Scaër

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Modèle:Infobox Commune de France

Scaër {{#ifeq:1|0|[skɛʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Connu pour être un haut lieu du gouren (lutte bretonne), ce sport a valu à Scaër le surnom de « pays des lutteurs ».

Géographie

Localisation

Fichier:Rivière Isole à Scaër au Pont Penvern.JPG
La rivière Isole au Pont Penvern.

La commune est située en Argoat, dans le sud-est du Finistère et jouxte à l'est le département du Morbihan. Son chef-lieu est situé à vol d'oiseau, à Modèle:Unité à l'est de Quimper et Modèle:Unité au nord-ouest de Lorient. Les communes limitrophes sont Bannalec au sud, Rosporden au sud-ouest, Tourc'h à l'ouest, Leuhan et Roudouallec au nord, Guiscriff à l'est et Saint-Thurien au sud-est.

Avec une superficie de Modèle:Unité, Scaër peut se prévaloir d'être la commune la plus étendue du département et même jusqu'à une date récente de la région Bretagne (jusqu'à la création de la commune nouvelle de Le Mené le Modèle:Date)<ref>Le Mené est la plus grande commune de Bretagne, Ouest France, 25 mars 2015.</ref>.

La commune, très vallonnée, s'étage entre Modèle:Unité d'altitude au niveau du point le plus bas de la vallée de l'Isole et Modèle:Unité sur les hauteurs du village de Coadry. Elle est parcouru par de nombreux ruisseaux qui se jettent soit dans l'Aven, à l'ouest, soit dans l'Isole, à l'est. Le plus important d'entre eux est le Ster Goz. L'Aven longe le territoire de la commune, et la sépare ainsi de Tourch, tandis que l'Isole en traverse la partie orientale en suivant une direction générale nord-sud.

La commune, autrefois très boisée comme l'attestent les nombreux toponymes en Coat : Coadry, Coadigou, Kergoat, Coatforn, etc., totalise Modèle:Unité de bois et possède encore deux importants massifs forestiers : la forêt de Cascadec et la forêt domaniale de Coatloc'h ("bois du lac" en breton, car un lac existait il y a plusieurs siècles dans la partie nord de la forêt), gérée par l'ONF, vaste de 310 hectares<ref>Modèle:Article.</ref>.

Bien que le bourg soit de taille importante, la commune possède un habitat rural très dispersé constitué de pas moins de Modèle:Nombre et écarts. Modèle:Images Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et minéralogie : les « pierres de Coadry »

Fichier:Carte géologique de Pontivy.gif
Carte géologique de la région de Scaër.

Le sous-sol de Scaër est constitué de micaschiste à staurotides et biotite à l'ouest, au nord et à l'est du bourg, qu'on trouve dans les champs, en retournant la terre. Au nord, il alterne avec des schistes modifiées. Au sud du bourg, il s'agit de granite. Des carrières de granite, situées à l'angle sud-est de la forêt de Coatloc'h, furent d'ailleurs exploitées depuis le Moyen Âge par des tailleurs de pierre. Ce granite a servi à construire notamment la croix du cimetière de Scaër, datée de 1400. Au lieu-dit Drolou, une cavité souterraine est en fait une ancienne mine d'étain<ref>Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, 31 octobre 2019, article intitulé : Urbanisme, une vaste radioscopie de la commune</ref>.

Fichier:Staurolites.jpg
« Pierres de Coadry » (staurolites, dits encore staurotides).

Entre les villages de Coadry et Restambern, ainsi qu'auprès des lieux-dits Mille Mottes (en Elliant), Noteriou (en Coray), Coat Spern et Quillien (en Tourc'h), etc., on trouve des pierres contenant de gros cristaux de Modèle:Unité/2 en forme de croix de saint André, appelées « pierres de Coadry » (ou « pierres de Coadri »). D'un point de vue géologique, ces pierres sont des staurotides, staurotide signifiant « pierre de croix » (nom qui leur fut attribué initialement par Daubenton), composés de silicate d'alumine et de fer, et qui a reçu l'appellation locale de « croisette de Bretagne ».

Leur forme curieuse en croix a contribué à inspirer de nombreuses légendes. Ces pierres qui émergent des champs après les labours sont là « comme des rappels à l'ordre (...) [d]es symboles de religion »<ref>Henri Queffélec, La Bretagne intérieure, Hachette, 1961</ref>. Selon l'une de ces légendes, c'est Dieu lui-même qui a marqué les pierres de Coadry de son signe, un jour ancien où des iconoclastes abattaient des calvaires. Pour d'autres, les staurotides seraient apparues lors de la construction de la chapelle de Coadry. Jacques Cambry, dans son Voyage dans le Finistère écrit : Modèle:Citation. Un vieux proverbe de Cornouaille dit (en breton) : « Montez sur un arbre et cassez-vous le cou : avec les pierres de Coadry vous n'aurez aucun mal » (Pignit ba 'r wezenn, torrit ho koug : G'ar mein Koadri n'ho pet tamm droug). On les plaçait au pied des maisons pour se protéger de la foudre : ce qui leur valut aussi le nom de « pierre à tonnerre ». Ces pierres servaient aussi de bijoux et de parures féminines<ref>Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", Les éditions du Piat, 2014, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Selon Alexandre Bouët « on leur attribuait aussi la vertu de préserver les enfants des frayeurs, des coliques, des sorts et des mauvais vents »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Une autre légende peut être résumée ainsi : il y a plus d'un millénaire, un temple païen existait à Coadry. Un seigneur local, le comte de Trévalot vit son château assiégé par un rival, le seigneur de Coatforn. Le comte, pieux chrétien, fit le vœu, en cas de victoire, de construire une chapelle. Après sa victoire, il fit atteler deux bœufs qui s'arrêtèrent d'eux-mêmes à proximité du temple païen en ruine, et c'est donc là que fut construite la chapelle Saint-Sauveur de Coadry. À peine les ouvriers avaient-ils commencé à la construire que des miracles se produisirent : les ronces qui recouvraient le site disparurent d'elles-mêmes, une source jaillit, douée de vertus médicinales, et les pierres de Coadry apparurent. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une disette survint et les pèlerins, qui étaient nombreux à fréquenter la chapelle, en furent rendus responsables ; la chapelle fut alors incendiée par la populace, mais la fumée de l'incendie dispersa les « pierres de croix » jusqu'à Coray. Deux siècles plus tard, la chapelle fut dédiée au Christ et les pèlerinages reprirent de plus belle ; les pauvres vendaient les « pierres de croix » aux pèlerins de passage. Les pierres de Coadry sont censées protéger contre les naufrages, les chiens enragés, les maux des yeux, la folie.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guiscriff », sur la commune de Guiscriff, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Scaër est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Scaër, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 3,1 % 364
Terres arables hors périmètres d'irrigation 37,0 % 4358
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 13,3 % 1561
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 29,8 % 3512
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 6,4 % 751
Forêts de feuillus 7,2 % 843
Forêts de conifères 0,2 % 22
Forêts mélangées 1,2 % 145
Landes et broussailles 1,4 % 164
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,4 % 51
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Attestations anciennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.


  • Scazre en 1038 ;
  • Scathr ou Scazre aux {{#switch: XII
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  • Scadr en 1220 ;
  • Scazre en 1270 ;
  • Schazre en 1330 ;
  • Scazre en 1328, 1516, 1536 ;
  • Scazre en 1574 ;
  • Scaezre en 1575 ;
  • Scadre en 1630 ;
  • Scaer en 1636 ;
  • Scaere en 1652 ;
  • Scaezre en 1731.

Modèle:Article connexe Le nom est attesté sous les formes Scathr en 1038 (cartulaire de l'abbaye de Landevennec);Scazre aux {{#switch: XII

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}}; Scaezre au Modèle:S mini- et Modèle:S mini- puis Scaër au Modèle:S mini-. La graphie bretonne est Modèle:Langue.

Hervé Abalain explique ce toponyme par le vieux norrois skarð au sens de « faille » ou « crevasse ». Skarð possède effectivement ces significations, ainsi que celles de « gouffre, défilé, etc » et remonte au proto-germanique tout comme le mot apparenté écharde (ancien français escharde, escherde). Cependant, il faut préalablement supposer une métathèse de /r/ : *Skarð > Scathr, aucune des formes anciennes n'allant précisément dans ce sens (voir supra). De plus, il n'existe aucun toponyme scandinave, d'étymologie assurée en Bretagne.

Une récente hypothèse privilégie une origine latine cohérente avec l'Histoire et la topographie : Scathr serait issu du latin scaturex, -igis (scătūrex) « source abondante », « eau qui jaillit du sol » faisant référence à la Vieille source ou Fontaine Sainte Candide, décrite comme la Merveille de Scaër par Jacques Cambry en 1794<ref>Association Histoire et Patrimoine du Pays de Rosporden.http://www.hppr29.org</ref>.

Histoire

Période néolithique

Le menhir Saint Jean atteste d'une occupation humaine très ancienne du territoire, dès le Néolithique. Haut de Modèle:Unité, il est classé dixième plus haut menhir de France. Aujourd'hui isolé, ce menhir faisait partie autrefois d'un ensemble mégalithique s'étendant probablement jusqu'au village de Neuziou. La trace de cet ensemble est encore attesté par la présence de grandes pierres affleurant le sol. Un autre menhir long de Modèle:Unité est couché à Modèle:Unité du premier et en 1907 Paul du Châtellier signalait l'existence, à proximité, d'un troisième monolithe et d'un dolmen aujourd'hui disparus.

Âge du bronze

Fichier:171 Musée préhistoire Penmarc'h.JPG
Haches à talon du dépôt de Kergoat en Scaër (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).

Un dépôt de trois haches à talon a été trouvé en 1962 à Kergoat<ref>Jacques Briard, Nouveaux dépôts de haches à talon découverts en Bretagne, revue "Bulletin de la Société préhistorique française", année 1966, consultable http://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1966_hos_63_3_4087</ref> et un autre dépôt de huit haches à talon datant de l'âge du bronze moyen a été découvert en 1988 au lieu-dit Kerbuzare<ref>panneau informatif, voie verte Rosporden-Gourin</ref>.

Période gallo-romaine

La présence gallo-romaine est attestée à Scaër par la trouvaille en 1886 de pièces romaines.

Du Moyen Âge à l'époque moderne

Le Haut Moyen-Âge

Selon Arthur de la Borderie, citant le cartulaire de Landévennec, vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un moine ou ermite disciple de saint Guénolé « nommé Ratian ou Ratian, à la fois barde et prêtre (...) semble avoir évangélisé toute la région comprise de Langolen au Faouët, et notamment les paroisses de Tourch, de Corai et de Scaër ; il habitait, sur le territoire de cette dernière, un petit monastère appelé de son nom Lan-Ratian [Larragen de nos jours], et avait pour compagnon, au moins pour voisin, le pieux Tanvoud, émule de ses vertus et de ses travaux »<ref>Arthur de la Borderie, La Cornouaille au temps du roi Grallon, "Revue de Bretagne et de Vendée", janvier 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1102548/f89.image.r=Argol</ref>.

Seigneuries et maisons nobles

Les principales seigneuries à se partager les terres de Scaër étaient celle de Quimerch dont le siège était situé au bourg de Bannalec, celle de Coatconq dont le siège était situé à Beuzec-Conq, celle du Hénant dont le siège était à Riec, celle de Kervégant et Trévalot dont le siège était au bourg de Scaër. Ces seigneuries disposaient du droit de haute, moyenne et basse justice. La petite seigneurie de Ty Moter, dont le siège était également situé à Scaër, ne disposait que du droit de moyenne et basse justice. La seigneurie de Kervégant et Trévalot provenait de l'union en 1665 de la seigneurie de Kervégant avec celle de Trévalot.

Fichier:Scaër Kergoaler.jpg
Le château de Kergoaler, berceau de la famille du Couëdic
Fichier:Blason famille fr Ducouedicdekergoaler.png
blason de la famille du Couëdic

La paroisse de Scaër est le berceau de la famille du Couëdic, une des familles les plus illustres de Bretagne. Le membre le plus célèbre de cette famille est certainement Charles Louis du Couëdic, capitaine des vaisseaux du roi, qui s'illustra en tant que commandant de La Surveillante lors du combat du Modèle:Date- que livra la frégate au HMS Québec au large de l'île d'Ouessant. Un autre membre de cette famille, Jean François du Couëdic de Kerbleizec, issu d'une branche cadette, eu un destin moins glorieux. Il fut exécuté place du Bouffay à Nantes le Modèle:Date- pour avoir conspiré avec d'autres gentilshommes bretons contre le roi. Cette famille a possédé de toute ancienneté dans la paroisse de Scaër la terre de Coadigou qui lui a donné son nom (Coadgou est la forme pluriel de Coadic qui signifie petit bois en breton ) et le manoir de Kergoaler dont elle a fait son lieu de résidence principale. Elle est connue depuis l'année 1185. Cette année-là un Guillaume du Couëdic assiste à l'assise du comte Geoffroy. Ce même Guillaume du Couëdic fit donation en 1195 à l'abbaye de Quimperlé pour le repos de l'âme d'Yvon du Couëdic et de Matheline de La Feuillée ses père et mère <ref>infobretagne</ref>. Un Henri du Couëdic conclut un contrat d'affrètement d'une nymphe à Chypre pour participer en 1249 à la septième croisade avec Saint Louis. La famille du Couëdic figura de 1426 à 1535 aux différentes montres et réformations de Cornouaille : Raoul du Couëdic et Havoise Floch sa mère à la réformation de 1427, François du Couëdic à la montre de Cornouaille en 1481 où il comparait en archer en brigandine, Jacques du Couëdic à la réformation de 1535 et Olivier du Couëdic à la montre de Cornouaille de 1562 où il dit faire corselet. Les du Couëdic avaient pour armes : d'argent à une branche de chataîgner de sinople, chargée de trois feuilles d'azur. Leurs armes sont visibles sur un pilier du chœur et à l'extérieur de la chapelle de Coadry. Le logis de l'actuel château de Kergoaler a été construit en 1718 par Jean Corentin du Couëdic de Kergoaler<ref>L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne</ref>. Deux tours circulaires crénelées ont été ajoutées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1457, Arthur III, connétable de Richemont, devient duc de Bretagne. Comme il devait se rendre à Tours pour offrir son hommage au roi de France, Charles VII, son suzerain, il voulut donner à la cour, le spectacle d'un grand « bouhourdeix » (tournoi de chevaliers<ref>de bouhourd Dictionnaires d'autrefois</ref>). Il demanda au baron de Quimerc'h, en Bannalec, de chercher dans sa région et de lui amener les meilleurs lutteurs. Le vieux connétable ne connaissait pas en Bretagne, disait-il, pour les opposer aux Français, de plus solides gourenieren (lutteurs de gouren lutte bretonne) que ceux de Rosporden et de Scaër<ref>Histoire de la paroisse Rosporden, Père Henri Guiriec</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Selon la tradition la forêt de Coat-Loc'h aurait été entièrement plantée à la fin du Moyen-Âge sur ordre d'Anne de Bretagne pour qui elle serait devenue un rendez-vous de chasse<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

1675 : Révolte des Bonnets rouges. Des habitants de la paroisse participent au pillage le Modèle:Date- et les jours qui suivent du château de Kergoet en Saint-Hernin propriété du sieur Le Moyne de Trévigny. Scaër figure parmi les 17 paroisses qui doivent verser Modèle:Unité en dédommagements au propriétaire du lieu : Scaër est imposée à hauteur de Modèle:Unité.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le dictionnaire d'Ogée, paru en 1778, donne une population de Modèle:Nombre pour la paroisse de Scaër. En 1779, une épidémie de dysenterie, qui sévit dans la région, décime entre juillet et septembre environ Modèle:Nombre soit 10 % de la population de la paroisse.

1795 : Passage de Jacques Cambry à Scaër qui laisse un témoignage assez complet mais pas toujours très complaisant sur le Scaër d'antan dans son ouvrage Voyage dans le Finistère. En voici deux brefs passages, le premier est relatif aux principales occupations des hommes et le second à l'état du bourg<ref>Jacques Cambry, Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, Tome troisième, pages 152 et 154, librairie du Cercle social, Paris, 1798</ref> : Modèle:Citation bloc et Modèle:Citation bloc Charbonniers et sabotiers étaient nombreux les siècles passés (jusque dans les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) en forêt de Coatloc'h<ref>Michel Duval, "Forêts bretonnes en Révolution. Mythes et réalités.", Nature et Bretagne, 1996, Spézet, Modèle:ISBN.</ref>. Celle-ci avait été un rendez-vous de chasse de la duchesse Anne ; cette forêt était autrefois le parc du château de Coatloc'h (une motte castrale y existait dès l'an mil) ; des restes ruinés de l'ancien mur de clôture sont encore visibles par endroits<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Jacques Cambry décrit aussi la fontaine Sainte-Candide, qu'il qualifie de « merveille de Scaër », et les pratiques superstitieuses qui s'y déroulent : « Cette fontaine a soixante pieds de longueur, seize pieds de large et sept de profondeur : en hyver, en été, elle conserve la même quantité d'eau (...). Rien de limpide comme cette eau délicieuse ; mais les terres qui s'éboulent, les feuillages qui s'y corromptent en souillent la pureté ; il est indispensable de faire couvrir et le canal et la fontaine<ref group=Note>Entre 1653 et 1740, de nombreuses ordonnances de police intervnrent en vain pour préserver le caractère sanitaire de cet aqueduc à ciel ouvert.</ref>. (...) [L'eau] se rend dans la cuve de granit de quatre pieds (...). Elle est à fleur de terre, les animaux s'y désaltèrent, des femmes y lavent ; c'est la seule fontaine de Scaër. (...) Elle guérit la fièvre, le mal aux yeux, dénoue les enfants [les fait marcher]; une maladie de langueur, nommée "barat", résultat d'un sort jetté [jeté], qui conduit infailliblement à la mort, ne peut être détruite que par elle ; il n'est pas d'enfant qu'on ne trempe dans la fontaine de Sainte-Candide quelques jours après sa naissance , il vivra s'il étend les pieds, il mourra dans peu, s'il les retire »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Révolution française

Le cahier de doléances de Scaër fut rédigé le Modèle:Date- dans la sacristie de l'église paroissiale sous la présidence de Marc-Antoine-Joseph Le Guernalec, sieur de Keransquer et avocat au Parlement de Bretagne. Celui-ci, et un négociant, Guéguen, ainsi qu'Yves Postic (syndic des grands chemins) et Alain Le Fur, furent désignés pour représenter Scaër à l'assemblée de la sénéchaussée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les habitants de Scaër refusèrent de payer les contributions [impôts] et une véritable insurrection éclata le Modèle:Date lorsqu'il s'agit de fournir 27 "volontaires" réclamés par le département pour le service des batteries côtières de Brest et des environs. Des commissaires envoyés à Scaër ne parvinrent pas à convaincre les habitants rassemblés devant l'église d'obéir aux ordres de l'Assemblée législative. « Ils nous appelèrent persécuteurs de prêtres, hommes sans religion, sans baptême et autres imbécillités, telles que des hommes bruts et irrités peuvent en prononcer. Vous avez mis le Roi en prison » assurèrent-ils. Finalement on ne trouva que trois "volontaires" et les habitants refusèrent le tirage au sort pour compléter l'effectif. Les commissaires accusèrent les habitants de Guiscriff d'avoir eu une mauvaise influence sur les Scaërois<ref>Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988,[[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Scaër au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Maison Brizeux Scaër.JPG
Maison, place de l'église, qu'habita le poète Brizeux. Les moellons de schiste y alternent avec le granite d'origine locale.
Fichier:Femme de Scaër.jpg
Femme de Scaër (Exposition universelle de 1867 illustrée).
Fichier:Montagnard des environs de Scaër.jpg
Montagnard des environs de Scaër (dessin d'Albert Racinet publié en 1888).

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les landes et les friches occupaient la plus grande partie des terres. Celles-ci couvraient en effet une surface considérable : Modèle:Unité (soit 52 % de la superficie de la commune). Les terres labourables ne couvraient qu'une surface de Modèle:Unité et les prés et pâturages de Modèle:Unité. Les bois couvraient une surface de Modèle:Unité. Ce dernier chiffre n'incluait pas les Modèle:Unité de la forêt de Coatloch qui étaient enregistrés au cadastre dans les contenances non imposables car il s'agissait d'une forêt d'état.

Dix-neuf moulins à eau étaient alors en activité dont les moulins de Cascadec, de Coatforn, de Kerandréau, de Kergoaler, de Kerry, de Kervégant, du Pont, de Tréganna, des Salles, de Rozos. La forêt de Cascadec était réduite à l'état de taillis en raison des nombreuses coupes qu'on y pratiquait. Le bourg de Scaër était un lieu de foire et de marché. Il s'y tenait huit foires par an<ref>Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne par Jean-Baptiste Ogée, nouvelle édition, tome 2</ref>.

Le recensement de la population de l'an VIII nous apprend les métiers exercés par la population masculine adulte de la commune, totalisant Modèle:Nombre. Les métiers en relation avec le travail de la terre sont très majoritairement représentés avec Modèle:Nombre, Modèle:Nombre cultivateurs et Modèle:Nombre. Les métiers liés au monde de la forêt sont aussi bien représentés avec Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et un aide charbonnier, Modèle:Nombre de long et Modèle:Nombre forestiers (ceux de la forêt de Coatloc'h). On compte également Modèle:Nombre et Modèle:Nombre meuniers, Modèle:Nombre et un garçon tisserand, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre de cidre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre de paix, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre chapeliers, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre dont un de sabots, un de poissons et un de farine. Par contre il n'y a ni médecin ni instituteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les écoles de hameaux de Plascaër, Saint-Adrien et Saint-Paul

Fin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties dont 3 à Scaër (Plascaër, Saint-Adrien et Saint-Paul).
  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, Modèle:N°, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.

Les autres événements du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Eglise de Scaër.JPG
L'église de style néo-roman de Scaër (date du début des travaux 1875).
Fichier:293 Adolphe Leleux.JPG
Adolphe Pierre Leleux : Une noce en Bretagne [région de Scaër] (1863, musée des beaux-arts de Quimper).

Entre 1830 et 1850, le poète Auguste Brizeux effectue de fréquents séjours à Scaër. Il réside le plus souvent à l'hôtel mais il loue également pendant deux ans une vieille maison située place de l'Église.

Marie-Louise David, 22 ans, une jeune femme célibataire, après un déni de grossesse, tua et brûla le corps de son enfant nouveau-né le Modèle:Date à l’instigation de sa mère Henriette David, née Calvary, veuve, furieuse de cette grossesse car elles partageaient le même amant Jacques Daniélou, lequel fut innocenté. Le Modèle:Date, la Cour d’assises du Finistère condamna Marie-Louise David à dix ans de travaux forcés et sa mère à Modèle:Nombre de la même peine<ref>Lénaïg Gravis, "Les grandes affaires criminelles du Finistère", De Borée éditions, 2008 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Fichier:192 Scaër Usine de Cascadec.JPG
La papeterie de Cascadec.
Fichier:Pont Kerninon Scaër.JPG
Le pont de Kerninon, de style Art nouveau.

Le moulin de Cascadec, sous l'impulsion des papetiers Faugeyroux, ancien moulin à farine, se spécialisa au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la fabrication de papier<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1893, l'industriel Jean-René Bolloré loue le moulin de Cascadec. Il le transforme en usine de fabrication de papier à cigarettes, vendu sous la marque OCB. L'usine compte à son apogée en 1947 jusqu'à mille employés et fabrique également du papier bible et des cahiers. Les papeteries de Cascadec se sont plus tard reconverti dans la production de sachets de thé et de films pour condensateurs, et sont désormais la propriété du groupe américain Glatfelter<ref>http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/150-ans-glatfelter-visite-guidee-lusine-cascadec-27-05-2014-147080</ref>.

Entre 1880 et 1890 un escroc se disant argentin berna environ un millier de malheureux candidats à l'émigration dans la région de Scaër, Coray et Elliant, parvenant à leur soutirer de l'argent avant de disparaître. Malgré cela, en 1888-1889 environ un millier de déshérités de cette région des Montagnes Noires émigrèrent vers l'Argentine où ils se retrouvèrent abandonnés et vite sans le sou, n'obtenant pas les concessions qui leur avaient été promises dans la région de Rosario<ref>Abbé Cadic, "Le bulletin de la paroisse bretonne de Paris", 1909, cité par Marcel Le Moal, "L'émigration bretonne", éditions Coop Breizh, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1896 est mise en service la nouvelle ligne de chemin de fer à voie métrique du Réseau breton de Carhaix à Rosporden passant par Scaër et contribuant au désenclavement de la commune. Celle-ci comportait deux arrêts ; un au bourg et un autre aux abords de la forêt de Coatloc'h où étaient déchargées les billes de bois provenant de l'exploitation forestière. La construction de la ligne nécessite la réalisation d'ouvrages d'art tel que le pont de Kerninon franchissant la vallée de l'Isole à la sortie du bourg de Scaër dont l'architecture rappelle le style Art nouveau.

La démolition de l'ancienne église Sainte Candide et le transfert du cimetière et du clocher

Fichier:Ancienne église de scaër 001.jpg
L'ancienne église Sainte Candide, son cimetière et ses deux calvaires (1884).

En 1873, le curé de Scaër, un dénommé Billon, décida contre l'avis général de ses paroissiens, de démolir la vieille église romane située dans le bourg, qu'il jugeait trop vétuste et devenu trop petite pour accueillir la foule grandissante des fidèles. L'église abritait une nef et de nombreux éléments romans du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'architecte diocésain Joseph Bigot, chargé de construire la nouvelle église avait tenté toutefois de s'opposer à la volonté farouche du curé de faire table rase de l'ancien édifice mais ce dernier eut gain de cause. À la faveur de la nuit, il fit enlever les tombes et ossements qui entravaient le commencement des travaux. Une église de style néo-roman vit donc le jour en lieu et place de l'ancien édifice. Le cimetière qui enserrait l'église fut transféré route de Roudouallec. L'ancienne flèche et l'ancienne chambre des cloches furent démontés pour être remontés sur la tour de l'église de Guiscriff. Le clocher de l'église de Guiscriff était en effet jugé petit et misérable par les Guiscrivites et ceux-ci songeaient déjà à le remplacer depuis un certain temps. Ils estimèrent que cette nouvelle flèche serait d'un excellent effet sur la tour de Guiscriff.

Un centre d'ébénisterie

Scaër fut un centre d'ébénisterie qui fabriqua des meubles bretons vendus à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans toute la région et même dans les grands magasins parisiens. Les sculpteurs sur bois de Scaër avaient une renommée séculaire<ref>Marius Vachon, "Les industries d'art, les écoles et les musées d'art industriel en France (départements)", 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k119170m/f286.image.r=Rosporden</ref>.

L'émigration vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Emigration bretonne région de Scaër.jpg
Un exemple d'émigration de Bretons de la région de Scaër vers les mines de charbon du Nord de la France, évoquée à la suite de la catastrophe de Courrières.

Entre 1888 et 1890 près de Modèle:Nobr personnes originaires de la région d'Elliant, Scaër, Coray, Roudouallec et Le Faouët émigrèrent en Argentine (Modèle:Nobr français en tout émigrèrent vers l'Argentine pendant ces années)<ref name="jj">Josette Jouas, Christian Le Corre et Christiane Jamey, "Ces Bretons d'Amérique du Nord", éditions Ouest-France, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.

D'autres émigrèrent en Amérique du Nord, par exemple Jérôme Riou, émigre en 1908 aux États-Unis, mais revint combattre pour la France pendant la Première Guerre mondiale (soldat au 44e régiment d'infanterie coloniale)<ref group=Note>Jérôme Riou, né le Modèle:Date- à Scaër, décédé au front le Modèle:Date- à Vienne-le-Château (Marne), inhumé au cimetière national de Florent-en-Argonne</ref> et son épouse Gabrielle Fléouter<ref group=Note>Gabrielle Fléouter, née le Modèle:Date- à Scaër, décédée le Modèle:Date- à Lomita (Californie)</ref> ainsi que leur fille Louise Riou<ref group=Note>Louise Yvonne Riou, née le Modèle:Date- à Scaër, décédée le Modèle:Date- à Oceanside (Californie)</ref>, alors âgée de 1 an<ref name="jj" />, laquelle fit une petite carrière cinématographique à Hollywood dans la décennie 1920<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'affaire des Sœurs en 1884-1885

Deux Sœurs du Saint-Esprit, arrivées à Scaër en 1854 à la demande du maire pour soigner les malades indigents ("Sœurs de charité") furent poursuivies en 1884 à la demande d'un médecin venant de s'installer dans la commune, le docteur Jules Nau, pour exercice illégal de la médecine ; soutenues par la population, la plainte fut finalement classée sans suite par le procureur de Quimperlé<ref>Annick Le Douguet, "Guérisseurs et sorciers bretons au banc des accusés", éditions Le Douguet, 2017, Modèle:ISBN.</ref>.

Un tournoi de lutte bretonne à Scaër en 1898

Fichier:Scaër les luttes.jpg
Les commissaires surveillent une prise. La scène se déroule au champ de lutte de Scaër vers 1900 (carte postale Villard).

Les luttes bretonnes organisées à Scaër en 1898 sont décrites dans un article de la revue A travers le monde : Modèle:Citation bloc

Auguste Brizeux écrit en 1905 : <poem>

À Scaër, le lendemain de la fête du Bourg
Au bruit de la bombarde, au rappel du tambour,
On vit, comme la mer, quand elle monte et houle,
Dans un immense pré courir toute une foule,
Et là, jeunes et vieus, hommes et femmes, tous,
En cercle sur le pré, rangés à deux genous,
D'autres, pendus au tronc des ormes et des frênes,
Attendre les lutteurs dans ces vertes arênes.
Les plus forts de Corre (Coray), du Faouët, de Kerien,
Et ceux de Bannalec, et ceux de Saint-Urien
Devaient se signaler à ces fameuses joutes,
Les paroisses luttaient et se défiaient toutes. (...)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

</poem> Un certain Postic, originaire de Scaër, remporta notamment à trois reprises, vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le tournoi de luttes bretonnes lors du pardon de Rosporden<ref>Alfred Nettement, Dix jours dans le Morbihan en 1860, "La Semaine des familles", n° du 17 août 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5517877z/f5.image.r=Rosporden</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Scaër, l'abbé Caradec, écrit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Scaër dispose d'une gare sur la ligne ferroviaire de Carhaix à Rosporden du Réseau breton à partir de 1896. Cette ligne fut fermée au trafic voyageurs le Modèle:Date- et totalement le Modèle:Date- . En 1910 le bourg est électrifié grâce à l'installation d'une turbine à Rouzigou, entraînée par l'eau captée, via un canal, dans l'Isole.

Avant 1914, 150 sabotiers étaient regroupés dans un village à l'orée de la forêt de Coatloc'h, entre Scaër et Rosporden. Comme c'était une forêt domaniale, le sabotier ou le patron du groupe de sabotiers devait acheter un lot de coupe de hêtres ou de frênes en s'adressant au tribunal de Quimper. Les sabotiers, passant plusieurs mois dans le même endroit, construisirent des huttes, souvent d'un confort très sommaire, dans lesquelles ils séjournaient. Lorsque les coupes de bois s'épuisaient dans la forêt de Coatloc'h, les sabotiers allaient travailler dans d'autres forêts, par exemple celle du Cranou<ref>Sylvie Le Menn-Pellanda, "Sabotiers des forêts de Bretagne" Le Télégramme éditions, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

La Première Guerre mondiale

La Première Guerre mondiale fauche la vie de 390 jeunes Scaërois morts pour la France (soit un peu plus du quart des jeunes gens de la commune partis au front) ; parmi eux Louis Croissant<ref>Louis Croissant, né le Modèle:Date à Scaër, caporal au 2e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, tué le Modèle:Date au Mont Cornillet, au nord de Prosnes (Marne)</ref> fut décoré de la Croix de guerre, Jean Fleiter<ref>Jean Fleiter, né le Modèle:Date à Melgven, soldat au 67e régiment d'infanterie, décédé le Modèle:Date au lazaret de Longuyon des suites de ses blessures</ref> et François Pensec<ref>François Pensec, né le Modèle:Date à Scaër, fusilier marin décédé des suites de ses blessures le Modèle:Date à Zuydcoote (Belgique)</ref> à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. La plupart sont décédés sur le sol français, mais 16 (Henri Bara, Louis Beulze, Bertrand Bourhis, Jean Capitaine, François Christien, Jean Christien, Amédée Coadelot, René Cozic, Jean Février, René Gourle, Alain Laz, Yves Le Ber, Louis Le Bihan, Henri Le Boëdec, Louis Rannou, Yves Salaun) sont morts en Belgique, un (François Madec) est mort lors de Bataille de Sedd-Ul-Bahr en Turquie, deux (Pierre Floc'h, François Laz) décédés en Macédoine et un en Serbie (François Goapper) alors qu'ils participaient à l'expédition de Salonique ; deux marins (Bertrand Boëdec, François Le Bihan) sont disparus en mer, un (Marc Boutit) est mort à Oran en Algérie et un (Yves Carer) est mort à Dakar au Sénégal; deux soldats (Alain Guillamet, Jean Harpe) sont morts en captivité en Allemagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En leur hommage, est érigé un monument aux morts dont les statues, œuvres du sculpteur René Quillivic, représentent un soldat en uniforme de poilu et une jeune femme endeuillée vêtue du costume traditionnel de Scaër.

Par ailleurs, deux soldats sont morts au Maroc, l'un (Joseph René Bourhis) lors de la Bataille d'Elhri le Modèle:Date, l'autre (Louis Trolez) à Midelt le Modèle:Date lors de la poursuite de la conquête coloniale de ce pays par la France.

L'Entre-deux-guerres

Des jeunes paysans finistériens, notamment de la région de Scaër, émigrent pendant la décennie 1920 en direction du Périgord et du sud-ouest de la France. Un premier convoi, encadré par Pierre Le Bihan, quitta la gare de Quimperlé le Modèle:Date- ; certains s'installèrent dans le Périgord, notamment entre Nontron et Ribérac<ref>Sylvain Le Bail, "Cœurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs", Les oiseaux de papier, 2009, Modèle:ISBN.</ref>. Un mouvement important d'émigration de jeunes agriculteurs, provenant surtout des cantons de Briec, Bannalec et Scaër (en tout une centaine de familles), vers la région de Villeneuve-sur-Lot et Agen se développa aussi après la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Pierre Le Bihan<ref group=Note>Pierre Le Bihan, né le Modèle:Date- à Scaër, officier de réserve, croix de guerre, chevalier de la Légion d'honneur</ref>, qui habitait le hameau de Gwrarem-Vraz, fut l'un des trois bretons chargés par Hervé Budes de Guébriant de piloter en 1921 l'installation de jeunes agriculteurs bretons dans le Périgord et ses alentours<ref>Marcel Le Moal, "L'émigration bretonne", Skol Vreizh, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1932, la construction d'une centrale hydroélectrique sur l'Isole, utilisant une chute d'eau de 51,40 mètres grâce à un barrage construit au lieu-dit "Le Roch" et permettant une production électrique annuelle de 8 millions de kilowatts est décidée. L'aménagement comprend une prise d'eau partant du barrage, installée sur la rive droite de l'Isole, capable de prélever Modèle:Nobr litres d'eau par seconde et un canal d'amenée en tunnel long de Modèle:Nobr mètres, prolongé par une partie à ciel ouvert de 610 mètres de long. Cette installation est à cheval sur les communes de Scaër, Saint-Thurien et Bannalec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Fichier:091 Monument maquis Kernabat.JPG
Stèle commémorative des fusillés de Kernabat le Modèle:Date.
Fichier:090 Monument maquis Kernabat.JPG
Monument commémoratif des fusillés de Kernabat le Modèle:Date.

Le monument aux morts de Scaër porte les noms de 84 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="MGW 24533">Modèle:Lien web.</ref>.

Le capitaine Yves Queignec, instituteur à Scaër, commandant de la Modèle:7e du [[62e régiment d'infanterie|Modèle:62e régiment d'infanterie]], mourut au champ d'honneur lors de la bataille de Givet le Modèle:Date en fin de journée (le 13 d'après l'inscription sur sa tombe ?) à l’âge de 39 ans ; il avait déclaré préférer mourir que de reculer<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il est enterré à Quimper, au cimetière Saint-Joseph.

Le Modèle:Date, des jeunes gens mettent le feu à un wagon de munitions allemandes ; un des jeunes gens, Pierre Pendelio<ref>https://www.ouest-france.fr/sur-les-traces-de-pierre-pendelio-jeune-resistant-894629</ref>, est arrêté et torturé. Le Modèle:Date vers 22 h 30, deux bombes sont lâchées par des avions inconnus et tombent sur une maison de Scaër : un homme est blessé et sa femme et deux enfants tués sur le coup<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Le Modèle:Date, des patriotes scaërois attaquent la prison Saint-Charles de Quimper. Le Modèle:Date, des résistants scaërois incendient un car de l'organisation Todt au Bougeal en Guiscriff. Ils font dérailler un train de permissionnaires allemands dans la nuit du 21 au Modèle:Date entre Scaër et Guiscriff. Le Modèle:Date, un commando de résistants scaërois dynamite deux locomotives en gare de Rosporden ; l'un d'entre eux, Georges Kerangourec, est arrêté et fusillé. Le même jour, des officiers allemands sont attaqués à Mellac par deux résistants scaërois et l'un d'entre eux, Jean-Louis Monfort, alias « Mastard », est aussi arrêté et fusillé<ref name="pharouest.ac-rennes.fr">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, Étienne Demezet est tué à Scaër par une patrouille allemande<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941 - août 1944), Astoure éditions, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Des réseaux de résistance FFI se créent : l'un, rattaché au mouvement Libération-Nord, est animé par Le Dez, un militaire de carrière, réfractaire au STO ; un autre, le « groupe Bob », dont les membres sont principalement originaires des hameaux de Saint-Guénolé et Keranguen, qui fait partie des résistants FTPF, se cache dans les bois de Cascadec. À partir d'Modèle:Date-, les résistants reçoivent des armes (en tout Modèle:Nombre d'armes eurent lieu dans la région de Scaër - Carhaix - Guiscriff - Quimperlé - Pont-Aven afin d'armer les Modèle:Nombre du secteur<ref>Cyrille Magueur, "De Rosporden à Concarneau sous l'Occupation", Liv'éditions, 2014, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>), principalement le Modèle:DateModèle:Unité d'armes sont larguées par trois avions sur un terrain balisé situé à Miné-Kervir, ainsi que trois parachutistes Jedburgh, le team Gilbert formé du capitaine anglais Christopher Blathwayt (« Surrey »), du capitaine français Paul Carron de la Carrière<ref>Paul Carron de la Carrière, né le Modèle:Date- à Rennes, décédé le Modèle:Date- à Paris, officier d'infanterie.</ref> (« Ardèche ») et du sergent radio américain Neville Wood (« Doubloom »), mais tous les paquetages parachuté s'abîmèrent au sol car largués à trop basse altitude. Un autre parachutage est organisé le Modèle:Date à Miné Kervir en Scaër, les armes étant cachées dans la ferme de Mesnoter. Dans la nuit du 14 au Modèle:Date, un nouveau parachutage a lieu, contenant en particulier un appareil émetteur radio (celui largué précédemment ne fonctionnant pas), mais est vite repéré par les Allemands qui encerclent la zone avec de nombreux soldats, y compris une unité de Russes blancs de l'armée Vlassov et des hommes du Kommando de Landerneau ; les combats font 18 tués ou fusillés, neuf du maquis de Rosporden (Yves Baron, Hervé Delessart, Corentin Guillou, René Le Gall, Roger Kerjose<ref>Roger Kerjose, né le Modèle:Date à Kernével, il résidait à Ruveil en Melgven</ref>, René Mao, Jean-Louis et Marcel Rannou et Pierre Salomon<ref>Pierre Salomon, né le Modèle:Date à Melgven</ref>) et neuf du maquis de Scaër (Pierre Cabillic, Pierre Capitaine, Robert Hervé, François Jacob<ref>François Jacob, né le Modèle:Date à Coray</ref>, Jean-Louis Jacob<ref>Jean-Louis Jacob, né le Modèle:Date à Coray</ref>, Grégoire Le Cam<ref>Grégoire Le Cam, né le Modèle:Date à Rosporden</ref>, Louis Massé, Étienne Millour et René Turquet) et de nombreuses fermes sont brûlées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un mémorial de la résistance situé à Kernabat et une stèle située à Quillien (en Tourch) commémorent ces événements.

À partir de la ferme de Kerodet en Coray (leur base étant dénommé « camp Delessart » en hommage à l'un des résistants tués à Quillien) où ils ont dissimulé des armes et trouvé refuge, les résistants préparent alors la libération de Rosporden et celle de Scaër : dans la nuit du 2 au Modèle:Date, une centaine de résistants encerclent Scaër et libèrent la ville le Modèle:Date<ref name="pharouest.ac-rennes.fr"/>

Jean Henri Sinquin, né le Modèle:Date à Scaër, terrassier à Paris (Modèle:13e), fut fusillé au Mont Valérien le Modèle:Date<ref>http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/index.php?option=com_content&task=view&id=185&Itemid=63</ref>.

Le nom de Marcel Pézennec, militaire de carrière originaire de Locunolé et devenu commandant FFI, qui coordonna les actions de la Résistance dans la région de Quimper, époux d'une Scaëroise, a été donné à une rue de la ville<ref>Modèle:Https://maitron.fr/spip.php?article244975 et Article.</ref>.

Mais la Libération fut aussi à Scaër l'occasion d'une épuration sanglante : Yvon Toulgoat, qui avait pourtant été membre du maquis FTP de Saint-Goazec, et deux jeunes femmes (Jeanette Laz et Marie-Jeanne Le Noach) furent fusillés après un procès expéditif et une « cavalcade » dans les rues de Scaër le Modèle:Date ; Yves Galès, détenu à la mairie de Scaër, s'est officiellement suicidé, mais fut en fait « suicidé » par des résistants dans le hall de la mairie. Ces faits sont suffisamment douloureux et sensibles pour poser encore problème, par exemple lors des cérémonies de commémoration de l'année 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le groupe Bolloré utilisa de la tourbe provenant d'une tourbière locale pour faire fonctionner son usine à papier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

Six Scaërois (Jean Galven, Pierre Gourvellec, Jean Guiffan, Y. Kerbiriou, J. L. Le Bec, Jean Pichon) sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et un (Joseph Postic) pendant la guerre d'Algérie<ref name="MGW 24533" />.

En 1988, le groupe Bolloré arrête la fabrication de papier condensateur à Cascadec ; l'usine ne fabrique plus désormais que des sachets de thé et des filtres à cigarettes, et se lance dans la production de films plastiques métallisés et de divers types de papiers électro-sensibles.

Entre 1956 et 2000, la population active agricole de Scaër baisse de plus de Modèle:Nb<ref>H. Gilles, "Le déclin de la commune de Scaër", Université de la Sorbonne, Paris IV, 2004</ref>.

Traditions religieuses

Selon Charles Le Goffic « À Scaër (...) On allume au moment du mariage deux flambeaux de cire vierge, l'un devant le mari, le second devant la femme : le premier flambeau qui s'éteint désigne celui des époux qui doit s'en aller avant l'autre »<ref>Charles Le Goffic, "Au pays d'Armor", éditions E. de Boccard, 1921</ref>.

Léon Maître raconte en 1922 : « Dans la paroisse de Scaër, sainte Candide dénouait les enfants et conjurait la maladie de langueur, appelée le barat, à condition que le nouveau-né fut plongé dans sa fontaine. Certaines mères se justifiaient en disant que cette pratique permettait aussi de tirer l'horoscope de l'enfant et de mesurer sa résistance future<ref>"Les saints guérisseurs et les pèlerinages en Armorique", Léon Maître, Revue d'histoire de l'Église de France, année 1922, volume 8, numéro 40, pages 302-319,consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1922_num_8_40_2240?_Prescripts_Search_tabs1=standard&</ref> »

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu |- |colspan="6" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 1946 avec Modèle:Nombre.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 34,7 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,93 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Modèle:Pyramide des âges

Enseignement

La commune de Scaër est située dans l’académie de Rennes.

On trouve plusieurs écoles :

  • École maternelle et primaire publique Joliot-Curie ;
  • École maternelle et primaire privée Saint-Joseph ;
  • Collège Léo Ferré.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Scaër et dans l'ensemble du Finistère en 2016 sont présentés ci-dessous.

Revenus des ménages à Scaër (56) en 2016.
Scaër<ref name="Revenus">Modèle:Lien web.</ref> Finistère<ref name="Revenus56">Modèle:Lien web.</ref>
Nombre de ménages fiscaux 2 444 406 470
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux 5 251 889 922
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) 19 340 20 701
Part des ménages fiscaux imposés 43,0 % 49,0 %

Secteur primaire

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Scaër, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Culture et langue bretonne

Fichier:Festival de Cornouaille 2015 - Kemper en Fête - 15.jpg
Le Bagad Bro Skaer.
  • Depuis 2009, la ville dispose d'un bagad, le Bagad Bro Skaer (un bagad avait déjà existé dans la commune dans les années 1950), qui assure de la formation musicale et des prestations.
  • L’adhésion à la charte Modèle:Langue a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date-.
  • La commune a reçu le label de niveau 2 de la charte le Modèle:Date- et celui-ci a été inauguré le Modèle:Date-.

Modèle:Référence nécessaire

Culture locale et patrimoine

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blasonnement

Lieux et monuments

Vestiges préhistoriques et antiques

Fichier:Menhir Saint-Jean Scaër.jpg
Le menhir Saint-Jean.

Église et chapelles

Fichier:Chapelle de Coadry.JPG
La chapelle Saint-Sauveur de Coadry.

La source de Sainte-Candide située au pied de la croix du placître alimente une ancienne fontaine de dévotion désormais masquée par une borne-fontaine en fonte ornée de 4 têtes de lion et déplacée à proximité du monument aux morts en raison des problèmes sanitaires que posait l'ancien déversoir à ciel ouvert<ref>Modèle:Article.</ref>.

Autres établissements et bâtiments civils

Sites naturels

Forêt de Coatloc'h

Située au sud du bourg de Scaër, cette forêt domaniale tire son nom du breton Modèle:Langue (bois) et Modèle:Langue (étang).

Selon la tradition, la forêt de Coatloc'h, fut entièrement plantée à la fin du Moyen Âge sur ordre d'Anne de Bretagne. La Duchesse, qui surveillait elle-même la plantation, découvrit une pie morte à la lisière vers Roz ar Bic. On lui conseilla alors de fixer les limites de la forêt à cet endroit sous peine de connaître le même sort que l'oiseau.

D'un point de vue plus historique, un château, peut être d'origine carolingienne, était situé au cœur de cette forêt. Un talus, encore visible par endroits, encerclait totalement la forêt plantée de chênes et de hêtres. Il était destiné à empêcher les animaux de sortir du bois.

Les nombreux hêtres de la forêt fournissaient la matière première aux sabotiers. Ces derniers travaillaient dans des huttes, appelées loges, et dont la toponymie a conservé le souvenir : Loj Gaor, Loj Stang, Loj LanicModèle:Etc.<ref>Scaër et ses environs, les forêts de Coatloc'h et de Cascadec, article Ouest-France, ID no 1125 du 06/02/96</ref>.

Jardin botanique

Minéralogie

Le musée René Métairie présente une collection de minéralogie.

Tableaux représentant Scaër et ses environs

Événements

  • La Cavalcade de Scaër a lieu tous les deux ans, les années impaires, le dimanche et le lundi de la Pentecôte.
  • La fête des sabots - précisions ??
  • Les Six Heures de Scaër (course à pieds organisée dans la commune de Scaër) n'existent plus.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Scaër Lutteur Bertrand Henri Christien.jpg
Photographie du fameux lutteur Bertrand Christien (1817-1887).
  • Le chanteur et poète Youenn Gwernig est originaire de la commune et l'espace culturel porte son nom.
  • Le peintre parisien Georges Alexandre Fischer s'est installé à Scaër où il a notamment peint les fresques de la chapelle de Coadry.
  • Bertrand Henri Christien, fameux lutteur breton du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Né en 1817 à Scaër, il gagna une fortune grâce aux prix remportés lors des tournois, si bien qu'en plus de sa maison scaëroise de Ty Guichet, il acheta plusieurs fermes avec ses gains : La Roche, Ty Goff et Kerbrunec (Guiscriff)<ref>Article du Journal le Télégramme paru le 6 avril 2005 intitulé Bertrand Christien, un lutteur scaërois emblématique</ref>.

Jumelages

Scaër est jumelée avec :

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Liens externes

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