Landévant
Modèle:Infobox Commune de France Landévant {{#ifeq:1|0|[lɑ̃devɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Géographie
Landévant est une commune du Morbihan, située entre Lorient et Vannes traversée par la voie express N165 (E60) et située à l’extrémité nord de la rivière d'Étel.
Communes limitrophes
Géologie
De l'amphibolite affleure à l'ouest de Rongouet en Nostang<ref>Modèle:Article.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auray », sur la commune d'Auray, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
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L'ancienne gare de Landévant au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Gare de Landévant, ancienne halle à marchandises avec quai, à l'abandon.
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Gare de Landévant, les quais et les voies en direction de Vannes.
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Gare de Landévant, le passage à niveau côté Lorient; Il permet également le passage des voyageurs d'un quai à l'autre.
Urbanisme
Typologie
Landévant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Landévant, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 6,3 % | 140 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 2,7 % | 61 |
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés | 1,3 % | 29 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 17,8 % | 397 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 11,1 % | 248 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 30,7 % | 685 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,6 % | 81 |
Forêts de feuillus | 7,8 % | 173 |
Forêts de conifères | 3,0 % | 67 |
Forêts mélangées | 12,4 % | 277 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 3,1 % | 70 |
Zones intertidales | 0,07 % | 1,5 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom est attesté sous les formes Landecvan en 1330<ref>Pouillé de 1330 Modèle:P..</ref>, Lendevant en 1437, Landevan en 1481.
Le nom breton de la commune est Landevan
Landévant est préfixé par Lan ; l'origine du suffixe est très incertaine, plusieurs hypothèses ayant été émises : selon une première hypothèse, son suffixe serait une variante de Tegvan (Degfan, Dyfan en gallois)<ref>E. Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Formations non romanes, formations dialectales, Modèle:P.</ref>,<ref>Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Modèle:P..</ref>. Landévant signifierait donc « Ermitage de Tegvan ». À noter que Llandegfan au Pays de Galles possède la même étymologie.
Pierre Madec y voit un saint Devan qui correspondrait à Dyfan. Il y a un Llandefand en Monmouth et, chose curieuse, on honore tant là-bas qu'ici un même saint Martin. Mais il y a aussi un Llandegfan en Anglesey (Pays de Galles).
L'historien Pierre Robino de la Société d'Archéologie et d'Histoire du Pays d'Auray rejoint un peu l'hypothèse de Pierre Madec, Landecvant est sans doute la forme primitive. Si Lan-Degvan est la vraie forme, il faut identifier le saint breton avec un saint gallois bien connu.
Alan J. Raude, linguiste bretonnant, voit un saint "Avant" dans le nom. Le nom de ce dernier saint est mentionné au lieu-dit Lan Avan à Mahalon. Le cartulaire de Quimper fait également état du nom propre Avan en 1330.
Dans le Dictionnaire des Saints Bretons, Evan, Devan, Devant, Decvant, Tegvan, Evence, correspondraient à un seul et même saint : saint Evans.
Une étude toponymique des lieux-dits de la commune de Landévant a été effectuée par Claude Le Colleter<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Préhistoire
Selon A. Marteville et P. Varin, en 1843 à la lande de Balivat se trouvait un dolmen qui devait avoir Modèle:Nobr de long sur Modèle:Nobr de long, mais qui était à cette date renversé et brisé en deux<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Un dolmen est signalé par Gabriel Le Cam sur une colline boisée près du moulin de Kergroëz<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
Au village de Kervarner se voient les restes d'un tumulus de 30 mètres de diamètre, éventré en 1821 pour y faire passer une route<ref name="Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vanne">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Antiquité
La voie romaine venant de Darioritum (Vannes) et se dirigeant vers Civitas Aquilonia (Quimper) via Hennebont traverse la pointe sud-ouest de Landévant, en passant par les villages de Brangolo, de la Demi-ville et de Coet-rival. Des débris divers datant de l'époque gallo-romaine ont été trouvés à divers endroits (Locmaria, Kerbodo, Kervéno, Mané-er-Lan, ..)<ref name="Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vanne" />.
Moyen Âge
Le camp fortifié de Botalec, situé sur une modeste colline, est daté entre 600 et 900 après J.-C. Il possédait deux enceintes concentriques et s'est trouvé vitrifié lors d'un incendie<ref>Pierre-Roland Giot, L. Fleuriot, G. Bernier, B. Merdrignac et P. Guignon, "Les premiers bretons. La Bretagne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'an 1000", éditions Jos, 1988, Modèle:ISBN.</ref>.
Landévant serait issu de la paroisse de l'Armorique primitive de Pluvigner<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Selon Jean-Baptiste Ogée, Landévant possédait en 1430 le manoir de Botalant, à Maurice de Plousquen ; Margosre, à Henri Thomason ; Coëtalhuet, à Henri Talhuët. En 1520 il cite les maisons nobles de Duval [en fait du Val], au sieur de Coëbic ; la Nouan, au sieur du Garo ; Kerrouaud, à Guillon de la Haye ; Kerbodo, à François de Kermoro ; Kerlazenaen, à Julien Le Boulhic<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne 2">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Temps modernes
Landévant possédait 14 seigneuries : celle du Val étaitt la seigneurie principale de Landévant : les montres de 1477 et 1480 attribuent trois cents livres de rente à Gilles, puis Guillaume du Val, hommes d'armes du duc de Bretagne ; la famille du Val y exerce ses droits féodaux jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis cette seigneurie appartint successivement à la famille du Han, puis aux Francheville et enfin aux Robien<ref name=":0" />. La seigneurie de Lannouan est la seconde en importance de la paroisse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Hervé de Lannouan, seigneur du lieu, paraît à la montre de 1464, il dispose alors de cent livres de rente. Une autre seigneurie était celle de la Demi-Ville qui a appartenu successivement aux familles du Bahuno (Tristan du Bahuno la possédait en 1200 ; Guillaume du Bahuno, né vers 1386 à Landévant, décédé vers 1455, fut seigneur de la Demi-Ville, de Bahuno et de Kerolain, et sénéchal de Vannes) et de Villeblanche<ref group=Note>René François Geoffroy de Villeblanche, né le Modèle:Date- à Hennebont, épousa le Modèle:Date- Catherine du Bahuno.</ref>. La famille de Perrien habitait Lannouan (Jérôme du Perrien, né en 1667 à Trégarantec, décédé en 1705 à Landévant, était lors de sa mort seigneur de Trégarantec et Lannouan car il avait acheté Lannouan en 1702)<ref name=":0" />.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Landévant en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Modèle:Article détaillé En 1790, Landévant devient une commune indépendante<ref name=":0" />. Le Modèle:Date se déroule la Première bataille de Landévant où Modèle:Nombre à Modèle:Nombre chouans menés par Vincent de Tinténiac remportent la victoire sur les troupes républicaines et s'emparent du bourg de Landévant. Le Modèle:Date les troupes républicaines commandées par le général Chabot prirent leur revanche, dispersant les Chouans lors de la Deuxième bataille de Landévant.
André Huby, recteur de Landévant depuis 1783, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et fut donc prêtre réfractaire ; on ne sait pas ce qu'il advint de lui pendant la Révolution, mais il survécut puisqu'il fut nommé après le Concordat recteur de Quiberon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Mathieu Kerbelet, déserteur de la marine, et Julien Jehanno (après la bataille d'Auray, il se cacha à Pluvigner, puis dénoncé par un de ses compatriotes de Landévant et fut fusillé à Vannes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) voltigeur de la 61e demi-brigade, tous deux nés à Landévant, font partie des victimes de l'expédition de Quiberon, ayant été exécutés tous les deux à Auray en 1795<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Des concentrations de chouans eurent lieu en 1799 dans toute la région : à Languidic dans le village de Kergohan ; une grande cache souterraine fut pratiquée au milieu du bois taillis de Kerallan, près du hameau du même nom ; un autre repaire des chouans se trouvait à 250 mètres à l'ouest du bourg de Sainte-Hélène, dans le hameau de Pen-er-Lan : là aussi il y aurait eu dépôt d'armes et d'habillements ; des chouans se cachaient aussi dans le hameau de Kerroué, à 400 mètres à l'est du bourg de Sainte-Hélène. Les jeunes gens enrôlés par les Chouans, notamment par Le Lan de Kervignac « qui a égorgé les patriotes de Nostang, grand égorgeur et embaucheur depuis longtemps et d'autres sclérérats de sa trempe »<ref>Lettre du commissaire du Directoire près l'administration de Landévant, réfugié à Hennebont, à l'administration, en date du 19 Brumaire, Archives du Morbihan, liasse 316.</ref> affluaient dans l'un ou l'autre de ces trois villages. Une fois équipés et armés, on les conduisait dans une grande lande entre Pluvigner et Grandchamp, près du hameau de Kerhuitton [probablement Kervranton]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Pendant les Cent-Jours, lors de la Bataille d'Auray de 1815 un des quatre groupes armés royalistes commandés par Louis de Sol de Grisolles passa avant la bataille par Landévant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1824 Camille Mellinet évoque les « deux misérables hameaux de Landevan et Brandérion, qualifiés cependant de bourgs »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La Gazette de Metz écrit dans son numéro du Modèle:Date- que « partout dans le diocèse de Vannes on restauré les églises. (...) À Landévant, on vient de terminer une église paroissiale ornée de deux chapelles latérales. La bénédiction en a été faite il y a quelque temps, et a été une véritable fête pour tous les habitants »<ref>Modèle:Article.</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Landévant en 1843 : Modèle:Citation bloc
Lors de sa visite en Bretagne en août 1858, Napoléon III et l'impératrice Eugénie de Montijo passèrent par Landévant et Brandérion « suscitant le même enthousiasme parmi les populations »<ref>Modèle:Article.</ref>.
En avril 1867 une épidémie de choléra frappa toute la région : elle fit 4 morts à Landévant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1884 l'aubergiste du bourg de Landévant fut mis à la porte par le comte de Saint-Georges<ref group=Note>Henri Harscouet de Saint-Georges, vicomte, né le Modèle:Date- au château de Saint-Georges en Nostang, décédé le Modèle:Date- au château de Saint-Georges en Nostang, maire de Nostang.</ref> dont il était un domanier car il était « convaincu de républicanisme » et le comte donna l'ordre à son successeur de ne rien acheter qui ait appartenu à l'ancien tenancier, ni l'enseigne, ni les tables, ni les chaises, etc<ref> Modèle:Article.</ref>...
Le Modèle:Date- un violent incendie se déclara dans le bourg de Landévant, détruisant 13 maisons<ref>Modèle:Article.</ref>. Les incendies étaient alors fréquents : par exemple celui du Modèle:Date- détruisit 11 maisons dans le bourg et fit un blessé grave parmi les sauveteurs<ref>Modèle:Article.</ref> ; celui du Modèle:Date- détruisit un immeuble dans le bourg, mettant 6 familles sans abri<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Un déraillement survint en gare de Landévant le Modèle:Date- lors d'une manœuvre de train en gare ; l'accident ne fit pas de blessés pami les voyageurs<ref>Modèle:Article.</ref>.
En février 1906 34 wagons de chevaux contenant en tout environ 250 chevaux partirent de la gare de Landévant à destination de l'Allemagne ; la région lorientaise ayant été parcourue par des acheteurs allemands de chevaux de trait et de selle<ref>Modèle:Article.</ref>. Plusieurs foires aux chevaux étaient organisées chaque année (6 par exemple en 1913 les 22 février, 5 avril, 15 mai, 11 juin, 29 septembre et 25 novembre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) , la plus importante était nommée "Foire des graines d'ajonc" : elle fut encore organisée par exemple en 1921 attirant des marchands des pays nantais et limousin<ref>Modèle:Article.</ref> ; celle de 1928 regroupa 850 chevaux, mais 300 d'entre eux seulement furent vendus<ref>Modèle:Article.</ref>.
Comme dans d'autres communes voisines, le Modèle:Date- l'inventaire des biens d'église ne put avoir lieu à Landévant « où la résistance est organisée »<ref>Modèle:Article.</ref>. Un décret du Président de la République en date du Modèle:Date- attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de Landévant et actuellement placés sous séquestre à la commune de Landévant<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Landévant porte les noms de Modèle:Nobr morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois (François Martin, Joseph Jiquel et Mathurin Le Poder) sont morts dès 1914 sur le front belge ; Jean Guégan est mort en captivité en Allemagne en 1915 ; Julien Ribler, canonnier au 1er régiment d'artillerie coloniale, est mort en mer lors de l'attaque du vapeur Mont-Viso<ref group=Note>Construit en 1911 aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, ce vapeur transportait des troupes depuis Marseille jusqu'à Salonique lorsqu'il fut atteint par une torpille lancée par le sous-marin allemand U-35 ; il ne coula pas et fut réparé près de Tunis, mais un mouvement de panique lors du torpillage fit que quelques marins se jetèrent à la mer et se noyèrent. </ref> torpillé près de Pantelleria le Modèle:Date- ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, dont Joachim Le Baron et Martin Le Covéour, décorés tous les deux de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Jean Botuha, décoré de la Médaille militaire, Jean Avry (tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Mesbrecourt-Richecourt (Aisne), soit une quinzaine de jours avant l'armistice) et Louis Kercret, décorés tous les deux de la Croix de guerre. Jean Roussel est décédé de maladie le Modèle:Date-, donc après l'armistice, à l'hôpital maritime de Toulon<ref name="Landévant. Monument aux Morts (Relevé n° 5767)">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
La culture des pommiers et la vente des pommes de table était alors importante dans la région de Landévant ; elles étaient exportées vers Paris, Marseille, le nord de la France, la Belgique, l'Allemagne, la Suisse, etc<ref>Modèle:Article.</ref>... Une enquête agricole de 1929 précise que « la production de pommes à couteau est particulière à la région qui s'étend sur 10 km environ, de part et d'autre de la ligne Auray-Hennebont, avec Landévant comme centre »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les combats de lutte bretonne étaient alors très prisés : par exemple ceux organisés le Modèle:Date- à Landévant furent suivis par Modèle:Nobr spectateurs<ref>Modèle:Article.</ref>.
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L'église paroissiale Saint-Martin et la place de l'église vers 1920 (carte postale)
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Le bourg de Landévant (route d'Hennebont) vers 1920 (carte postale).
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Landévant : la rue d'Auray vers 1925 (carte postale).
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Landévant la rue du Port-Louis vers 1925 (carte postale).
Un trésor monétaire fut découvert en 1932 à Landévant par un cultivateur qui défrichait une lande ; il contenait 71 pièces datant des règnes de Charles IX et Louis XIII ainsi qu'une pièce d'or datant de Philippe-Auguste<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'association La Saint-Martin de Landévant est déclarée au Journal officiel le Modèle:Date- ; son but déclaré est le « développement des forces physiques et morales des jeunes gens »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le Modèle:Date- le groupe de résistants FTP « Vaillant-Couturier », qui était en train d'effectuer un sabotage pour provoquer un déraillement sur la ligne de chemin de fer Paris-Quimper entre Brandérion et Landévant (plusieurs déraillement avaient déjà été effectués au même endroit antérieurement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), fut arrêté par les gendarmes de Pontivy en raison d'une dénonciation et livrés aux Allemands<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cinq d'entre eux, originaires de Bubry (Ferdinand Malardé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jean Mahé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jean Robic<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Joseph Le Mouël<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Raymond Guillemot<ref>Modèle:Lien web.</ref>), furent fusillés le Modèle:Date- à Malguénac, après avoir subi d'innombrables tortures ; deux (André Cojan et André Garrec) furent déportés<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une édition clandestine du journal L'Humanité en date du Modèle:Date-, reprenant un communiqué de l'état-major des FTP en date du Modèle:Date-, relate qu'« entre Landévant et Hennebont, 5 wagons de permissionnaires [allemands ont été] précipités dans un ravin », le sabotage faisant 20 morts et blessés<ref>Modèle:Article.</ref>.
Lors des combats de la Poche de Lorient, le front allait approximativement d'Auray au Pouldu, suivant appoximativement, à une distance variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres le tracé de la Route nationale 165 (ancien tracé), passant au sud de Landévant, de Brandérion, d'Hennebont et de Pont-Scorff, longeant la Laïta au sud de Quimperlé jusqu'à la mer. « Il n'y a pas de durs combats, mais des duels d'artillerie et des escarmouches. Ce sont les villages de Nostang, Kervignac, Merlevenez et Sainte-Hélène qui sont l'enjeu des plus violentes attaques. Chaque jour des hommes tombent.. (...) »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date- le capitaine Michel Marcor<ref group=Note>Michel Malcor, né le Modèle:Date- à Toulouse, tué le Modèle:1 décembre 1944 à Landévant</ref> et le sergent Paul Mauricette, du 1er régiment aéroporté, sont tués lors d'une patrouille devant Nostang, mais sur le territoire de Landévant<ref>Modèle:Article.</ref> ; leurs deux noms figurent sur le monument commémoratif de Mané-er-Houët (en Merlevenez)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le monument aux morts de Landévant porte les noms de Modèle:Nobr mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles François Burguin, Louis Guégan et Louis Tual ont été tués lors de la Débâcle française au printemps 1940 ; Noël Dréano, quartier-maître canonnier à bord du contre-torpilleur Mogador, fut victime de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date- ; Pierre Plunian, membre d'une unité de la 2e division blindée, est décédé des suites de ses blessures le Modèle:Date- à Glonville (Meurthe-et-Moselle) ; Jean Tréhin, résistant, fut fusillé le Modèle:Date- au fort de Penthièvre après avoir été atrocement torturé à l'école des filles de Locminé ; Jacques Landuren, chef du groupe FTPF de Landévant, arrêté par la Gestapo, fut fusillé à Rennes au camp de la Maltière le Modèle:Date- ; Jean Le Port est mort noyé alors qu'il était en captivité en Allemagne le Modèle:Date-<ref name="Landévant. Monument aux Morts (Relevé n° 5767)" />.
Alain Le Lay, résistant communiste originaire du Pays bigouden, fut arrêté sur dénonciation le Modèle:Date- à Landévant par des gendarmes français, remis aux autorités allemandes et mourut au camp de concentration d'Auschwitz le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date- le journal L'Espoir du Morbihan écrit qu'à Landévant « il manque du pain depuis un mois, faute de farine, mais les meuniers vendent celle-ci à 10 fr. la livre »<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Quatre soldats originaires de Landévant ( Pierre Le Carrer, Jean Le Noallec, Théophile Le Pen et Joachim Le Roux) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine<ref name="Landévant. Monument aux Morts (Relevé n° 5767)" />.
Langue bretonne
À la rentrée 2017, Modèle:Nobr étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Blasonnement
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Les municipales 2014 sont marquées par deux changements : passage au scrutin de liste proportionnel sans panachage possible ; chaque liste doit respecter la parité. Pour ce scrutin, deux listes s'opposent : "Landévant pour tous" menée par Jean-François Le Neillon et "Landévant solidaires" conduite par Anne Barbichon. La liste "Landévant pour tous" réunit près de 75 % des suffrages. Le maire sortant est réélu.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- L’église paroissiale Saint-Martin construite en 1834<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. Elle remplace un édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont on a conservé quelques sculptures<ref name=":0" />,<ref name=":1" />,<ref name=":2" /> d’animaux. Elle relève du style dit des ingénieurs<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans le cimetière se trouve un lech haut de 1,40 mètre et portant en creux une croix pattée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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L'église paroissiale Saint-Martin au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La chapelle de Locmaria-er-Hoët (Modèle:Inscrit MH) : le plus ancien monument religieux de la commune<ref name=":0" />,<ref name=":1" />,<ref name=":2" />. Elle serait un ancien « hospital », où il était possible de se soigner et de se reposer sur la route du Tro Breizh, pèlerinage aux sept saints fondateurs de la Bretagne. La chapelle possède d’anciennes arcades sculptées et des statues naïves. L’intérieur était autrefois entièrement peint de décors géométriques, et de représentations figuratives dont subsistent des traces. La croix monumentale située à proximité date de 1732 et est ornée de la statue longiligne d'un Christ représenté de manière archaïque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Chapelle de Locmaria-er-Hoët : vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle de Locmaria-er-Hoët : la charpente.
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Chapelle de Locmaria-er-Hoët : sculpture sur l'un des piliers.
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Chapelle de Locmaria-er-Hoët : reste de fresque.
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Chapelle de Locmaria-er-Hoët : statue de saint Paul.
- La chapelle Sainte-Brigitte, construite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La chapelle Saint-Laurent, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />,<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref> et restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":3" />.
- La chapelle Saint-Nicolas, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et restaurée une première fois en 1895<ref name=":0" />,<ref name=":2" /> et une seconde fois à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":2" />.
- La stèle christianisée, d'origine gauloise, située rue La Grange (déplacée de son emplacement d'origine lors de la translation du cimetière en 1891)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- La gare de Landévant.
- Le manoir du Val, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" /> ; il a été fortement remanié dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis à nouveau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et restauré à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Le moulin de la Demi-Ville, un moulin à marée attesté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet ancien moulin seigneurial<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> dépendait du manoir du même nom<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
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Le moulin à marée de la Demi-Ville, en Landévant.
- Le château de Lannouan, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais fortement remanié vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; il a subi de gros dégâts pendant la Seconde Guerre mondiale,; il a été plus ou moins abandonné dans la décennie 1990, mais a été restauré depuis par ses nouveaux propriétaires<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le château est entouré d'un parc de 82 hectares.
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Le château de Lannouan vers 1900 ː vue extérieure d'ensemble.
- Les hameaux de Locmaria-er-Hoët<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Séludiern<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Coët Crann<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- De nombreuses anciennes fermes, le plus souvent transformées en maisons désormais, présentent un intérêt architectural, par exemple la ferme de Brangolo<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celles de Leign-er-Lann<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Kerallé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Séludiern<ref>Modèle:Lien web.</ref>, etc..
Tourisme
- La forêt et la pointe du Listoir, lieu de naissance de la rivière d'Étel et site ornithologique, où l’on peut observer des oiseaux marins toute l’année.
- Les randonnées du Listoir (Modèle:Unité) et de Lannouan (Modèle:Unité), présentes dans le « Carnet de balades au cœur du pays d’Auray » en vente dans les offices de tourisme.
Croyances et traditions
Zacharie Le Rouzic rapporte que les paysans de Landévant attribuaient à des traces de pas laissées par saint Cornély lors de son passage de simples cuvettes dans le granite en fait creusées naturellement par l'eau de pluie et affirmaient que là où le saint était passé la récolte était toujours meilleure<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Joseph de Perrien de Crenan, ancien maire de Landévant entre 1814 et 1830 et ancien député en 1815-1816.
- Paul de Perrien de Crenan, neveu du précédent, ancien maire de Landévant entre 1870 et 1889 et ancien député entre 1876 et 1881.
- Joseph Jacob, ancien maire de Landévant entre 1919 et 1927 et ancien député entre 1898 et 1902.
- Joseph Kergueris, ancien président du conseil général du Morbihan et ancien sénateur.
- Lucien Jennes, dit Lucien Jeunesse, (1918-2008), animateur du Jeu des mille francs, repose au columbarium.