Nostang

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Modèle:Infobox Commune de France

Nostang {{#ifeq:1|0|[nɔstɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 56148.png
Carte de Nostang et des communes limitrophes.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géographie physique

Modèle:Images Le finage de Nostang occupe une presqu'île de confluence qui se termine au sud par la Pointe du Gouarde, entre deux bras de mer de la Ria d'Étel : le Goah Guillerm à l'ouest et la Rivière de Landévant (et l'une de ses branches le Ruisseau du Pont du Palais) à l'est. Le tracé du littoral, très sinueux est, ou du moins était, parfois indécis, tant terre et mer tendent à se confondre en raison des nombreux schorres (principalement côté sud-ouest de la Pointe du Gouarde et côté est de cette même pointe, au niveau de l'Anse du Cosquer), mais a été, principalement sur le pourtour de la Pointe du Gouarde, consolidé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des murets de pierres sèches ou des talus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Trois cours d'eau principaux, coulant vers le sud et se jetant dans divers bras de la ria d'Étel, concernent Nostang : le ruisseau du Moulin de Saint-Georges limite la commune à l'ouest, la séparant de Kervignac et de Merlevenez ; le Ruisseau du Pont du Roc'h traverse la partie centrale de la commune (le bourg de Nostang est situé dans la presqu'île de confluence formée par ces deux cours d'eau) ; le Ruisseau du Moulin du Palais borde le territoire communal à l'est, séparant Nostang de Landévant.

Les altitudes varient de 54 mètres (à Leïn er Mané, dans la partie nord-ouest de la commune, à l'ouest du hameau de Saint-Symphorien) au niveau de la mer. Une butte boisée atteint 42 mètres entre Palivarc'h et Talvern, dans la partie nord-est du territoire communal. Lebourg est vers une diziane de mètres d'altitude en moyenne, s'étageant en fait de 19 mètres au niveau de la mer.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paysages et habitat

Nostang présente un paysage agraire traditionnel de bocage et un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (dénommés localement "villages") et fermes isolées. Le bourg est excentré au sud-ouest du finage communal, mais le vieux bourg était encore plus à l'ouest.

Urbanisme

Typologie

Nostang est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,1 %), forêts (30,6 %), terres arables (17 %), prairies (7,6 %), zones urbanisées (3,8 %), zones humides côtières (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Anciennement le territoire de Nostang (Lausting), fondé primitivement par les Romains<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Lausteing ; Laustenc ou Laustang au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Laustanc en 1160 en 1427, en 1460 et en 1481 ; Nostanc en 1536<ref name="infobretagne"/>.

En breton Lostenk, provient du breton Lost, « le bout, l'extrémité, la queue » et Stang, l'étang. La situation de Nostang, près de la Gwazh an Intel, la ria d'Étel, explique ce toponyme. Une explication récente de ce toponyme donne culée d'étang

Histoire

Préhistoire

Fichier:Polissoir de Kergoh.JPG
: Polissoir néolithique de Kergoh.

Joseph-Marie Le Méné évoqué en 1891 un alignement de 19 menhirs, les uns debout, les autres tombés, au sud du bourg, près de la Rivière d'Étel ; il signale aussi l'existence de quatre autres menhirs, ainsi que, en 1848, d'un tumulus dont le dolmen était à nu et de quatre autres tumuli à peu près intacts à cette date comme l'indique l'abbé Luco<ref>Modèle:Article.</ref>, mais trois d'entre eux étaient rasés et avaient été pillés en 1881 ; la Société polymathique du Morbihan fouilla celui qui était resté intact à cette date<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.

Antiquité

Les Romains construisirent un fort (nommé désormais Castel-Mané-er-Hoet) d'environ 100 mètres de tour, et dont les parapets ont 5 mètres de haut, entouré d'un village dont il reste des ruines, au Vieux-Bourg ; cette station gallo-romaine était protége par un système de défense composé de bras de mer et de trois étangs, et de divers postes avancés dont celui de Mané Hastel, près de Kerfresec. On trouve aussi des briques romaines en divers endroits, notamment à la chapelle de Saint-Bieuzy et près du moulin à vent de Saint-Georges. Au sud du Vieux-Bourg, on traverse le bras de mer sur une digue antique qui a été probablement construite par les Romains pour retenir les eaux et former un étang qui servait de défense à un camp situé sur la colline, à l'extrémité de la digue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Benjamin Girard écrit en 1889 que près du bourg de Nostang « se trouvent les traces d'un établissement gallo-romain très remarquable ; mais c'est surtout auprès du vieux bourg, ou vieux Nostang, que l'on en voit les vestiges les plus considérables. Ce bourg est construit sur des ruines et environné de décombres et d'anciens fossés ; il est placé à l'extrémité du bras de mer d'Étel, entre ce bras de mer, un ancien étang et le nouveau bourg. (...) Près de là se trouve un fort nommé Castel-Mané-er-Houed, et dont les parapets ont 5 mètres d'élévation »<ref name="La Bretagne maritime">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen-Âge

Une charte de 1160 signale l'aumônerie de Nostang (Eleemosina de Laustanc) appartenant alors aux Chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. On croit que cet établissement se trouvait au village actuel de Locmaria où la tradition rapporte que la chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle était une succursale de l'église des Templiers de Merlevenez<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Nostang était le siège d'une châtellenie qui s'étendait sur 13 paroisses (dont, outre Nostang, les grandes paroisses de Kervignac, Merlevenez, Plouhinec et Riantec) tout autour de la ria d'Étel ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le chef-lieu en fut transféré à Hennebont<ref name="Étymologie et histoire de Nostang">Modèle:Lien web.</ref>.

Temps Modernes

Fichier:Cassini Nostang.jpg
Carte de Cassini de la paroisse de Nostang et ses environs (1789).

La paroisse de Nostang était divisée en 7 frairies (bourg, Locmaria, Légevin, Saint-Thomin, Saint-Symphorien, Saint-Cado et Saint-Bieuzy) correspondant à autant de chapelles en plus de l'église paroissiale pour le bourg. Une seule chapellenie est connue : celle de Thomas Talhoet, citée dans un pouillé de 1516<ref name="Étymologie et histoire de Nostang" />.

En 1759 une ordonnance du roi Louis XV impose à la paroisse de Nostang de fournir 18 hommes et de payer 118 livres pour la défense de la côte et pourvoir aux besoins des garde-côtes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1774 un véritable combat eut lieu près de Nostang à l'occasion d'un arrivage considérable de tabac entre les employés des Devoirs (Agents du fisc) et des fraudeurs contrebandiers venus de communes avoisinantes. Il y eût mort d'homme<ref>Modèle:Article.</ref>.

Nostang est ainsi décrit par Jean-Baptiste Ogée en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Jean-Thomas Le Beller, originaire de Baud, fut nommé recteur de Nostang le Modèle:Date- ; il refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé et devint donc prêtre réfractaire et remplacé par un prêtre constitutionnel, mais se tint caché dans la paroisse avant de devoir s'exiler ; il redevint après la Révolution recteur de Nostang jusqu'à sa mort survenue le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Claude-Nicolas Jérôme<ref group=Note>Claude-Nicolas Jérôme, né en mai 1749 à Reims, marié le Modèle:Date- à Kervignac avec Jeanne-Therèse Gardie de la Chapelle, dont il eût 5 enfants.</ref>, riche propriétaire et agriculteur, domicilé à Hennebont, mais possédant une maison de campagne à Nostang, fut dénoncé et emprisonné pour cause d'aristocratie marquée sous la Terreur le Modèle:Date- et resta sous les verroux jusqu'en septembre 1794. Il devint ensuite pour la Chouannerie chef de paroisse de Nostang et de Branderion et, lors de l'expédition de Quiberon il marcha sur Carnac avec un détachement de campagnards armés. Fait prisonnier le 3 thermidor an III (Modèle:Date-), il fut condamné à mort et fusillé près de Saint-Pierre-Quiberon le 18 thermidor an III (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Des concentrations de chouans eurent lieu en 1799 dans toute la région : à Languidic dans le village de Kergohan ; une grande cache souterraine fut pratiquée au milieu du bois taillis de Kerallan, près du hameau du même nom ; un autre repaire des chouans se trouvait à 250 mètres à l'ouest du bourg de Sainte-Hélène, dans le hameau de Pen-er-Lan : là aussi il y aurait eu dépôt d'armes et d'habillements ; des chouans se cachaient aussi dans le hameau de Kerroué, à 400 mètres à l'est du bourg de Sainte-Hélène. Les jeunes gens enrôlés par les Chouans, notamment par Le Lan de Kervignac « qui a égorgé les patriotes de Nostang, grand égorgeur et embaucheur depuis longtemps et d'autres sclérérats de sa trempe »<ref>Lettre du commissaire du Directoire près l'administration de Landévant, réfugié à Hennebont, à l'administration, en date du 19 Brumaire, Archives du Morbihan, liasse 316.</ref> affluaient dans l'un ou l'autre de ces trois villages. Une fois équipés et armés, on les conduisait dans une grande lande entre Pluvigner et Grandchamp, près du hameau de Kerhuitton [probablement Kervranton]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1832 le vicomte Frédéric Harscouet de Saint-Georges, ancien maire de Nostang, ultraroyaliste et légitimiste, qui s'était procuré des passeports en blanc, fut accusé de les avoir remis à trois chouans, Brèche et les deux Cadoudal [dont Joseph de Cadoudal], lors de la Chouannerie de 1832. Malgré ces faits, « il continua à jouir d'une entière liberté et à donner dans son château des repas où les prêtres et les religieuses viennent en foule »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date- le traitement du desservant de Nostang fut suspendu<ref group=Note>Depuis le Concordat de 1801 les prêtres étaient payés par l'État.</ref> car celui-ci avait célébré une messe à l'intention de l'ex-roi Charles X qui venait de mourir à Goritz, ce qui était une marque d'opposition à la Monarchie de Juillet<ref>Modèle:Article.</ref>.

La reconstruction du Pont de Rodes et l'aménagement de la traversée de Nostang, sur la route de Landévant au Port-Louis [tracé de l'actuel D 33] sont entrepris en 1846 et 1847<ref>Modèle:Article.</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Nostang en 1853 : Modèle:Citation bloc

Entre 1865 et 1870 une épidémie de variole sévit dans le Morbihan : 150 malades furent atteints à Nostang, l'épidémie y faisant 50 morts<ref>Alfred et Auguste Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan", 1870, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6485479p/f15.image.r=Guidel</ref>. En 1870 la dysenterie (50 cas et 3 décès recensés dans la commune), la rougeole, la fièvre typhoïde et la fièvre intermittente [probablement la malaria] (celle-ci faisant 10 morts pour 354 cas recensés dans la commune) ont paru ensemble ou successivement à Nostang<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1874 une pétition signée par des habitants de Nostang et de Sainte-Hélène demande « le rétablissement, dans le plus bref délai, de la royauté en la personne d'Henri V, héritier légitime de la couronne de France »<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'école de garçons de Nostang étant dans un local « loué et insuffisant », le Conseil municipal vote le Modèle:Date- la construction d'une nouvelle école, avec mairie, et demande l'aide financière du Conseil général du Morbihan<ref>Modèle:Article.</ref>.

Benjamin Girard ëcrit en 1889 que le bourg de Nostang n'a qu'une population agglomérée de 60 habitants alors que la population communale totale est à cette date de Modèle:Nobr habitants<ref name="La Bretagne maritime" />.

Le Modèle:Date- un incendie, dû à l'imprudence d'un fermier qui tira un coup de fusil en laissant la bourre en papier enflammé retomber sur un toit de chaume qui s'enflamma immédiatement, détruisit 7 fermes dans le village de Locmaria ; « on put cependant préserver la forge du maréchal-ferrant et une ferme à l'aide de draps mouillés étendus sur le chaume »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le pont Er Mor, sur un bras de la Ria d'Étel, à la limite des communes de Nostang et de Merlevenez, qui faisait seulement 2 mètres de large et menaçait ruine, fut reconstruit en 1896<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Une importante foire annuelle se tenait chaque année à Saint-Georges en Nostang<ref>Modèle:Article.</ref>. Des foires aux chevaux, dénommées "petite foire" se tenaient aussi au bourg de Nostang dans la décennie 1920<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'inventaire des biens d'église qui devait avoir lieu le Modèle:Date- à Nostang ne put avoir lieu en raison de l'opposition de la population<ref>Modèle:Article.</ref>.

La construction d'une nouvelle mairie et d'un nouveau groupe scolaire est décidée en 1911 et une nouvelle subvention accordée par le Conseil général<ref>Modèle:Article.</ref>.

En application de la loi sur les congrégations, l'école tenue à Nostang par les Filles du Saint-Esprit fut fermée en juin 1911<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le château (en ruines) de Saint-Georges et 2 fermes avec 45 ha de « très belles terres, futies et prairies » sont mis en vente en avril 1914<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Nostang porte les noms de 54 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 4 sont morts sur le front belge dont Joseph Terrien à Tillet dès le Modèle:Date- et trois (Jean Héno, Joseph Le Pen et Joseph Le Puilh) dans les combats de Massin dès le Modèle:Date- ; Marc Le Calvé est tué à l'ennemi en 1917 dans l'actuelle Macédoine du Nord ; Jean Evanno est mort en captivité en Allemagne le Modèle:Date- ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi eux Eugène Jéhanno, Joseph Kerzerho et Yves Le Bouédec ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et Joseph Jaffré de la Croix de guerre ; Pierre Gourden a fait l'objet d'une citation à l"ordre de la division<ref name="Nostang. Monument aux Morts (Relevé n° 5388)">Nostang. Monument aux Morts (Relevé n° 5388).</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Locmaria fond de l'ossuaire 1938.jpg
Le fond de l'ossuaire de Locmaria photographié en 1938.

Le hameau de Locmaria est ainsi décrit en 1938 : Modèle:Citation bloc Le même auteur dans un autre numéro de la même "La Revue française de photographie et de cinématographie" décrit probablement la digue et l'étang de Rodes: Modèle:Citation bloc

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Nostang porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Augustin Le Bihan, décédé de maladie à Marseille dès le Modèle:Date- ; Mathurin Le Lain, quartier-maître, mort dès le Modèle:Date- en Meurthe-et-Moselle pendant la Drôle de guerre ; Marcel Purenne est mort en captivité en Allemagne en 1943 ; Louis Danigo, résistant FFI, mort (de maladie) le Modèle:Date- à Vannes ; Marcel Frapper et Albert Roussel sont morts dans des circonstances imprécisées<ref name="Nostang. Monument aux Morts (Relevé n° 5388)" />. Le monument commémoratif de Mané-er-Houet (en Merlevenez) porte les noms de 5 résistants FFI tués à Nostang : Henri Cadoret, Louis Raoult et Robert Séveno le Modèle:Date-, Paul Mauricette le Modèle:Date- et Paul Fiot le Modèle:Date-<ref name="Merlevenez. Monument commémoratif de Mané-er-Houet 1939-1945 (Relevé n° 71019)">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune a été bombardée durant la Seconde Guerre mondiale ; la flèche de l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul est abattue le Modèle:Date- par un obus allemand<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le bourg a été reconstruit dans les années 1950.

Lors des combats de la Poche de Lorient, le front allait approximativement d'Auray au Pouldu, suivant appoximativement, à une distance variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres le tracé de la Route nationale 165 (ancien tracé), passant au sud de Landévant, de Brandérion, d'Hennebont et de Pont-Scorff, longeant la Laïta au sud de Quimperlé jusqu'à la mer. « Il n'y a pas de durs combats, mais des duels d'artillerie et des escarmouches. Ce sont les villages de Nostang, Kervignac, Merlevenez et Sainte-Hélène qui sont l'enjeu des plus violentes attaques. Chaque jour des hommes tombent.. (...) »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, Louis Raoult<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un matelot lorientais, est tué lors d'un accrochage avec les Allemands sur le pont de Nostang à Languidic<ref>Modèle:Article.</ref> ; Henri Cadoret<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Joseph Séveno<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont tués le même jour à Nostang lors de ce même combat ; tous les trois appartenaient à la 1ère compagnie du Bataillon des fusiliers-marins de Lorient qui combattait sur le front de la Poche de Lorient. Le Modèle:Date- le capitaine Michel Marcor<ref group=Note>Michel Malcor, né le Modèle:Date- à Toulouse, tué le Modèle:Date- à Landévant</ref> et le sergent Paul Mauricette, du 1er régiment aéroporté, sont tués lors d'une patrouille devant Nostang, mais sur le territoire de Landévant<ref>Modèle:Article.</ref> ; leurs deux noms figurent sur le monument commémoratif de Mané-er-Houët (en Merlevenez)<ref name="Merlevenez. Monument commémoratif de Mané-er-Houet 1939-1945 (Relevé n° 71019)" />.

Un récit évoqué des combats qui se sont déroulés à Nostang le Modèle:Date- : « À peine ont-ils [les parachutes anglais] atterri qu'ils donnent l'assaut à trois fortins occupés par les Boches. La lutte est brève, mais intense. En quelques secondes des milliers de cartouches sont tirées, et les Allemands, débordés par cette cadence infernale, se retirent ou en meurent. Mais en se retirant ils font sauter le pont [probabement le pont situé à Pont-Courio sur le Ruisseau de Saint-Georges], L'unique pont qui reliait cette bande de terrain fortifié à la grande route d'Auray. Les jeeps restent bloquées dans un cul-de-sac. (...) Il faut rétablir le pont à tout prix. Avec six parachutistes et cinquante FFI , Saint-Arnaud<ref group=Note>Sergent-chef au 4e bataillon FFI du Morbihaan ; probablement Lucien Arnaud, né le Modèle:Date- à Lorient, tué le Modèle:Date- à Pont-Courio en Nostang</ref> écarte l'Allemand, le tient en respect assez de temps pour amener sur place des billes de chêne débitées qui doivent permettre de rétablir un pont de fortune<ref> Modèle:Article.</ref>.

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

Malgré les durs combats qui s'y sont déroulés, et les destructions qui s'en suivirent, Nostang ne fut pas considérée comme commune sinistrée ; « le bourg n'est pas très abîmé. 17 baraquements à l'usage de fermes ont été édifiés » écrit L'Espoir du Morbihan du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Léon Naveos, né le Modèle:Date à Nostang, marin, fit partie des 51 victimes lors du naufrage de la frégate météorologique Laplace qui heurta une mine datant de la Seconde Guerre mondiale et coula en dix minutes le Modèle:Date en baie de La Fresnaye<ref>Memorialgenweb.org - Léon NAVEOS</ref>.

Étienne Raude, maréchal-des-logis-chef, est mort pour la France en 1959 pendant la Guerre d'Algérie<ref name="Nostang. Monument aux Morts (Relevé n° 5388)" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Elle est partie prenante dans la création de la communauté de communes de Bellevue en 1993. Aujourd'hui, elle constitue Blavet Bellevue Océan Communauté, avec Kervignac, Merlevenez, Plouhinec et Sainte-Hélène.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelage

Nostang est jumelée avec le village jurassien de Bois-d'Amont<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
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}}, Modèle:Classé MH). Ses peintures murales datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail