 juillet 2002 ; (www.liberation.fr) « La République a plus d'une langue! », dans Libération, 6 février 2002 ; arrêté du 12 mai 2003 relatif à l’enseignement bilingue en langues régionales à parité horaire dans les écoles et les sections « langues régionales » des collèges et des lycées, publié dans le Journal officiel le 24 mai 2003 ; Maryvonnick Gouérou, déléguée du personnel CFDT, Le Télégramme, 10/01/2002.</ref>.

En pratique, l'enseignement en maternelle et en cours préparatoire se fait uniquement en breton, dès l'âge de deux ans. Par la suite, le français est progressivement introduit, du CE1 au CM2, l'enseignement étant principalement dispensé en breton. Au collège et au lycée, la majeure partie de l'enseignement se fait en breton, sauf en ce qui concerne les langues qui sont des matières enseignées et d'enseignement. Les cours de français sont réalisés en français, ceux d'anglais en anglais, ceux d'allemand en allemand, d'espagnol (castillan) en castillan. Certaines autres matières peuvent également être enseignées dans d'autres langues vivantes suivant les capacités des enseignants. Ainsi, le lycée Diwan de Carhaix a mis en place en 2012 une seconde selon les modalités des classes européennes. L'enseignement des sciences naturelles y est réalisé en anglais<ref>Voir</ref>,<ref>Voir « Enseigner en breton »</ref>,<ref>Voir le protocole d’accord entre le ministère de l’Éducation nationale et les établissements Diwan, le 28 mai 2001</ref>.

En effet, dans les écoles et sections européennes, instituées par la circulaire du Modèle:Date-, après un Modèle:Citation, l'enseignement se fait dans la langue de la section pour Modèle:Citation et des activités culturelles et échanges sont prévus, afin d'approfondir la connaissance de Modèle:Citation<ref>Voir « Sections européennes », article présenté par Patrick Lanneau sur le site de l'Académie de Toulouse ; la « Charte des sections européennes » de l'Académie de Versailles (janvier 2002) ; le cas des classes européennes du lycée Henri IV.</ref>.

Diwan revendique depuis le début la sauvegarde des couleurs dialectales du breton. C'est l'un des points primordiaux de sa charte<ref>La charte des écoles Diwan de 1977</ref>, le point 6 : Modèle:Citation.

De plus, les écoles Diwan font régulièrement intervenir les brittophones locaux, de langue maternelle, inconnus ou célèbres (écrivains, chanteurs, conteurs). Ainsi, en Modèle:Date-, à Bannalec, deux conteurs, Roland Guillou et Laurent Jouin, sont intervenus dans une école Diwan à l'occasion du Modèle:13e festival Taol Kurun<ref>Le Télégramme, 22 janvier 2007. Voir « Taol kurun s’est conté à Diwan Banaleg », sur le site de Diwan Breizh</ref>. De même, dans une interview accordée à Marion Urban dans l'émission « Francophonies » diffusée à l'antenne de RFI en Modèle:Date-, Yann-Fañch Kemener et Mona Bouzec rendent compte de leurs interventions régulières dans les écoles Diwan<ref>Voir le site de Skoazell Diwan Paris</ref>.

Réalisation de matériel pédagogique en breton

L'enseignement en langue bretonne suppose l'existence d'outils adaptés. Quand l'association Diwan a été créée, aucun éditeur n'avait conçu d'ouvrage scolaire en langue bretonne. Aussi les parents et enseignants de Diwan avaient-ils élaboré des commissions pour traduire ou rédiger les manuels scolaires nécessaires à l'enseignement en breton.

Parmi ces commissions, on peut ainsi citer la commission Histoire du niveau collège, qui était composée de Modèle:Nombre.

Des lexiques de vocabulaire spécialisé en différentes matières ont été réalisés<ref>Kreizenn ar Geriaouiñ</ref> : arts, éducation physique et sportive, grammaire, histoire-géographie-économie, littérature, mathématiques et sciences physiques, ainsi que des collections de fiches portant sur l'astronomie, la biologie et la géologie, l'informatique et Internet, la physique et la chimie par « Kreizenn ar Geriaouiñ » (« Centre du vocabulaire »), créé en 1985.

« Au cours des cinq dernières années, la conception et la publication de lexiques normalisés pour les enseignants et l'édition de livres scolaires nous ont coûté 4 MF », affirme en Modèle:Date- André Lavanant, président de Diwan<ref name="Renaud Clech 1991">Renaud Clech, Le matériel pédagogique de Diwan au centre d'une négociation avec le rectorat, Le Télégramme, 11 mai 1991.</ref>. Toujours selon le même, « en 1991, le budget Diwan a doté la publication pédagogique d'une somme de 800.000 F. (...) le travail des chercheurs pour la réalisation des lexiques (10 000 mots « normalisés » est estimé à 1,2 MF » <ref name="Renaud Clech 1991"/>.

En 1993, Ti embann ar skolioù (TES) a été créé au sein du CRDP par le rectorat d'académie de Rennes et la Région Bretagne. TES édite des ouvrages scolaires en breton pour l'enseignement public, l'enseignement privé catholique et Diwan. Dans le comité de production de TES, chacune des trois filières d'enseignement comprend un représentant<ref>Voir le site de TES</ref>.

Colloques

L'association Diwan organise et participe à des colloques et journées d'étude sur les Bretons, la langue bretonne, son enseignement ou la pédagogie. Ainsi, en mai 2007, à l'occasion des Modèle:Nombre de sa création, elle a organisé des colloques Modèle:Citation<ref>Voir [en lien avec la langue bretonne, les enfants, l'enseignement et la pédagogie Diwan fête ses Modèle:Nombre]</ref>. Par ailleurs, le Modèle:Date, l'association a pris part, avec plusieurs personnalités et associations bretonnes, à un colloque sur le thème « Bretons de Paris : la Bretagne au cœur », organisé au théâtre Silvia-Monfort de Paris par l'association « Paris Breton »<ref>Voir la présentation du colloque</ref>.

Évaluation des résultats

En français, selon Diwan, «les évaluations nationales (tests Jospin) en CE2 et en Modèle:6e montrent» que «les résultats des élèves des écoles Diwan sont globalement supérieurs aux moyennes nationales»<ref>cadre</ref>. En 1992, huit premiers collégiens passent le brevet des collèges et Diwan affiche une réussite de 100 %, ainsi qu'au "First Degree of Cambridge"<ref>"Ouest-France, 16 juillet 1992</ref>. En 1997, les dix-sept élèves du collège du Relecq-Kerhuon (sur quarante-trois), candidats au brevet des collèges, qui décident de rédiger leur copie de mathématiques en breton alors que le Rectorat ne les y a pas autorisés, obtiennent tous ce diplôme<ref>"Ouest-France, 5-6 et 8 juillet 1997</ref>.En 2006, sur Modèle:Nombre des trois filières générales, le taux de réussite au baccalauréat au lycée Diwan de Carhaix a été de 96 %, dont 100 % en série littéraire, ce qui le place au Modèle:8e rang au niveau départemental (sur 69 lycées) et au 323e rang au niveau national (sur 4647 lycées). Le taux de réussite était de 94 % en 2003, de 93 % en 2004 et de 96 % en 2005 et 2006, de 99 % en 2007<ref>Voir les « Résultats du baccalauréat 2006 » des lycées du Finistère ; « Résultats au bac » du lycée diwan (Carhaix-Plouguer) ; résultats au baccalauréat du lycée privé de Carhaix-Plouguer en 2006 ; le taux de réussite au bac en 2006 de L'Express ; « Résultats du baccalauréat de Diwan » par Claude Nadeau, présidente du Comité de soutien de l’école Diwan de Paris.</ref>, de 90 % en 2008 <ref>L'Internaute</ref> et, selon le bureau de Diwan, de plus de 98 % en 2009 <ref name="Telegramme"/>.

En 2013, Le Figaro classe le lycée Diwan de Carhaix « meilleur lycée de France » en considérant les résultats au baccalauréat 2012 (99 %), pondérés par la capacité de l’établissement à accompagner et faire progresser ses élèves et par sa capacité à garder ses élèves entre la seconde et la terminale<ref>Le Figaro, Le classement 2013 des meilleurs lycées de France</ref>. Ce même lycée de Carhaix avait selon le classement du Figaro déjà occupé en 2010 la place de « Modèle:2e meilleur lycée de France » parmi Modèle:Nombre <ref>Le Figaro, Palmarès 2010 des lycées</ref>. Ce classement est calculé sur la base des données de l'éducation nationale <ref>résultats des lycées éducation nationale</ref>, qui indiquent qu'en 2012 un élève de seconde du lycée Diwan de Carhaix avait 93 % de chance d'obtenir son baccalauréat dans le même établissement. En 2014, Le Parisien classe le lycée Diwan de Carhaix quatrième de l'académie de Rennes <ref>etudiant.aujourd'hui</ref> et trente-sixième de France <ref>etudiant.aujourd'hui</ref>.

Autres écoles en langue bretonne

Après la création des écoles Diwan, l'enseignement public (1979) et l'enseignement privé (1990) ont développé leur propre réseau d'enseignement du breton :

  • Dihun Breizh est une association de parents d'élèves scolarisés dans le réseau de classes bilingues dans l'enseignement privé catholique.
  • Div yezh Breizh est une association de parents d'élèves scolarisés dans le réseau des classes bilingues de l'enseignement public.

En effet, en 1982, la circulaire Savary autorise la mise en place d'une filière de classes bilingues. Plusieurs classes fonctionnant à mi-temps en breton et en français sont créées dans l'enseignement public et privé, notamment à Saint-Rivoal, Cavan, Lannion, Rennes ou Landerneau<ref>Voir « L'école et le breton : les trois périodes », par Fañch Broudig.</ref>. Au contraire de Diwan, ces écoles pratiquent un enseignement dit « à parité horaire ».

Dans la culture

Chansons consacrées à Diwan

Deux auteurs ont exprimé l'importance de Diwan à leurs yeux par des chansons.

Diverses écoles ont produit leur propres albums, comme celle de Lesneven en 2009, ou participé à différents albums de Jean-Luc Roudaut. En 2015, le collège du Relecq-Kerhuon a édité un album, créé avec l'aide de différents groupes brittophones : "Etre glas ha melen", pour rappeler le fait que dans ce collège, les classes sont différenciées par un système de couleur, le plus souvent glas (bleu) et melen (jaune), et parfois ruz (rouge) et gwer (vert).

Films

Il existe plusieurs films sur les écoles Diwan, dont Dibab Diwan, de Modèle:Nombre, filmé à l'école Diwan de Nantes par Jean-Charles Huitorel, coproduit par Aligal production et France Télévisions <ref>https://abp.bzh/id=25259</ref>, diffusé sur France 3.

Archives

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Annexes

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Bibliographie

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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