Josselin (Morbihan)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Josselin {{#ifeq:1|0|[ʒɔslɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française, située en Argoat dans le département du Morbihan en région Bretagne.

La commune de Josselin est labellisée Petite Cité de caractère<ref>Modèle:Lien web.</ref> villes et villages fleuris quatre fleurs ainsi que Village étape depuis 2012.

Toponymie

Josselin doit son nom à Josselin de Porhoët, vicomte de Rennes et seigneur de Porhoët, bâtisseur du château. Son père, Guethenoc, en avait quant à lui édifié l'abbaye.

Les attestations anciennes sont Goscelinus castellum en 1066<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1698 Modèle:ISBN.</ref>,Castrum et castellum de Goscelini en 1080<ref>Dans le cartulaire de Redon.</ref>, Castro et Castellanum Joscelini au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Dans les archives du Prieuré de Saint-Martin situé à Josselin.</ref>, Castrum Guoscelini en 1129, Castri Iocelini en 1371, puis Jocelin en 1406, Jocelyn en 1453, Josselino en 1453 et enfin Gosselin en 1630<ref name=Ofis/>.

Le nom en gallo de la commune est Jocelein, Modèle:Référence souhaitée , la forme Modèle:Langue<ref>Fiche descriptive de la ville de Josselin sur Geobreizh.</ref>,<ref name=Ofis>Modèle:Lien web.</ref> se fonde sur la phonétique française.

Histoire

Moyen Âge et Renaissance

Fichier:Josselin Château.jpg
Le château vu des quais de l'Oust.
Fichier:Josselin vu depuis le clocher de la basilique..jpg
Josselin vu depuis le clocher de la basilique.
Fichier:Chateau Josselin A Denooz.jpg
Château de Josselin vu depuis le clocher de la basilique.

Josselin est une ville probablement créée aux alentours de l'an mil par Guethenoc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, bien qu'une voie gallo-romaine traversait déjà la ville pour faire la jonction avec les plus importantes cités gallo-romaines d’Armorique. Le vicomte de Porhoët aurait fait construire en ce lieu un premier château en bois vers l'an 1008 et qui sera détruit, comme la basilique et l'ensemble de la ville, par le roi Henri II Plantagenêt en 1168<ref>Modèle:Article.</ref>. Son fils Goscelinus, dit aussi Josselin de Porhoët, donne son nom à la nouvelle forteresse, Castellum Goscelini, d'où Château-Josselin puis Josselin, le bourg castral qui offre une relative sécurité.

Selon la légende, en 808, un laboureur découvre une statue de bois dans les ronces (Notre-Dame-du-Roncier) qui permit à sa fille, aveugle de naissance, de retrouver la vue<ref name="Jeannel">Charles Jeannel, Les aboyeuses de Josselin, 1855, rééd. 2019 Stéphane Batigne Éditeur Modèle:ISBN.</ref>. À la suite de ce miracle, une chapelle puis une église (dont il reste certains chapiteaux datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et enfin une basilique sont construites à l'endroit de cette découverte. Dans cette basilique, une fresque rappelle le combat des Trente qui a eu lieu à mi-chemin entre Josselin et Ploërmel lors de la guerre de Cent Ans.

Olivier V de Clisson (sa fille Béatrix de Clisson épouse Alain VIII de Rohan) acquiert la seigneurie en 1370 et fait construire une imposante citadelle munie de huit tours et d'un donjon haut de 90 mètres. Son arrière-petit-fils, Jean II de Rohan la transforme en un logis de style Renaissance remarquable notamment par sa façade de granit sculpté.

La pauvreté documentaire de cette période ne permet pas de bien saisir le rythme et les étapes de cet encellulement lié à la construction de ce château et au pardon de Notre-Dame du Roncier, mais il correspond à une entreprise des Rohan de défrichement, de concentration et de domination des hommes<ref>Daniel Pichot, « Encellulement et villages de l'ouest français (XIe-XIIIe s.)», dans C. Laurent, B. Merdrignac, D. Pichot (sous la direction de), Mondes de l'Ouest et villes du monde. Regards sur les sociétés médiévales. Mélanges en l'honneur d'André Chédeville, Presses universitaires de Rennes, 1998, p. 445-456</ref>.

Grâce à une conjoncture économique favorable, au développement d'un espace géographique immédiat, aux moyens d'accès et de sécurité et à ses capacités d'accueil, la cité devient un centre commercial important. L'afflux de marchands et de paysans nécessite l'édification d'une cohue<ref>Le duc Jean V, en 1429, autorise Alain VIII de Rohan à y édifier une cohue. Le duc de Bretagne a en effet le privilège d'instituer un marché ou une foire. Il s'y intéresse de très près car on y perçoit des droits variés (droits de cohuage et d'estalage) et ces lieux privilégiés de négoce permettent une surveillance et une juridiction spéciales. Les grands seigneurs, tels les Rohan, avides de profits, sont eux-mêmes désireux d'obtenir concession de foires puis de les gérer au mieux.</ref>. Ville drapante renommée, elle a le privilège de députer aux États de Bretagne sous l'Ancien Régime<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Temps modernes

Bannis de Josselin en raison de leur conversion à la religion protestante, les Rohan perdent un temps leurs droits sur le fief de Josselin, mais Henri IV les leur restitue.

En 1629 Richelieu, qui menait une politique visant à assurer la suprématie du pouvoir royal au détriment des Grands, fit démanteler le donjon. La famille Rohan, récemment convertie au protestantisme sous l'influence de Marguerite de Navarre, sœur du Roi François 1er, s'oppose au pouvoir royal. Pour punir Henri de Rohan, le cardinal de Richelieu ordonne le démantèlement du château et fait démolir le donjon, ainsi que trois tours. Croisant le duc Henri de Rohan dans l'antichambre du roi, il lui dit victorieux : « Monsieur le duc, je viens de jeter une bonne boule dans votre jeu de quilles ! »

La ville qui était fortifiée depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, voit ses murailles reconstruites au gré des destructions dues aux attaques que subit la ville au cours des siècles. Ces fortifications qui tombaient en ruine sont finalement démolies dans la seconde partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

On y pénétrait par plusieurs portes :

  • Au nord par la porte Saint-Martin qui était également appelée porte de Haut. Elle donnait accès au faubourg Saint-Martin par un pont dormant enjambant les douves. Elle était flanquée de deux tourelles, appelées casemates, qui étaient couvertes d'ardoises et sa voûte abritait en temps de paix de petites boutiques.
  • A l'est, la porte Saint-Nicolas qui donnait accès au faubourg Saint-Nicolas. Cette porte est détruite, en 1777, afin d'élargir la route reliant Ploërmel à Pontivy.
  • A l'ouest, la porte du Lion qui conduisait au faubourg de Glatinier ou étaient regroupés un grand nombre d'artisans drapiers. Les riches marchands de toile du Pays de Léon séjournaient à Josselin et y envoyaient leurs enfants apprendre le commerce et la langue française. Le nom de porte du Léon transformé au fil du temps en porte du Lion vient probablement de cette présence et du titre de prince de Léon que portait le duc de Rohan.

Révolution française

Josselin est chef-lieu du district de Josselin de 1790 à 1795, où siégeait une commission militaire révolutionnaire.

En Modèle:Date-, une bande de chouans conduite par de Boulainvilliers coupa les Arbres de la liberté dans les paroisses autour de Montfort, Josselin et Ploërmel<ref>Jean Gallet, "Les paysans en guerre", éditions Ouest-France, 1988 Modèle:ISBN.</ref>.

Les aboyeuses de Josselin

Modèle:Article détaillé Les aboyeuses de Josselin étaient des femmes qui entraient en transe lors du pèlerinage de Notre-Dame du Roncier à Josselin. Les sons rauques, animaux, semblables à des aboiements, qu'elles produisaient pendant leur crise sont à l'origine de cette appellation.

Selon la légende, en 808, un paysan découvrit une statue de la Vierge dans un champ de ronces, près de Josselin. La statue aurait provoqué la guérison de sa fille, puis d'autres personnes. Notre-Dame du Roncier devint vite célèbre et fut richement dotée dès le Moyen Âge par les seigneurs du Porhoët, puis par les Rohan ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le pèlerinage attire des milliers de pèlerins le jour de la Pentecôte. En 1728 des enfants de Camors, victimes d'un mal étrange (ils crient en aboyant comme des chiens) sont guéris, puis d'autres personnes, des femmes principalement ( « en proie à de curieuses crises de folie, la bouche écumant, les yeux à demi-fermés, émettant des râles ressemblant à des aboiements de chien), d'où le nom de Modèle:Citation. Ce mal non identifié par la médecine subsiste jusque vers 1950<ref>Erwan Chartier-Le Floch et Christian Le Corre, "Clichés armoricains (1870-1930). Une Bretagne pittoresque et insolite", Coop Breizh, 2017, Modèle:ISBN.</ref>.

Ce phénomène, parfois vu comme un mouvement d'hystérie collective<ref name="Bercé">Yves-Marie Bercé, Esprits et démons. Histoire des phénomènes d'hystérie collective, Librairie Vuibert, 2018 Modèle:ISBN.</ref>, est étayé par de nombreux témoignages, de 1728 à 1953. De nos jours le "pardon des aboyeuses" reste fréquenté, mais les autorités religieuses l'ont déplacé au 8 septembre.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Modèle:…

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Josselin porte les noms de 104 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="+1">https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=56091&pays=France&dpt=56&idsource=1484&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Josselin porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="+1" />.

Des résistants furent torturés dans la clinique Saint-Martin en 1943 et 1944. Un monument commémoratif "aux fusillés et aux résistants", situé place Saint-Martin, rappelle le souvenir de 14 personnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 7 furent fusillées par les Allemands le Modèle:Date- dans la cour de la clinique Saint-Martin et du sergent parachutiste SAS Jacques Detroy<ref>https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=75579&dpt=56</ref> tué le Modèle:Date- à Josselin<ref>https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=75261&dpt=56</ref>.

Parmi les résistants, à titre d'exemples, Adolphe Gabellec<ref>Modèle:Lien web.</ref>, adjudant de gendarmerie à Josselin, mortellement blessé dans la nuit du 18 au Modèle:Date- lors des combats de Saint-Marcel et Alphonse Texier, décédé le Modèle:Date- au camp de concentration de Neuengamme<ref>Modèle:Lien web.</ref>

L'après Seconde Guerre mondiale

Deux soldats originaires de Josselin sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et un pendant la guerre d'Algérie<ref name="+1" />.

Géographie

Localisation

La ville de Josselin est située sur les rives de l'Oust, une rivière dont le cours canalisé constitue une section du canal de Nantes à Brest. Josselin se situe à Modèle:Unité à l'ouest de Ploërmel, à Modèle:Unité à l'est de Pontivy, à Modèle:Unité au nord de Vannes, à Modèle:Unité au nord-est de Lorient et à Modèle:Unité à l'ouest de Rennes<ref>sur le site Lion 1906 : Localisation Interactive Orthodromie et Navigation</ref>. La voie express Lorient-Rennes (Nationale 24) contourne l'agglomération par le nord. La commune a une superficie de seulement Modèle:Unité et son territoire se limite pour l'essentiel à l'agglomération proprement dite.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Josselin limite communale 1.jpg
Carte de Josselin (contours de la commune en orange).

Relief

La ville de Josselin est située dans la vallée de l'Oust. La commune est vallonnée. Le château a été construit directement sur la rive gauche de l'Oust tandis que la cité médiévale s'est développée à proximité du château, sur la colline cernée à l'ouest par le Crasseux, au sud par l'Oust et à l'est par un petit ruisseau sans nom. Le site a probablement été choisi à l'origine pour son intérêt défensif.

Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lizio », sur la commune de Lizio, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Josselin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Josselin, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Josselin, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,3 %), terres arables (12,1 %), prairies (8,3 %), forêts (4,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Fichier:Josselin - Abattoir JPA.JPG
Les abattoirs JPA.

L'économie de Josselin repose essentiellement sur deux secteurs : l'agro-alimentaire grâce à la présence d'un établissement des abattoirs JPA (ex-Gad), et le tourisme favorisé par l'organisation d'une fête médiévale tous les deux ans, et la présence du château et de nombreux bâtiments anciens. Le centre-ville est consacré au tourisme, avec de nombreux restaurants et des boutiques d'artisans et d'artistes.

Politique et administration

Fichier:Josselin mairie.jpg
La mairie de Josselin.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 40,1 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture et patrimoine

Langue bretonne

À la rentrée 2017, 74 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Lieux et monuments

Josselin adopte une structure fréquente dans les villes bretonnes qui se développent aux {{#switch: XII

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} : un château, une église castrale dédiée à Notre-Dame comme Vitré, Lamballe ou Moncontour, une enceinte urbaine et, dans les différents faubourgs, des fondations monastiques.

Patrimoine religieux

Fichier:Gisant Olivier V A Denooz.jpg
Gisants d'Olivier V de Clisson et de Marguerite de Rohan.

La basilique Notre-Dame-du-Roncier, également église paroissiale, construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et plusieurs fois agrandie et modifiée est inscrite monument historique depuis 1927 puis 1929<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle abrite les gisants d'Olivier V de Clisson, connétable de France, et de sa femme Marguerite de Rohan<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

La Fontaine Notre-Dame-du-Roncier encore dénommée fontaine Miraculeuse, datée de 1675 et restaurée en 1958, est une fontaine-mur inscrite monument historique en 1928.

La chapelle Sainte-Croix fondée en 1060 au lieu-dit le prieuré par Josthon de Porhoët dont la nef du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à chevet plat, la tour massive et la chapelle latérale ont été inscrites monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le calvaire en granit représentant le Christ en croix, saint Laurent, saint Jean-Baptiste, sainte Anne couronnée et la Vierge à l'Enfant au pied est inscrit monument historique depuis le Modèle:Date-.

L'église Saint-Martin, qui dépendait du prieuré Saint-Martin de Josselin fondé en 1105, est devenue paroissiale vers 1400. Elle est très remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la nef est détruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et une chapelle est reconstruite à sa place. Elle est importante pour l'architecture romane bretonne car reproduit le véritable plan bénédictin. Elle est inscrite monument historique le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le couvent de Carmes Saint-Joachim dit de la Retraite, des sœurs de la Sagesse, est construit à partir de 1640, agrandi en 1750 et la chapelle est reconstruite en 1975.

Il ne reste que des vestiges restaurés du couvent des Ursulines Notre-Dame qui se sont établies en 1646.

La chapelle de bénédictins dite de la congrégation a été construite à partir de 1702 et surmontée d'un clocheton au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Patrimoine civil

Modèle:Article détaillé Dans le château se trouve le musée des poupées et des jouets de Josselin.

Le centre de la ville entre la basilique et le château est constitué de maisons médiévales à colombages et de maisons en pierres. Ont été inscrits monuments historiques :

Certains autres bâtiments sont datés de 1538, 1634, 1653, 1680, 1683, 1754, 1769

Patrimoine environnemental

Fichier:Josselin23.JPG
L'Oust et la rue du Canal en amont du Château.

L'Oust forme, avec les anciens remparts, la limite de la ville médiévale.

Le Mail constitue une promenade arborée en cœur de ville.

Josselin possède quatre fleurs au concours national des villes et villages fleuris depuis 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce concours prend en compte les efforts menées par la ville dans le cadre de l'embellissement des espaces publiques mais aussi pour son engagement écologique.

La commune ne compte aucune zone ou espace protégé que ce soit une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), un site Natura 2000, etc.<ref>Pas de résultat pour Josselin sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel du Muséum national d'histoire naturelle.</ref>. Cela s’explique par la faible superficie du territoire de la commune conjugué à son importante urbanisation.

Équipements de proximité

La ville de Josselin dispose d'équipements sportifs en libre accès, comme un terrain multisports en aluminium<ref>http://3rplayground.weebly.com/blog/terrain-multisports-josselin-56</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

Jumelages

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail