Festival interceltique de Lorient

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Musique (festival) Le Festival interceltique de Lorient, abrégé en FIL (en breton : Emvod ar Gelted en Oriant) se tient tous les ans à Lorient, en Bretagne. Il réunit des dizaines de groupes des pays et régions d'origine celtique pendant dix jours lors de la première quinzaine d'août. Il promeut toutes les formes de musiques issues des pays celtiques, des chants millénaires au folk, au rock, au jazz, en passant par les œuvres symphoniques dans un environnement de création extrêmement prolifique.

Le festival trouve son origine dans l'accueil en 1971 d'une compétition de bagadoù. Dès l'année suivante, il s'est tourné vers l'interceltisme pour se démarquer d'autres festivals de la région, puis s'est ouvert par la suite à d'autres formes d'expressions culturelles. Il devient à partir de la fin des années 1990 l'un des festivals français les plus importants par son nombre de visiteurs, en en accueillant jusqu'à 800 000 dont 115 000 entrées payantes en 2010.

Sa programmation est avant tout tournée vers des concerts et des spectacles de danses. Il accueille par ailleurs des compétitions musicales, comme des épreuves du championnat national des bagadoù, de danses comme celles de la fédération War 'l leur et des compétitions propres au festival. D'autres animations comme des défilés ou des activités de découvertes culturelles sont aussi organisées.

Il a une importante influence sur son territoire, tant sur le plan économique que sur le plan médiatique. Le festival agit aussi comme un acteur culturel, permettant la création et la diffusion dans le domaine des cultures bretonne et celtique.

Histoire

Avant le festival

Plusieurs festivals de musiques bretonnes se développent en Basse-Bretagne pendant la période de l'après-guerre. À Quimper, le Festival de Cornouaille créé en 1923 est relancé en 1948<ref>Les Grandes Fêtes interceltiques et de Cornouailles, contexte, Institut national de l'audiovisuel, consulté sur ina.fr le 11 juin 2011.</ref>. À Brest, le festival international des cornemuses est créé en 1953 par la Bodadeg ar Sonerion (en abrégé BAS) (principale association de musique traditionnelle bretonne) pour fêter son dixième anniversaire<ref>Neuvième édition des Fêtes des Cornemuses à Brest, contexte, Institut national de l'audiovisuel, consulté sur ina.fr le 11 juin 2011.</ref>. Cependant, à la suite du réaménagement de la place du château où se tient le festival de Brest et du conflit qui en résulte entre la mairie de Brest et la Bodadeg ar Sonerion, l'association cherche un nouveau lieu où implanter son concours et les villes de Nantes et de Saint-Malo se déclarent alors intéressées<ref name="Alain Cabon P11">Modèle:Harvsp.</ref>.

À Lorient, l'union des commerçants et industriels et le cercle Brizeux lancent cette même année 1953 un « Triomphe de la duchesse Anne d'Armorique ». Il réunit quatorze bagadoù et trente-trois cercles quatre années de suite avant sa disparition<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Début août 1969 a lieu la première « Fête des ports bretons » organisée par le comité des fêtes de la ville de Lorient<ref name="archives.lorient.fr 1960–1969 ">Modèle:Lien web</ref> qui réunit trente bagadoù et cercles<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="cairn.info Revue Ethnologie française 2012/4 Vol. 42 Au-delà du folklore : le festival interceltique de Lorient">Modèle:Lien web</ref>.

Lorsque la Bodadeg ar Sonerion (en abrégé BAS) cherche à relocaliser son festival du fait que la ville de Brest souhaite l'arrêter, plusieurs de ses responsables qui proviennent de la région de Lorient interviennent pour que celui-ci s'y implante. Polig Monjarret, président fondateur de la BAS, en propose alors la reprise à Pierre Guergadic, le président du Comité des Fêtes de Lorient, qui l'accepte<ref name="Alain Cabon P11"/>. Un accord est également trouvé entre Polig Monjarret et les responsables politiques de la ville<ref name="Alain Cabon P11"/>. Après une édition-test réussie en 1970 sous le nom de « la Fête des Ports », la ville de Lorient accueille la manifestation<ref name="Alain Cabon P11"/>.

Le Festival interceltique des Cornemuses de Lorient

La première édition de ce qui prend alors le nom de « Fête des Cornemuses » a lieu au début du mois d'Modèle:Date<ref name="cairn.info Revue Ethnologie française 2012/4 Vol. 42 Au-delà du folklore : le festival interceltique de Lorient"/> et se tient sur trois jours<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La finale du championnat des bagadoù attire près d'un millier de spectateurs<ref name="Alain Cabon P12">Modèle:Harvsp.</ref> et un défilé réunissant 30 cercles et une quinzaine de bagadoù attire lui quelque 30 000 spectateurs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. D'autres activités comme un fest-noz quotidien, des visites nocturnes de la rade ou des cotriades sont organisées et un concert rapprochant Gilles Servat, Alan Stivell ou encore The Dubliners a lieu<ref name="Alain Cabon P12"/>. L'expérience est alors considérée comme un succès et le festival est reconduit<ref name="Alain Cabon P17">Modèle:Harvsp.</ref>.

Il est décidé pour l'édition de 1972 de se tourner vers l'interceltisme de manière à se démarquer du Festival de Cornouaille de Quimper<ref name="Alain Cabon P17"/>. Le nom de « Fête interceltique des Cornemuses de Lorient » est choisi la même année<ref name="Alain Cabon P18">Modèle:Harvsp.</ref> et de nouvelles nations arrivent au fil des années : la Galice envoie sa première délégation en 1976<ref name="Alain Cabon P28"/> et l'Île de Man en 1977<ref name="Alain Cabon P31">Modèle:Harvsp.</ref>. Les autres délégations augmentent le nombre de leurs participants : les Écossais sont 70 en 1972<ref name="Alain Cabon P18"/>, 75 en 1975<ref name="Alain Cabon P28"/> et 150 en 1976<ref name="Alain Cabon P28"/>. Les Irlandais passent de 60 en 1972<ref name="Alain Cabon P18"/> à 150 en 1976<ref name="Alain Cabon P28"/> et les Gallois de quelques chanteurs<ref name="Alain Cabon P18"/> à 50 participants<ref name="Alain Cabon P28"/> aux mêmes dates. La durée du festival s'allonge à la même époque et il atteint sa forme définitive en 1976 en passant à dix jours<ref name="Alain Cabon P28">Modèle:Harvsp.</ref>.

La nature des activités présentées est déterminée à cette époque. Des tournois sportifs opposant plusieurs délégations sont organisés dès 1972<ref name="Alain Cabon P18"/>. Des concours de chant breton sont organisés à partir de 1973 dans le cadre du Kan ar Bobl<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le stade du Moustoir est utilisé à partir de 1974 pour un spectacle de danses intégrant des jeux de lumières<ref name="Alain Cabon P24">Modèle:Harvsp.</ref> et, dès 1976, des spectacles sont programmés dans les quartiers périphériques de la ville<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La même année est organisée la première exposition d'arts bretons et les premières amorces d'un festival off se développent<ref name="Alain Cabon P28"/>, alors que les années précédentes ont vu la mise en place d'expositions de costumes bretons, de pièces de théâtre<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ou encore d'un salon du livre<ref name="Alain Cabon P24"/>. Ce dernier accueille en 1977 Pierre-Jakez Hélias et Xavier Grall<ref>Modèle:Harvsp.</ref> puis Joan Baez participe au festival l'année suivante<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Développements dans les années 1980

Fichier:Festival Interceltique de Lorient - 2006 - QIA pipers aboard the Belem.JPG
Le Queensland Irish Association Pipe-band, premier groupe australien invité en 1985, ici en 2006

Le festival prend le nom de « Festival interceltique » à partir de 1979<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et continue à se développer. En 1980, une retransmission en direct est organisée par la chaîne de télévision France 3<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et en 1982 le festival obtient pour la première fois une subvention du ministère de la culture<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette subvention est suivie en 1985 par la visite pour la première fois d'un ministre de la culture en la personne de Jack Lang, venu annoncer l'autorisation de la signalétique bilingue<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. De nouveaux pays sont invités, les Asturies en 1987 comme huitième pays celte<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ou encore l'Australie en 1985 pour sa diaspora irlandaise importante<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les activités du festival se diversifient. Le trophée de cornemuse Macallan est créé en 1980<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ainsi qu'un concours de gaïta à partir de 1986<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1989, deux nouveaux concours rassemblent pour l'un les pipe bands et pour l'autre les couples de sonneurs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Des spectacles de grande taille sont mis en place à la même époque, avec les Nuits de la mer, organisées de 1989 à 1993 dans l'espace portuaire, remplacées à partir de 1993 par les Nuits magiques dans le stade du Moustoir<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le festival multiplie ses implantations au sein de la ville. Le pub, espace de concerts, est mis en place à partir de 1981<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le village celte, lieu de restauration, est institué en 1983<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. D'autres espaces de la ville sont utilisés : l'espace Kergroise, chapiteau d'une capacité de 6 000 places, est mis en service à partir de 1984 dans la zone portuaire<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et la salle de Carnot est exploitée pour les festoù-noz à partir de la même année<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le club K, qui réunit entreprises et associations, est mis en place en 1993<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Vers un grand festival

La reconnaissance extérieure du festival augmente pendant les années 1990. Alors que celui-ci est fréquenté par 25 % d'étrangers à la fin des années 1980<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, la Commission européenne le classe parmi les treize plus importants festivals européens en 1996, l'un des trois festivals français à être distingué de cette manière avec ceux de Bourges et d'Avignon<ref name="Alain Cabon P89">Modèle:Harvsp.</ref>. Afin de permettre une plus large diffusion d'images du festival, une société de production est créée en 1994 et produit quatorze heures de vidéo pour une dizaine de chaînes dans le monde<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La grande parade est diffusée deux années de suite par TF1 en 2000 et 2001, atteignant 50 % de part d'audience et touchant six millions de personnes lors de la première diffusion. Toujours en 2001, le lancement du festival est assuré par des astronautes de la Station spatiale internationale, par une transmission en direct depuis celle-ci<ref name="Alain Cabon P104">Modèle:Harvsp.</ref>, à la suite de contacts pris lors de la mission de 1997 de Jean-Loup Chrétien dans la station MIR<ref name="Cabon99">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le nombre de concours augmente avec la mise en place des premiers concours de veuze et de pibroc'h en 1997<ref name="Alain Cabon P94">Modèle:Harvsp.</ref>, suivie de la création d'un concours de kitchen music<ref group="n">Concours humoristique de musique lors duquel des solistes de cornemuse s'opposent. La composition musicale comme l'attitude sur scène ainsi que les costumes sont pris en compte.</ref> en 2000<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Une master class proposant des cours de perfectionnement pour plusieurs instruments est instaurée en 1997<ref name="Alain Cabon P94"/>, alors qu'une création musicale comme Hirio, née en 1994, se développent au FIL avant de faire des tournées mondiales jusqu'en 2000<ref name="Alain Cabon P85">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1996, un espace cabaret est créé, actif jusqu'en 2005<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'espace de Kergroise est remis en fonction en 1998 après onze ans sans utilisation. La même année un espace salon est mis en place, avec une thématique différente chaque jour<ref name="Alain Cabon P96"/>. L'origine des groupes est plus diverse, les Los Angeles Scotts et City of Wellington pipe bands participent à l'édition de 2000<ref name="Cabon102">Modèle:Harvsp.</ref>, alors que le Tokyo Pipe band participe au festival de 1994<ref name="Alain Cabon P85"/>.

Les années 2000

Fichier:Bagad-lann-bihoue1.JPG
Alain Souchon et le bagad de Lann-Bihoué, en 2007

La croissance du festival se poursuit par la mise en place d'évènements en dehors de Bretagne. La direction du stade de France fait appel au festival pour y assurer la fête de la Saint-Patrick de 2002. L'expérience est reconduite pour un total de quatre spectacles donnés dans ce même stade jusqu'en 2004<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et aboutit à la mise en place d'une société, I3C, filiale du festival conçue pour gérer ce type d'évènements<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. D'autres spectacles sont donnés dans le reste de la France, dont quatre au Zénith à Paris. L'un de ces spectacles, sous le nom de Celtica, donne lieu à quatre représentations au stade de la Beaujoire à Nantes et deux au stade de la route de Lorient à Rennes. Le spectacle Koroll est joué à Lille et à Lyon<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et une Breizh Parade a lieu en 2007 sur l'avenue des Champs-Élysées lors de la Breizh Touch<ref name="Cabon124">Modèle:Harvsp.</ref>. La société IC3 est cependant mise en liquidation judiciaire en 2008 en raison de ses pertes<ref name="Cabon124"/> et la mise en place de ce type de spectacle n'est relancée qu'en 2011 avec la programmation d'une fête de la Saint-Patrick au Stade de France en 2012<ref>Françoise Rossi, « L'Interceltique va renouer avec Paris en 2012 », dans Ouest-France, pages Lorient, 16 mai 2011, consulté sur ouest-france.fr le 16 juin 2011.</ref>.

Fichier:FIL 2017 - nuit magique - mass bands - 7771.jpg
Le stade du Moustoir utilisé pour les plus grands spectacles.

Au début des années 2010, le festival se regroupe dans le centre de la ville, un quai étant attribué à chaque nation celte, pendant que des groupes indépendants jouent aux terrasses des cafés. D'autres lieux notoires de Lorient sont également investis : le stade du Moustoir (pour les Nuits interceltiques) ou encore le slipway du port de pêche, où deux nuits clôturent le festival par une série de concerts. Une tente-dôme est acquise par le festival en 2011 pour accueillir jusqu'à Modèle:Unité pour des manifestations diverses<ref>« Festival interceltique. Le Dôme fait le spectacle », dans Le Télégramme, Modèle:1er août 2011, consulté sur letelegramme.com le 26 juillet 2012.</ref>.

Le festival revoit son implantation à partir de la fin des années 2010 en raison de plusieurs réaménagements de la ville. Le port de pêche de Keroman cesse peu à peu d'être utilisé. Le dernier concert au slipway a lieu en 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, la grande parade inaugure en 2022 un nouveau tracé qui délaisse le port<ref>Modèle:Article.</ref>, et la même année la cotriade qui marque l'ouverture du festival déménage aux abords du stade du Moustoir alors qu'elle avait lieu au port de pêche depuis la première édition du festival<ref>Modèle:Article.</ref>. Le réaménagement du parc Jules-Ferry à partir de 2016 permet au festival de gagner un peu de surface. Une « place des nations celtes » voit le jour à partir de 2018 à proximité du palais des congrès<ref>Modèle:Article.</ref>, mais oblige la fête foraine aussi présente à revoir son implantation<ref>Modèle:Article.</ref>

Programmations

Concerts

Fichier:FIL 2011 - Texas concert at keroman 1.JPG
Le groupe Texas en 2011 au port de pêche de Keroman.

Environ 120 spectacles sur scène sont organisés pendant la durée du festival, dont 60 % sont gratuits<ref name="Le festival en bref"/>. Les Nuits Magiques, renommées Nuits interceltiques depuis 2011, se déroulent plusieurs soirs de la semaine pendant plus de deux heures au stade du Moustoir. Elles rassemblent des groupes en tenues traditionnelles regroupant plus de 300 musiciens, se terminent par un feu d'artifice<ref>« Nuits interceltiques. Plein les yeux et les oreilles », dans Le Télégramme, 6 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>. Plusieurs des plus importants concerts du festival sont organisés sur le port de pêche de Keroman ; la cotriade, repas à base de produits de la mer installé sur de grandes tables et animé par des groupes musicaux, a lieu lors du premier vendredi et réunit près de Modèle:Unité<ref>« Manger. Une cotriade pour démarrer les festivités » dans Le Télégramme, Modèle:1er août 2008, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>, alors que la nuit du port de pêche propose sur le slipway des concerts de groupes comme The Cranberries en 2010<ref>« FIL. Pluie de tubes sur le port avec les Cranberries », dans Le Télégramme, 7 août 2010, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref> ou Texas en 2011<ref>« Lorient. FIL : Texas avec les diasporas celtes cet été », dans Le Télégramme, 16 avril 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>. Enfin, certains lieux comme le « quai de la Bretagne » accueillent près d'une centaine d'artistes en 10 jours de festival<ref>« Espace Bretagne. Le pavillon de la fête », dans Le Télégramme, 7 août 2010, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>.

En marge du festival officiel s'est développé au fil des ans un festival off. Des groupes jouent en journée comme en soirée dans la plupart des bars du centre-ville<ref>Bertrand Le Néna, « Festival interceltique. Les bons plans sans se ruiner », dans Le Télégramme, 12 août 2010, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>.

Compétitions

Fichier:Festival Interceltique de Lorient - 2006 - Kitchen Music.JPG
Concours de « kitchen music ».

Plusieurs compétitions liées à la cornemuse sont organisées pendant la durée de l'évènement. Les finales du championnat des bagadoù jugent les groupes de première, seconde et quatrième catégorie pendant le premier week-end du festival<ref>« Championnat des bagadoù. Quimper remporte le titre », dans Le Télégramme, 6 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>. Un concours de pipe bands est lui organisé le second week-end du festival<ref>« Pipe-band. Les Vannetais dament le pion aux Écossais », dans Le Télégramme, 15 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref> et depuis 2000 un concours humoristique de « kitchen music » oppose une dizaine de solistes de différents pays<ref>« Les joueurs de cornemuses s'affrontent sur le ring », dans Ouest-France, 10 août 2011, consulté sur lorient.maville.com le 31 mars 2012.</ref>.

Des groupes de musique folk concourent aussi pendant l'ensemble du festival, avec une finale regroupant les meilleurs à la fin de celui-ci<ref>Anaïs Gerbaud, « Fil. Les Gallois "Calan" vainqueurs du trophée Loïc Raison », dans Le Télégramme, 15 août 2010, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>. Le Kan ar Bobl, qui voit s'affronter des groupes bretons a lui été créé lors du festival de 1973 et s'est maintenu jusqu'en 1993<ref>« Kan ar Bobl. La tradition en concours à Trégunc le 2 avril », dans Le Télégramme, 17 mars 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>.

Des solistes de cornemuse se défient dans plusieurs concours pendant tout le festival. Le « Trophée MacCrimmon » rassemble les joueurs de grande cornemuse écossaise, le « Trophée Botuha-Raud » concerne lui les sonneurs de musique bretonne de moins de 20 ans et d'autres trophées voient eux s'opposer des joueurs de pibroc’h<ref>« FIL – Concours pour solistes de cornemuses : les résultats », dans Bagadoù.org, 5 août 2009, consulté sur bagadou.org le 31 mars 2012.</ref> ou de gaïta<ref>« Un gaitero universal ». Remis jamais sans famille », dans Le Télégramme, 6 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>. Des solistes d'autres instruments comme la harpe ont aussi leurs concours dédiés<ref>« Interceltique : Lina Bellard remporte le premier Trophée de harpe », dans Ouest-France, 9 août 2008, consulté sur lorient.maville.com le 31 août 2012.</ref>.

Enfin des cercles celtiques de la confédération de danse War 'l leur se livrent à des assauts<ref>« Et aussi... », dans Le Télégramme, pages Lorient, 13 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref> et le festival organise des compétitions sportives de voile, de golf, de course à pied ou encore de gouren<ref name="Le festival en bref"/>.

Défilés

Fichier:FIL 2017 - Grande Parade 01 - Drapeaux des Nations celtes.jpg
Ouverture de la grande parade en 2017.

Modèle:Galerie détaillée La « Grande parade des nations celtes » rassemble environ 3 500 musiciens, chanteurs et danseurs en costumes traditionnels. Le premier dimanche matin, les représentants des différents pays celtes invités défilent pendant quatre heures, dans un parcours démarrant sur le cours de Chazelles et s'achevant au stade du Moustoir. Cette parade a été diffusée sur des chaînes de télévision privées ou nationales comme TF1 ou France 3. Environ Modèle:Unité y assistent dans les rues de Lorient, auxquelles s'ajoutent Modèle:Unité au stade du Moustoir<ref>Gwen Rastoll, Patrick Hernot, « Lorient. L'armada des nations celtes », dans Le Télégramme, 8 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>.

Le « triomphe des sonneurs » quant à lui a lieu le premier dimanche du festival dans la soirée et rassemble une soixantaine de bagadoù qui jouent dans différents lieux de la ville avant de se réunir aux abords du grand théâtre<ref>« Bagadoù. Le triomphe des sonneurs ce soir à 19 h », dans Le Télégramme, 7 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>. Enfin, des défilés journaliers sont organisés en journée dans le centre-ville<ref>« Tous les jours », dans Le Télégramme, 13 août 2011, consulté sur lorient.letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>.

Pays mis à l'honneur

Chaque année depuis 1994, une nation celte est mise à l'honneur. La Galice est la première à avoir bénéficié de ce système cette année-là<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Depuis 1998 et l'année des Asturies, la délégation invitée dispose d'un chapiteau propre, ainsi que d'une visibilité plus importante dans la promotion faite pour le festival<ref name="Alain Cabon P96">Modèle:Harvsp.</ref>.

Les pays invités ont la charge de l'organisation et du financement de cet espace, ce qui double la plupart du temps le budget alloué à leur représentation au festival. Le Gouvernement écossais a ainsi déboursé Modèle:Unité pour son chapiteau en 2007<ref>« Bilan positif pour le Modèle:37e Festival Interceltique de Lorient », dans An Tour Tan, 3 janvier 2008, consulté sur antourtan.com le 31 mars 2012.</ref> et l'Acadie planifie pour l'édition 2012 un budget de Modèle:Unité, soit un doublement de ses dépenses habituelles<ref>« Suite de la love story breizho-acadienne en 2012 », dans Le Télégramme, 13 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>.

Liste des nations ou communautés mises à l'honneur
Nations Années
Modèle:Acadie 2004<ref name="Dan Ar Braz et l'Acadie">Gwen Rastoll, « Lorient. Festival interceltique : Dan Ar Braz et l'Acadie portent l'édition 2012 », dans Le Télégramme, 3 avril 2012, consulté sur letelegramme.com le 26 juillet 2012.</ref>, 2012<ref name="Dan Ar Braz et l'Acadie"/>
Modèle:Asturies 1998<ref name="Le Festival 2011 trop cher pour les Asturies">Vincent Jarnigon, « Le Festival 2011 trop cher pour les Asturies », dans Ouest-France, 25 septembre 2010, consulté sur lorient.maville.com le 26 juillet 2012.</ref>, 2003<ref name="Le Festival 2011 trop cher pour les Asturies"/>, 2013<ref>« Festival interceltique : les Asturies seront à l'honneur en 2013 », dans Le Télégramme, 7 août 2012, consulté sur letelegramme.com le 12 août 2012.</ref>, 2022<ref name="Festival Interceltique de Lorient. Les Asturies à l’honneur en 2022">« Festival Interceltique de Lorient. Les Asturies à l’honneur en 2022 », dans Ouest-France, le 11 août 2021, consulté sur www.ouest-france.fr le 16 août 2021.</ref>
Modèle:Pays 2006<ref name="Terres celtes 9 avril 2007"/>, 2016
e }}Modèle:S mini- siècleXXI }} - Le Gwenn ha Du, drapeau moderne de la Bretagne Bretagne || 1999<ref name="Cabon99"/>, 2010, 2020<ref name=FIL2021>« Le FIL fêtera l’année de la Bretagne et ses 50 ans en 2021 », dans Festival Interceltique de Lorient, le 6 mai 2020, consulté sur https://www.festival-interceltique.bzh/ le 16 août 2021.</ref>, 2021<ref name=FIL2021/>
Modèle:Écosse 1995<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, 2007<ref name="Terres celtes 9 avril 2007"/>, 2017<ref name="CeltLetter140816">La Celt'letter (newsletter du FIL) du 14 août 2016.</ref>
Modèle:Galice 1994<ref name="Alain Cabon P104"/>, 2001<ref name="Alain Cabon P104"/>, 2009<ref name="Terres celtes 9 avril 2007"/>, 2019<ref name="Interceltique à Lorient. En 2018, on fêtera le Pays de Galles"/>
Modèle:Irlande2 1996<ref name="Alain Cabon P89"/>, 2005<ref name="Terres celtes 9 avril 2007"/>, 2014<ref name="Festival interceltique. Une gestion sur le fil">« Festival interceltique. Une gestion sur le fil », dans Le Télégramme, 13 mai 2012, consulté sur letelegramme.com le 12 août 2012.</ref>, 2023<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Pays de Galles 1997<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, 2002<ref name="Festival interceltique 2002">[1] Article du 2 aout 2002.</ref>, 2008<ref name="Terres celtes 9 avril 2007"/>, 2018<ref name="Interceltique à Lorient. En 2018, on fêtera le Pays de Galles">« Interceltique à Lorient. En 2018, on fêtera le Pays de Galles », dans Ouest-France, le 8 août 2017, consulté sur www.ouest-france.fr le 16 août 2017.</ref>
Modèle:Tri1 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Cornouailles 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Fichier:Triskele-Symbol-spiral-five-thirds-turns.svg Monde celte 2000<ref name="Cabon102"/>
Fichier:Triskele-Symbol-spiral-five-thirds-turns.svg Diaspora celtique 2011<ref>« Record d'affluence au Festival interceltique de Lorient », dans Le Monde, 16 août 2010, consulté sur lemonde.fr le 26 juillet 2012.</ref>
Fichier:Triskele-Symbol-spiral-five-thirds-turns.svg Jeunesse celte 2024<ref name="OF09082023">Modèle:Lien web</ref>

Activités culturelles

Le festival propose d'autres types d'activités culturelles. Des expositions d'arts sont organisées, par exemple des rétrospectives sur les peintres Jean-Pierre Vielfaure en 2000<ref>Monographie: Le testament vénitien de Jean-Pierre Vielfaure, Éditions Le livre d'art Iconofolio, 2007, voir Modèle:Citation en page 53.</ref>, Micheau-Vernez en 2011<ref>« Expo. Micheau-Vernez s'affiche au Faouëdic », dans Le Télégramme, 5 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>, ou, régulièrement, des expositions de costumes bretons<ref>« Palais des congrès. Les costumes bretons s'exposent », dans Le Télégramme, 10 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>. Dans le même esprit, des artisans traditionnels présentent leur savoir-faire depuis 2011<ref>« Village des luthiers. Philippe Berne ou la passion du bois », dans Le Télégramme, 10 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>.

La salle Carnot accueille les festoù-noz quotidiens<ref>« Salle Carnot, le fest-noz bat la mesure », dans Ouest-France, 6 août 2009, consulté sur lorient.maville.com le Modèle:1er mars 2012.</ref>, dont certains sont retransmis en direct sur internet et suivis par près de Modèle:Unité dans 80 pays différents<ref>Olivier Devos, « An dro the world. 80 pays sur le Fil », dans Le Télégramme, 16 août 2012, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>. Il est possible de s'inscrire à des cours de langue bretonne<ref>Sophie Cougoulic, « L'école Diwan de Lorient propose des cours de breton pour adultes », dans Agence Bretagne Presse, 13 septembre 2010, consulté sur agencebretagnepresse.com le 31 mars 2012.</ref> ou à des cours d'instruments sous forme de master class<ref>Jacques-Yves Le Touze, « Festival Interceltique de Lorient : Master Class de Chant Choral Breton », dans Agence Bretagne Presse, 24 juillet 2011, consulté sur agencebretagnepresse.com le 31 mars 2012.</ref>.

Fonctionnement

L'association

Fichier:FIL 2021 - Jean-Philippe Mauras - 8Y4A6725.jpg
Jean-Philippe Mauras, directeur du festival depuis 2021.

Modèle:Catégorie détaillée La présidence du festival est tout d'abord assurée par Pierrot Guergadic de la création du festival<ref>Modèle:Harvsp.</ref> jusqu'en 1996. S'ensuit une période d’instabilité. Guy Delion lui succède en 1997<ref>Michel Le Hébel, « Guy Delion : de la banque au Festival interceltique », dans Le Télégramme, le 25 octobre 1996, consulté sur www.letelegramme.fr le 3 août 2017.</ref>, mais démissionne en Modèle:Date- à la suite de tensions avec le directeur Jean-Pierre Pichard<ref>« Guy Delion a perdu le FIL », dans Le Télégramme, le 19 janvier 2001, consulté sur www.letelegramme.fr le 3 août 2017.</ref>. Il est remplacé à titre transitoire plusieurs mois par Jean-Michel Férézou<ref>« Festival Interceltique : J. M. Férézou président de la « refondation » », dans Le Télégramme, le Modèle:1er février 2001, consulté sur www.letelegramme.fr le 3 août 2017.</ref>. Jacques-Charles Morice occupe ensuite cette fonction de 2001 à 2007<ref name="Interceltique : Noël Couedel, futur président">Françoise Rossi, « Interceltique : Noël Couedel, futur président », dans Ouest-France, 11 juillet 2007, consulté sur vannes.maville.com le 21 juin 2011.</ref>. Noël Couëdel prend la tête de celui-ci en 2007 pour une période de trois ans et est réélu à ce poste en 2010 pour trois années supplémentaires<ref>« Fil. Noël Couëdel: "On a franchi une marche" », dans Le Télégramme, édition Lorient, 7 octobre 2010, consulté sur letelegramme.com le 21 juin 2011.</ref>. Guy Gestin lui succède en Modèle:Date<ref>« Guy Gestin à la tête de l'Interceltique », dans Ouest-France, le 21 octobre 2013, consulté sur www.ouest-france.fr le 3 août 2017.</ref>, et dirige le festival jusqu'à sa démission en Modèle:Date ; Bruno Jaouën lui succède alors jusqu'en Modèle:Date, date de l'élection de Jean Peeters à ce poste<ref>« Jean Peeters élu président du Festival Interceltique de Lorient », dans Ouest-France, le 29 mai 2019, consulté sur www.ouest-france.fr le 17 juin 2019</ref>. À la suite de la démission de celui-ci le 24 août 2022, Denis Le Mentec est désigné président par interim le 9 septembre 2022. Ce mandat sera de courte durée puisque, le 14 décembre 2023, Jean Paul Kihl obtient la présidence du Festival interceltique de Lorient avec 22 voix sur les 23 du conseil d'administration (22 voix "pour" et une abstention).

Jean-Pierre Pichard assure la direction artistique du festival de 1972 jusqu'à 2007, date à laquelle il cède celle-ci à Lisardo Lombardía<ref name="Terres celtes 9 avril 2007">Chawax, « Le Festival Interceltique de Lorient », dans Terres celtes, 9 avril 2007, consulté sur terresceltes.net le 15 juin 2011.</ref>. Jean-Philippe Mauras lui succède à partir d'Modèle:Date<ref>« Festival Interceltique de Lorient. Jean-Philippe Mauras est le nouveau directeur artistique », dans Ouest-France, le 3 avril 2021, consulté sur www.ouest-france.fr le 3 avril 2021</ref>.

Budget

Le budget du festival s'élève en 2010 à cinq millions d'euros. Il est financé à hauteur de 33 % par les collectivités locales<ref name="Lorient, cap sur la mer"/>, dont 11 % par la région Bretagne, 9 % par la municipalité de Lorient, 6,8 % par l'agglomération du pays de Lorient, 3,2 % par le conseil général du Morbihan et 2 % par l'État<ref>Elsa Meyer, « Les festivals sont-ils menacés économiquement ? », dans 20 minutes, 10 août 2010, consulté sur 20minutes.fr le 23 décembre 2011.</ref>. La billetterie participe tous les ans au budget pour un peu plus d'un million d'euros<ref>Vincent Jarnigon, « Le Festival interceltique est dans les clous », dans Ouest-France, 10 août 2009, consulté sur ouest-france.fr le 23 décembre 2011.</ref>.

Les dépenses sont effectuées autour de quatre pôles. En 2012, les charges artistiques, incluant la technique scénique, représentent 43 % des dépenses. Les charges techniques, logistiques et la sécurité représentent elles 23 % des dépenses. La communication représente 8 % du budget et le fonctionnement 26 % du budget<ref>« 5,3 millions d'euros de budget », dans Les nouvelles de Lorient agglomération, no 5, juillet 2012, Modèle:P., consulté sur lorient-agglo.fr le 26 juillet 2012.</ref>.

Un fonds de dotation est mis en place par le festival en 2012, de manière à permettre à des particuliers ou à des entreprises de contribuer financièrement au fonctionnement de celui-ci<ref>« Un fonds dotations pour soutenir le Festival interceltique », dans Ouest-France, 9 février 2012, consulté sur ouest-france.fr le 9 février 2012.</ref>. Il fonctionne sur le principe de la contribution volontaire ou via l'achat d'un badge dont une partie des bénéfices est reversée au fond<ref>Rémi Le Lez, « Festival interceltique. Et vous, vous l'avez votre badge ? », dans Le Télégramme, 20 juillet 2012, consulté sur lorient.letelegramme.com le 26 juillet 2012.</ref>.

Ressources humaines

Le Festival emploie environ Modèle:Unité et l'on recense une quarantaine de missions différentes effectuées par des bénévoles<ref>Patrick Guigeno, « Les bénévoles du Festival, de 17 à 77 ans », dans Ouest-France, édition Lorient, 6 août 2011, consulté sur ouest-france.fr le 31 mars 2012.</ref>. Ceux-ci sont issus aussi bien de la région de Lorient que du reste de la France. Environ 1 100 personnes participent au festival par ce biais dans une dizaine de services différents<ref name="Le festival en bref">Le festival en bref, Festival interceltique de Lorient, consulté sur festival-interceltique.com le 31 mars 2012.</ref>, dont 450 pour le seul service contrôle<ref>« FIL. Première réunion avec les bénévoles », dans Le Télégramme, pages Lorient, 27 février 2012, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref>.

L'hébergement est assuré pour une partie des artistes et 1 100 personnes sont ainsi hébergées tous les ans. 800 lits sont proposés par le biais de 7 lycées lorientais partenaires et le reste par 20 hôtels prestataires. Le Festival alimente environ 300 bénévoles et jusqu'à 4 500 artistes<ref>Gaëlle Marchandise-Girard, « Le Festival Interceltique a fait son beurre », dans L'Hôtellerie Restauration, 2 février 2006, consulté sur lhotellerie-restauration.fr le 31 mars 2012.</ref> ; au total, le Lycée Dupuy-de-Lôme sert Modèle:Unité pendant toute la durée du festival<ref name="Le festival en bref"/>.

Influence du festival

Le festival et son milieu

Impact économique

Fichier:FIL 2019 - marché interceltique - 8Y4A1431.jpg
Boutiques pendant l'édition 2019.

L'association qui gère le festival cherche à faire naître des retombées économiques au niveau local en favorisant les fournisseurs de la région. 83 % des 5 millions d'euros du budget annuel sont redistribués en Bretagne. Par ailleurs, 700 personnes sont embauchées en CDD pendant la durée du festival<ref name="Lorient, cap sur la mer">Anne-Claire Loaëc, « Lorient, cap sur la mer », dans Bretons, no 65, mai 2011, Modèle:P..</ref>.

Les entreprises locales bénéficient également de retombées de manière plus indirecte : en 2010, certains bars ou restaurants estiment à 30 % la part de leur chiffre d'affaires annuel réalisée pendant le festival. La même année, le budget journalier moyen d'un festivalier est estimé à Modèle:Unité, soit un apport de près de 24 millions d'euros dans l'économie locale<ref name="Lorient, cap sur la mer"/>.

L'impact économique est également relayé par le « club K », village économique qui sert de lien entre les entreprises bretonnes et les entreprises des autres régions présentes au festival<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Tous les partenaires du festival en font automatiquement partie, auquel s'ajoutent des institutions payant une cotisation. Au total, 180 entreprises et institutions ont ainsi adhéré en 2011, chacune représentant entre 10 et 150 entités de tous les secteurs d'activités<ref>Le Club K le Réseau des réseaux, Festival interceltique de Lorient, consulté sur festival-interceltique.com le 26 juillet 2012.</ref>. Des liens ont par ailleurs été créés entre le « club K » et des entités similaires à d'autres festivals bretons comme les fêtes maritimes de Douarnenez pour développer des programmes du même type<ref>« Un jumelage avec le «Club K» du Festival interceltique de Lorient », dans Le Télégramme, 31 mars 2012, consulté sur letelegramme.com le 25 juillet 2012.</ref>.

Le festival et la ville

La gestion de la sécurité pendant le festival est assurée par le recours à des renforts en hommes venant de l'intérieur et de l'extérieur de la région. En 2011, 150 CRS ont ainsi été mobilisés, dont une compagnie venant de Rennes et la moitié d'une autre venant de Dijon<ref>« Sécurité. Un Fil 2011 sans débordement », dans Le Télégramme, 15 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 23 décembre 2011.</ref> ; en fin de soirée, jusqu'à 70 d'entre eux peuvent être mobilisés simultanément<ref>« Festival interceltique. Les CRS à la conclusion chaque soir », dans Le Télégramme, 9 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 23 octobre 2011.</ref>. Le festival organise aussi un espace réservé à la prévention des risques, notamment ceux liés au bruit et à l'alcool<ref name="Le développement durable et solidaire"/>.

Le développement durable est présent au festival depuis le début des années 2000 via une série d'initiatives. En 2004 est institué un village solidaire qui regroupe des stands d'associations travaillant dans ce domaine<ref>« Village solidaire. Grâce à lui, le Fil fait le tri », dans Le Télégramme, 9 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 23 décembre 2011.</ref>. À partir de 2005, une réflexion s'instaure conjointement avec quatre autres festivals bretons<ref group="n">Le festival des Vieilles Charrues, les Rencontres Trans Musicales, le Festival du chant de marin de Paimpol et Quartiers d'été.</ref> sur le contenu d'une charte de développement durable et aboutit à la mise en place de celle-ci en 2007. Le tri sélectif des déchets est développé et concerne en 2009 Modèle:Unité, soit 22 % des déchets générés. La systématisation du gobelet réutilisable est opérée en 2000<ref name="Le développement durable et solidaire">Le développement durable et solidaire, Festival interceltique de Lorient, consulté sur festival-interceltique.com le 23 décembre 2011.</ref> et l'année suivante 350 000 de ces gobelets sont utilisés<ref>« Gobelets. Du Fil à l'Esat de Larmor », dans Le Télégramme, 23 novembre 2011, consulté sur letelegramme.com le 23 décembre 2011.</ref>.

Fichier:Ticket CTRL FIL 2011.JPG
Ticket de bus pendant le festival en 2011

Les transports collectifs sont aussi pris en compte dans le festival, au niveau de la ville comme de la région<ref name="Le développement durable et solidaire"/>. La CTRL, compagnie des transports lorientais, met notamment en place des lignes supplémentaires pour desservir les villes adjacentes à Lorient, sur des horaires plus larges<ref>« Transports. «Un manque flagrant de moyens» », dans Le Télégramme, 23 août 2011, consulté sur letelegramme.com le 26 juillet 2012.</ref>. De plus, la SNCF propose, comme pour la plupart des festivals bretons, des prix réduits sur les trajets jusqu'à la gare de Lorient<ref>Les festivals bretons de l'été 2012, SNCF, consulté sur ter-sncf.com le 26 juillet 2012.</ref>.

Le festival et son histoire marquent la toponymie et les décorations de la ville. Une statue représentant le fondateur du FIL, Polig Monjarret, est inaugurée sur la place du même nom le Modèle:Date<ref>Christian Gouerou, « Les filles Monjarret veillent sur le père des sonneurs », dans Ouest-France, Modèle:1er août 2008, consulté sur lorient.maville.com le 30 mars 2012.</ref>, et le nom du premier président du festival Pierre-Guergadic est donné à une rue lorientaise en Modèle:Date<ref>« Une rue Pierre-Guergadic », dans Le Télégramme, le 17 novembre 2006, consulté sur www.letelegramme.fr le 3 août 2017.</ref>. Depuis le début des années 2000, un rond-point portant le nom du pays celtique « invité » est inauguré pendant la tenue du festival ; le dernier mis en place est celui de la Bretagne, en 2010, alors que celle-ci est mise à l'honneur pour le Modèle:40e du festival<ref>« Rond-point. La Bretagne a le sien », dans Le Télégramme, 8 août 2010, consulté sur letelegramme.com le 30 mars 2012.</ref>. Depuis 2012 et l'inauguration d'un rond-point dédié au Nouveau-Brunswick, des régions de ces pays sont aussi mises à l'honneur<ref>« Rond-Point. Une province acadienne à l'honneur », dans Le Télégramme, 4 août 2012, consulté sur letelegramme.com le 27 août 2012.</ref>.

Fréquentation

Jusqu'en 2010, le festival attire chaque année plus de visiteurs. L'édition 2010 a enregistré un pic de fréquentation avec 800 000 personnes, dont 115 000 entrées payantes<ref>« Fréquentation record au festival interceltique de Lorient », dans Le Point, 15 août 2010, consulté sur lepoint.fr le 16 juin 2011.</ref>. L'événement Modèle:Citation a rassemblé quelque 4 500 danseurs dans la nuit de samedi 14 au dimanche Modèle:Date, ce qui a donné lieu au plus grand an dro jamais dansé<ref>Brice Dupont, « Le monde entier s'est tenu par le petit doigt », dans Ouest France, 16 août 2010, no 20061, Modèle:P..</ref>.

Évolution du nombre de visiteurs

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Le festival et son image

Impact médiatique

Fichier:Festival Interceltique de Lorient - 2006 - QIA with NTD TV.JPG
Journalistes de la télévision chinoise NTD TV pendant l'édition 2006.

L'espace presse du FIL accueille en 2010, sept agences de presse, vingt-six titres de presse écrite, vingt-trois radios, neuf chaînes de télévisions et trente-trois médias étrangers<ref name="Lorient, cap sur la mer"/>, pour un total d'un peu plus de 400 journalistes<ref name="Un territoire riche de son festival">« Un territoire riche de son festival », dans Les nouvelles de Lorient agglomération, no 5, juillet 2012, Modèle:P., consulté sur lorient-agglo.fr le 26 juillet 2012.</ref>. La diffusion de la grande parade par France 3 en 2011 a rassemblé près de 2 millions de téléspectateurs, soit 20,3 % de part d'audience, ce qui a permis à la chaîne d'enregistrer alors sa meilleure audience depuis 2006 et sa meilleure part d’audience depuis 2005<ref>« Audiences TV : la grande parade du Festival Interceltique de Lorient fait recette », dans Première.fr, 8 août 2011, consulté sur tele.premiere.fr le 23 décembre 2011.</ref>.

Une étude d'impact de 2011 montre que les articles traitant du festival entraînent une valorisation de plus de quatre millions d'euros en espaces publicitaires<ref name="Lorient, cap sur la mer"/>. Au total, environ 1300 parutions dans divers médias ont été répertoriées la même année<ref name="Un territoire riche de son festival"/>.

Le festival est aussi le terreau d'une forme de lobbying. Le premier directeur de la structure intègre puis devient président du club français des Arts et Spectacles du ministère de la culture dans les années 1990, ce qui lui permet de faire davantage connaître le festival en France et à l'étranger<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'essor de la notoriété du festival à l'étranger offre un outil de soft power pour la ville de Lorient qui en fait un outil d'attractivité économique pour son territoire<ref>Modèle:Article.</ref>.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Impact culturel

Depuis l'arrivée de Jean-Yves Le Drian à la tête de la région en 2004, les manifestations culturelles financées par le conseil régional doivent lui remettre un cahier des charges tous les trois ans. Celui-ci porte sur les activités liées à la création dans le domaine de la culture bretonne<ref name="Interceltique : Noël Couedel, futur président"/>, ainsi qu'au statut de la langue bretonne en son sein. Le festival est ainsi signataire de la charte Ya d'ar brezhoneg et développe des initiatives de promotion de cette langue<ref>« Festival Interceltique 2011 : une plus grande présence de la langue bretonne », dans Agence Bretagne Presse, 15 août 2011, consulté sur agencebretagnepresse.com le 23 décembre 2011.</ref>

Le festival sert aussi de support à des créations culturelles<ref group="n">Des créations musicales sont produites dans les années 1980, telles que la Symphonie celtique : Tír na nÓg (Alan Stivell), Lug (Roland Becker), Le Vaisseau de pierre (Tri Yann), The Children of Lir (cantate de Patrick Cassidy), Anne des Îles (poème symphonique de Hervé Cavelier), puis en 1994 Celtophonie et Bagadapack (Marc Steckar).</ref>. Cet apport est le fruit du travail de son premier directeur, Jean-Pierre Pichard, qui dès les premières éditions vise à établir le festival comme lieu de création de la nouvelle musique bretonne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lors de l'édition 2011, dix nouvelles productions ont ainsi été présentées<ref>Régis Nescop, « Festival interceltique. 700.000 spectateurs pour la Modèle:41e édition », dans Le Télégramme, pages Lorient, 15 août 2011, consulté sur lorient.letelegramme.com le 21 août 2011.</ref>. L’événement est aussi depuis les années 1970 le lieu d'un développement d'une culture interceltique<ref> Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref> et contribue à l'amélioration qualitative des musiques celtiques<ref>« Jean-Pierre Pichard, Breton de l'année 2007 », dans Ouest-France, 23 novembre 2007, consulté sur lorient.maville.com le 30 mars 2012.</ref> ; certains artistes comme Carlos Núñez ont été découverts par le festival<ref>« Carlos Nuñez, un Galicien sur la route », dans Le Monde, 29 mars 2012, consulté sur lemonde.fr le 30 mars 2012.</ref>. Il permet également une ouverture à d'autres cultures, aux divers courants musicaux et aux nouvelles technologies (vidéo, laser)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Plusieurs artistes utilisent les enregistrements de leurs concerts du festival pour publier des albums live. Tri Yann sort ainsi Le concert des 40 ans en 2012 (le concert a eu lieu lors de l'édition 2011). Denez Prigent, quant à lui, sort Live holl a-gevret ! en 2002 après un concert de 2001, The Terre-Neuve sortent eux Une nuit d’été en 2006 à la suite d'un concert effectué la même année. Le festival publie par ailleurs des compilations chaque année reprenant des morceaux des têtes d'affiches de l'édition à venir<ref>« Festival interceltique de Lorient. Sortie de la compilation officielle », dans Le Télégramme, pages Morbihan, 27 juillet 2011, consulté sur letelegramme.com le 31 mars 2012.</ref> et la Bodadeg ar Sonerion édite elle les enregistrements du concours de Modèle:1re<ref>Bodadeg ar Sonerion boutique, Enregistrements de Concours, Bodadeg ar Sonerion, consulté sur bodadeg-ar-sonerion.org le 31 mars 2012.</ref>.

L'organisation de spectacles en dehors des frontières culturelles de la Bretagne, comme à Paris, contribue par ailleurs au rayonnement culturel de la ville et de la région<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Identité visuelle

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Catégorie principale

Liens externes

Modèle:Liens

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