Sainte-Hélène (Morbihan)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Sainte-Hélène {{#ifeq:1|0|[sɛ̃telɛn]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Elle est située dans l'aire urbaine de Lorient.

Géographie

Situation

Sainte-Hélène est une commune du Sud du Morbihan située au bord de la ria d'Étel, entre les communes de Nostang et de Plouhinec, à Modèle:Unité de Lorient et à Modèle:Unité de Vannes à vol d'oiseau. Elle est traversée par la route départementale no 158. Les communes limitrophes sont Merlevenez, Nostang, Plouhinec, Belz, Kervignac et Étel<ref name="Orthodromie"> Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes Les grandes villes les plus proches de Sainte-Hélène sont Rennes (Modèle:Unité) et Brest (Modèle:Unité)<ref name="Orthodromie"/>.

Géologie et relief

Elle possède plus de Modèle:Unité de littoral sur la rive droite de la Rivière d'Étel, alternant criques et pointes rocheuses : du nord vers le sud, le Goah Guillerm (ramification de la partie amont nord-ouest de la Rivière d'Étel) sépare Sainte-Hélène de Nostang au niveau de la presqu'île de Kerfrézec ; puis la Rivière de Landévant sépare Sainte-Hélène de la presqu'île de Plec située en Locoal-Mendon ; en allant vers le sud la presqu'île de Kerantréh est l'avancée la plus importante du finage communal en ria d'Étel : grossièrement en forme de croix, elle possède trois pointes, celle de Beg Morzel au nord, celle de Kerantréh à l'est et celle de Mané Hellec au sud, et fait face à l'île de Locoal ; enfin le territoire communal est limité au sud par le chenal de Berringue, autre ramification de la ria d'Étel, dont la partie amont a été transformée en étang (étang de Berringue) pour servir de réserve d'eau au moulin à marée de Berringue (situé en Plouhinec, à la limite de Sainte-Hélène)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une passerelle mise en place au niveau de la digue du moulin de Berringue en 2014 permet désormais de relier les sentiers côtiers de Plouhinec et de Sainte-Hélène<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Côté continent, à l'ouest Sainte-Hélène est séparée un temps de la commune voisine de Merlevenez par le ruisseau de Lézévry, un minuscule fleuve côtier, dont la partie aval se trouve entièrement dans la commune de Merlevenez.

Le relief de la commune est d'une platitude remarquable : l'altitude maximale de la commune est à Modèle:Unité et l'altitude minimale est située au niveau de la mer, soit à Modèle:Unité d'altitude<ref> Modèle:Géoportail.</ref>. Les îlots d'Iniz-Er-Mour et Logoden, au sud de la pointe du Mané Hellec, appartiennent à la commune.

Modèle:Images

La Rivière d'Étel

Modèle:Article détaillé

Fichier:072 Etang de Berringue depuis digue de Berringue.jpg
L'étang de Berringue (partie est) et le moulin de Berringue vus depuis le sentier piétonnier côté Sainte-Hélène.

La rivière d'Étel prend sa source près du village de Penhoët, dans l'est de la commune de Languidic, dans le Morbihan, à environ Modèle:Unité d'altitude. L'embouchure se situe dans l'océan Atlantique au niveau de la ville d'Étel et de celle de Plouhinec. Sa longueur totale est de Modèle:Unité<ref name="sandre"> Modèle:Lien web.</ref>. Sa partie nord-ouest, qui concerne la commune de Sainte-Hélène, se subdivise en plusieurs bras, le Chenal de Berringue et la Rivière de Landévant étant les principaux. Découvrant largement à marée basse, le littoral très indenté s'étend sur Modèle:Unité, alternant petites criques sablonneuses et pointes rocheuses ; il est formé principalement de vasières (par exemple la Vassière du Couarde) utilisées par des ostréiculteurs pour y implanter leurs parcs à huîtres.

La commune ne possède pas de sentier littoral continu le long de la ria d'Étel, mais uniquement de tronçons discontinus ; une large proportion du littoral est propriété privée, et donc inaccessible au public.

Fichier:Panorama Ria d'Etel.jpg
Sainte-Hélène : panorama de la Ria d'Etel, avec des parcs à huîtres visibles à marée basse.

La Rivière de Landévant

D’une longueur de Modèle:Unité, elle concerne principalement la commune de Nostang, sa branche nord-ouest séparant cette commune de Sainte-Hélène<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Selon la méthode Köppen, le climat de Sainte-Hélène est « tempéré océanique humide » (Cfb), c'est-à-dire un climat doux en hiver et relativement tempéré durant l'été avec d'importantes précipitations par an. La station climatique la plus proche se trouve à Lorient et sert de référence pour les données météorologiques.

Modèle:Climat

Températures minimales et maximales records<ref>Températures minimales et maximales records (°C) source:Météo France</ref>
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Déc
maximales 16,8 17,6 23,3 27,1 29,6 35,9 34,9 37,5 30,6 27,2 19,5 16,4
date      27/01/2003 14/02/1998 30/03/1965 23/04/1984 25/05/1953 30/06/1976 18/07/2006 10/08/2003 05/09/1991 01/10/1997 13/11/1989 03/12/1953
minimales -13,1 -11,0 -7,4 -4,1 -1,1 1,6 3,4 4,1 1,0 -1,8 -5,0 -8,7
date      20/01/1963 03/02/1956 03/03/1965 12/04/1986 03/05/1967 11/06/1955 08/07/1954 14/08/1956 11/09/1972 18/10/1955 20/11/1971 25/12/1962

Urbanisme

Typologie

Sainte-Hélène est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune présente un habitat rural dispersé en hameaux et fermes isolées ; son littoral est traditionnellement peu habité, en raison des vasières qui le bordent mais un début de rurbanisation littorale est toutefois sensible en quelques endroits comme aux environs du Moustoir, ou encore à Beg er Vil ; le bourg, d'importance modeste, est excentré dans la partie occidentale du territoire communal ; il s'est étendu depuis quelques décennies en raison de la création de quelques lotissements.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (57,1 %), forêts (31,2 %), zones urbanisées (5,5 %), terres arables (3,5 %), zones humides côtières (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement

En 2009, on dénombrait un total de 614 maisons réparties en 472 résidences principales, 115 résidences secondaires et 27 logements vacants, le tout regroupé en 569 maisons et 27 appartements. Parmi les 472 résidences principales, 388 étaient occupées par leurs propriétaires, 75 par des locataires et 9 par des occupants logés gratuitement<ref name="Insee"> Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution des résidences principales et secondaires depuis 1968<ref name="Insee"/>
1968 1975 1982 1990 1999 2009
Résidences principales 205 203 298 321 349 472
Résidences secondaires 17 31 75 92 106 115
Logements vacants 16 33 14 17 9 27

Projets d'aménagement

Modèle:...

Toponymie

Ce lieu était dénommé Locoal-Hennebont avant qu'il ne prenne le nom de l'église paroissiale<ref name="geobreizh">Geobreizh http://www.geobreizh.bzh/geobreizh/fra/villes-fiche.asp?insee_ville=56220.</ref>, dédiée à sainte Hélène, sainte patronne des teinturiers, des marchands de clous et d'aiguilles.

Le nom en breton de la commune est Santez-Elen<ref name="geobreizh"/>.

En 1992 le Conseil d'État a refusé que le suffixe "-sur-Mer" soit ajouté au nom de la commune, ce que la municipalité avait demandé en 1990. L'argument invoqué par le Conseil d'État est «l'absence de littoral au sens propre du texte » alors que la commune est pourtant soumis à la "Loi littoral"<ref name="letelegramme.fr">Modèle:Lien web.</ref>. Les habitants de la commune souhaitent toujours que la commune porte le nom de "Sainte-Hélène-sur-Mer" pour mieux la différencier des autres communes de France portant le même nom qu'elle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Conseil général du Morbihan a donné un avis favorable<ref name="letelegramme.fr"/>.

Histoire

Le territoire de la future commune de Sainte-Hélène est encerclé aux trois-quarts par la rivière d'Étel située sur la rive occidentale.

Antiquité

Des ruines d'un fortin d'époque romaine et d'une villa gallo-romaine<ref name="patrimoine.bzh">Modèle:Lien web</ref> ont été identifies à Mané-er-Hastel près du château de Kerfrezec et des briques romaines dans les environs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Moyen-Âge

En 1037, le normand converti Gurki fait don à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon, monastère bénédictin, d'un ensemble de sept villages (Kerentreh, Kerguiscoiarn, Kerguellan, Kervigné, Le Moustoir, Kerven et Kercadec), pour former le territoire de Locoal-Hennebont, rattaché à la paroisse de Locoal-Auray. Le village s'appelait alors "Kaer-en-Moustoir" (le "Village du monastère")<ref name="ReferenceA">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Temps modernes

Sous le nom de frairie d'Hennebont (ou de Sainte-Hélène), la future paroisse de Sainte-Hélène était l'une des 4 frairies de la paroisse de Locoal<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais elle dépendait de la sénéchaussée d'Hennebont alors que le reste de la paroisse de Locoal dépendait de la sénéchaussée d'Auray<ref name="recherche.archives.morbihan.fr">Modèle:Lien web.</ref>.

La première mention évoquant la présence d'une chapelle Sainte-Hélène remonte seulement à 1588. Une tour-porche lui est ajoutée en 1738<ref name="ReferenceB">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le pape Benoît XIII accorda, à perpétuité, à la confrérie de Sainte-Hélène des indulgences aux visiteurs de l'église, les trois premiers samedis de janvier, le 21 mai et le dimanche le plus près du 18 août ; ces jours-là les pèlerins affluent et font de nombreuses offrandes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une ordonnance épiscopale en date du Modèle:Date- érige en trève la frairie de Sainte-Hélène<ref name="recherche.archives.morbihan.fr"/>.

Révolution française

En 1790, la commune est créée en prélevant du territoire à la paroisse de Locoal et en le regroupant avec la paroisse de Sainte-Hélène (dénommée en breton Santez Helen Er Mor) rattachée au doyenné de Port-Louis et prélevée au territoire de Plouhinec.

La commune de Sainte-Hélène fait alors partie du canton de Kervignac et du district d'Hennebont. Supprimée temporairement en 1795 (Sainte-Hélène dépend alors de la commune de Kervignac), la commune est rétablie en 1800, placée dans l'arrondissement de Lorient et, en 1801, rattachée au canton de Port-Louis<ref name="recherche.archives.morbihan.fr"/>.

Pierre Brevelley, un chef de chouans originaire de Sainte-Hélène, alors âgé de 24 ans, participa à l'expédition de Quiberon et y fut fait prisonnier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des concentrations de chouans eurent lieu en 1799 dans toute la région : à Languidic dans le village de Kergohan ; une grande cache souterraine fut pratiquée au milieu du bois taillis de Kerallan, près du hameau du même nom ; un autre repaire des chouans se trouvait à 250 mètres à l'ouest du bourg de Sainte-Hélène, dans le hameau de Pen-er-Lan : là aussi il y aurait eu dépôt d'armes et d'habillements ; des chouans se cachaient aussi dans le hameau de Kerroué, à 400 mètres à l'est du bourg de Sainte-Hélène. Les jeunes gens enrôlés par les Chouans, notamment par Le Lan de Kervignac « qui a égorgé les patriotes de Nostang, grand égorgeur et embaucheur depuis longtemps et d'autres sclérérats de sa trempe »<ref>Lettre du commissaire du Directoire près l'administration de Landévant, réfugié à Hennebont, à l'administration, en date du 19 Brumaire, Archives du Morbihan, liasse 316.</ref> affluaient dans l'un ou l'autre de ces trois villages. Une fois équipés et armés, on les conduisait dans une grande lande entre Pluvigner et Grandchamp, près du hameau de Kerhuitton [probablement Kervranton]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Émile Sageret cite, parmi les Chouans « ne reculant devant aucune violence », Jean Le Lan (de Kervignac), Le Crom<ref group=Note>Joseph Le Crom, né le Modèle:Date- à Landaul, aubergiste, décédé le Modèle:Date- à Auray.</ref> (de Landaul) et François Le Gouriff<ref group=Note>François Le Gouriff, né le Modèle:Date- à Sainte-Hélène, décédé le Modèle:Date- à Sainte-Hélène. </ref>, dit Ulysse, de Sainte-Hélène<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La paroisse succursale de Sainte-Hélène est créée en 1802, puis supprimée temporairement en 1808. M. Peissel fut le premier recteur de Sainte-Hélène.

L'église reçoit du pape Clément XI en 1817 des reliques de sainte Hélène et de saint Étienne ; elle devint dès lors un lieu de pèlerinage encore plus fréquenté <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sainte-Hélène redevient une paroisse succursale le Modèle:Date-. La chapelle, redevenue église paroissiale, est reconstruite entre 1840 et 1842<ref name="ReferenceB"/>.

Le Modèle:Date-, un rapport à la chambre des Députés est rendu par M. Roul, député de Gironde, au nom de la "Commission chargée de l'examen des projets de loi d'intérêt local"<ref group=Note>Cette Commission était composée de MM. Le Vicomte de Pannat, Comte de Montozon, Abattucci, de Kerbertin, Muteau, Chégaray, Baron de Ladoucette, Oger, Roul.</ref>, tendant à distraire 6 villages de la commune de Plouhinec, canton de Port-Louis, arrondissement de Lorient, pour les réunir à la commune de Sainte-Hélène, même canton<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Par ordonnance du Roi de 1841, les villages de Kerfresec, Magouerec, Kergourio, Lizardenne, Kerandrun, et Kergoff et leurs territoires, sont distraits de la commune de Plouhinec et réunis à la commune de Sainte-Hélène.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Sainte-Hélène en 1845 : Modèle:Citation bloc En 1874 une pétition signée par des habitants de Nostang et de Sainte-Hélène demande « le rétablissement, dans le plus bref délai, de la royauté en la personne d'Henri V, héritier légitime de la couronne de France »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La fête de sainte Hélène, « protectrice des laboureurs de la terre et de la mer », le 18 août, rassemblait alors des foules considérables ; on y accourait de toute la région pour honorer la Sainte, mais aussi Intron Varia Druhé ("Notre-Dame de Pitié")<ref name="ReferenceA"/>. En 1898 Amédée Guillotin de Corson écrit que « les pèlerins se rendent à Sainte-Hélène pour obtenir de Dieu ce qu'ils désirent (...) ; nos bons marins demandent tout simplement à Dieu, par l'entremise de sainte Hélène, la découverte de choses utiles à la vie : un banc de sardines, s'ils sont pêcheurs. On dit même que nombre de jeunes filles viennent au pardon pour trouver de bons maris. C'est aussi l'usage de porter à la fontaine de Sainte-Hélène un morceau de pain pour connaître le sort des absents : on le jette à l'eau et s'il surnage, c'est la preuve que l'absent vit encore ; au contraire, s'il tombe au fond, c'est hélas qu'il est défunt »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Lors des [[Élections législatives françaises de 1885|élections législatives du Modèle:Date-]], le curé de Sainte-Hélène aurait dit en chaire : « Tachez de coter chrétiennement pour la bonne liste. D'ailleurs je saurai quels sont ceux qui voteront pour les candidats du diable, car, le 4 octobre, je serai toute la journée dans la salle du scrutin »<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Une maison d'école de garçons, financée par un impôt exceptionnel d'une durée de 30 ans pour financer l'emprunt nécessaire, est construite en 1900<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'inventaire des biens d'église qui devait avoir lieu le Modèle:Date- à Sainte-Hélène ne put avoir lieu en raison de l'opposition de la population<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les religieuses de la congrégation des Filles du Saint-Esprit qui tenaient depuis 63 ans une école à Sainte-Hélène en furent chassées en 1903 en vertu de la loi sur les congrégations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un décret en date du Modèle:Date- autorise la création dans la commune de Sainte-Hélène d'un bureau de bienfaisance dont la dotation est constituée par les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église, lesquels avaient été mis sous séquestre à la suite de la querelle des inventaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Sainte-Hélène - Monuments aux morts.JPG
Le monument aux morts de Sainte-Hélène.

Le monument aux morts de Sainte-Hélène porte les noms de 35 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux deux sont morts en Belgique, l'un à Dixmude (Belgique) dès novembre 1914 et l'autre en 1915 à Nieuport ; un est mort à Salonique (Grèce) en 1915 dans le cadre de l'expédition de Salonique ; un en Turquie, aussi en 1915, lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr ; un marin est disparu en mer lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral Charner le Modèle:Date- et un soldat alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref name="memorialgenweb.org">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Sainte-Hélène est ainsi décrit en 1938 : Modèle:Citation bloc

La Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article connexe Lors des combats de la Poche de Lorient, le front allait approximativement d'Auray au Pouldu, suivant appoximativement, à une distance variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres le tracé de la Route nationale 165 (ancien tracé), passant au sud de Landévant, de Brandérion, d'Hennebont et de Pont-Scorff, longeant la Laïta au sud de Quimperlé jusqu'à la mer. « Il n'y a pas de durs combats, mais des duels d'artillerie et des escarmouches. Ce sont les villages de Nostang, Kervignac, Merlevenez et Sainte-Hélène qui sont l'enjeu des plus violentes attaques. Chaque jour des hommes tombent.. (...) »<ref>Modèle:Article.</ref>. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune, et notamment l'église, ont été ravagées lors des combats (l'église, transformée en poste de guet par les résistants, est abattue par les canons allemands et plusieurs habitations du bourg sont détruites par ces tirs ; par la suite l'église paroissiale est incendiée le Modèle:Date-, pillée, et le clocher détruit le Modèle:Date-<ref name="ReferenceB"/>), lors de la Libération<ref name="Patrimoine">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le monument aux morts de Sainte-Hélène porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; Jean Corlay, quartier-maître à bord du contre-torpilleur Mogador, a été victime de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date- ; cinq sont des victimes civiles tuées lors de la guerre ; Marie Louise Pélissier, tuée par un tir d'obus allemand le Modèle:Date- lors des combats de la poche de Lorient, était infirmière dans la Résistance<ref name="memorialgenweb.org"/>. Le monument commémoratif de Mané-er-Houet (en Merlevenez) porte les noms de 5 résistants FFI tués à Sainte-Hélène : Yves Le Chapelain le Modèle:Date-, Yves Brugière le Modèle:Date-, Joseph Cojean, Pierre Fournis et Marie Pélissier (cette dernière était infirmière) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Marcel Collobert<ref group=Note>Marcel Collobert, né le Modèle:Date- à Lorient, décédé le Modèle:Date- à Lorient.</ref>, alias René Picard, fut un résistant actif, qui participa notamment à des combats dans le bourg de Sainte-Hélène en 1944, notamment en creusant des trous pour empêcher l'avance allemande<ref>Modèle:Lien web ; Modèle:Lien web.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Le journal L'Espoir du Morbihan écrit le Modèle:Date- qu'à Sainte-Hélène « 600 habitants, sur 750 avant-guerre, sont actuellement rentrés, mais, pour la plupart, très mal logés »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les travaux de restauration de l'église Sainte-Hélène furent entrepris en 1950 et 1951 ; l'ancienne charpente en bois largement détruite fut remplacée par une charpente en béton<ref name="ReferenceB"/>.

La commune fait partie de la communauté de communes de Bellevue en 1993<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Actuellement, Sainte-Hélène fait partie de Blavet Bellevue Océan Communauté, avec Kervignac, Merlevenez, Nostang et Plouhinec.

Politique et administration

Administration municipale

Fichier:Sainte-Hélène - Mairie.JPG
La mairie de Sainte-Hélène.

Le conseil municipal est composé de 15 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref> Modèle:Lien web.</ref>. À l'issue des élections municipales de 2008, Emmanuel GICQUEL a été réélu pour son Modèle:6e<ref>D'après Ouest-France du lundi 24 mars 2008.</ref>. Il cède sa place à Pierric Le Fur après les élections municipales de 2014

Intercommunalité

Sainte-Hélène fait partie de Blavet Bellevue Océan Communauté, qui est née de la fusion de la communauté de communes de Bellevue créée en 1993<ref>Fortuné Le Calvé : «À taille humaine », sur letelegramme.fr, article publié le 22 février 2011, consulté le 18 juillet 2011</ref> et composée de trois communes dont Sainte-Hélène avec les communes de Kervignac et de Plouhinec pour former une communauté composée de Modèle:Nombre en 2006.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Dans le domaine judiciaire, Sainte-Hélène dépend de la commune de Lorient qui possède un tribunal d'instance et de grande instance, un tribunal de commerce, un conseil des prud'hommes et un tribunal pour enfants. Pour le Modèle:2e de juridiction, elle dépend de la cour d'appel de Rennes et de la Cour administrative d'appel de Nantes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

Les îlots Logoden et Iniz-Er-Mour bénéficient d'une protection, un arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB) visant à protéger les populations de sternes<ref>Les îles et îlots, des espaces réglementés</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Au Modèle:Date-, Sainte-Hélène n'est jumelée avec aucune commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 32,1 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,12 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Fichier:Sainte-Hélène - École privée Saint-Joseph.JPG
Sainte-Hélène : l'école privée Saint-Joseph.

Sainte-Hélène est située dans l'académie de Rennes.

La ville administre l'école primaire publique Georges-Morin (école maternelle et élémentaire). Les Hélénois disposent également d'une école primaire d'enseignement privé : l'école Saint-Joseph<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le collège le plus proche est situé à Étel, commune qui dispose également d'un lycée professionnel maritime. Les lycées d'enseignement généraux sont situés à Hennebont ou Lorient.

Santé

Un infirmier exercice son activité à Sainte-Hélène<ref name="Pagesjaunes">Annuaire Pages jaunes Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le centre hospitalier le plus rapproché est localisé à Lorient.

Sports

Il existe une association à but non lucratif sur la pratique de sports nautiques<ref name="Pagesjaunes"/>.

Lieux de culte

Le culte catholique est célébré en l'église Sainte-Hélène<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui dépend du doyenné de Port-Louis au sein du diocèse de Vannes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Sainte-Hélène au Modèle:Nombree rang parmi les Modèle:Nombre de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Selon les résultats du recensement de 2009<ref name="Insee"/>, la population active (15-64 ans) de la commune compte 707 personnes, soit 68,2 %, ce taux est de 70,6 % au niveau départemental<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les 15-64 ans représentent 7,1 % de chômeurs, 61,1 % de personnes ayant un emploi et 31,8 % d'inactifs. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : les retraités ou préretraités représentent 15,3 % de la population active, les scolarisés 6,8 %, les autres inactifs 9,8 %.

En 2009, le taux de chômage (au sens du recensement) parmi les actifs de la commune est de 10,4 %, en diminution par rapport à 1999 (10,9 %). Au Modèle:Date, on compte 49 personnes à la recherche d'un emploi dont 16 chômeurs de longue durée<ref>Demandeurs d'emploi de catégorie ABC inscrits à Pôle emploi - D'après Pôle emploi, Dares, et Statistiques du marché du travail.</ref>.

Sur les 432 personnes actives de plus de Modèle:Nombre ayant un emploi, 80 travaillent dans cette commune<ref name="Insee"/>.

Entreprises et commerces

Au Modèle:Date, le village de Sainte-Hélène compte 31 entreprises hors agriculture et quatre ont été créées sur le territoire (trois dans le secteur tertiaire et une administration)

Répartition des entreprises par domaines d'activité

  Ensemble Industrie Construction Commerce et services divers Secteur public
Nombre d'établissements 31 1 7 18 5
% 100 % 3,2 % 22,6 % 58,1 % 16,1 %
Sources des données : Insee<ref name="Insee"/>

D'après les statistiques des équipements et services en 2011, le nombre d'établissements commerciaux est de trois et sont réparties comme suit : une épicerie, une poissonnerie et un magasin d'articles de sports et de loisirs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Au niveau agriculture, la commune compte 12 exploitants actifs et Modèle:Unité de superficies agricoles, généralement utilisés pour l'exploitation des bovins et volailles<ref name="Insee"/>.

Culture locale et patrimoine

Langue bretonne

En breton, la commune se nomme Santez-Elen. La commune a signé la charte Ya d'ar brezhoneg le 3 mars 2022 avec une certification de niveau 2.

Lieux et monuments

Église paroissiale Sainte-Hélène

Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est dotée en 1817 par le pape des reliques de sainte Hélène et de saint Étienne et devient un lieu de pèlerinage<ref name="Patrimoine"/>. Elle est reconstruite en 1840 par un entrepreneur italien, La Casa, à la suite de l'ancienne tour-porche. L'église de Sainte-Hélène, durement touchée lors de la dernière guerre, a dû être reconstruite. Elle a néanmoins conservé sa tour du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle très proche de celui du clocher de Kervignac. Son placître, dans lequel se trouvait l'ancien cimetière, contient une stèle christianisée, une croix et le monument aux morts.

Fontaine du bourg

La Fontaine du bourg est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les pêcheurs viennent y prier pour trouver des sardines, et les jeunes filles des maris. Les femmes s'enquéraient du sort des disparus en déposant un morceau de pain sur l'eau de la fontaine : s'il flottait le disparu était en vie, s'il coulait il était mort. Cette fontaine est inscrite à l'inventaire des monuments historiques<ref name="PA00091683">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Croix et calvaires

La croix du cimetière a été édifiée en 1858 par le recteur Antoine Mary. Une autre croix, avec un Christ en fonte, fut édifiée lors de la mission de 1862 contre le mur sud du clocher-tour ; elle a été détruite en même temps qu'une partie de l'église en 1944 ; un Christ en kersanton a été sculpté à sa place en 1956 par René Letourneur, qui est aussi l'auteur de la fresque en ciment coloré située dans le chœur de l'église<ref name="ReferenceB"/>.

Chapelle Notre-Dame-de-Pitié à Kerdavid

Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette chapelle est dédiée aux marins. L'autel est en marbre, le tabernacle et le retable en stuc. On y trouve un tableau central : la déploration du Christ. La bannière comportant également cette déploration et le bateau (une maquette du Sainte-Hélène, une frégate trois-mâts en bois peint due au sculpteur Pierre Le Loir est un objet classé<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>) sont portés en procession jusqu'à la mer le jour du pardon.

Manoir de Kerfrezec Goah Guillerm

Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce manoir faisait partie d'une seigneurie de Locoal-Hennebont appartenant en 1521 à Louis de La Forêt et acquis, en 1637, par Pierre Desmourier, notaire port-louisien et par la suite, en 1653 par R. Douville, en 1700, par René Barde, marchand port-louisien lui aussi et en 1725 par la famille De Langle, avant d'être, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle propriété de la famille de Kéridec<ref name="patrimoine.bzh"/>.

L'autel de la vieille chapelle à la pointe de Kerantréh

Fichier:02 Sainte-Hélène Vieille chapelle.jpg
L'autel de la vieille chapelle Notre-Dame-du-Passage.

L'autel de la première chapelle paroissiale de Sainte-Hélène, Notre-Dame du Passage, date de 590. Les ruines de la chapelle ont servi à la construction de cabanons de pêcheurs.

Le moulin à marée de Kercadic

Le moulin à marée de Kercadic dépendait à sa construction du prieuré de Locoal ; il a été reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La fontaine et le lavoir du Magouérec

La fontaine et le lavoir du Magouérec ont été restaurés en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le lavoir et la fontaine de Kerzerh

Îlots

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

  • Jean Rohu (1771 - 1849), officier chouan, a vécu les dernières années de sa vie et est mort à Sainte-Hélène.
  • En Modèle:Date, l'écrivain et photographe Laurent Bourdelas, de Limoges, mais amoureux de Port-Louis et de sa région depuis l'enfance, y achève l'écriture de son nouveau livre inspiré en partie par les lieux : Locmalo (Éditions Gros Textes, 06, 2009). Des textes y sont consacrés à Sainte-Hélène, NostangModèle:Etc.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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