Merlevenez
Modèle:Infobox Commune de France
Merlevenez {{#ifeq:1|0|[mɛʁləvəne]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Géographie
Cette commune se situe entre Plouhinec et Nostang. Elle borde la ria d'Étel sur Modèle:Unité allant du village de Kergo à l'étang de Rhodes.
Communes limitrophes
Modèle:Communes limitrophes Les communes en italique sont membres de Blavet Bellevue Océan Communauté.
Relief et hydrographie
Le finage de Merlevenez présente une forme allongée d´est en ouest allant de la Rivière d´Étel (dont Merlevenez est en partie séparé par la commune de Sainte-Hélène) et l'estuaire du Blavet (dont Merlevenez est séparé par Locmiquélic ) ; côté sud, la commune est séparée de la Petite mer de Gâvres par Riantec et de l'Océan Atlantique par Plouhinec.
Le relief est de faible altitude et peu accidenté : le point le plus haut, situé près de Lesteno, culmine à 30 mètres, le point le plus bas étant le niveau de la mer en bordure de la ria d'Étel ; c'est au pourtour de la pointe de Mané er Hoët, entourée sur trois de ses côtés par les sinuosités de la Rivière d'Étel et située dans l'angle nord-est du territoire communal, tout près du bourg de Nostang, que les pentes sont les plus fortes : le hameau est vers 18 mètres d'altitude à peu de distance du littoral. Le hameau de Kernalan, dans la partie ouest de la commune est aussi situés ur une butte qui atteint 24 mètres d'altitude, mais la majeure partie du territoire communal, y compris le bourg, est vers 15 à 20 mètres d'altitude. . Plusieurs petits cours d'eau concernent Merlevenez : au nord-est le Ruisseau du Moulin de Saint-Georges limite la commune, la séparant de Nostang, et alimente l'étang de Rodes, totalement en Merlevenez, bien que limitrophe de Nostang ; le Ruisseau de Lézévry se jette dans le fond de la branche nord-ouest de la ria d'Étel, juste en aval de l'étang de Rodés et forme un temps la limite orientale de la commune avec Plouhinec ; son petit affluent de rive gauche, le Ruisseau de Pont Coët, sert un temps, côté nord, de limite communale avec Kervignac ; la partie sud-ouest du finage est draînée par quelques petits affluents du Riant<ref group=Note>Le Riant est un minuscule fleuve côtier qui a sa source dans la commune de Kervignac et qui se jette par un assez vaste estuaire dans l'extrémité ouest de la Petite mer de Gâvres, au niveau du bourg de Riantec.</ref>, lequel forme un temps la limite avec Riantec ; enfin quelques cours d'eau à écoulement intermittent traversent la partie sud-est de la commune avant d'aller se jeter dans la vasière et l'étang du Bisconte (situé en Plouhinec).
Le sous-sol de la commune est granitique ("granite de Crach" selon l'appellation qui lui a été donnée par Louis Chauris) ; il a été exploité pour la construction dans les deux anciennes carrières situées à Maneheslan et à Manerisse<ref name="Présentation de la commune de Merlevenez">Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
La commune est traversée par deux axes routiers fréquentés qui se croisent près du bourg de Merle enez : la D 9 (prolongée en birection du nord-ouest par la D 194) vient de l'agglomération lorientaise via le Pont du Bonhomme et qui, vers le sud-est, va vers Belz en traversant la Ria d'Étel grâce au Pont Lorois, d'une part ; et la D 33 qui vient côté nord-est de Landévant et Nostang et continue, côté sud-ouest, en direction de Riantec et Port-Louis.
Paysages et habitat
Merle venez avait un paysage agraire de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (appelés localement "villages") et fermes isolées ; le bourg, situé au centre-nord du finage, était de faible importance.
Des bois de pins ont été plantés à la place des landes préexistantes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la partie sud-ouest de la commune, notamment autour des lieux-dits "Le Domaine des Écureuils" et "La Lande aux Buses"<ref name="Présentation de la commune de Merlevenez" />.
Le remembrement a considérablement modifié ce paysage de bocage, détruisant aussi les nombreuses fontaines et lavoirs qui jalonnaient l´espace rural. Le bourg a beaucoup grossi depuis la Seconde Guerre mondiale avec la construction de nombreux lotissements, en raison de la relative proximité avec plusieurs agglomérations dont celles de Lorient , Hennebont et Port-Louis ainsi que de la façade littorale.
Urbanisme
Typologie
Merlevenez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Merlevenez, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 10,1 % | 174 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 26,8 % | 462 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 30,0 % | 518 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 5,3 % | 92 |
Forêts de feuillus | 3,1 % | 53 |
Forêts de conifères | 19,9 % | 343 |
Forêts mélangées | 0,1 % | 2 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 4,3 % | 74 |
Marais maritimes | 0,3 % | 6 |
Zones intertidales | 0,2 % | 3 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Modèle:Article détaillé Attestée sous les formes Bre Levenez en 1370, Brellevenez en 1372<ref name="rZXY4NR">Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1033.</ref>, Brelevenez en 1385 <ref>Francis Gourvil - Noms de famille bretons d'origine toponymique, page xxxv.</ref>, Meurlevenez en 1498<ref name="rZXY4NR" />.
En breton Brelevenez, de bre (mont, colline) et levenez (joie). En 1859, Benjamin Jollivet écrit : « Brélévenez est composé des deux mots celtiques bre [et] levenez, dont la signification littérale est « mont joie » ou « colline de la joie »<ref name="Association bretonne">Association bretonne, Saint-Brieuc, Imprimerie-Librairie-Lithographie de René Prud'homme, 1935, Bulletin archéologique et agricole - Page Modèle:XIX.</ref>.
En breton vannetais le nom de la commune est Modèle:Langue<ref name="Association bretonne"/>.
Histoire
Une légende présente l'origine du nom Merlevenez. Elle parle d'un seigneur marié depuis longtemps et toujours sans enfant qui promit une chapelle à la Vierge s'il en obtenait un. Il obtint une fille ce qui le remplit de joie et bâtit alors l'église de Merlevenez ou de la fille de la joie.
Préhistoire
L'éperon de Mané-er-Hoët est un oppidum datant de l'Âge du fer. Des stèles datant de cette époque se trouvent à Trévelzun, à Lézévarc'h et au bourg<ref name="Présentation de la commune de Merlevenez" />.
Antiquité
La voie romaine venant de Landévant, où elle s'embranchait sur celle allant de Darioritum (Vannes) à Civitas Aquilonia (Quimper), et se dirigeant vers Port-Louis passsait par le bourg actuel de Merlevenez (elle correspond au tracé de l'actuel D 33).
Moyen-Âge
Merlevenez est issue d'un démembrement des paroisses de l'Armorique primitive de Plouhinec et Plou-Vénéac (aujourd'hui Kervignac). Au Moyen Âge, la commune est sous la juridiction directe des ducs de Bretagne. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Templiers ont construit un monastère et une chapelle dédiée à sainte Marie-Madeleine.
C'est la commune héritière de la paroisse de Trévalzur (en breton trev signifie section paroissiale et alezon veut dire aumône). Le centre de la paroisse était alors situé dans le village de Trévalzur (aujourd'hui Trévelzun). Le nom de la paroisse changea progressivement pour prendre celui de Merlevenez qui était à l'origine un simple village de la paroisse de Trévalzur.
Selon Joseph-Marie Le Mené, « les Templiers eurent en ce lieu un établissement considérable, qui leur fut conné par le seigneur de Kermado en Pluvigner, avec le concours du duc de Bretagne. L'église, construite par les Chevaliers ou par leurs bienfaiteurs, subsiste encoe en partie et porte les caractères de l'architecture de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. (...) À la suppression des Templiers, en 1312, le temporel de ce monastère fut offert à l'évêque de Vannes, qui érigea la chapelle de Brélevénez en église paroissiale et y fit transférer le siège de la paroisse »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le nom de la commune s'est écrit successivement : Breullenevez (en 1367), Berlevenez (en 1427), Brelevenez (en 1446, en 1464, en 1477, en 1481), Brelevnez (en 1448), Merleveneuc (en 1536).
Époque moderne
Merlevenez appartenait à la châtellenie de Nostang, au doyenné de Pou-Belz ainsi qu'à la sénéchaussée d'Hennebont.
En 1759 une ordonnance du roi Louis XV impose à la paroisse de Merlevenez de fournir 17 hommes et de payer 111 livres pour la défense de la côte et pourvoir aux besoins des garde-côtes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Merlevenez en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
En 1790, Merlevenez devient une commune et dépend alors du canton de Kervignac et du district d'Hennebont. En 1800, elle est englobée dans l'arrondissement de Lorient et, en 1801, elle rejoint le canton de Port-Louis.
Mathurin Le Corvic est recteur de 1774 à 1791 ; il refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre réfractaire ; il fut remplacé par un prêtre constitutionnel Jean-Claude Pécard, mais celui-ci démissionna dès le Modèle:Date- et Merlevenez se retrouva sans prêtre apparemment jusqu'au Concordat de 1801<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autour de l'arbre de la liberté planté sur la place de l'église de Merlevenez « se réunissaient les rares patriotes du pays. Mais la foule était nécessaire, et, pour la grossir, tous les moyens ëtaient bons. Les hommes faisant défaut, c'était aux enfants qu'on s'adressait et qu'on distribuait de l'argent pour danser devant l'emblème de la République »<ref>Modèle:Ouvrage </ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1821 François-Joseph Grille écrit que la flèche de l'église est souvent frappée par la foudre et est pour cette raison à tout moment menacée de destruction, mais « les habitants ont demandé qu'on y mît un paratonnerre. Certes ils ne l'eussent osé faire il y a quelques dizaines d'années ; leur superstition y aurait vu une sorte de résistance faite au Ciel et une leçon donnée à Dieu<ref>Modèle:Article. </ref>.
Le docteur J.-C. Voisin relate en 1831 un fait survenu à Merlevenez qui illustre l'ignorance et le fatalisme des paysans à l'époque : un paysan, malgré les instances pressantes du médecin ainsi que du recteur et de son vicaire, car seule une prompte opération d'amputation pouvait sauver son fils, préféra s'en remettre à un rebouteux ; le fils décéda 2 jours plus tard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1851 la brigade de gendarmerie jusque-là implantée à Merlevenez est transférée à Port-Louis<ref>Modèle:Article.</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Merlevenez en 1853 : Modèle:Citation bloc Une école des garçons est construite en 1869 selon les plans de l´architecte d´Hennebont Charton par l'entrepreneur Poullat<ref name="Présentation de la commune de Merlevenez" />.
Benjamin Girard écrit en 1889 que le bourg de Merlevenez a une population agglomérée de 521 habitants alors que la population communale totale à cette même date est de Modèle:Nobr habitants<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le pont Er Mor, sur un bras de la Ria d'Étel, à la limite des communes de Nostang et de Merlevenez, qui faisait seulement 2 mètres de large et menaçait ruine, fut reconstruit en 1896<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En 1902 les religieuses de Merlevenez, qui avaient dans un premier temps quitté de bonne volonté leur école pour obéir à la Loi sur les congrégations, y revinrent pour réouvrir leur école, ce qui nécessita leur expulsion<ref>Modèle:Article.</ref>.
Lors d'un concours de tir organisé en 1904 à la limite des deux communes, la vieille rivalité de village entre les jeunes gens de Plouhinec et de Merlevenez, suscita, au moment du palmarès, une bataille rangée au cours de laquelle un jeune homme de Merlevenez fit feu avec un fusil de chasse à plusieurs reprises sur le groupe adverse, faisant plusieurs blessés et un mort, Jean Uzel<ref>Modèle:Article.</ref>.
Un décret du Président de la République en date du Modèle:Date- autorise la création d'un bureau de bienfaisance dans la commune de Merlevenez<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une école des filles est construite d'office (imposée par l'administration contre la volonté du conseil municipal pour remplacer l'école privée préexistante) en 1913 selon un style influencé par l'architecture régionaliste de style néobreton par l´architecte lorientais Dutartre (tranformée depuis en bureau de poste)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Merlevenez ː l'église et le cimetière vers 1910 (carte posale colorisée)
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Église Notre-Dame-de-Joie : clocher et partie latérale (Camille Enlart, début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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Église Notre-Dame-de-Joie : portail latéral ((Camille Enlart, début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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Merlevenez : la route de Landévant vers 1910 (carte postale colorisée).
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Merlevenez ː la route de Port-Louis vers 1910 (carte postale).
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Merlevenez porte les noms de 53 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux Joseph Cougoulat, tué à l'ennemi dès le Modèle:Date- lors des combats de Maissin (Belgique) ; Julien Guillemoto, mort en mer lors du naufrage du cuirassé Suffren torpillé par un sous-marin allemand U52 le Modèle:Date- au large de Lisbonne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont Jean Evano, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref>, Josph Candalh, Joseph Conan et Pierre Le Blimeau, tous les trois décorés de la Croix de guerreModèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
En 1921 le Conseil municipal décide la translation du cimetière, situé jusque-là dans le placître entourant l'église, à l'extrieur du bourg, à son emplacement actuel<ref>Modèle:Article.</ref>.
En décembre 1922 l'école publique des garçons de Merlevenez avait 52 élèves et un seul maître ; la création d'un second poste était envisagée<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une ligne de chemin de fer d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer du Morbihan, reliant Port-Louis à Hennebont est mise en service en 1921 et ferme dès 1934 ; elle desservait Merlevenez qui a donc possédé une gare.
Le monument aux morts de Merlevenez, construit en granite de Scaër par René Guillaume et orné d'une statue de poilu, est inauguré le Modèle:Date- sous la présidence d'Alphonse Rio, sous-secrétaire d'État à la marine marchande et aux pêches<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une conserverie, dénommée "Conserverie de Kerguelen", située au sud-ouest du bourg, existait dans la décennie 1930. Déjà en 1906 Léon Vassillière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et en 1920 Antonin Rolet, signalent tous les deux une importante culture de pois à Merlevenez et dans des communes voisines comme Riantec<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le club sportif "Étoile sportive de Merlevenez" est créé en 1935 par François Le Loir et l’abbé Ubi, alors vicaire de la paroisse<ref> https://www.merlevenez.com/la-memoire-de-nos-anciens-etienne-nicol/.</ref>.
Merlevenez est ainsi décrit en 1938 : Modèle:Citation bloc
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Merlevenez ː un paysan et sa vache (M.-W., La revue française de photographie et de cinématographie, 1938).
La Seconde Guerre mondiale
En février 1941 les Conseils municipaux de Merlevenez et de plusieurs autres communes adressent « au maréchal Pétain l'hommage de leur admiration, de leur loyalisme et de leur gratitude pour l'œuvre de redressement qu'il a entreprise »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le monument aux morts de Merlevenez porte les noms de 3 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : Jean Denis, soldat au 17e Groupe de Reconnaissance de Corps d'Armée, décédé le Modèle:Date- à Sens (Yonne) pendant la Bataille de France ; Eugène Le Guludec et Pierre Leloir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le monument commémoratif de Mané-er-Houet porte une inscription d'origine : « A la Mémoire des Combattants F.F.I., d'une Infirmière Française et des Soldats Américains tombés au combat pour la Libération de la France - 25e anniversaire 8.5.1970 » et trois plaques ajoutées, la première « En hommage aux [3] matelots fusiliers-marins [...] engagés volontaires du 28 août 1944. Tous de la 1ère Cie du Bataillon de fusiliers-marins de Lorient, Morts pour la France, le 30 octobre 1944 dans les combats pour notre liberté », la seconde « Front de Nostang - Le 2ème bataillon F.F.I. du 4ème R.I.A. venu du Loir-et-Cher, a combattu à Nostang du 1er au 18 décembre 1944 pour la Libération de la Bretagne. Ici [4] [...] sont morts pour la France » - « Novembre 1944 - Juin 1945 - C.F.A.V.V. Corps Franc de l'Air Valin de la Vaissière » et la troisème porte les noms de personnes tuées en octobre 1944 à Nostang et Sainte-Hélène<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Lors des combats de la Poche de Lorient, le front allait approximativement d'Auray au Pouldu, suivant appoximativement, à une distance variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres le tracé de la Route nationale 165 (ancien tracé), passant au sud de Landévant, de Brandérion, d'Hennebont et de Pont-Scorff, longeant la Laïta au sud de Quimperlé jusqu'à la mer. « Il n'y a pas de durs combats, mais des duels d'artillerie et des escarmouches. Ce sont les villages de Nostang, Kervignac, Merlevenez et Sainte-Hélène qui sont l'enjeu des plus violentes attaques. Chaque jour des hommes tombent.. (...) »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le bombardement du bourg en 1944 a détruit la mairie-école de garçons construite en 1869, ainsi que la flèche (elle servait de poste d'observation pour les Allemands, raison pour laquelle elle fut bombardée) et la porte d'entrée de l'église paroissiale, laquelle fut globalement très abîmée.
Gildas Le Roux<ref group=Note>Gildas Le Roux, né le Modèle:Date- à Plouhinec, marin-pêcheur à Riantec.</ref>, qui avait tué à Merlevenez un vieillard de 77 ans et sa belle-fille, dont le mari était prisonnier en Allemagne, sous les yeux d'une fillette de 7 ans, fut exécuté à la prison de Vannes le Modèle:Date-<ref> Modèle:Article.</ref>. Ce fut la dernière exécution de la peine capitale dans le département du Morbihan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'après-Seconde Guerre mondiale
Le journal L'Espoir du Morbihan écrit le Modèle:Date- qu'à Merlevenez « la population n'est pas encore rentrée en entier » et qu'« avant d'entreprendre des travaux de réparation, certains alignements [de maisons] seraient à préciser »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La réparation de l'église, financée par les dommages de guerre, dura 4 ans, de 1956 à 1960. Dans l'attente, les cérémonies religieuses étaient célébrées dans une baraque<ref> https://www.merlevenez.com/nos-anciens-racontent/.</ref>. Des habitants du bourg ont aussi été pendant plusieurs années logés dans des baraques, l'une d'entre elles subiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jean-Marc Scourzic, né le Modèle:Date à Merlevenez, maître mécanicien, fit partie des 51 victimes lors du naufrage de la frégate météorologique Laplace qui heurta une mine datant de la Seconde Guerre mondiale et coula en dix minutes le Modèle:Date en baie de La Fresnaye<ref>Memorialgenweb.org - Jean Marc SCOURZIC</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Elle est partie prenante dans la création de la communauté de communes de Bellevue en 1993. Aujourd'hui, elle constitue Blavet Bellevue Océan Communauté, avec Kervignac, Nostang, Plouhinec et Sainte-Hélène. C'est d'ailleurs sur sa commune qu'est situé le siège.
Blasonnement
Modèle:Blason-ville-fr Le sceau des Templiers rappelle que cet ordre a été à l'origine de la commune. Le moulin à vent rappelle l'activité agricole et le portail symbolise l'église, monument classé. La burelle ondée présente une particularité de la commune : elle est étendue de la rivière d'Étel à la proximité du Blavet.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Liste des maires qui se sont succédé. Modèle:Ouvrage
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Modèle:Références
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
=== L'église Notre-Dame-de-Joie ({{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXV
}}) === Modèle:Article détaillé L'église du village de Merlevenez est l'un des plus beaux monuments de l'art roman en Bretagne. Elle mesure Modèle:Unité sur 12. Elle aurait être occupée par les Templiers selon certains historiens du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son édification est antérieure à la fondation de l'Ordre du Temple. Le clocher est ajouté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle puis restauré en 1533<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette église a été classée monument historique le Modèle:Date. Partiellement détruite par des bombardements terrestres pendant la poche de Lorient, elle a été magnifiquement restaurée au cours des années 1950/1960. Les vitraux des verrières de la nef et des transepts sont l'œuvre du maître verrier Jean-Jacques Gruber. Notre-Dame de la Joie est fêtée le 8 septembre, date de son pardon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Église Notre-Dame-de-Joie : vue extérieure d'ensemble depuis le sud-ouest.
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Église Notre-Dame-de-Joie : clocher et vue extérieure.
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Église Notre-Dame-de-Joie : portail de l'entrée principale.
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Église Notre-Dame-de-Joie : partie supérieure du portail d'entrée.
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Église Notre-Dame-de-Joie : sculpture.
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Église Notre-Dame-de-Joie : vue intérieure d'ensemble.
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Église Notre-Dame-de-Joie : piliers et arcades côté gauche de la nef.
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Église Notre-Dame-de-Joie : cul-de-lampe.
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Église Notre-Dame-de-Joie : fonts baptismaux.
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Église Notre-Dame-de-Joie : bénitier.
La fontaine Maria
Modèle:Article détaillé La fontaine Maria, dite aussi Fontaine de Kergornet, est dédiée à la Vierge Marie (fetan Varia en breton). Sur le linteau, une inscription est écrite : « Bihan R(ecteur) - 1729 - Bon (aventure) Thomas P(rocureur) ». Elle est entourée d'un muret<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Inscrite aux monuments historiques du Morbihan depuis un arrêté du Modèle:Date sous le nom de fontaine de Kergornet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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La fontaine de Kergornet : vue d'ensemble.
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La fontaine de Kergornet : vue rapprochée.
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La fontaine de Kergornet : détail.
Autres monuments
- La chapelle de la Madeleine
Construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette chapelle située auprès du village de la Madeleine (direction route de Nostang aujourd'hui). Elle est dédiée à sainte Marie-Madeleine, ce qui signifie que des lépreux exerçant le métier de cordier ont habité ce secteur. Elle se compose d'un seul vaisseau avec deux fenêtres au sud et de deux portes, une à l'ouest et une autre au sud. Elle accueille des expositions artistiques tout au long de l'année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le monument aux morts
Le monument aux morts de Merlevenez a été construit pour la Première Guerre mondiale, dressé en 1921 et se situe originellement devant l'église comme le cimetière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La population d'alors (Modèle:Nombre) avait perdu 54 hommes. Le maire (M. Le Glouahec) proposa un financement du monument par souscription publique qui s'éleva à Modèle:Unité. Au dos de ce monument, il est écrit : « JAMES NE VEHET ANKOÉHET » (« Jamais ne serez oubliés » en breton). Il est dorénavant installé derrière la mairie.
- Le manoir de Kergatorne
Construit dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'était le siège d'une seigneurie. Il appartient à différentes familles au fil des siècles. Une restauration lui est dédiée à la fin du 20e siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le manoir de Kerguelhouant
C'était le siège d'une seigneurie et il possédait sa propre chapelle.
- La stèle de Mané-er-Houet
Erigée en 1970, à l'occasion du 25e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie et de la victoire alliée en Europe, elle honore la mémoire des FFI-FTPF et des soldats américains tués au cours des durs combats engagés dans le secteur de Merlevenez, Nostang et Sainte-Hélène<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les moulins
Le moulin à eau de Rhodes et plusieurs moulins à vent (Rhodes, Neuf, Hazeno, Kerguehouet) sont visibles sur la commune. Ils sont représentés en haut à droite du blason en illustrant la vitalité de l'activité agricole de Merlevenez.
- Plusieurs fermes ou anciennes fermes présentent un intérêt architectural : la ferme Lesteno<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celles de Trevelzun<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Kergatorn<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Kernours<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Kervenant<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Kervihern<ref>Modèle:Lien web.</ref>, etc..
Anciens monuments
Deux autres chapelles ont existé sur le territoire merlevenezien. Il s'agit de l'ancienne chapelle paroissiale de Trévelzun et celle de Saint-Sauveur. Elles sont aujourd'hui toutes les deux détruites.
Sports
Associations
De nombreuses associations sportives existent sur la commune :
- Étoile Sportive de Merlevenez : C'est la plus grande association de la commune en terme d'adhérents. Fondé en 1935 par François Le Loir et l'abbé Huby, le club joue à l'origine sur le terrain prêté par la comtesse de Kermadio, situé sur la commune de Kervignac. Il possède de nombreuses équipes des jeunes aux seniors. L'équipe fanion évolue Modèle:1re division de district. Le club a connu le niveau régional à de nombreuses reprises, la dernière fois en 2019. Aujourd'hui, ses équipes évoluent principalement au stade de la Madeleine, situé à proximité de la chapelle du même nom et délaisse celui de Kermadio à l'équipe des Vétérans, le dimanche matin. Accompagnant et supportant ces équipes, une association de supporters existe : le club des supporters de l'ESM.
- Bellevue Sports : Ce club comprend une section basket-ball ainsi qu'une section loisirs pour le badminton, volley-ball, handball, football en salle ou encore tennis de table<ref>Les Rois de la section sports loisirs, sur letelegramme.fr, publié le 14 janvier 2010, consulté le 23 décembre 2011</ref>.
- Foyer Culturel des Jeunes : Cette association propose différentes activités telles que danse de salon, danse moderne jazz, peinture, theatre adultes et enfants, gymnastique, sophrologie, yoga, etc...
- Judo-Club Merlevenez / Sainte-Hélène : Section historiquement rattaché au FCJ avant son détachement en association en 2016, elle propose du judo, du Kata et du Taïso.
- Poney-club écurie des Lauriers : installé au sein du centre équestre des Lauriers au village de Lezevarch.
- Cyclo Club de cyclotourisme : Il organise des sorties de vélo sur route tous les dimanches matins.
- Pétanque Loisirs : Les adhérents se retrouvent au sein du terrain couvert, à proximité du stade de la Madeleine.
D'autre part, de nombreuses autres activités physiques se pratiquent sur la commune (tennis, boule bretonne, ...)<ref>Associations sportives sur le site de la commune, consulté le 13 avril 2012</ref>.
Equipements
- Stade de la Madeleine : situé proche de la chapelle du même nom, il est composé de deux terrains de football principalement utilisé par le club de football. Deux courts de tennis sont installés à proximité.
- Salle de sport Bellevue : inaugurée à la fin du 20e siècle et située au sein de la zone artisanale du même nom, c'est une salle intercommunale pour le basket-ball et le handball notamment par le club Bellevue Sports.
- Salle Fortune Le Calvé : : inaugurée en 2019 et située à côté du stade de la Madeleine, c'est une salle multi activités utilisé par différentes associations qui utilisaient auparavant la salle du foyer culturel des jeunes notamment le club de judo.
Enseignement
La commune accueille deux écoles : l'école publique Les Mésanges bleues, composée d'une école maternelle et primaire, et une école privée Notre-Dame-de-Joie (provenant du nom de l'église), qui sont liées à l'académie de Rennes.
Il n'y a pas de collège pour poursuivre le cycle, les enfants se rendent soit du côté de Riantec (collège de Kerdurand), Port-Louis (collège de St-Pierre), soit d'Hennebont (collèges Paul Langevin, Pierre et Marie Curie, St-Félix Kerlois).