Riantec
Modèle:Infobox Commune de France
Riantec {{#ifeq:1|0|[ʁijɑ̃tɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Ses habitants sont appelés les Riantécois ou localement les « Culs-salés » (en référence à la pêche à pied pratiquée dans la Petite mer de Gâvres).
Géographie
Localisation
Située sur les bords de la petite mer de Gâvres, Riantec est limitrophe de Port-Louis et Locmiquélic à l'ouest, de Kervignac au nord et de Merlevenez et Plouhinec à l'est. Au sud, la presqu'île de Gâvres protège Riantec de l'Océan Atlantique.
Distante de Modèle:Unité à vol d'oiseau de Lorient et de Modèle:Unité par la route, Riantec, située outre-rade, est une commune de la première couronne de l'agglomération lorientaise.
Description
Riantec est une commune au relief peu accidenté, marquée d'abord par sa situation littorale avec ses Modèle:Unité de côtes et ensuite par ses caractéristiques rurales.
Le littoral est très découpé, marqué principalement par l'estuaire ou ria du Riant, pourtant un minuscule fleuve côtier qui sépare le bourg de la presqu'île de Kerner d'une part, par la baie et vasière de Saint-Léon, partagée avec la commune voisine de Plouhinec, d'autre part. La frange littorale, qui occupe la majeure partie de la rive nord de la Petite mer de Gâvres, est rythmée par les marées formant un plan d’eau à marée haute et une vaste étendue d’estrans sablo-vaseux (schorre) à marée basse. Deux îles, l'île de Kerner et l'île aux Pins, très basses et dont de larges parties n'émergent qu'à marée basse, l'estran occupant une large surface, sont accessibles à pied à marée basse.
Le littoral est ainsi décrit par Marcel Brunet : « Lorsqu'on pénètre dans la mer de Gâvres en suivant la côte nord, dès qu'on a quitté les dernières maisons de Locmalo, commencent des falaises granulitiques qui, sans interruption, se prolongent jusqu'à Kerfaut, c'est-à-dire sur plus de Modèle:Unité. (...) Les parois des falaises sont revêtues d'un épais manteau d'arène blanc gris (...) [qui] atteint une épaisseur de Modèle:Unité à Modèle:Unité 50 ; au-dessus s'étalent des lits de galets (...). L'ensemble est couronné de sable et de terre. (...) Près de Riantec la falaise, plus haute, atteint parfois 4 mètres. (...) À Riantec se présente une langue de mer (...) qui s'enfonce dans les terres de près de Modèle:Unité. À marée basse, on voit s'élargir une vallée de Modèle:Unité à Modèle:Unité. À mi-chemin, l'érosion marine se trouve arrêtée par une chaussée artificielle qui sert de pont à la route. (...) À marée basse, la mer de Gâvres est presque totalement asséchée. (...) À marée haute la mer recouvre complètement la baie de Gâvres. Elle vient contre les falaises et les bat avec plus ou moins de violence. Son action destructrice est si considérable qu'on a dû édifier des murs de défense. Malheureusement ils résistent peu et sont bientôt enlevés par la mer. Ainsi, près de Stevins, un mur, construit à frais communs par des propriétaires côtiers, n'a pu les protéger contre l'éboulement. La défense est presque impossible »<ref>Marcel Brunet, "La baie de Gâvres et ses enveloppes : contribution à l'étude de l'évolution des côtes du littoral atlantique breton", 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56518086/f16.item.r=Riantec</ref>.
L'Île aux Pins, alors appelée Île Saint-Léon, est ainsi décrite en 1912 par le même Marcel Brunet : « Il s'élève près de Kerpun [Kerpuns] une île couverte de dunes, l'Île Saint-Léon, sur laquelle on avait construit autrefois. La mer la détruit chaque jour. Elle offre aujourd'hui l'aspect d'un plateau surmonté d'un seul arbre courbé par le vent, et frangé de petites falaises hautes de Modèle:Unité à Modèle:Unité. D'autres îles ont maintenant disparu »<ref>Marcel Brunet, "La baie de Gâvres et ses enveloppes : contribution à l'étude de l'évolution des côtes du littoral atlantique breton", 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56518086/f18.item.r=Riantec et https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=-3.3041476852677127,47.700442726578615&z=15&l0=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.CASSINI:WMTS(0.94)&l1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l3=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes</ref>. De nos jours cette île est beaucoup plus boisée, comme en témoigne son nom actuel.
-
Marais maritime dans la partie sud-est de l'île de Kerner.
-
Ancien parc ostréicole dans la partie ouest de l'île de Kerner.
-
L'Île aux Pins : vue d'ensemble.
-
L'Île aux Pins à marée basse vue des environs de Kerpuns.
La partie rurale de la commune, traversée seulement par des cours d'eau mineurs dont le Riant, a une structure essentiellement bocagère et présente de nombreux boisements, principalement au nord et à l'ouest du château de Kerdurand, ainsi que dans la partie nord-est de la commune, aux alentours de la chapelle Saint-Jean. Les altitudes restent modestes, s'élevant au maximum à 35 mètres au nord de Mané Branroc'h. Le finage communal est traversé par le petit fleuve côtier Riant, qui a sa source dans la commune voisine de Kervignac, et sert un temps de limite communale avec Merlevenez.
Entre ces deux espaces, s'est développé à partir d'entités distinctes - à savoir le centre bourg et d'anciens villages aujourd'hui agglomérés (Kerner, les Salles) - un tissu urbain continu structuré autour des principales voies de communication. Par ailleurs, de nombreux hameaux et éléments bâtis parsèment la partie rurale du territoire riantecois.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Riantec est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Riantec-Locmiquélic, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 24,7 % | 357 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 12,4 % | 179 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 5,4 % | 78 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 33,5 % | 483 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,6 % | 38 |
Forêts de feuillus | 4,0 % | 57 |
Forêts de conifères | 9,6 % | 138 |
Forêts mélangées | 5,5 % | 79 |
Landes et broussailles | 1,3 % | 19 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,1 % | 1,5 |
Zones intertidales | 0,9 % | 13,5 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Attestée sous la forme Rianthec en 1387<ref>Dans les archives du chaître de Vannes</ref>.
Rianteg en breton.
Joseph Loth signale un Riant en vieux-breton, qui aurait signification de « parents », d'une des trois familles fondatrices.
Alan J. Raude, dans une étude publiée sur le blog Ar Gedour, dit que le nom remonte au vieux-celtique *rîgantâkos, dérivé lui-même de *rigant- , royal.
Supposant que Riantec soit une paroisse ancienne, on peut s'attendre à ce que son nom soit celui d'un saint qui ait patronné sa fondation, comme Allaire (Sant Alar), Elliant, Edern, etc. Mais on ne connait pas de « Saint Riantec ». Par contre, on trouve au Pays de Galles un nom de même origine, celui de la mère de Saint Iltud (le patron de Ploerdut) : Riein-wlid, « Riein la pudique ». RIEIN vient de*Rîgantia, qui donne, en breton armoricain *Riant. D'autres noms de lieux bretons sont dérivés de Rïant : la Riantais en Petit-Auvergné (44), Les Riantières en Saint-Mars-la-Jaille (44), La Riandière en Gausson (22), La Riante en Plénée-Jugon (22), la Riandais en Bréal (35), la Riandière en Mécé (35).
Riantec peut donc être une ancienne *Plebs Rîgantâca, « paroisse rïantienne » sous le patronage de la mère de Saint Iltud, Santez Rïant (comme Irvillac, Plebs Ermeliac, tient son nom de Ermel-Ervel). Le site donne une piste pour expliquer comment une sainte étrangère, Radegonde, est devenue patronne de la paroisse. La légende de la fontaine cultuelle raconte en effet que la source avait jailli au pied du cheval de la sainte. Une sainte cavalière, voilà qui est révélateur, car elle nous ramène vers une déesse de la religion druidique, EPONA, que l'on appelle aussi RIGANTONA et qui est bien connue en Galles sous le nom de Rhiannon (voir le conte mythologique de Pwyll, prince de Dyved). Pour Alan J. Raude, Il est clair que le nom de Rïant aura drainé vers la sainte des éléments du culte de Rigantona, et que même le nom de *Riganton a dû être utilisé en vieux-breton. Aussi, lorsque les clercs francisants du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont cherché une remplaçante romano-francque pour cette sainte bretonne, Radegonde, leur a fourni une consonance approximative qui n'était pas pire que Hilaire pour Alar et Ignace pour Iniaw<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les Riantécois sont surnommés les "Culs-salés" : ce sobriquet viendrait de la pêche à pied : les femmes attendaient le dernier moment pour quitter la petite mer de Gâvres, se faisaient rattraper par la marée et souillaient leur jupe ; elles rentraient donc…le cul salé<ref>Céline Le Strat, Les tribus bretonnes, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 22 juillet 2020.</ref> !
Histoire
Préhistoire et Antiquité
S'il existe des traces d'activité humaine préhistorique puis à la période romaine (par exemple une ancienne voie romaine dont le tracé est en gros parallèle et à l'est de la RD 781 et est emprunté partiellement par le GR 34 au sud de Petit Branroc'h), l'occupation par les Bretons du territoire riantecois remonte à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Moyen Âge
Issue du démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plouhinec, la paroisse de Riantec (dont le nom vient du ruisseau Riant) mentionnée pour la première fois dès 1387, englobait primitivement les territoires de Riantec, de Locmiquélic, de Gâvres et de Port-Louis. Trois familles nobles se partageaient alors les terres : les familles De La Croizetière, La Fouesnardière, et Kerdurand.
Temps modernes
Jean-Baptiste Ogée cite comme maisons nobles en 1530 : « Rochedan, à la demoiselle de Pommeraye ; Ker-Pulz, ou Ker-Palz, à Marie de Kerpulz ou Kerpalz ; les Salles, au sieur de Cadoudal ; Toulelan (Toul-Lann), à Pierre de Combourg ; Coetnos-Ker-bern, à N... ; et Ker-Sabiec, à Claude des Portes »<ref name="jbo">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 4, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og/page/128/mode/2up</ref>.
François Burin de Ricquebourg, gouverneur du Port-Louis, Hennebont et Quimperlé, obtint en 1743 l'érection des landes de Riantec en fief, sous le titre de "Burin-Ricquebourg". Son fils François-Simon Burin de Ricquebourg, prêtre au Port-Louis, afféagea ces terres aux époux Lantour, bourgeois de Lorient, le Modèle:Date- ; c'est l'origine de la terre dite de Lantour en Riantec<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", Livre premier, Les bretons. 7, BROU-CARN, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58176362/f171.image.r=Riantec?rk=3562249;2</ref>.
Le château de Kerdurand fut construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jean Durand, marchand et bourgeois au Port-Louis. Il fut vendu à plusieurs reprises au cours de ce siècle, notamment à François Stéphan en 1745 et à Jean Rousse, chirurgien de la Compagnie des Indes, en 1762<ref>http://www.riantec.com/Parc-de-Kerdurand.3722.0.html</ref>.
En 1753 Thomas Rapion de La Placelière<ref group=Note>Thomas Rapion de La Placelière, né le Modèle:Date- à Lorient, capitaine de vaisseau de la Compagnie des Indes, décédé en mer le Modèle:Date- alors qu'il commandait la Diane.</ref> et son épouse<ref group=Note>Jeanne Céleste Perrault, née le Modèle:Date- à Lorient, décédée le Modèle:Date- à Lorient.</ref> achètent le manoir noble de Kersabiec<ref group=Note>Kersabiec est situé en Locmiquélic ; le manoir a disparu pendant la Seconde Guerre mondiale.</ref> et la métairie qui en dépendait. Un aveu du Modèle:Date- indique que Madame de la Placelière, devenue veuve, possède « toutes prérogatives et prééminences en l'église paroissiale de Riantec (..), [qu']elle a droit de banc et parquet au haut du chœur de ladite église et tombes élevées de terre de deux coudées et droit d'avoir des armes es vitres d'icelles ». Elle avait aussi droit de prééminence en « l'église de Saint-Pierre au Port-Louis ainsi qu'à la chapelle du couvent de Sainte-Catherine-sur-Blavet ». Elle disposait aussi du droit de haute, moyenne et basse justice, y compris « d'avoir patibulaires à deux poteaux et gibets pour la punition des crimes et autres marques de justice »<ref>Paul Philippe, La parenté malouine et lorientaise de la vicomtesse de Châteaubriand,"Annales de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo", Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo, 1982, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5324707t/f179.image.r=Riantec?rk=3261818;4</ref>.
Les îles Crozet doivent leur nom au navigateur Julien Crozet, né à Port-Louis, au lieu-dit la Croizetière, aujourd'hui sur le territoire de la commune de Riantec. Les îles Crozet furent découvertes par l’expédition de l’explorateur français Nicolas Thomas Marion-Dufresne qui fit débarquer son second, Julien Crozet, sur l’île de la Possession le Modèle:Date. Crozet prit alors possession de l’archipel au nom de la France. Le capitaine britannique James Cook nomma ces îles d’après Julien Crozet, ayant également donné le nom de Marion-Dufresne à l’île Marion voisine de celle du Prince-Édouard.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Riantec en 1778 : Modèle:Citation bloc
Plusieurs riantécois participèrent à la Guerre d'indépendance américaine dans l'escadre du comte de Ternay, dont François Le Borgne (mort le Modèle:Date-), Louis Perot (mort le Modèle:Date-), Jean Lescouët (mort le Modèle:Date-), Toussaint Thomé, ainsi que, dans l'escadre du comte de Grasse, Jean Le Guen<ref>Henri Mérou, "Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783", 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5525402h/f247.image.r=Riantec?rk=4098732;4</ref>.
Révolution française
Julien Le Formal<ref group=Note>Julien Le Formal, né le Modèle:Date- à Pluvigner, décédé le Modèle:Date- à Riantec.</ref> fut nommé en 1788 recteur des deux paroisses de Riantec et Port-Louis. Il fit le choix de résider à Riantec (à la différence de Jacques Colomb, le recteur précédent, qui résidait à Port-Louis), ce qui mécontenta les paroissiens de Port-Louis. Il refusa, ainsi que les autres membres du clergé de Riantec de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé (devenant donc prêtre insermenté), à la différence du clergé de Port-Louis qui le fit, mais continua à administrer clandestinement la paroisse de Riantec, même si Pierre Le Blays fut élu curé constitutionnel de Riantec le Modèle:Date- par l'assemblée électorale du district d'Hennebont. Lors du Concordat de 1801, Port-Louis fut érigé en paroisse distincte, mais Julien Le Formal fut maintenu curé de Riantec<ref>Le dernier recteur de Riantec, "Bulletin de la Société polymathique du Morbihan", 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6561130v/f121.item.r=Riantec et La petite histoire du Morbihan, "Bulletin de la Société polymathique du Morbihan", 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6561153v/f136.image.r=Riantec?rk=85837;2</ref>.
La paroisse de Riantec est érigée en commune, qui inclut alors Gâvres et Locmiquélic en 1790.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Riantec en 1845 : Modèle:Citation bloc Un décret du Modèle:Date- du ministre de l'intérieur érige en commune distincte « la presqu'île de Gavre et l'île de Ksalm », distraits de la commune de Riantec ; le chef-lieu de la nouvelle commune est fixé à Gâvre<ref>"Bulletin officiel du Ministère de l'intérieur", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5775444q/f13.image.r=Port-Louis?rk=321890;0</ref>. Gâvres est aussi érigé en paroisse le Modèle:Date-.
À peine Gâvres avait-il été érigé en commune indépendante qu'une polémique oppose des habitants de Riantec au maire de Gâvres à propos de la coupe du goémon de rive, le maire de la nouvelle commune ayant décidé par décret d'en réserver le droit aux seuls habitants de Gâvres sur son territoire communal. L'affaire alla jusqu'en Cour de cassation<ref>"Bulletin des arrêts de la Cour de cassation rendus en matière criminelle", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5850372t/f27.image.r=G%C3%A2vres?rk=429186;4</ref>.
Les pêcheurs de Riantec participaient tous les ans, le jour de la Saint-Jean (Modèle:Date-), comme ceux des ports voisins, à la Fête des Courreaux de Groix comme en témoigne un article datant de 1862<ref>Le Monde illustré, n° du 12 juillet 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6214407g/f7.image.r=Riantec?rk=2596579;2</ref>. Déjà en 1835 Louis-Antoine Dufilhol écrivait en cette occasion à propos des pêcheurs participant à cette cérémonie : « Ceux de Riantec sortent du fond de leur baie et semblent d'abord voguer au milieu des champs : leurs voiles se promènent parmi les pommiers ; mais bientôt ils pointent le cap sur la batterie du Talut et laissent à bâbord les rochers du Taureau »<ref>Louis-Antoine Dufilhol, "Guionvac'h, études sur la Bretagne", 1835, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5661485w/f90.image.r=Riantec?rk=4270407;2</ref>.
Une double épidémie de variole frappa Riantec en 1866, la première, frappant surtout Locmiquélic, entre janvier et mars fit 93 morts parmi les 340 malades, la seconde en décembre fit 12 morts parmi les 29 malades. Lors de cette seconde épidémie c'est le village de Kerdreff, peuplé de 335 âmes qui souffrit le plus, y tuant 10 personnes (2 enfants, 2 hommes et 6 femmes). Dans son rapport du Modèle:Date- sur cette épidémie de variole de Riantec en 1869 (laquelle provoqua dans la commune 438 malades et provoqua 105 décès), le docteur Bodélio écrit : « Les mères n'ont jamais pu comprendre que le vaccin ne pouvait mettre à l'abri de la variole qu'à condition d'être inoculé dix jours au moins avant l'infection variolique dans les organes ». En 1869 une épidémie de fièvre typhoïde fit dans le seul village de Kerner, qui n'avait que 300 habitants, 70 malades et provoqua 50 décès<ref>Docteur Alfred Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan", Vannes, 1870, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64838677/f25.image.r=Riantec?rk=42918;4, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6528773r/f23.image.r=Riantec?rk=21459;2, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6528773r/f10.image.r=Riantec?rk=21459;2 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6528773r/f17.image.r=Riantec?rk=21459;2</ref>.
En 1874 une pétition d'habitants de Riantec demanda « le rétablissement, dans le plus bref délai, de la royauté en la personne d'Henri V, héritier légitime de la couronne de France »<ref>"France. Assemblée nationale (1871-1875)", n° du 5 février 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65089267/f8.image.r=Riantec?rk=171674;4</ref>.
Le Modèle:Date- le préfet du Morbihan suspendit de ses fonctions le vicomte Fréderic de La Goublaye de Nantois « attendu [qu'il] a ouvert et poursuivi, malgré nos instructions, (...) une enquête sur la moralité du desservant de sa commune, (...) que le presbytère a été plusieurs fois menacé, que des scènes scandaleuses ont eu lieu dans l'église paroissiale, et que les religieuses de la commune, qui ont fait preuve du dévouement le plus admirable dans de récentes épidémies ont été insultées et poursuivies à la sortie de l'église, sans que M. le maire ait rien fait pour empêcher ses administrés de se livrer à ces actes coupables »<ref>Journal Le Pays, n° du 6 avril 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4674494v/f2.image.r=Riantec?rk=665239;2 et journal La Presse, n+ du 6 avril 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&query=%28gallica%20all%20%22Riantec%22%29%20and%20arkPress%20all%20%22cb34448033b_date%22&rk=729617;2</ref>. Si le maire s'en prenait ainsi au curé, c'est parce que ce dernier avait « entrepris de décider ses paroissiens à faire abandon des biens achetés par leurs familles pendant la Révolution (...) ; il n'a pas craint, du haut de sa chaire, de menacer plusieurs personnes de rigueurs ecclésiastiques si elles ne consentaient point à ce qu'il appelle une "restitution" »<ref>Journal Le Rappel, n° du 7 avril 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75329962/f2.image.r=Riantec?rk=21459;2</ref>.
La tempête du Modèle:Date- provoqua la disparition d'une chaloupe de pêche de Riantec avec 7 hommes à bord entre Groix et Belle-Île<ref>Journal Le Pays, n° du 5 janvier 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4673326c/f3.image.r=Riantec?rk=128756;0</ref>.
Benjamin Girard décrit ainsi Riantec en 1889 : Modèle:Citation bloc En 1892 et 1893, une épidémie de typhus exanthématique frappe 556 malades en 15 mois à Riantec<ref>Dr A. Charlier, "Le typhus exanthématique au Havre en 1893 : origine américaine de l'épidémie française de 1892-1893", Société d'éditions scientifiques, Paris, 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5711877k/f23.image.r=tudy.langFR</ref>. Une autre épidémie de typhus avait déjà frappé Riantec entre Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref>A. Kelch, "Traité des maladies épidémiques, étiologie et pathogénie des maladies infectieuses", tome 1, 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9739225n/f515.image.r=Riantec?rk=2939928;4</ref> ; « Riantec étant une localité maritime, l'importation du typhus y était facile »<ref>Docteur A. Fauvel, "Discussion sur l'étiologie du typhus exanthématique : discours prononcé dans les séances des 27 mai, 3 et 10 juin 1873 ", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30418727/f52.item.r=Riantec</ref>
En Modèle:Date-, Breurec, un ancien soldat de la garde mobile fait prisonnier pendant la Guerre de 1870, qui avait été condamné par la justice allemande à 20 ans de travaux forcés dans des mines pour avoir tenté de s'évader alors qu'il était prisonnier de guerre, et qui n'avait pas pu donner de ses nouvelles pendant tout ce temps, revint à Riantec après avoir été libéré et appris que son épouse s'était remariée et que tous ses biens avaient été partagés entre ses héritiers<ref>Journal La Lanterne, n° du 21 juillet 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7505566n/f4.image.r=Riantec?rk=42918;4</ref>.
Le journal La Croix du Modèle:Date- indique que « l'école des Sœurs de Riantec (Morbihan) vient d'être laïcisée. Les deux religieuses avaient 130 et 199 élèves tandis que dans deux communes voisines les écoles laïques en réunissaient deux pour une et quarante [pour l'autre] pour 4 maîtresses »<ref>Journal La Croix], n° du 28 juin 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k212731r/f3.image.r=Riantec?rk=128756;0</ref>.
Le Modèle:Date-, environ Modèle:Nobr pêcheurs, y compris 300 patrons de barques, de Port-Louis, Gâvres, Riantec, Plouhinec et Plœmeur, décidèrent de ne plus prendre la mer, protestant contre le prix auquel leurs sardines étaient achetés par les usiniers et les conditions générales de vente<ref>"Statistique des grèves et des recours à la conciliation et à l'arbitrage survenus pendant l'année 1897", 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6426459k/f236.item.r=Riantec</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le premier pèlerinage de l'année à Sainte-Anne-d'Auray était appelé "pèlerinage de Riantec" car c'est cette paroisse qui, il y a environ 300 ans avant 1900, en avait donné la première l'exemple. Cette tradition perdurait au débout du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : par exemple lors de celui de 1900 « les Gâvrais et les Riantecois étaient assez nombreux pour organiser dans la clôture et dans la basilique une magnifique procession aux flambeaux » ; le Modèle:Date- plus de 500 pèlerins de la région de Lorient, les uns en train, les autres en voiture, participèrent au "pèlerinage de Riantec"<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 28 mai 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6389032/f3.image.r=riantec?rk=1566531;2 et n° du 2 mai 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641421r/f4.image.r=riantec?rk=1630909;2</ref>.
Riantec est ainsi décrit en 1903, lors de la crise sardinière : Modèle:Citation bloc Le gouvernement Combes décida la fermeture au Modèle:Date- de l'école privée catholique tenue par les Sœurs de la Sagesse à Riantec<ref>Journal La Croix, n° du 19 janvier 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k256046w/f3.image.r=Riantec?rk=515024;0</ref>.
Le journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date- écrit que l'entrevue entre les curés et les vicaires de Port-Louis et Riantec avec l'agent du fisc lors de la tentative d'inventaire des biens d'église a été des plus courtoises. « Sur le refus d'ouvrir les portes de ces églises, le receveur de l'enregistrement est reparti sans objection (...) Le bruit courait dans la région que l'abbé Martin, vicaire à Port-Louis et l'abbé Gouguec, vicaire à Riantec, avaient été conduits, menottes aux mains, à la prison de Lorient ; ce bruit est sans fondement »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641005b/f2.image.r=riantec?rk=42918;4</ref>.
Le Modèle:Date- des incidents éclatèrent à Riantec opposant un ostréiculteur, Lecomte, qui avait obtenu une concession de 6 hectares sur l'île de Kerner et des pêcheurs de Riantec et Locmiquélic dont les femmes avaient l'habitude de ramasser des coquillages, notamment des palourdes, sur les grèves de la Petite mer de Gâvres lorsque chômaient les usines de sardines ; celles-ci reprochaient à l'ostréiculteur de privatiser une partie du domaine public maritime, ce dernier arguant que celui-ci faisait en tout deux cents hectares et que le naissain qu'il produisait servait aussi, en s'échappant de ses parcs, à rendre les coquillages plus abondants ; 40 femmes et 70 enfants de pêcheurs envahirent le parc et le saccagèrent. Il fallut envoyer des gendarmes pour garder le parc ostréicole<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 12 juin 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641828n/f1.image.r=G%C3%A2vres?rk=1266100;4, n° du 19 juin 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641835v/f4.image.r=Riantec?rk=4291866;4 et n° du 23 juin 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641839c/f4.image.r=G%C3%A2vres?rk=171674;4</ref>. Le Modèle:Date- 600 manifestants envahirent l'île Kerner et saccagèrent le parc ; des membres du parquet de Lorient, qui s'étaient rendus sur place, faillirent être victimes de la marée montante ; au retour leur véhicule s'embourba ; ils durent descendre dans les flots et pousser la voiture pendant que le cocher fouettait sa bête à tour de bras<ref>Journal La Croix, n° du 19 mai 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k257068m/f6.image.r=Riantec?rk=987129;2</ref>.
Le Modèle:Date- « Le dundee de pêche Marie-Madeleine, de Riantec, patron Leglohaec, a été pris par les courants au moment où il sortait de la Petite mer de Gâvres pour aller au large, et s'est jeté sur les rochers de Belorchs, entre Gâvres et Port-Louis. (...). L'équipage a été sauvé »<ref>Journal La Croix, n° du 19 juin 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2570944/f6.image.r=G%C3%A2vres?rk=364808;4</ref>.
En 1909 des maisons de Riantec étaient toujours couvertes en chaume comme en témoigne l'incendie survenu le Modèle:Date- qui détruisit « trois fermes recouvertes en chaume » dans le village de Saint-Riel<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 mai 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6421726/f4.image.r=riantec?rk=2060096;0</ref>.
Le Modèle:Date- « le conseil d'arrondissement, après avoir pris connaissance des délibérations du conseil municipal [de Riantec] et de la commission syndicale, des pétitions d'un certain nombre de protestataires (...) vote à l'unanimité l'érection en commune de la section de Locmiquélic. Cette nouvelle commune comprendra tous les terrains situés sur la rive gauche de la route de Port-Louis à Hennebont »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 octobre 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6437866/f4.image.r=riantec?rk=429186;4</ref>. En raison de la partition, Riantec qui comptait lors du recensement de 1910 Modèle:Nobr habitants, n'en eût plus que Modèle:Nobr et la nouvelle commune de Locmiquélic Modèle:Nobr<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 16 mai 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642896k/f4.image.r=riantec?rk=858373;2</ref>.
Le journal La Croix du Modèle:Date- écrit que l'école laïque de Riantec « est dirigée par un instituteur, secrétaire de mairie, qui est marié civilement et n'a pas fait baptiser ses enfants. Plutôt que d'envoyer à cette école ses trois fils, un pauvre ménage de la localité, le ménage Tréhin, à qui l'on allouait 7 fr. 50 par mois pour l'entretien d'un enfant assisté, a confié ses enfants à l'école libre. Dès lors, la municipalité radicale a fait rayer la subvention des époux Tréhin »<ref>Journal La Croix, n° du 3 décembre 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k258780q/f1.image.r=Riantec?rk=171674;4</ref>.
Le journal Le Rappel écrit dans son édition du Modèle:Date- que le dundee 927 de Riantec, patron Jouanno, ayant six hommes d'équipage, parti pour la pêche, n'ayant pas donné de ses nouvelles depuis 3 semaines, est considéré comme perdu<ref>Journal Le Rappel, n° du 24 mars 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7552447d/f5.image.r=Riantec?rk=236052;4</ref>. Le Modèle:Date- l'épave du dundee Sainte-Hélène-de-Dreano, aussi de Riantec, est retrouvée près de Noirmoutier ; ce naufrage fit quatre victimes<ref>Journal La Croix, n° du 29 mars 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k258878q/f6.image.r=Riantec?rk=665239;2</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Riantec porte les noms de 165 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; quatorze d'entre eux au moins sont péris en mer (par exemple les deux frères Adrien et Michel Bernarde, Jean Evanno, les deux frères Aimé et Gildas Jegousso, ainsi que deux autres originaires de Port-Louis, matelots à bord du dundee Bayard-sans-Peur, coulé par le sous-marin U-91 le Modèle:Date-) ; un (Louis Guillemoto) est mort des suites de ses blessures à Malte, trois au moins sont morts en Belgique (Jean Kerlo, Benjamin Mollo et Pierre Mollo), la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont par exemple Martin Danigo, soldat au 123e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- à Sainte-Menehould (Marne), décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire<ref name="memorial-genweb.org">memorialgenweb.org Riantec : monument aux morts</ref> ; autres exemples : l'abbé Emmanuel Le Corvec, né le Modèle:Date- à Riantec, soldat au 62e régiment d'infanterie, blessé mortellement au Fort de Vaux le Modèle:Date- et l'abbé Albert Jouanno, né le Modèle:Date- à Riantec, sergent au 69e régiment d'infanterie, blessé mortellement le Modèle:Date- à Bieuxy (Aisne) et décédé deux jours plus tard<ref>"Le Collège Saint-François-Xavier de Vannes au champ d'honneur (1914-1918)", 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k930130w/f239.image.r=Riantec?rk=4678134;4 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k930130w/f185.image.r=Riantec?rk=4678134;4</ref>.
Un soldat originaire de Riantec, Pierre Le Bihan<ref>Né en 1874 à Riantec</ref>, du 33e régiment d'infanterie coloniale, a été fusillé pour l'exemple le Modèle:Date à Courtémont (Marne) pour « avoir tué ou blessé des camarades »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Marcel Dréan, un marin de commerce originaire de l'île Kerner, fut officiellement déclaré mort par l'Inscription maritime à la suite du naufrage de son bateau, un cargo mixte, torpillé par un sous-marin allemand dans l'Atlantique Nord à la fin de l'année 1917. Il revint à Riantec.. le jour de la cérémonie funèbre en son honneur<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 18 mai 1919, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k645818d/f3.image.r=riantec?rk=2274689;2</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le Modèle:Date- l'antique église Sainte-Radegonde de Riantec, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dédiée à sainte Radegonde<ref>C'est la seule église de Bretagne dédiée à cette sainte, voir Sainte Radegonde de Riantec, "La Semaine religieuse de Poitiers", n° du 10 août 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5689804v/f23.image.r=Riantec?rk=493564;4. Il existe aussi à Riantec une fontaine de sainte Radegonde.</ref>, fut totalement détruite de manière accidentelle par un incendie ; rien ne put être sauvé. Le Modèle:Date- l'église en ruine s'écroula, ensevelissant plusieurs enfants sous ses décombres : l'un d'entre eux fut tué et un autre grièvement blessé<ref>Journal La Lanterne, n° du 5 février 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7511395q/f4.image.r=Riantec?rk=321890;0</ref>. L'église fut reconstruite entre 1923 et 1927 d'après les plans de l'architecte René Guillaume<ref name="IB">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date- Locmiquélic se sépare de Riantec, devenant une commune distincte<ref>"Le Bulletin législatif Dalloz : lois, décrets, arrêtés, circulaires, etc.", 1919, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54741452/f786.image.r=Riantec?rk=6051532;0</ref>.
La tempête du Modèle:Date-<ref>http://tempetes.meteofrance.fr/spip.php?article154</ref> fit de nombreux dégâts et des victimes à Riantec, notamment à l'Île de Kerner. Le journal L'Ouest-Éclair lança une souscription pour venir en aide aux victimes de toute la côte lorientaise<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 29 mai 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6585620/f4.image.r=riantec?rk=107296;4</ref>.
Le Modèle:Date- une barque montée par deux pêcheurs de goémon de Riantec chavira à la suite d'un coup de vent près de la pointe de Gâvres ; l'un des pêcheurs se noya<ref>Journal La Croix, n°du 12 décembre 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4431981/f2.image.r=G%C3%A2vres?rk=2532201;2</ref>.
Dugast, ostréiculteur à Riantec, jouissait d'une entreprise à réputation mondiale, fournissant en huîtres et en coquillages les restaurants les plus renommés de Paris, de Bruxelles et la Compagnie générale transatlantique. Il créa en 1938 un établissement ostréicole à Sidi-Abderahman au Maroc<ref>Journal Le Petit Marocain, n° du 20 novembre 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46908578/f5.image.r=Riantec?rk=3648086;4</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Riantec porte les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Frédéric Bregent, matelot canonnier à bord du cuirassé Bretagne, mort lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date- ; Robert Le Bozec, maître canonnier à bord de l'aviso Surprise, coulé le Modèle:Date- lors d'une attaque anglaise sur Oran par l'HMS Brilliant ; Paul Dugast, matelot au 1er régiment de fusiliers marins (1re division française libre), tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Radicofani (Italie) ; André Caradec, mort en captivité en Allemagne le Modèle:Date-<ref name="memorial-genweb.org"/>.
Le gendarme Pierre Brasquer, né le Modèle:Date à Riantec, en poste à Pont-Croix (Finistère), est mort le Modèle:Date à l'hôpital de Douarnenez des suites de ses blessures reçues alors qu'il ripostait à l'attaque par une colonne allemande des habitants de Plozévet qui s'étaient rassemblés pour fêter l'arrivée prochaine des troupes alliées<ref>memorialgenweb.org Pierre BRASQUER</ref>. La Modèle:63e Promotion de l' École de gendarmerie de Châteaulin lui a rendu un hommage solennel en le prenant pour parrain en Modèle:Date-.
L'école privée de garçons de Riantec est ouverte en 1935 et un nouveau bâtiment bâti en 1938<ref>Journal La Croix, n° du 15 février 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4142137/f4.image.r=Riantec?rk=386268;0 et n° du 2 décembre 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4435038/f4.image.r=Riantec?rk=922751;2</ref>.
L'après-Seconde-Guerre-mondiale
Jean-Marc Scourzic<ref>Jean-Marc Scourzic, né le Modèle:Date à Merlevenez - Memorialgenweb.org</ref>, maître mécanicien et Léon Naveos<ref>Léon Naveos, né le Modèle:Date à Nostang - Memorialgenweb.org</ref>, marin, firent partie des 51 victimes lors du naufrage de la frégate météorologique Laplace qui heurta une mine datant de la Seconde Guerre mondiale et coula en dix minutes le Modèle:Date en baie de La Fresnaye.
Cinq soldats originaires de Riantec sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine : Jean Bertic<ref>memorialgenweb.org Jean BERTIC</ref>, Joseph Guérizec<ref>memorialgenweb.org Joseph GUERIZEC</ref>, Henri Le Goastellec<ref>memorialgenweb.org Henri LE GOASTELLEC</ref>, Albert Nicol<ref>memorialgenweb.org Albert NICOL</ref> et M. Quer.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 2004, le phare de Kerbel, construit en 1853, de 25 mètres de hauteur, désaffecté,fut vendu aux enchères pour Modèle:Nobr euros<ref>"Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France", octobre 2004, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9777545x/f70.image.r=Riantec?rk=2017177;2</ref>.
Patrimoine
Archéologique
Plusieurs sites archéologiques sont recensés sur le territoire de Riantec :
- dolmens et tumulus datant du Néolithique ;
- sites préhistoriques dont le village de Kérostin ;
- voie romaine.
Historique
À défaut d'édifices, monuments ou sites classés, Riantec possède un certain nombre d'éléments patrimoniaux remarquables.
- Église Sainte-Radegonde de Riantec : dédiée à Radegonde de Poitiers, elle a été reconstruite en style néogothique entre 1923 et 1927, l'église antérieure ayant été détruite par un incendie en 1917.
- Chapelle de la Trinité à Kerner, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Chapelle de la Vraie-Croix, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Chapelle Saint-Jean, reconstruite en 1884 ; un pardon y est organisé chaque année<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/riantec-56670/dimanche-cest-le-pardon-de-saint-jean-locjean-2658525</ref> ;
- Moulin à marée de Stervins, datant de 1689 ;
-
Le moulin à marée de Stervins.
-
Le château de Kerdurand.
-
Chapelle de la Vraie-Croix.
- Phare de Poulfanc, édifié en 1854, appelé « tour à feu » (traduction du breton Modèle:Langue signifiant phare) ;
- Phare de Kerbel, qui remplace ce premier phare.
- Château de Kerdurand, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; sa grille et son portail datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Ruines du château de La Croizetière construit vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Plusieurs fontaines et lavoirs ;
- Ancien chemin de fer.
Bâti
Riantec comptait avant 1880 deux zones habitées, au bourg et à Kerner, et quelques groupes d'habitations disséminés sur son territoire.
Par la suite, les constructions ont été édifiées autour des noyaux d'urbanisation préexistants et des voies d'accès à la commune.
Caractérisée par une grande hétérogénéité de son bâti, la commune abrite essentiellement de l'habitat individuel. Outre un bâti traditionnel, antérieur à 1880, constitué de maisons de pêcheurs pour l'habitat maritime et de longères pour l'habitat rural, les différentes formes d'habitat individuel caractéristiques des évolutions architecturales contemporaines fondent le tissu urbain communal.
Naturel et paysager
Ce patrimoine naturel tant maritime que rural dont dispose Riantec abrite une faune et une flore riche protégée à divers titres.
Espaces d'intérêt européen
Natura 2000
La petite mer de Gâvres, les zones humides du Dreff et de la Croizetière sont concernées par le site Natura 2000 du « massif dunaire de Gâvres-Quiberon et zones humides associées».
ZNIEFF
Abritant des espèces rares et menacée, Riantec, particulièrement sa frange littorale, est également visée par un périmètre de zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique. La ZNIEFF de la Croizetière, d'une superficie de 47 ha, est au centre du triangle d'espaces non urbanisés séparant les communes de Locmiquélic, Port Louis et Riantec ; elle abrite des plantes protégées comme l'asphodèle d'Arrondeau et l'orchis grenouille (Coeloglossum viride)<ref>https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/530015426.pdf</ref>.
ZICO
La Petite mer de Gâvres, l'Île de Kerner et l'Île aux Pins ainsi que les marais du Dreff, d'anciens marais salants, sont inclus dans une zone d'intérêt communautaire pour les oiseaux. En effet, ces zones abritent une grande variété d’oiseaux utilisant la vasière comme zone d’alimentation à marée basse et de repos à marée haute.
Espaces d'intérêt local
Outre les zones visées par l'intérêt communautaire, les landes de Lotour et le vallon du Riant sont repérés localement au titre de leur intérêt faunistique et floristique.
Blasonnement
Langue bretonne
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date, et devenu effective le Modèle:Date. La ville devient ainsi la 184e commune de Bretagne à l'avoir signé<ref>« Ya d'ar brezhoneg. La charte signée », dans Le Télégramme, pages Riantec, le 25 février 2016, consulté sur www.letelegramme.fr le 21 juillet 2018</ref>.
La commune dispose depuis 2009 d'une école primaire Diwan<ref>« Diwan ouvre une école immersive en langue bretonne à Riantec », consulté sur www.ouest-france.fr le 21 juillet 2018</ref> qui scolarise 62 élèves à la rentrée 2018. À la rentrée 2021-2022, l'école Diwan compte 36 élèves répartis en 2 classes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Démographie
Le territoire de la commune (et en conséquence le nombre de ses habitants) est réduit en 1867, pour la création de la commune de Gâvres, et en 1919, pour celle de Locmiquélic.
La population de Riantec a connu une évolution positive de 1975 à 2009 (+884 habitants).
Modèle:Population de France/section
Politique et administration
Riantec est membre, depuis Modèle:Date, de Lorient Agglomération, communauté d'agglomération regroupant 25 communes et Modèle:Nombre <ref>INSEE, recensement 2012</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Économie
Emploi
En 2004, le pourcentage d'actifs dans la population riantecoise était de Modèle:Unité dont Modèle:Unité de chômeurs.
En 2000, les établissements basés à Riantec employaient 560 personnes et le centre hospitalier de Kerdurand, dépendant de l'hôpital de Port-Louis constituait le principal employeur de la commune avec 120 salariés.
Par ailleurs, en 1999, seulement Modèle:Unité de la population ayant un emploi résidait et travaillait à Riantec.
Activités
- Commerce et artisanat
L'activité commerciale et artisanale est répartie sur l'ensemble du territoire communal avec une concentration au niveau du bourg pour le commerce et à Villemarion pour l'artisanat. L'autorisation de construire une station d'épuration a été donné fin mai 2009; celle-ci devrait traiter les eaux de Riantec, Port-Louis et Locmiquélic<ref>Arrêté du 27 mai 2009 portant autorisation exceptionnelle de construction de la station d'épuration des eaux usées de Port-Louis/Riantec/Locmiquélic sur le territoire de la commune de Riantec (Morbihan)</ref>.
- Pêche
À Riantec, l'essentiel de l'exploitation des ressources maritimes est historiquement liée à la pêche à pied.
Profondément ancrée dans la culture locale, la pêche à pied en petite mer de Gâvres de palourdes et de coques a longtemps contribué à l'alimentation de la population mais est devenue une activité ludique et éducative constituant un atout touristique.
- Agriculture
En 2004, l'agriculture occupait Modèle:Unité du territoire avec Modèle:Unité de surface agricole utile (SAU) mais accuse une diminution progressive tant de la surface exploitée que du nombre de sièges d'exploitation basées à Riantec.
Les exploitations riantecoises partagent majoritairement leur activité entre l'élevage porcin et bovin et la culture céréalière notamment à destination de l'alimentation animale.
- Tourisme
L'activité touristique réduite à Riantec peut s'appuyer sur la petite mer de Gâvres et son intérêt tant écologique que pédagogique.
Par ailleurs, sans être une station balnéaire, la baignade est possible à marée haute dans la petite mer de Gâvres notamment à partir des petites plages (les Salles, Stervins, les Chelles) du littoral communal.
La campagne riantecoise par la diversité de ses paysages dispose de potentialités.
Associations
- 15 associations sportives
- 15 associations culturelles
- 6 associations à caractère patriotique
- 3 associations environnement-nature
- 8 associations scolaires
- 4 associations sociales ou caritatives
Équipements et infrastructures
Touristiques
- Parc de Kerdurand
Le parc de Kerdurand est agrémenté d’un parcours sportif et d’une piscine.
- Maison de l'île de Kerner
Espace découverte du monde végétal, animal et minéral de la petite mer de Gâvres.
Scolaires et périscolaires
Les structures d’enseignement présentes sur le territoire de Riantec permettent d’accueillir les enfants scolarisés de la maternelle au collège.
- 3 écoles maternelles
- École maternelle de la Petite Mer
- École maternelle Saint-Joseph
- École maternelle Diwan (immersive en breton. À la rentrée 2020, 31 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan (soit 6% des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.
- 3 écoles primaires
- École primaire Paul-Émile-Victor
- École primaire Saint-Joseph
- École primaire Diwan (bilingue breton-français)
- 1 collège
- Collège de Kerdurand
- 1 halte garderie
- Relais des Homards
Socioculturels
Les équipements socioculturels sont essentiellement répartis sur le bourg et à Kerdurand.
- Le bourg
- Salle audiovisuelle utilisée notamment en tant que cinéma ;
- Médiathèque Anjela Duval ;
- Salle polyvalente Henri-Queffélec.
- Kerdurand
- Maison des jeunes ;
- Club du Modèle:3e ;
- Château de Kerdurand à la disposition des associations et du centre de loisir.
Sportifs et de plein air
À quelques exceptions près, les infrastructures sportives riantecoises sont regroupées à Kerdurand
- 3 terrains de football
- 1 terrain de rugby
- 2 courts de tennis
- 2 terrains multisports
- 1 parcours sportif
- 2 piscines
- 1 boulodrome couvert
- 1 salle de sport dans l’annexe du château de Kedurand
- 1 salle de sport dépendant du collège de Kerdurand
- 1 dojo
- 1 centre équestre.
Par ailleurs, le site de Riantec, entre mer et campagne, offre des opportunités de randonnées pédestres, équestres et cyclistes.
L’espace de la petite mer de Gâvres se prête à la pratique d’activités nautiques comme le kayak de mer, la planche à voile ou encore le kitesurf.
Déplacements
Réseau viaire
Outre les voies communales, Riantec est traversée par trois routes départementales :
- RD 781 qui relie Plouhinec à Port-Louis via Riantec (Modèle:Unité par jour en 2001) ;
- RD 33 vers Merlevenez, Nostang et Landévant (Modèle:Unité par jour en 2001) ;
- RD111 vers Locmiquélic et en direction de Lorient (Modèle:Unité par jour en 2001).
Transports en commun
La commune de Riantec est desservie par le réseau CTRL<ref>le site de la CTRL</ref> :
Ligne | 15 | Riantec - Kervignec ↔ Port-Louis - La Pointe | |
Ligne | 16 | Riantec - Sébastopol ↔ Port-Louis - La Pointe |
Le réseau outre-rade de la CTRL permet une desserte en bus interne aux communes de Riantec, Port-Louis et Locmiquélic et une liaison par bateau à destination de Gâvres et à travers la rade vers Lorient.
Vie locale
Événements hebdomadaires
- Marché : le mercredi matin à côté de l'église Sainte-Radegonde ;
- Cinéma : les weekends à la salle audiovisuelle.
Littérature
- Paul Féval : Le poisson d'or (1863)<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58087173/f9.item.r=Riantec</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Julien Crozet, navigateur ayant donné son nom aux îles Crozet, né à La Croizetière (alors en Port-Louis).
- Antoine-Marie Boucher-Desforges, né le Modèle:Date- à Riantec, fut gouverneur des Mascareignes à partir du Modèle:Date- et jusqu'en 1767. Il termina ses jours dans sa propriété de Gol sur l'île Bourbon vers 1790<ref>Henri Bourde de La Rogerie, "Les bretons aux îles de France et de Bourbon (Maurice et la Réunion) au XVIIe et au XVIIIe siècle", 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33445575/f215.image.r=Riantec?rk=3133062;4</ref>.
- Adolphe-Charles Nicolas, né le Modèle:Date- à Riantec, médecin de la Marine, dirigea notamment le service médical de l'expédition du Mexique, puis en 1886-1887 de la Compagnie de Panama. Il publia de nombreux ouvrages et articles, notamment concernant des maladies tropicales, notamment Guide hygiénique médical du voyageur dans l'Afrique centrale et Manuel d'hygiène coloniale. Il termina sa carrière comme médecin dans la station thermale de La Bourboule ; officier de la Légion d'honneur<ref>Angelo Mariani, "Figures contemporaines, tirées de l'album Mariani....", 1894-1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205990n/f221.image.r=Riantec?rk=4613756;4</ref>.
- Feodor Atkine a vécu à Riantec.