Pluvigner
Modèle:Infobox Commune de France Pluvigner {{#ifeq:1|0|[plyviɲe]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Géographie
Localisation
Le bourg de Pluvigner se situe à vol d'oiseau à Modèle:Unité au nord-ouest de Vannes, à Modèle:Unité à l'est de Lorient et à Modèle:Unité au sud de Pontivy.
Géographie physique
Sa superficie est de Modèle:Unité dont 17 % constitue un massif forestier dense (bois de Trélécan, Kérisac, Kéronic) à proximité des forêts de Camors et de Floranges.
Son relief se caractérise par une pente nord-est, sud-ouest présentant un dénivelé de Modèle:Unité. Le point culminant atteint Modèle:Unité au lieu-dit le Soucho, le point le plus bas Modèle:Unité au lieu-dit Kernoël. Un réseau hydrographique très important délimite les frontières naturelles de la commune.
Géologie
Un filon quartzeux cuprifère contenant notamment de la malachite, de l'erubescite et de la chalcopyrite, affleure près de Kergolven en Landaul et de Kerhilias en Pluvigner<ref>Modèle:Article.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auray », sur la commune d'Auray, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Pluvigner est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pluvigner, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pluvigner, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). La forêt occupe Modèle:Unité soit 18,7 % de la surface communale. Les feuillus sont majoritaires mais les conifères sont bien représentés.
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 4,1 % | 342 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,9 % | 72 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 34,0 % | Modèle:Nb |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 5,8 % | 482 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 30,5 % | Modèle:Nb |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 5,5 % | 458 |
Forêts de feuillus | 6,1 % | 502 |
Forêts de conifères | 4,1 % | 341 |
Forêts mélangées | 8,5 % | 702 |
Landes et broussailles | 0,1 % | 10 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,4 % | 33 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Pleigvinner en 1259 ; Pleuvingner en 1327 ; Ploevigner en 1387 ; Plouigner en 1405 ; Pluvigner en 1428 ; Plevigner en 1453 ; Ploegner en 1516 ; Plevigner en 1636<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Pleuwigner en breton<ref>Pluvigner, geobreizh.bzh.</ref>.
Le nom de la commune est d'origine bretonne. Il est issu de l'appellatif toponymique Ploe, signifiant "paroisse", et de l'anthroponyme Guigner<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, renvoyant à Saint Guigner, saint patron éponyme de la commune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Âge du fer et période romaine
Entre 1983 et 1988, une fouille de sauvetage permet la mise au jour d'un habitat gaulois au lieu-dit "Le Talhouët"<ref name="tanguyDrac2">Daniel Tanguy, Fouille de sauvetage programmée sur un site d'habitat de l'âge du fer, au Talhouet, commune de Pluvigner (Morbihan), SRA Bretagne.</ref>. Le site, daté de La Tène moyenne à finale, couvre une surface d'environ 1 hectare et demi. il est composé de deux enclos emboîtés, d'une maison circulaire et d'un bâtiment de stockage, type grange<ref name="glecam1">Gaby Le Cam, Un site de l'âge du fer au Talhouët en Pluvigner, Société d'Archéologie et d'Histoire du Pays de Lorient.</ref>. Diverses sépultures jouxtent le site. L'ensemble est probablement à mettre en relation avec le peuple des Vénètes, qui contrôlait alors ce territoire.
Moyen Âge
Le trésor de Pluvigner contenait des pièces cachées à la fin de la Guerre de succession de Bretagne entre 1360 et 1364 ; il contenait notamment 259 monnaies flamandes, qui constituaient 84 % de l'ensemble de ce trésor monétaire<ref>Gildas Salaün, « Les trésors monétaires médiévaux », Trésors enfouis de l'âge du fer à la Révolution, Musée d'Histoire et d'Archéologie de Vannes, éditions Locus Solus, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.
Époque moderne
Pierre Le Gouvello, chevalier de Keriolet , né en 1602 à Auray (il passa son enfance au château de Kerlois), fut agnostique, athée et mena une vie dissolue. En 1636 il se rendit à Loudun pour y observer les Folles de Loudun ; il se convertit alors et devint religieux, transformant son château en hospice pour les pauvres.
En 1687-1688, des violences ont lieu à Pluvigner contre les caquins de Bretagne, descendants supposés des lépreux médiévaux. La population s'oppose aux autorités qui voulait interdire la coutume empêchant aux caquins d'enterrer leur morts au cimetière paroissial<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>.
La trève de Saint-Bieuzy, qui dépendait sous l'Ancien Régime de la paroisse de Pluvigner, devint une commune en 1793, mais celle-ci fut incorporée dans celle de Pluvigner avant 1806<ref>http://cassini.ehess.fr/fr/html/fiche.php?select_resultat=4230?</ref>.
Révolution française
En 1799 des bandes royalistes, formées en bonne partie d'hommes de Pluméliau, Grand-Champ, Pluvigner, Plumergat, etc.. formèrent un rassemblement de 5 à Modèle:Nobr hommes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En décembre 1864 ouvre la ligne des Chemins de fer d'Orléans, d'Auray à Napoléonville (Pontivy), en passant par Pluvigner. La ligne est ouverte au transport des voyageurs (trois trains par jour dans chaque sens) et au transport du fret. La ligne de chemin de fer d'Auray à Napoléonville (Pontivy) fut inaugurée le Modèle:Date- : « La première station que l'on rencontre est celle de Pluvigner, à peu de distance du gros bourg de ce nom. L'aspect du paysage est triste et monotone. De vastes landes. Peu de traces de cultures. La végétation [les plantes cultivées] est absente sur ce sol qui appelle, à grands cris, les efforts de l'homme. Mais nous entrons dans la forêt de Camors (...) »<ref>Modèle:Article.</ref>. La liaison s'arrêta en 1951 et la gare disparait en 1981<ref>Journal Le Télégramme du Modèle:Date-</ref>.
Le monument aux morts de Pluvigner porte les noms de 19 soldats morts pour la France pendant la guerre de 1870<ref name=genweb177>Modèle:Lien web.</ref>.
Une épidémie de dysenterie fit 600 malades (dont 46 moururent) à Pluvigner en 1876. Le docteur Alfred Fouquet explique la propagation de la maladie par les conditions de vie déplorables des habitants de la région qui « ne prennent absolument aucun soin, soit de leur propreté, soit de celle de leurs maisons. Ils jettent les selles des malades devant leur porte et parfois les vident dans la maison même, au milieu des cochons et des poulets, au milieu desquels ils grouillent. (...) Ils se refusent d'ailleurs à prendre aucun médicament »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le curé de Pluvigner vit son traitement<ref>En vertu du Concordat de 1801, les prêtres étaient payés par l'État.</ref> suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398455/f3.image.r=Gourin?rk=17661032;2</ref>.
En 1909 est créée l'association des « Keriolets de Pluvigner », vouée initialement à des activités d'éducation physique et gymnique et à une fanfare. Le nom choisi fait référence à Pierre Le Gouvello de Keriolet ; la section football fut créée en 1921<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Pluvigner porte les noms de 342 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name=genweb177/>.
L'Entre-deux-guerres
Un soldat de Pluvigner (Joseph Messager) est mort pour la France au Maroc à la suite du combat d'Oued-Amrine en 1925<ref name=genweb177/>.
La Seconde Guerre mondiale
Le 23 janvier 1943, un bombardier américain B-17, endommagé lors d’une mission et poursuivi par deux avions allemands, s’écrasa dans le bois de Kéronic. Sept aviateurs furent tués et trois survécurent. Deux stèles ont été inaugurées le 5 novembre 1994 en présence de Charles Roth survivant et de Mel Schulstad, pilote habituel mais absent le jour de la mission<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Plaque de la stèle près de la mairie.
-
Plaque de la deuxième stèle dans le bois de Kéronic.
À la fin du mois de juin 1944, la compagnie FFI dirigée par le capitaine Henri Le Frapper participa dans la région de Pluvigner et Brandivy à des actions de harcèlement contre les troupes allemandes ; le Modèle:Date- sept résistants FFI furent tués près du carrefour de La Forêt-Le Purgatoire en Brandivy<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cinq autres furent fusillés par les Allemands le même jour au lieu-dit Chanticoq à Bieuzy-Lanvaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Neuf autres résistants furent fusillés le Modèle:Date- au lieu-dit Le Véniel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le monument aux morts de Pluvigner porte les noms de 76 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi elles trois membres de la famille Elstein, réfugiée à Pluvigner en octobre 1940 et morts en déportation, victimes de la Shoah, au camp de concentration d'Auchwitz en 1942<ref name=genweb177/>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Sept soldats originaires de Pluvigner sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et quatre pendant la Guerre d'Algérie<ref name=genweb177/>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date- un avion de chasse F-16 de l'armée de l'air belge, parti de la base de Florennes et devant se ravitailler en carburant à Lann-Bihoué, s'écrase au lieu-dit "Le Poteau" en Pluvigner en raison d'une avarie de moteur, détruisant en partie une maison lors du crash ; les deux pilotes purent s'éjecter à temps, l'un d'eux restant suspendu par son parachute pendant deux heures à une ligne à haute tension<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 20 septembre 2019.</ref>.
Économie
Agriculture
- 127 exploitations et 140 exploitants en l'an 2002.
Industrie
- « Hill-rom », un des leaders mondiaux de mobilier pour le domaine médical, environ 350 salariés<ref>https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-face-aux-risques-hill-rom-s-adapte-6761402</ref>.
- « Bretagne Chrome », environ 50 salariés.
Politique et administration
Chef-lieu de canton qui regroupe les communes de Brech, Camors, Landaul et Landévant, Pluvigner centralise les syndicats intercommunaux tels que le S.I.V.O.M. et le S.I.V.U. Au total, Modèle:Nombre habitants en 2011.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
- La population de Pluvigner est actuellement en constante progression. C'est une population jeune, composée à 30 % de moins de Modèle:Nombre.
Langue bretonne
Le nom de la commune est Pleuwigner en breton.
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 9 novembre 2006. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le 19 juin 2010.
À la rentrée 2017, 134 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Églises ou chapelles
- Chapelle Notre-Dame-de- Orties - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Église paroissiale Saint-Guigner - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Chapelle Saint-Adrien - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Chapelle Saint-Colomban - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Chapelle de la Trinité - Fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Le Moustoir)
- Chapelle de Notre-Dame-de-la-Miséricorde - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Chapelle Saint-Mériadec - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Chapelle Sainte-Brigitte - {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}
- Chapelle Saint-Guy - Vers 1600
- Chapelle Notre-Dame-de Fatima-aux-Granges - 1895. Depuis 1962, la chapelle est utilisée par la communauté CPCR qui organise à côté des retraites ignatiennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Chapelle de Saint-Bihui - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Chapelle de Saint-Goal - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Chapelle Saint-Fiacre à Trélecan - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Chapelle Saint-Guénaël - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les châteaux
Le château, qui appartint à Pierre Le Gouvello de Keriolet, date pour l'essentiel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (façade) mais conserve quelques éléments du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au début de ce siècle, il appartenait alors à Eon de Kernigues, écuyer du duc Jean V. Depuis 1800, le château est la propriété de la famille Le Bobinnec. La chapelle privée a été bâtie par la mère de Pierre Le Gouvello de Keriolet, en action de grâces pour la conversion de son fils à Loudun.
Jadis appelée Queronic, c'est une imposante demeure des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: /|-| – | / }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
}}, mais largement remaniée par la famille Harscouët de Saint Georges vers 1860. C'est toujours la propriété de cette famille, représentée actuellement par le vicomte Christian de la Tullaye. Situé au milieu de grands bois, le logis comporte une grande chapelle. En outre, une autre chapelle existe dans le parc le long d'une allée, au sud du château.
- Château de Rimaison - Avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Château de Tancarville : il est en ruine dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cependant, la chapelle Saint-Fiacre, ancienne chapelle du château, est toujours debout.
Autre monuments ou sites dignes d'intérêts
- La fontaine Saint-Guigner (1526)
- Le tertre tumulaire de Souho
- Les stèles de Pluvigner et Cosquéric (âge du fer) ;
- Plusieurs mottes féodales situées à Coët, Magoër, Kerchéro, Kerbernard ou Goh Castel {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXI
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} ;
- Des sépultures de l'âge de fer ;
Tourisme
- Le site gaulois de Talhouët composé de maisons d’habitation, de structures domestiques, ainsi que de sépultures datant des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleIII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} avant notre ère.
- L’église Saint-Guigner du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et sa grande fontaine accolée à un lavoir.
- Les arcades de la chapelle Notre-Dame-des-Orties en face de l’église : seuls éléments restant de la chapelle.
- Les nombreuses chapelles et leurs pardons où la musique bretonne tient une place importante : chapelle Saint-Colomban, chapelle de la Trinité, chapelle Saint-Mériadec, chapelle Sainte-Brigitte, chapelle Saint-Guy, chapelle Notre-Dame de Fatima, chapelle Saint-Bihui, chapelle Saint-Goal, chapelle Saint-Fiacre et chapelle Saint-Guénaël.
- La chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde, lieu de prière de Pierre de Kériolet surnommé le « diable de Kerlois ». Il mène une vie de débauche avant de se convertir. La chapelle impressionne par la richesse de son mobilier et de ses sablières sculptées de nombreuses têtes énigmatiques.
- Le circuit de Talhouët (Modèle:Unité) disponible à l’antenne de Pluvigner, en mairie.
Culture
- La BiblioPef - place Notre-Dame-des-Orties.
- Centre Multimédia - place Notre-Dame-des-Orties.
- L'école de musique municipale « Porh Hirello » - rue du Presbytère.
Enseignement
Pluvigner compte trois écoles et un collège.
- École Joseph-Rollo ;
- École Saint-Guignier ;
- École Sainte-Anne ;
- Collège du Goh-Lanno.
Sports
- Clubs de football :
- Les "Keriolets de Pluvigner" (évoluant en R1) ; ce club a atteint en 2007 les 32e de finale de la Coupe de France de football (battus par l'US Le Mans) ; le club a été fondé en 1909 (c'était alors une association catholique pratiquant des activités d'éducation physique et gymnique ainsi que de fanfare), la section football étant créée en 1921. Le club porte le nom du chevalier de Keriolet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- l'"AS Pluvigner" (évoluant en D2) ;
- Club de volley-ball ;
- "Pluvigner Rugby Club" a une école de rugby de 60 enfants environ et 40 seniors. L'équipe fanion évolue en Modèle:1re série ;
- Rollers Cop, Club de roller .
- Tennis Club Pluvigner. En 1976, le Club Omnisport de Pluvigner est créé. Le tennis est une des sections, il prend son indépendance en 1988 et devient le Tennis Club Pluvigner. Il compte actuellement 110 licenciés dont une majorité de jeunes. Il propose le tennis en loisir et en compétition à partir de 4 ans. L’équipe pédagogique comprend 2 entraîneurs diplômés. Le TC Pluvigner a engagé 2 équipes seniors hommes (D2 et D3), une équipe senior dames D2 et 4 équipes jeunes pour la saison 2022.
- Pluvigner Basket Ball
Jumelages
Personnalités liées à la commune
- L’abbé Joseph Le Bayon dit Job Le Bayon (1876-1935), auteur dramatique, est né à Pluvigner.
- Le gendarme Pierre Annic, résistant, est né au lieu-dit Les Granges, à Bieuzy-Lanvaux, ancienne trève de Pluvigner<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Jean-Marie Goasmat (1913-2006), cycliste réputé pour ses performances dans le Tour de France d'après guerre, vivait à Pluvigner.
- Yvon Palamour (1932-2018) y est né, ébéniste d'art, sonneur, luthier, conférencier, récipiendaire de l'Ordre de l'Hermine, promotion 2015 dont la famille est originaire de la commune depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/auray-56400/sonneur-et-ebeniste-yvon-palamour-est-decede-5945453</ref>.
Héraldique
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Joël Lecornec, « Le tertre tumulaire de Souho en Pluvigner », Annales de Bretagne, no 79, 1, 1972, Modèle:P.