Camors
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Camors {{#ifeq:1|0|[kamɔʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Géographie
Localisation
La commune fait partie du Canton de Pluvigner, de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique et dépend de l'arrondissement de Lorient. La commune s'étend sur Modèle:Unité et est entourée par les communes de Baud, de Pluvigner et de La Chapelle-Neuve. La commune se trouve à vol d'oiseau à Modèle:Unité au sud de Pontivy, à Modèle:Unité au nord-ouest de Vannes, à Modèle:Unité à l'est-nord-est de Lorient, à Modèle:Unité à l'ouest-sud-ouest de Rennes et à Modèle:Unité au sud-est de Brest.
Relief et hydrographie
Située à une altitude moyenne de Modèle:Nobr, celle-ci culmine à Modèle:Nobr et est à son point le plus bas de Modèle:Nobr. La rivière l'Ével et la rivière le Tarun sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Camors. Ces deux rivières sont respectivement affluent et sous-affluent du Blavet. De nombreux ruisseaux prennent leurs sources sur la commune. Elle est située pour partie sur le massif des Landes de Lanvaux dont elle constitue l'extrémité occidentale. Modèle:Images
Les forêts de Camors et de Floranges
La commune de Camors est couverte en grande partie par deux massifs forestiers, la forêt domaniale de Camors et la forêt de Floranges. Avec Modèle:Unité de bois<ref>Camors sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref>, le taux de boisement de la commune est de 44 % contre 16,4% pour le département du Morbihan. Le substrat géologique de ces massifs forestiers est presque exclusivement constitué du granite de Lanvaux, à structure gneissique, qui génère des sols à ph acide. Ces forêts ont été achetée par Louis XVI en 1785 pour alimenter les arsenaux de Lorient en bois de marine et sont devenues propriété de l'État lors de la Révolution française.
La forêt de Camors (qui s'étend aussi sur les communes de Pluvigner et Baud), forêt domaniale, située sur un plateau granitique vers Modèle:Nobr d'altitude à l'ouest du bourg de Camors, est vaste de Modèle:Nobr de feuillus, notamment des boisements de chênes, de hêtres (recherchés pour la fabrication des sabots) et de châtaigniers, ainsi que des résineux (pins sylvestres et maritimes, sapins et épicéas). Elle est, ainsi que ses appendices les bois de Coët Fourno, de Quinipily et de Trélécan (qui sont des propriétés privées et appartiennent à la commune voisine de Baud pour les deux premiers cités, et à celle de Pluvigner pour le troisième cité), classée SNIEFF. L'ouragan d'octobre 1987 a détruit Modèle:Nobr de cette forêt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les habitants de Camors vivaient essentiellement de la forêt. Ils étaient charbonniers, sabotiers, scieurs de long, faiseurs de balais, bûcherons... Il y a eu jusqu'à deux cents bûcherons et quatre-vingt-dix sabotiers. Les scieurs de long étaient souvent aussi laboureurs, travaillant en forêt principalement à la saison morte, vivant dans des loges (cabanons) en forêt ; ce fut par exemple le cas de la famille Le Torriellec dont cinq générations successives au moins pratiquèrent ce métier<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; ce métier a disparu en raison de la mécanisation après la Seconde Guerre mondiale.
Jean-Baptiste Ogée écrit en 1778 qu' « il y a dans cette forêt de Camors une espèce de colonie de bûcherons qui, depuis plus de deux cents ans, sont occupés à couper le bois dont on fait une vente tous les quinze jours. Les seigneurs de Quinipily jouissent encore de ce privilège (...) »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La religion et l'autorité civile n'avaient que peu d'emprise sur cette population vivant en forêt. Camors est une des seules communes de France où il reste en 2020 deux scieries et un sabotier. De nos jours encore, l'un des derniers sabotiers de Bretagne est l'entreprise du "Sabot Camorien"<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fondée par Émilien Simon dans une cabane en bois, et reprise son fils Claude Simon, qui quitta la cabane au bout de Modèle:Nobr pour s'agrandir et suivre la demande au vu du succès et de l'évolution du sabot. L'entreprise a été rachetée en 2022 par Jean Boutros<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La forêt de Floranges (qui s'étend aussi sur les communes de Pluvigner et La Chapelle-Neuve), également forêt domaniale, est située à l'est du bourg de Camors sur un plateau vers Modèle:Nobr d'altitude ; elle est vaste de Modèle:Nobr et contient des boisements analogues à ceux de la forêt de Camors<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est également une ZNIEFF<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ouragan d’octobre 1987 a détruit une partie de cette forêt (Modèle:Nobr) qui a été replantée depuis en peuplements mixtes et notamment du chêne rouge d'Amérique. Elle contient aussi l'alignement de menhirs de Kornevec.
Un conte raconté par un cultivateur de Camors et retranscrit en 1899 commence ainsi : « Autrefois à Camors il y avait beaucoup de loups ; pour les prendre on creusait dans les sentiers des fosses profondes, plus larges vers le bas que par le haut et on les recouvrait de branches »<ref>Modèle:Article.</ref>. C'est en raison de l'abondance des loups dans le passé que le bagad local a été dénommé Bagad Bleidi Kamorh ("Bagad des Loups de Camors"). Un autre conte raconte l'histoire d'un charbonnier de la forêt de Camors et de deux loups<ref>Modèle:Article.</ref> ; un autre celle d'un enfant enlevé par des korrigans (nombreux, disait-on, en forêt de Camors)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Des chasses à courre étaient organisées dans ces deux forêts. L'équipage de chiens courants le plus célèbre fut l'"équipage Goulaine" en 1896-1897, dirigé par le comte Geoffroy de Goulaine, dont le chenil se trouvait au manoir de Kerlagadec en Pluvigner<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
La population se répartit majoritairement autour de trois pôles : le bourg, le village de Lambel-Camors et le village de Locoal-Camors.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moreac », sur la commune de Moréac, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
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L'ancienne gare de Lambel-Camors (désormais fermée) sur la ligne d'Auray à Pontivy.
Urbanisme
Typologie
Camors est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Camors, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols simplifiée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est la suivante : forêts (48,2 %), terres arables (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), zones urbanisées (7,2 %), prairies (4,1 %), végétation arbustive ou herbacée (0,7 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de cette même base.
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 7,2 % | 267 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 23,2 % | 862 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 4,1 % | 152 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 16,3 % | 604 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 0,2 % | 8 |
Forêts de feuillus | 16,5 % | 610 |
Forêts de conifères | 18,3 % | 678 |
Forêts mélangées | 13,5 % | 501 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,7 % | 26 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
L'occupation des sols de la commune met en évidence la prédominance de la forêt sur les espaces agricoles. Celle-ci occupe près de la moitié de la surface communale. Elle est constituée pour moitié de feuillus et pour moitié de conifères. Camors appartient en effet à la région naturelle des Landes de Lanvaux. Cette région était autrefois occupée par des landes mais celles-ci ont été remplacées par des plantations de résineux à partir de 1950<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Camor en 1204 ; Kemorz en 1228<ref name="Hervé Abalain">Hervé Abalain - 2000 - Noms de lieux bretons - éditions Jean-Paul Gisserot - Page 61.</ref>.
De [car / ker], « hameau, village » et [mourz] en vannetais, « humide, bourbeux »<ref name="Hervé Abalain"/>. Mais le site Internet de la commune donne une autre explication : le nom proviendrait de Conomor, appelé aussi Comorre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom breton de la commune est Kamorzh<ref name="Hervé Abalain"/>.
Le nom du hameau de Locoal-Camors proviendrait du breton lok qui signifie « ermitage » et de saint Goal<ref>Michel Priziac, Michel Mohrt, Kidour - 2002, Bretagne des saints et des croyances, page 227.</ref>, Modèle:Lien, Gwal, Gurval, Gutual ou encore Gault, un ermite breton<ref name="+1">Modèle:Lien web.</ref> qui aurait vécu une partie de sa vie dans la lagune d'Etel (donnant son nom à Locoal-Mendon), puis dans la forêt de Camors où il serait décédé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Préhistoire
De nombreux monuments mégalithiques se trouvent dans la commune, principalement en forêt de Camors<ref name="lemonde" />.
Antiquité
Les vestiges d'un camp romain ont été découverts en 1969<ref name="lemonde">« Vestiges gallo-romains dans la forêt de Camors », Le Monde, 289 août 1969.</ref>
Moyen Âge
Le château
Au lieu-dit la motte ou Porh Hoet Er Saleu subsistent les vestiges d'une ancienne installation médiévale. Ceux-ci se situent sur une langue de terre qui s'avance, protégé sur trois de ses côtés par de petits cours d'eau, sur le rebord du plateau occupé par le bois, en contrebas de la pente qui aboutit de nos jours à l'étang du moulin de la Motte. Le nom du lieu-dit peut être vu comme une référence à une motte féodale.
François-Marie Délandre écrit en 1847 que de faibles vestiges y existaient alors encore, notamment un fossé assez profond pour que ses extrémités se remplissent d'eau en période de crue. Il précise aussi que ces ruines étaient alors nommées en breton Porh-Houet-er-Sâleu ("Cour du Bois des Salles") et que le mot sâleu est un ancien mot celtique signifiant "château" ou "manoir"<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Des fouilles débutées en 2017 attestent de la présence en ce lieu d'un ancien éperon barré<ref>« Camors. De jeunes archéologues font des fouilles en forêt », Ouest France, 20 juillet 2017.</ref>,<ref>« La Motte. Les fouilles s'ouvrent au public », Le Télégramme, 19 juillet 2017.</ref>.
Une tradition rapporte que le château de Conomor ait été situé à cet endroit dans la forêt de Camors, mais plusieurs autres emplacements sont aussi évoqués .
Les autres faits du Moyen Âge
La paroisse de Camors est née tardivement (date inconnue) et a été constituée d'une partie du territoire de Baud et d'une autre partie appartenant jusque-là à Pluvigner. Selon la tradition, l'église paroissiale initiale aurait été située dans le vllage de Coscamors [Coz-Camors], dont la toponymie est révélatrice (coz signifie "vieux" en breton). Selon Joseph-Marie Le Mené, on y trouvait encore en 1891 une pâture dénommé "le jardin du recteur" et un champ appelé "le vieux cimetière"<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Le premier seigneur connu de Camors est Sylveste de Kamor [Quemorz], qui en 1204 est cité comme témoin d'une donation faite par Alain IV de Rohan à l'abbaye de Bon-Repos. Le Modèle:Date- « Alain de Quemorz [Alain de Camors], écuyer, fils d'Henry de Quemorz, écuyer, mort, donne en pur et perpétuel héritage et aumône à Jouffroy [Geoffroy] de Rohan, clerc, fils de noble Alain, vicomte de Rohan, chevalier, et à ses héritiers et à ses successeurs et à ceux qui cause lui auront, tout le gentil fief que lui, Alain de Quemors, avait dans les paroisses de Plemelin [ Plumelin] et de Quemors [Camors] , au diocèse de Vannes ». Après la mort de Geoffroy de Rohan, ces biens revinrent aux vicomtes de Rohan<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.
Selon un aveu de 1471, Camors était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1524 le vicomte Jacques de Rohan céda la châtellenie de Camors à Guy XVI de Laval qui fut par la suite vendue en 1560 à René d'Arradon.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la seigneurie de Camors appartenait à Briant de Lannion qui, lors de la Guerre de succession de Bretagne, prit le parti de Jean de Montfort contre Charles de Blois et participa à la bataille d'Auray. La seigneurie de Camors resta aux mains de la famille de Lannion jusqu'au mariage le Modèle:Date- de Félicité-Sophie de Lannion avec le duc de La Rochefoucauld-Liancourt<ref>Modèle:Courcelles-pairs.</ref>.
D'autres seigneuries existaient à Camors : Bocudello, Kermapoussert, Kervergant, Locoal (qui appartenait à la famille Saint-Pezran), Penrane et Trémelin<ref name="infobretagne" />.
Il y avait autrefois en Camors une petite trève connue sous le nom de Locoal<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Temps modernes
Dans l'église paroissiale Saint-Sané de Camors, construite en 1640, se trouvait le tombeau du comte Claude de Lannion, décédé le Modèle:Date-. Ce tombeau fut détruit lors de la Révolution française.
En novembre 1727 trois enfants de Camors, « âgés de huit, six et douze ans » selon le procès-verbal, furent pris de convulsions et poussèrent des cris comparables à des aboiements et tombant parfois évanouis<ref>Modèle:Article.</ref> ; ces crises étaient quotidiennes. Leur père les emmena alors le Modèle:Date- au pardon de Notre-Dame-du-Roncier à Josselin et, après avoir fait le tour du sanctuaire en procession et bu l'eau de la fontaine, les enfants guérirent. Une verrière de l'église de Josselin représente la guérison des enfants et Notre-Dame-du-Roncier devint célèbre par la suite pour la guérison des "aboyeuses", des femmes frappées par un mal similaire à celui des enfants de Camors, mal que l'on suppose être l'épilepsie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Camors en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
En juin 1795 le bourg de Camors, qui était contrôlé par des bandes royalistes, fut repris par les troupes républicaines<ref name=":1" />.
En 1800, des chouans entrèrent à nouveau dans Camors : « Les insurgés, profitant de l'instant où les habitants de la commune de Camors étaient occupés de leurs travaux champêtres, s'introduisirent dans le chef-lieu, et y coupèrent l'arbre de la liberté. Ceux-ci, de suite, en replantèrent un nouveau. Quelques jours après, les brigands plus nombreux, forcèrent à quitter leurs habitations les citoyens de Camors, qui se réfugièrent à Baud où, depuis, ils ont concouru à la défense de ce poste important. Le général en chef voulant récompenser cet acte de républicanisme (...) déclare que les communes de Camors et de Baud sont exemptes de toute espèce de réquisitions frappées ou à frapper »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Dans le cadre de la Cinquième Chouannerie, le Modèle:Date- deux détachements de la garnison de Baud du [[43e régiment d'infanterie|Modèle:43e régiment de grenadiers]] firent une battue dans la forêt de Floranges et rencntrèrent près du village de Coëtquennec des chouans ; ils tuèrent leur chef, Josselin, conscrit réfractaire « redouté dans le pays [qui] empêchait depuis longtemps les déserteurs des environs de Pluvigner de se soumettre », et arrêtèrent un second réfractaire Guillaume-Marie Pierre, conduit à la prison de Vannes<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date- des gendarmes de la brigade de Camors arrêtèrent deux réfractaires, les nommés Denis et Gullarmo, qui, conduits le lendemain sous escorte de quatre gendarmes et de cinq hommes du [[13e régiment d'infanterie|Modèle:13e léger]] à Locminé, mais le détachement fut attaqué à une lieue et demie de Baud par une soixantaine d'hommes armés de fusils qui libérèrent les deux prisonniers, tuèrent un gendarme et en blessèrent deux autres<ref>Modèle:Article.</ref>. Vers la fin du mois d'avril 1836 « des individus masqués parcourent depuis quelques jours la commune de Camors et les communes environnantes ; ils commettent des vols nombreux, et menacent d'incendier ceux des habitants qui les dénonceraient ou chercheraient à les connaître. La crainte qu'inspire ces malfaiteurs est telle qu'aucun habitant n'a encore osé parler »<ref>Modèle:Article.</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Camors en 1843 : Modèle:Citation bloc
En décembre 1851 un incendie ravagea à nouveau la forêt de Camors<ref>Modèle:Article.</ref>.
La ligne de chemin de fer d'Auray à Napoléonville (Pontivy) fut inaugurée le Modèle:Date- : « Nous entrons dans la forêt de Camors. Voici des taillis, des bois de pins et des futaies de grands chênes séculaires qui semblent s'animer à note approche. La vitesse du train nous les fait apparaître dansant une ronde fantastique. Avant même de quitter la forêt nous suivons une pente assez sensible qui nous mène à la station de Baud et qui aboutit à l'Evel, très près de l'endroit où cette rivière fait sa jonction avec le Blavet »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une épidémie de dysenterie fit 136 malades (dont 21 moururent) à Camors en 1876. Le docteur Alfred Fouquet explique la propagation de la maladie par les conditions de vie déplorables des habitants de la région qui « ne prennent absolument aucun soin, soit de leur propreté, soit de celle de leurs maisons. Ils jettent les selles des malades devant leur porte et parfois les vident dans la maison même, au milieu des cochons et des poulets, au milieu desquels ils grouillent. (...) Ils se refusent d'ailleurs à prendre aucun médicament »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1883 le curé de l'île d'Houat, condamné dans une affaire de vente de spiritueux, fut déplacé par l'évêque de Vannes et nommé à Camors. Le journal La Lanterne ironise, écrivant : « Nous ne félécitons pas les habitants de Camors »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le cimetière de Camors, qui entourait l'église, fut déplacé aux environs de 1880 et remplacé par une place. Un lec'h qui se trouvait dans le muret l'entourant, formé d'un monolithe quadrangulaire d'un mètre de haut, plus large à sa base et se terminant par un tenon et surmonté par un chapeau ovale d'un mètre de long et Modèle:Unité de large, ayant à sa surface un dessin de croix potencée, qui gisait à terre, furent sauvés de la destruction par le curé de Camors, l'abbé Lavenot, aussi archéologue. ; ce monument fut restauré en 1912<ref>Modèle:Article.</ref>.
Louis de Caters fait en 1895 une description assez sinistre des environs de Camors : « La forêt de Camors est à une trentaine de kilomètres de Vannes (...). Des landes immenses, désertes, lamentables, s'étendent, couvertes parfois de hauts genêts épineux, de grises bruyères, pendant des lieues, jusqu'aux premiers arbres de cette forêt de Camors qui, clairsemée à son orée, va bientôt s'épaississant ; immense oasis (...) sur lesquelles, de loin en loin, quelque moulin agité ses bras perdus, comme un appel suprême et désespéré dans la tourmente du vent »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le tracé du chemin d'intérêt commun Modèle:N°, reliant Camors à La Chapelle-Neuve est aprouvé en 1899 par le Conseil général du Morbihan : « le nouveau tracé doit rapprocher les bourgs de Camors et La Chapelle-Neuve, et desservir les terres plus riches et plus fertiles de la vallée du Tarun »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La halte ferroviaire de Lambel-Camors ouvre le Modèle:Date- ; elle a l'inconvénient d'être éloignée du bourg de Camors.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
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La forêt de Camors (dessin publié en 1904).
Le Modèle:Date- une tentative d'inventaire des biens d'église échoua à Camors : « Lundi, à huit heures du matin, le percepteur de Pluvigner, accompagné de quatre gendarmes, est arrivé devant l'église de Camors. Le tocsin sonnait et Modèle:Nobr attendaient le fonctionnaire sur la place. 250 fidèles se trouvaient enfermés dans l'église. Le percepteur était escorté par le maire. Voyant la porte de l'église fermée, et personne ne lui répondant, il fit demi-tour sous l'applaudissement des assistants »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Un grave incendie survint dans le bourg de Camors le Modèle:Date-, détruisant deux maisons et des quantités importantes de paille et de foin<ref>Modèle:Article.</ref>.
Un décret du Président de la République en date du Modèle:Date- attribue à la commune de Camors, « à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Camors, actuellement placés sous séquestre »<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1913 un conseiller d'arrondissement, Boulaire, signale que les voies de garage de la gare de Lambel - Camors sont tout à fait insuffisantes « en raison du transit important des bois de pins provenant de la forêt de Camors et demande l'extension de ces voies »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Camors porte les noms de Modèle:Nobr morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : un est décédé au Maroc (Raphaël Allano), quatre sont décédés sur le sol belge, trois en Serbie alors qu'ils faisaient partie de l'Armée française d'Orient, trois alors qu'ils étaient prisonniers de guerre en Allemagne ; tous les autres sont décédés sur le sol français<ref name=":2">Memorialgenweb.org - Camors : monument aux morts</ref>.
François Bihouis, né en 1878 à Camors, soldat au 88e régiment d'infanterie territoriale fut fusillé pour l'exemple le Modèle:Date à Maizy (Aisne) pour « voies de fait », ayant blessé un sous-lieutenant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le monument aux morts de Camors fut inauguré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est l'œuvre du sculpteur Louis-Henri Nicot et la statue du poilu est en bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Le centre de Camors (rue de la Mairie) vers 1920 (carte postale).
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Camors : la rue de La Chapelle-Neuve vers 1920 (carte postale).
Le Modèle:Date- un décret du Président de la République autorise la commune de Camors, qui en avait fait la demande lors d'une délibération de son conseil municipal en date du Modèle:Date-, à emprunter la somme de Modèle:Nobr francs destinée à une subvention à la Compagnie du Chemin de fer d'Orléans en vue de la création d'une voie supplémentaire et d'une cour de débord [stockage] à la halte de Lambel - Camors<ref>Modèle:Article.</ref>.
Dans la nuit du 27 au Modèle:Date- quatre fermes du village de Kerniel furent détruites par un incendie. Les pompiers de Baud parvinrent toutefois à empêcher la destruction complète du village<ref>Modèle:Article.</ref>.
À Camors il y avait, en 1936, 77 sabotiers pour 623 foyers. C'est dans la forêt de Camors qu'auraient survécu les dernières huttes de sabotiers de Bretagne<ref>Sylvie Le Menn-Pellada, "Sabotiers des forêts de Bretagne", Le Télégramme éditions, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Après l'armistice du 22 juin 1940 qui entérine la défaite de la France face à l'Allemagne nazie et après l'opération Barbarossa qui voit l'Allemagne attaquer l'URSS, la cellule communiste de Camors, qui avait été dissoute, se restructure clandestinement, de même que celles d'Auray et de Quiberon, afin de mener des actions de propagande et de sabotage. Plusieurs de ses militants rejoignent les rangs des mouvements de résistance Libération-Nord et Front national, puis l'ORA à partir de février 1944, pour mener des actions de guérilla contre l'Occupant nazi à partir des Landes de Lanvaux. En avril 1944 un groupe de sous-officiers allemands attablés dans un café de Camors fut attaqué à la grenade<ref> https://www.cairn.info/revue-strategique-2012-2-page-47.htm.</ref>.
Le Modèle:Date, des feldgendarmes, épaulés de membres du Bezen Perrot (dont Ange Péresse, originaire de Bubry) et du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon (dont Joseph Le Ruyet, originaire de Bubry) arrêtent 17 résistants à Baud, Bubry, Camors et Quistinic<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le monument aux morts de Camors porte les noms de Modèle:Nobr mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles des résistants comme Pierre Le Frapper<ref>Modèle:Lien web.</ref> (mort à Houilles le Modèle:Date-), Joseph Jan (mort au camp de concentration de Mauthausen le Modèle:Date-) et Julien Le Guennec (mort le Modèle:Date- dans le même camp de concentration), Pierre Le Bot<ref>Modèle:Lien web.</ref> (fusillé par les Allemands dans le bois de Botsegalo le Modèle:Date-) et Joachim Robert (tué à l'ennemi lors des combats de la Poche de Saint-Nazaire le Modèle:Date- à Marzan) ; Jean Le Loroux, lieutenant de vaisseau sur le croiseur Primauguet, est mort lors de l'attaque américaine de Casablanca (Maroc), dans le cadre de l'opération Torch, le Modèle:Date-<ref name=":2" />.
En juillet 1945 un boulanger de Camors, membre du Parti national breton et accusé d'être un collaborateur, fut condamné à Modèle:Nobr d'indignité nationale<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
En 1945 l'élection comme maire du communiste Marcel Allanic par un tissu dense de soutiens au Parti communiste français dans cette commune rurale qui compte alors une section du parti communiste, un cercle local de l'UJFP (Union des jeunes filles patriotes) et un syndicat CGT des ouvriers forestiers<ref> Modèle:Article.</ref>.
Camors disposait d'une usine de mise en boîte d'haricots verts. Une usine de production de légumes déshydratés ferma à Camors en janvier 1947<ref>Modèle:Article.</ref>.
La gare de Lambel - Camors ferme en 1949 pour le trafic voyageurs et totalement à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Un soldat (Roger Penhoet) originaire de Camors est mort pour la France lors de la Guerre d'Algérie<ref name=":2" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 2019 le conseil municipal de Camors donne, à l'unanimité, un avis défavorable à la demande d’installation, projetée par Auray Quiberon Terre Atlantique<ref>Modèle:Article.</ref>, de six éoliennes sur le territoire de la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.
Blasonnement
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,16 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Camors et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.
Camors<ref name="Revenus">Modèle:Lien web.</ref> | Morbihan<ref name="Revenus56">Modèle:Lien web.</ref> | |
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Nombre de ménages fiscaux | 1 293 | 332 909 |
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux | 3 106 | 740 023 |
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) | 19 971 | 20 607 |
Part des ménages fiscaux imposés | 43,0 % | 49,1 % |
Sports
- La ronde des korrigans, un critérium de cyclisme se déroule à Camors depuis 1961 fin juillet, il regroupe des coureurs élites et amateurs.
- Le cyclo cross du Petit Bois se déroule également à Camors fin décembre, il regroupe des coureurs élites et amateurs. En 1987, il a accueilli les championnats de France de cyclo-cross. En 2024, il accueillera de nouveau les Championnats de France.
Lieux et monuments
Monuments religieux
- L'église paroissiale Saint-Sané, dédiée à saint Sané, date de 1640, mais a subi de nombreux remaniements depuis ; elle est issue de la fusion de deux chapelles (d'où ses deux clochetons opposés), les pierres de l'ancienne chapelle Sainte-Suzanne ayant servi à construire la sacristie. Son retable de la chapelle sud montre la scène de la décollation de saint Jean-Baptiste avec un réalisme impressionnant.
-
Église Saint-Sané : calice en argent doré et émaux datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La chapelle Saint-Goal, dédiée à saint Goal, datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : elle aurait été construite à l'emplacement du dernier ermitage de ce saint, décédé à cet endroit le Modèle:Date-, mais elle a été reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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La chapelle Saint-Goal vers 1920 (carte postale).
- La chapelle Saint-Gobrien, dédiée à saint Gobrien : elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elles de forme rectangulaire ; son pardon est organisé le premier dimanche de septembre.
- Le chêne Bé-er-Sant ("Tombe du Saint") en forêt de Floranges : selon la tradition un officier républicain aurait été tué à cet endroit par des chouans, bien qu'il ait hissé le drapeau blanc. Il a été considéré par la suite comme un saint par la dévotion populaire et des chaussures notamment y sont déposées afin de lui demander une grâce particulière<ref>Modèle:Article.</ref>.
Autres monuments et sites naturels
- La Forêt de Camors présente sur Modèle:Nobr.
- La forêt domaniale de Floranges.
- L’étang et le site du Petit bois, en forêt de Camors, dédié dédiés à la détente, aux loisirs et aux sports.
- Les mégalithes de la forêt : alignements de Cornevec, allée couverte de Lann-et-Vein, menhir Bras et menhir Bihan (appelés aussi menhirs de l'Étoile et classés monuments historiques depuis 1934), tumulus de la ligne du Crénan, menhir de l'Armoirie, menhir du Roch Hir à Kerguelene, menhir de la Croix-Blanche, dolmen à Kermachelle, tertres tumulaires à Coz-Camors, menhir à Kerpenru et à Coët er Gankis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Alignement de Kornevec.
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L'allée couverte de Lann-et-Vein.
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Les menhirs de l'Étoile.
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Menhir de Men Vraz.
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Menhir de Lambel.
- La motte féodale de Tourel-Tallen.
- Les arboretums qui sont des collections d’arbres rares de certaines régions, plantés dans le but de conserver des espèces.
- L’atelier de Claude Simon, dernier sabotier du Morbihan<ref>À Camors, Claude Simon est sabotier depuis Modèle:Nobr, Ouest-France, 14 février 2012.</ref>.
- Le circuit de l’eau en forêt de Camors (Modèle:Unité). De nombreuses fontaines y sont dispersées, dont celle du Drolo.
- La gare de Lambel - Camors construite en 1898 - sur la ligne d'Auray à Pontivy.
Personnalités liées à la commune
- Famille de Lannion.
- Jean-Marie Goasmat, coureur cycliste, y est né.
- Jean Markale, écrivain, poète, conteur et conférencier, y a vécu et y est enterré.
- Maryse Le Gallo, marathonienne.
- Joséphine Le Tutour, mannequin née à Camors en 1995<ref>Joséphine Le Tutour, Grazia.</ref>.
- Claude Simon, sabotier depuis 1982.
Culture
- Bagad Bleidi Kamorh (Les loups de Camors en breton) : bagad créé en 1956 à l'initiative de l'abbé Le Porh, vicaire de la paroisse. Ses statuts sont officiellement déposés le Modèle:Date- (au début les filles n'étaient pas acceptées). Dans la décennie 1970 les répétitions ont lieu dans un local en forêt de Camors. En 2016 le bagad accède à la Modèle:2e catégorie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La nouvelle bannière inaugurée en 2022 représente un loup entouré de bombardes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Bibliothèque municipale Jean-Markale.
- Association Le Chant de la Terre : développement de la musique classique en milieu rural.
Enseignement
Camors compte deux écoles. :
- école Les Lutins,
- école Saint-Joseph.
Accès
Le bourg de Camors est situé au croisement de la route départementale 768 (ancienne RN 168), axe Quiberon - Dinard et de la route départementale 769 (ancienne route nationale 779), axe Vannes - Camors).
La commune est aussi traversée par la ligne de chemin de fer d'Auray à Pontivy. La gare de Lambel-Camors est une ancienne halte sur cette ligne, désormais uniquement desservie lors de trajets touristiques l'été. Elle a été ouverte au public le 29 juin 1898, et a connu une activité voyageur jusqu'en 1949. L'activité marchandise (transport de bois de mine, pomme à cidre, engrais) a cessé en 1973. L'histoire de cette halte met en avant la détermination des élus de Camors qui auront bataillé à l'époque pendant Modèle:Nobr (6 août 1862/juillet 1897) pour permettre sa construction et ainsi permettre l'expédition du bois au départ de Lambel, et non plus de Baud ou de Pluvigner. La ligne Auray-Pontivy ouverte le 18 décembre 1864 permit un développement sans précédent des communes desservies par les trains de la compagnie des chemins de fer d'Orléans.
Jumelages
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Suzanne Le Rouzic, Les forêts domaniales de Camors, Floranges et Lanvaux, Le Faouët, Liv'Éditions, 2010 Modèle:ISBN
- Louis de Caters, Le Lion de Camors, Épisode des guerres de la Chouannerie 1795-1804, Gravures de Girardet, Editiions Delagrave, 1895