Longuyon
Modèle:Infobox Commune de France Longuyon Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Pierret.</ref> est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Longuyonnais.
Géographie
Longuyon est située au confluent de la Chiers et de la Crusnes à Modèle:Unité de Longwy.
La commune est délimitée à l’extrême nord par la frontière franco-belge qui la sépare de la province de Luxembourg, juste au sud du village belge de Grandcourt.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
Longuyon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Longuyon, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), forêts (39,5 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Cette commune doit son nom à un « long gué » (du latin longa guada) qui permettait de traverser la Chiers à l'époque romaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Longagio (634), Longio (973)<ref>Alain Simmer, La toponymie du Pays-Haut entre mythes et réalité Modèle:Lire en ligne.</ref>, Longione (973), monasterri longagionis (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Longuion (1209)<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3.</ref>, Longion (1030), Longuio (1756)<ref>Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868.</ref>.
- Longjon en luxembourgeois<ref>Zesummegestallt vum Henri Leyder, Lëtzebuerger Marienkalender 1997; iwwerschaft 3/2011.</ref>.
Histoire
Modèle:Section à sourcer Longuyon est composée des hameaux de Villancy et de Noërs, des fermes de Basseval, Fossieux, Fontaine-Saint-Martin, Moncel, Froidcul et la forge de Dorlon. A partir de 855, Longuyon s'inscrit dans le royaume de Lotharingie et l'église étend sa puissance bien au-delà des frontières actuelles. Toutefois la marque particulière de la ville est l'église ou collégiale Sainte-Agathe, construite au XIIIe, et consacrée le 20 avril 1287.
La première mention de son nom date de 634. Il s'y trouve déjà une chapelle, dédiée à sainte Agathe, qui est transformée en collégiale en 1120, et sert de caserne aux soldats français en 1636.
Le château de Mussy, mentionné dès 1144, est rasé en 1670 par les troupes d'occupation françaises sur ordre de Modèle:Souverain-.
Longuyon était un chef-lieu de bailliage de Modèle:Date- à 1789, également chef-lieu de canton avant Modèle:Date-.
Sidérurgie
Deux forges ont existé sur Longuyon, celle dite de Longuyon, et celle de Lopigneux. La forge de Longuyon daterait de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou des premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1679 ou 1705) et semble s'être arrêtée aux alentours de 1887. La forge de Lopigneux, construite en 1670, comprenait, sans doute, tout comme celle de Longuyon, un haut-fourneau à deux affineries, une chaufferie, une platinerie et une renardière. En 1783, elle est rattachée aux Forge, Fonderies et Platineries de Longuyon-Lopigneux et Vézin.
Première Guerre mondiale
Le Modèle:Date, le [[31e régiment d'infanterie (France)|Modèle:31e régiment d'infanterie]] se porte vers le nord de Longuyon. Lors du combat de Noërs, le Modèle:3e, soutenu par le Modèle:2e, se porte à l'assaut du piton de Noërs, malgré une violente fusillade et une avalanche d'obus. L'ennemi, surpris, abandonne la crête et une partie du village de Noërs et ouvre un violent feu d'artillerie sur le piton. Le Modèle:3e est vite décimé en s'acharnant à défendre cette position durement enlevée. Faute de renfort, il doit refluer. Le soir, le régiment se trouve rassemblé au sud de Merles-sur-Loison<ref>Historique du Modèle:31e d'infanterie (1914-1918).</ref>.
Longuyon, qui compte alors Modèle:Nombre, est dévastée par l'infanterie prussienne et 60 habitants, hommes, femmes et enfants, sont passés par les armes, 213 bâtiments sont détruits. Les unités mises en cause sont les Modèle:122e, Modèle:125e, Modèle:156e Régiments d'Infanterie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'histoire contemporaine de la ville est longtemps intimement liée à celle des chemins de fer. Longuyon est un important carrefour ferroviaire, entre le trafic du minerai de fer du bassin de Briey et celui du charbon du Nord.
En 1956, la ligne Valenciennes-Thionville est la première Modèle:Incise à être électrifiée en Modèle:Unité, par du courant alternatif monophasé industriel. Ceci diminue l'importance du dépôt de locomotives, dont le coup de grâce est donné par la fin progressive de l'activité sidérurgique en Lorraine, à partir des années 1970.
Dans les années 1950 et 1960, du personnel de l'armée canadienne est logé dans une résidence se trouvant sur la route de Noers, qui est encore appelée de nos jours la « résidence canadienne » ou « aux Canadiens ». Les rues portent des noms tels que Toronto, Montréal.
L'usine Kaiser, fondée après la Seconde Guerre mondiale par Fernand Kaiser, ouvrier soudeur, a longtemps fabriqué des remorques pour poids lourds en perpétuant la tradition du travail de l'acier. Elle est aujourd'hui fermée.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
- École Maternelle Langevin-Wallon
- École Élémentaire Langevin-Wallon
- École Privée Sainte-Chrétienne
- École Maternelle Jacques-Cartier
- École Élémentaire Jacques-Cartier
- École Élémentaire Louise-Michel
- Collège Enseignement secondaire Paul-Verlaine
- Collège Privée Sainte-Chrétienne
- École maternelle Louise-Michel
Manifestations culturelles et festivités
Lieux de cultes
- La collégiale Sainte-Agathe, église paroissiale construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et consacrée le Modèle:Date-<ref name=histoire>Modèle:Lien web.</ref>.
- La chapelle Saint-Jean Baptiste-de-la-Salle ou chapelle des Frères, édifice religieux de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=histoire/>.
Économie
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Une nécropole du bas Empire fut fouillée au Magé en 1843.
- Plusieurs sites gallo-romains furent fouillés en 1934 : on y trouva des vestiges de substructions et des fragments d'enduits peintsModèle:Refnec.
- Le château fort de Mussy. Attesté dès 1109, le château a appartenu à la famille de Mussy jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1454, René d'Anjou, duc de Bar, autorise Henri Beyer de Boppard à construire une maison forte avec tours, fossés, ponts-levis et autres défenses. Endommagé en 1477 pendant la guerre avec Charles le Téméraire. Rétabli, il sera définitivement rasé par le maréchal François de Créquy en 1670. On accède aux ruines par un sentier forestier sur la route de Colmey juste à la sortie de Longuyon.
- Les vestiges du Haut-fourneau, au lieu-dit le Dorlon, construit en 1692 et reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=PA00106073>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'hôtel de ville. Maison achetée en 1755 par la municipalité entre la rue de la Halle et la rue de la Place pour y installer l'hôtel de ville et transformée de 1773 à 1775. Reconstruite totalement entre 1866 et 1868, elle constitue un bel exemple d'architecture officielle sous le Second Empire<ref>Site officiel de la ville de Longuyon - Mairie de Longuyon.</ref>.
- Le totem amérindien offert par l'Aviation royale du Canada en 1967.
- L'ensemble scolaire Sainte-Chrétienne.
- La caserne Lamy, nommée en l'honneur de François-Joseph-Amédée Lamy.
Édifices religieux
- La collégiale Sainte-Agathe, église paroissiale. Mentionné pour la première fois en 634 dans le testament du diacre Adalgisel Grimo, le monastère Sainte-Agathe est transformé en collégiale en 973 par l'archevêque de Trèves puis en prieuré bénédictin à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant d'être définitivement rétabli en collégiale au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Église paroissiale depuis la Révolution. Église construite fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la base de la tour paraissant légèrement antérieure. Fortifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (présence d'une bretèche au-dessus du portail occidental). Éléments défensifs. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1875<ref name=PA00106072>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, lieu-dit Noërs. En 1720, les habitants de Noërs obtiennent du suffragant de Trèves, Jean Matthias, l'autorisation de construire une chapelle en raison de l'éloignement de l'église mère de Longuyon. Bénite à la fin de l'année 1721. Détruite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en raison de son exiguïté et remplacée en 1906 par l'église Notre-Dame située plus à l'est.
- L'église paroissiale de la Sainte-Vierge, lieu-dit Noërs. Construite en 1906, aux frais de M. et Modèle:Mme Labbé, en remplacement de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours située une centaine de mètres plus à l'ouest, sans doute devenue trop petite. Rachetée en 1984 par les habitants du village, alors que des menaces de destruction pesaient sur elle.
- La chapelle Saint-Jean Baptiste-de-la-Salle ou chapelle des Frères.
- La grotte de la Vierge construite en 1900<ref>Longuyon - La grotte de la vierge.</ref>. Au bord du chemin d'accès à la grotte se trouve une glacière.
- Église sans Frontière à la ferme de Moncel.
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Église Sainte-Agathe.
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Église Sainte-Agathe vue du cimetière.
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Ensemble scolaire Sainte-Chrétienne.
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Église de la-Sainte-Vierge à Noërs.
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Chapelle Saint-Jean-Baptiste-de-la Salle.
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La grotte de la Vierge.
Cimetières et mémoriaux de guerre
- Le cimetière militaire français (1914-1918).
- Le cimetière militaire allemand (1914-1918).
- Le musée de la ligne Maginot et fort de Fermont (fort faisant partie de la ligne Maginot).
- Le monument aux morts du canton.
- La plaque commémorative Marcel Agarant, 1944.
- La plaque commémorative James Grünenwald, 1944.
- Le monument de la guerre d'Algérie.
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Cimetière militaire français.
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Cimetière militaire allemand.
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Monument aux morts du canton.
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Monument de la guerre d'Algérie.
Vie militaire
Des années 1880 à 1914, Longuyon est une ville de garnison. Voici les principales unités militaires qui ont tenu garnison à Longuyon :
- [[9e bataillon de chasseurs alpins|Modèle:9e de chasseurs à pied]], Modèle:Date- - Modèle:Date- ;
- [[18e bataillon de chasseurs à pied|Modèle:18e bataillon de chasseurs à pied]], ? - Modèle:Date-.
- Modèle:132e d'infanterie de forteresse présent en 1939-1940.
Personnalités liées à la commune
- Nicolas de Gorcey-Longuyon, gouverneur de Basse Autriche ;
- Jacques de Longuyon Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, auteur et poète médiéval ;
- Alexandre-Nicolas Courtois (1758-1794), jurisconsulte français ;
- Jean-Pierre Mangin (1762-1818), homme politique ;
- Suzanne Sohet (1908-1995), compositrice née à Longuyon, auteur d'ouvrages de pédagogie musicale ;
- Robert Drapier (1912-1978), homme politique, né et mort à Longuyon ;
- Yvonne Fontaine (1913-1996), membre de la Résistance française, née à Longuyon ;
- Bernard This (1928-2016), psychiatre français, né à Longuyon ;
- Guy Vignoht (1932-2010), peintre, écrivain et critique d'art français, né à Longuyon ;
- François Dosé, homme politique, né en 1947 à Longuyon ;
- Richard Gotainer, chanteur et compositeur, né en 1948 à Longuyon ;
- Éric Poitevin, photographe français, né en 1961 à Longuyon.
Longuyon dans les arts et la culture
- Un tome de la série jeunesse Les compagnons de Villers-la-Chèvre s'y déroule.
Décorations
- Croix de Guerre, remise le Modèle:Date-<ref name="PATRIMOINE">Site officiel de la mairie de Longuyon.</ref>
- Légion d'honneur, remise le Modèle:Date-<ref name="PATRIMOINE" />
Héraldique
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Marie-Claire Burnand, Longuyon, église Sainte-Agathe, dans Congrès archéologique de France. Modèle:149e. Les Trois-Évêchés et l'ancien duché de Bar. 1991, Modèle:P.153-157, Société française d'archéologie, Paris, 1995