Roudouallec
Modèle:Infobox Commune de France
Roudouallec {{#ifeq:1|0|[ʁudualɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Toponymie
Roudouallec est la forme francisée du breton Roudoualleg.
Roudouallec est attestée sous les formes Rodoed Gallec en 1160 <ref>Dans une charte du duc de Bretagne Conan IV.</ref>, An Rodoed Gallec elecmosina en 1163, Roudouez-Gallec en 1521 <ref>Dans les archives de la Seigneurie de Kerguz.</ref>.
Roudouallec associe en effet les termes bretons roudou et gallec qui signifient respectivement "gué" et français. La traduction littérale est donc : « le gué du français ». On peut cependant envisager une autre explication : Hallec en langue bretonne ancienne signifiant « les saules » (orthographe moderne : haleg), nous aurions donc Roudouz Hallec ou « le Gué des Saules », nom d'ailleurs repris par l'école élémentaire publique de la commune.
Géographie
Localisation
Roudouallec est une commune du Centre Bretagne appartenant à la Cornouaille morbihannaise. De position très excentrée, elle se situe aux confins des départements du Morbihan et du Finistère. Son bourg est distant, à vol d'oiseau, de seulement Modèle:Unité de Quimper, la préfecture la plus proche<ref>Modèle:Lien web.</ref>, contre Modèle:Unité pour Vannes, sa préfecture de rattachement<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Relief et hydrographie
La commune est dominée au nord par la chaîne des Montagnes Noires (elle est située sur son versant sud) qui atteint Modèle:Unité d'altitude à l'est de Coat Quilvern ainsi qu'au nord de Le Queidel, la ligne de crête servant de limite communale avec Spézet au nord-est et Saint-Goazec au nord-ouest ; le bourg, très excentré à l'ouest du territoire communal, est vers Modèle:Unité d'altitude. La rivière Isole a sa source dans la partie sud de la commune et sert de limite communale au sud-ouest avec Leuhan (l'altitude la plus basse, Modèle:Unité, se trouve à l'endroit où l'Isole quitte la commune, juste au nord de Pont Commana) ; son affluent de rive droite, le Stêr an Dreuzenn, sert un temps de limite communale avec Saint-Goazec et passe juste à l'ouest du bourg. À l'est, le ruisseau du Moulin du Pré, affluent de rive droite de l'Inam, sert de limite communale avec Gourin ; le ruisseau du Moulin du Pré reçoit lui-même quelques petits affluents, principalement le ruisseau du Minez Roudou, qui drainent la partie sud-est de la commune.
Paysage
La commune présente un paysage de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées.
Voies de communication et transports
Le bourg est situé sur une ancienne voie de communication (actuelle D 1 pour sa partie morbihannaise et D 15 pour sa partie finistérienne) qui relie Quimper à Gourin, et au-delà à Rostrenen et Saint-Brieuc.
Géologie
Le sous-sol est constitué pour l'essentiel de roches sédimentaires d'âge briovérien<ref>Modèle:Lien archive.</ref>, notamment des sables avec galets de quartz roulés, parfois agglomérés en poudingues très durs sur le flanc sud des Montagnes Noires. De la tourbe, formée au quaternaire, a été exploitée à l'ouest de Keraleform<ref>Charles Barrois, Légende de la carte géologique de Châteaulin, "Annales de la Société géologique du Nord", 1885, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724016b/f64.image.r=Roudouallec?rk=1115885;2%7C{{ #if: bpt6k5724016b/f64.image.r=Roudouallec?rk=1115885;2 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Spezet », sur la commune de Spézet, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, dans le département du Finistère, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Roudouallec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 1,8 % | 45 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 44,5 % | 1108 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 9,6 % | 239 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 40,1 % | 998 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 0,4 % | 11 |
Forêts de feuillus | 1,9 % | 48 |
Landes et broussailles | 1,5 % | 37 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,1 % | 2,5 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Morphologie urbaine
L'habitat est dispersé. Outre le bourg, qui constitue l'agglomération principale, on compte 55 villages ou écarts constitués le plus souvent de deux ou trois maisons. Leur nombre a évolué avec le temps. On dénombrait 37 villages ou écarts en 1795, lors du recensement de l'an III.
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Histoire
Préhistoire
Néolithique
Plusieurs monuments mégalithiques datant du Néolithique ont été recensés sur le territoire de la commune.
- Le menhir de Guernangoué<ref>Modèle:Lien archive.</ref>, haut de Modèle:Unité, en schiste, faisait partie d'un alignement détruit en 1967 lors des opérations de remembrement.; deux autres menhirs sont désormais couchés, l'un présentant des gravures, l'autre des cupules. Ils dateraient du néolithique final<ref>Modèle:Lien web.</ref> et sont ce qui reste d'un alignement mégalithique beaucoup plus important signalé comme encore existant en 1913<ref>Louis Kerrand, Les menhirs de Roudouallec, "Bulletin de la Société polymathique du Morbihan", 1925, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6576236h/f128.image.r=Roudouallec%7C{{ #if: bpt6k6576236h/f128.image.r=Roudouallec |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
- Le menhir du Petit Moustoir, dit Men-berr et formant alignement avec le menhir de Kerbiguet-lann en Gourin, dit Men-hir.
Âge du bronze
- Un dépôt d'objets en or comprenant au moins quatre bracelets à tige cylindrique et des bagues et des boucles d'oreille et daté du bronze final, a été découvert au village de Kervazoën au début du siècle dernier.
- Un important dépôt de haches à douille en bronze, 170 au total, datant aussi du bronze final (700-Modèle:Nombre avant notre ère), enfoui dans le sol, a été découvert en 1896 à Kerhon. Elles étaient accompagnées d'un lingot en cuivre de Modèle:Unité et étaient contenues dans un vase en terre cuite. Ces haches, particulièrement abondantes en Armorique, servaient alors de pré-monnaie. Leur forte teneur en plomb les rendaient en effet inutilisables pour d'autres usages. D'autres dépôts similaires existent dans les environs comme à Keranval au Faouët et Cospérec Bras en Langonnet.
Antiquité
La voie romaine allant de Vorgium (Carhaix) à Civitas Aquilonia (Quimper) passait par Roudouallec et Coray<ref>René Kerviler, "Étude critique sur la géographie de la presqu'île armoricaine au commencement et à la fin de l'occupation romaine", 1874, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57839621/f91.image.r=Roudouallec?rk=686698;4%7C{{ #if: bpt6k57839621/f91.image.r=Roudouallec?rk=686698;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Ancien régime
Roudouallec était sous l'Ancien régime une des deux trèves de Gourin avec Le Saint. Elle relevait de la barre ducale de Gourin puis de la sénéchaussée de Gourin. Le bourg de Roudouallec ainsi qu'une douzaine de villages appartenaient aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. L'église tréviale était dédiée à saint Jean-Baptiste, leur patron. L'autre grand fief était la seigneurie de Kerguz, qui couvrait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle 28 villages à Roudouallec et à l'ouest de Gourin.
Selon un aveu de 1666, la famille Guégant, seigneur de Kerbiquet, avait le droit, octroyé par lettres patentes de Charles IX en 1563, d'organiser deux foires annuelles, en juillet et septembre, à Roudouallec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Julien Maunoir prêcha une mission à Roudouallec en 1667<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Des habitants de Roudouallec participèrent à la Révolte des Bonnets Rouges : le Modèle:Date « à l'issue de la grand-messe, des paysans de Gourin, Leuhan, Roudouallec, plus de Modèle:Nombre, conduites par Guillaume Morvan, cassèrent à coups de pierre les portes et fenêtres de François Jan, sergent de la juridiction de Carhaix, et le frappèrent "disant qu'il avait la gabelle" » ; le lendemain ils se rendirent au manoir de Kerbiquet et firent signer au sieur de Kerbiquet et à celui de Kerstang "toutes les déclarations qu'ils voulurent". Ils participèrent aussi au siège et au pillage du château de Kergoat (Kergoët) en Saint-Hernin le Modèle:Date (Pierre Calvé, du village de Kervégant en Roudouallec, est cité parmi les meneurs)<ref>Roland Mousnier, Révolte du papier timbré en Bretagne (1675), "Actes. 1, L' Élevage. Démographie. Insurrections populaires du Modèle:92e Congrès national des sociétés savantes. Strasbourg et Colmar, 1967. Section d'histoire moderne et contemporaine", 1970, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} : Modèle:P., Modèle:P. et Modèle:P..</ref>.
Révolution française
Le 27 prairial an III (Modèle:Date), une expédition de chouans dirigée par Georges Cadoudal et Jean-Baptiste-Paul-Marie de Lantivy-Kervéno, forte d'environ Modèle:Nombre, venant de Locoal-Mendon dans la région de Guémené, traverse les Montagnes Noires et passe la nuit à Roudouallec avant de se diriger vers Edern, leur objectif étant la poudrerie de Pont-de-Buis qu'ils attaquèrent afin de voler des munitions<ref>Théodore Courtaux, "Histoire généalogique de la maison de Lantivy...", 1899, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649006/f95.image.r=Leuhan.langFR%7C{{ #if: bpt6k55649006/f95.image.r=Leuhan.langFR |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Roudouallec décrit en 1845
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Roudouallec en 1845 : Modèle:Citation bloc
La portion de la route royale Modèle:N° (actuelles routes départementales Modèle:N° du Morbihan et Modèle:N° des Côtes-d'Armor) allant de Tréogan via Conveau et Gourin à la limite départementale du Finistère en passant par Roudouallec, fut le dernier tronçon de l'axe routier allant de Quimper à Saint-Brieuc à être aménagé à partir de 1846<ref>"Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général du Morbihan", 1846, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5807098t/f61.image.r=Roudouallec?rk=85837;2%7C{{ #if: bpt6k5807098t/f61.image.r=Roudouallec?rk=85837;2 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Roudouallec pendant la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Seigle, avoine et blé noir étaient les cultures principales en 1855<ref>"Compte-rendu et procès-verbaux... / Association bretonne, Classe d'agriculture", 1855, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5723295b/f238.image.r=Roudouallec?rk=1008588;4%7C{{ #if: bpt6k5723295b/f238.image.r=Roudouallec?rk=1008588;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
En 1869, Modèle:Nombre de Roudouallec meurent victimes de la fièvre typhoïde, du croup ou de la rougeole<ref>Alfred Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan", 1869, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6528773r/f32.image.r=Roudouallec?rk=42918;4%7C{{ #if: bpt6k6528773r/f32.image.r=Roudouallec?rk=42918;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. En 1894, une épidémie de dysenterie, attribuée à la mauvaise qualité des eaux d'alimentation, provoqua 6 décès sur 25 cas observés à Roudouallec<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 17 octobre 1894, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6240410j/f4.image.r=Roudouallec?rk=450646;0%7C{{ #if: bpt6k6240410j/f4.image.r=Roudouallec?rk=450646;0 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Louis Duigou, soldat du [[65e régiment d'infanterie|Modèle:65e régiment de ligne]], originaire de Roudouallec, fut fait prisonnier par les Allemands pendant la Guerre de 1870; blessé, il fut soigné à l'hôpital de réserve de Benrath<ref>Comité international de la Croix-Rouge, "Première [-Sixième] liste de blessés Français recueillis par les troupes allemandes", 1870-1871, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63359591/f19.image.r=Roudouallec?rk=729617;2%7C{{ #if: bpt6k63359591/f19.image.r=Roudouallec?rk=729617;2 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Lors des élections législatives du Modèle:Date, l'abbé Hellegouach, vicaire à Roudouallec, « courut chaque maison de la commune, distribuant les bulletins de M. de Mun » et, le jour des élections, « était dès le matin sur la place publique, distribuant du tabac, des bulletins et conduisant les électeurs à la mairie. Le bedeau le secondait et agissait de même »<ref>"Journal officiel de la République française", n° du 11 novembre 1878, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6216752z/f20.image.r=Roudouallec?rk=171674;4%7C{{ #if: bpt6k6216752z/f20.image.r=Roudouallec?rk=171674;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Albert de Mun fut réélu.
La construction d'une école des garçons (la commune ne possédait jusqu'alors qu'une école mixte) fut approuvée par une délibération du Conseil municipal de Roudouallec en date du Modèle:Date ; le Conseil général du Morbihan accepta de voter une subvention<ref>"Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général du Morbihan", août 1882, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57843324/f181.image.r=Roudouallec?rk=107296;4%7C{{ #if: bpt6k57843324/f181.image.r=Roudouallec?rk=107296;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Cette école ouvrit en 1889.
Par une délibération du Modèle:Date, le conseil municipal de Roudouallec demande la création de trois nouvelles foires les Modèle:1er avril, du 5 mai et du 17 octobre (lesquelles avaient déjà été autorisées par un décret du Modèle:Date, mais étaient tombées en désuétude), ce qui porterait à 9 le nombre total des foires chaque année. Cette demande fut acceptée par le Conseil général du Morbihan<ref>Procès-verbal de la séance du conseil d'administration du 6 mars 1897, "Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général du Morbihan", avril 1883, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57785158/f43.image.r=Roudouallec%7C{{ #if: bpt6k57785158/f43.image.r=Roudouallec |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Un instituteur de Roudouallec, Joblot, fit vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de nombreuses conférences contre l'alcoolisme qui sévissait alors<ref>"La Tempérance", 1897, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9741850k/f80.image.r=Roudouallec?rk=1180263;2%7C{{ #if: bpt6k9741850k/f80.image.r=Roudouallec?rk=1180263;2 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
L'émigration vers l'Amérique
L'émigration vers l'Amérique entre 1881 et 1928
Un courant d'émigration vers l'Argentine et le Brésil à partir de Roudouallec et Le Faouët exista aux alentours de 1880<ref>Louis Chevalier, L'émigration française au XIXe siècle, "Études d'histoire moderne et contemporaine", 1947, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57335161/f152.image.r=Roudouallec?rk=1394856;4%7C{{ #if: bpt6k57335161/f152.image.r=Roudouallec?rk=1394856;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. « Cette population misérable, désespérant même d'améliorer jamais sa condition tenta naguère d'aller ailleurs chercher fortune : il y a quelques années, les habitants de Roudouallec émigrèrent en assez grand nombre vers le Brésil ; mais la tentative ne réussit pas et la plupart des émigrants revinrent plus malheureux qu'ils n'étaient partis »<ref>Louis Gallouédec, cité par Adolphe Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", tome 4, 1890-1905, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73392f/f834.image.r=Roudouallec%7C{{ #if: bpt6k73392f/f834.image.r=Roudouallec |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Entre 1888 et 1890 près de Modèle:Nobr personnes originaires de la région d'Elliant, Scaër, Coray, Roudouallec et Le Faouët émigrèrent en Argentine pendant ces années)<ref name="br" />.
L'histoire de Roudouallec a été marquée par l'émigration vers les États-Unis : Nicolas Le Grand, tailleur né à Roudouallec en 1852<ref group=Note>Nicolas Le Grand allait de maison en maison, trimballant sa machine à coudre dans une brouette. Il est mort à Roudouallec en 1941.</ref>, Job Daouphars<ref group=Note>Job Daouphars est reparti aux États-Unis dès 1887, y fit l'acquisition d'une ferme dans le Connecticut avant de faire venir sa femme et sa fille.</ref> et Loeiz Bourhis furent les premiers à partir en 1881 vers ce pays.
Nicolas Le Grand revient quelques années plus tard en 1884, bien plus riche qu'il n'était parti, ce qui amorça cette « ruée vers l'or »<ref name="jacques-bleuzen.blogs.fr24">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation bloc
Job Daouphars revint également, mais repartit ensuite ; il acheta une ferme de 20 hectares dans le Connecticut. En 1900, quatre jeunes hommes de Roudouallec le rejoignent, dont Jean Le Dour, qui épousa Marie-Rose Daouphars. Leur fils aîné, Yann Le Dour, né aux États-Unis, fut par la suite instituteur dans la région de Gourin ; chanteur réputé, il se consacra à la collecte des chants traditionnels du pays vannetais ; il décéda en août 1990<ref>Marcel Le Moal, L'émigration bretonne, Coop Breizh, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.
Jean-Pierre Corbel<ref group=Note>Jen-Pierre Corbel, né le Modèle:Date- à Roudouallec ; il revint participer aux combats de la Première Guerre mondiale dans les rangs de l' armée française.</ref>, de Roudouallec, émigre en 1890, accoste à Boston pour gagner Lenox. Ce courant d'émigration se poursuit jusqu'au début de la décennie 1930, une véritable communauté bretonne se créant dans cette région des Berkshires où les Bretons sont généralement employés dans les propriétés privées<ref name="br">Josette Jouas, Christian Le Corre et Christiane Jamey, "Ces Bretons d'Amérique du Nord", éditions Ouest-France, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.
Un jugement du tribunal de première instance de Pontivy en date du 25 mars 1903 constate l'absence de Jean-François Le Ster<ref>Jean-François Le Ster, né le Modèle:Date à Roudouallec, époux de Marie-Anne Jaffré, père de 5 enfants.</ref> « disparu depuis 14 ans, se rendant en Amérique »<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 7 avril 1903, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6251976m/f7.image.r=Roudouallec?rk=686698;4%7C{{ #if: bpt6k6251976m/f7.image.r=Roudouallec?rk=686698;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
L'émigration vers l'Amérique du Nord après la Seconde Guerre mondiale
Après un quasi arrêt pendant la décennie 1930 (en raison de la crise économique de 1929) et la Seconde Guerre mondiale, l'émigration atteint son intensité maximale entre 1946 et 1965 : entre ces deux dates près d'un habitant de la commune sur trois (28,2 %, soit 342 émigrants pour une population de Modèle:Nobr habitants en 1954) émigra vers l'Amérique du Nord.
Petit à petit les départs se firent de plus en plus nombreux, la commune comptait même, à un certain moment, un bureau de l'agence Air France et un de la Compagnie générale transatlantique. Roudouallec a enregistré une bonne quinzaine, peut-être une vingtaine, de départs vers le Canada et 85 vers les États-Unis entre 1948 et 1953 (28 départs pour la seule année 1949) ; la commune fournit le quart des émigrés du département du Morbihan à destination des États-Unis. Entre 1946 et 1960 Roudouallec perd 10 % de sa population, passant de Modèle:Nobr habitants en 1946 à Modèle:Nobr en 1960<ref>Lysiane Bernard, L'émigration « américaine =j» de la région de Gourin et ses conséquences géographiques, revue Norois, 1962, disponible sur Persée.</ref>. Modèle:Article détaillé
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En mars 1905, une violente tempête frappa Roudouallec, déracinant de nombreux arbres, provoquant l'écroulement d'une maison dans le village de Trémunus et la foudre provoqua des dégâts au village de Rodeffa<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 mars 2905, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640650r/f4.image.r=Roudouallec?rk=858373;2%7C{{ #if: bpt6k640650r/f4.image.r=Roudouallec?rk=858373;2 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Lors des élections législatives de 1906, le clergé local fit pression sur les électeurs, refusant l'absolution aux hommes et même aux femmes dont les maris ne voteraient pas bien, c'est-à-dire en faveur de Guy de Salvaing de Boissieu, lequel fut d'ailleurs réélu député<ref>"Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés", n° du 2 juillet 1906, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6230676q/f25.image.r=Langonnet?rk=1845502;4%7C{{ #if: bpt6k6230676q/f25.image.r=Langonnet?rk=1845502;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
L'inventaire de l'église de Roudouallec eût lieu le Modèle:Date ; l'ordre était assuré par trois escadrons de chasseurs venus de Pontivy<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 mars 1906, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641000f/f4.image.r=Roudouallec?rk=1845502;4%7C{{ #if: bpt6k641000f/f4.image.r=Roudouallec?rk=1845502;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. En 1911, les biens placés sous séquestre qui appartenaient à la fabrique de Roudouallec furent attribués à la commune de Roudouallec, sous réserve de les affecter à des secours de bienfaisance<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 9 mars 1911, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63383090/f2.image.r=Roudouallec?rk=42918;4%7C{{ #if: bpt6k63383090/f2.image.r=Roudouallec?rk=42918;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. La commune créa un bureau de bienfaisance l'année suivante<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 8 juin 1912, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6392412m/f6.image.r=Roudouallec?rk=171674;4%7C{{ #if: bpt6k6392412m/f6.image.r=Roudouallec?rk=171674;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
En 1910 Victor-Eugène Ardouin-Dumazet décrit ainsi Roudouallec : Modèle:Citation bloc Des travaux importants de restauration de l'église paroissiale furent décidés en 1912. Le journal L'Ouest-Éclair la décrit alors ainsi : Modèle:Citation bloc
Lors des élections municipales de 1912, la liste libérale sortante est réélue, battant de plus de Modèle:Nombre la liste républicaine<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 8 mai 1912, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643254v/f7.image.r=Roudouallec?rk=2124474;0%7C{{ #if: bpt6k643254v/f7.image.r=Roudouallec?rk=2124474;0 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Roudouallec porte les noms de 114 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, un soldat au moins est mort en Belgique (Hervé Donart à Ypres le Modèle:Date) ; deux au moins dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique (André Le Goff, tué à l'ennemi en Serbie le Modèle:Date et François Le Bec mort de maladie à Bucarest (Roumanie) le Modèle:Date, donc après l'armistice) ; deux au moins sont morts en captivité en Allemagne (Yves Le Bris et Michel Péron) ; Jean Le Postollec et Jean Morvan, marsouins, sont disparus en mer le Modèle:Date lors du naufrage du Provence II torpillé au large du cap Matapan, en Méditerranée, par le sous-marin allemand U 35 et Louis Le Borgne le Modèle:Date lors du naufrage du Gallia, torpillé par le même sous-marin U 35 au large de la Sardaigne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont Jacques Le Bec et Pierre Péron, décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Louis Cozic et Jean Jamet, décorés de la Croix de guerre et Yves Bleuzen, décoré de la Médaille militaire<ref name="memorialgenweb.org"/>.
L'Entre-deux-guerres
Les familles nombreuses étaient alors fréquentes à Roudouallec : par exemple la famille Kervran<ref group=Note>Marie-Anne Le Goff, épouse de Jean-Marie Kervran.</ref>, qui a 11 enfants obtient la Médaille d'or de la famille française en 1932, les familles Le Bihan<ref group=Note>Marie-Yvonne Le Gall, épouse de Pierre Le Bihan.</ref> (8 enfants) et Le Dren<ref>Marie-Perrine Février, épouse de Joseph-Louis Le Dren.</ref> (9 enfants) la Médaille d'argent et la famille Le Floch<ref group=Note>Marie-Jeanne Le Ru, épouse de Michel Le Floch.</ref> (7 enfants) la Médaille de bronze la même année<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 19 août 1932, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6547483b/f34.image.r=Roudouallec?rk=85837;2%7C{{ #if: bpt6k6547483b/f34.image.r=Roudouallec?rk=85837;2 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Autre exemple : la famille Le Goff<ref>Françoise Le Roux, épouse d'Isidore-Marie Le Goff.</ref> (8 enfants) avait obtenu la Médaille d'argent en 1929 et 3 familles<ref group=Note>Marie Duigou, épouse de Jean-Pierre Le Bas ; Catherine Ropers, épouse de François Le Goff et Marie-Josèphe Le Moing, épouse d'Henri Picard.</ref> ayant 7 enfants et une<ref group=Note>Marie-Louise Le Guernic, épouse de François Allain.</ref> 6 enfants la Médaille de bronze cette année-là<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 17 février 1929, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} : Modèle:P. et Modèle:P..</ref>. La famille Le Guillou<ref group=Note>Marie-Anne Corbel, épouse de Jean-Louis Le Guillou.</ref> (10 enfants) avait déjà obtenu la Médaille d'or de la famille française en 1925<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 29 janvier 1925, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6479064t/f27.image.r=Roudouallec?rk=493564;4%7C{{ #if: bpt6k6479064t/f27.image.r=Roudouallec?rk=493564;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Selon un article du journal L'Ouest-Éclair publié en 1928 « à Roudouallec, (...) l'on parle maintenant presque partout l'anglais » en raison de l'importance de l'émigration vers les États-Unis<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 6 janvier 1928, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6573233/f4.image.r=Roudouallec?rk=1695287;2%7C{{ #if: bpt6k6573233/f4.image.r=Roudouallec?rk=1695287;2 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Certains émigrés, de retour au pays, qui avaient abandonné la nationalité française pour se faire naturaliser américains, demandent à obtenir à nouveau la nationalité française : c'est par exemple le cas de Mathurin Le Bas<ref group=Note>Mathurin Le Bas, né le Modèle:Date à Roudouallec, hôtelier, installé à Plévin (Côtes-du-Nord).</ref> en 1931 ou encore de Jean-Marie Canaff<ref>Jean-Marie Canaff, né le Modèle:Date à Roudouallec, ouvrier d'usine, installé à Angers (Maine-et-Loire).</ref> en 1934<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 5 juillet 1931, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6541733m/f40.image.r=Roudouallec?rk=515024;0%7C{{ #if: bpt6k6541733m/f40.image.r=Roudouallec?rk=515024;0 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} et n° du 9 décembre 1934, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6547991m/f38.image.r=Roudouallec?rk=536483;2%7C{{ #if: bpt6k6547991m/f38.image.r=Roudouallec?rk=536483;2 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Roudouallec porte les noms de Modèle:Nombre mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Yves Le Goff, disparu en mer le Modèle:Date lors du naufrage du Siroco et Jean Mahé, mort le Modèle:Date à Potsdam (Allemagne)<ref name="memorialgenweb.org"/>.
La rafle du 14 mai 1944
Le dimanche Modèle:Date, des troupes allemandes investissent le bourg de Roudouallec et arrêtent 70 à Modèle:Nombre qui se rendaient à la messe du matin, qui sont transportées à Carhaix pour vérification d'identité (plusieurs personnes furent ensuite déportées). Au Trépas, situé en plein centre du bourg, Louis Guiffès, 22 ans, qui est clandestinement sous-lieutenant FTP, tente de s'enfuir en franchissant un talus, mais est abattu d'une balle par un soldat allemand<ref name="jacques-bleuzen.blogs.fr24"/>.
La Guerre d'Algérie
Pierre Le Guen est mort pour la France le Modèle:Date pendant la Guerre d'Algérie ; il a reçu la Légion d'honneur à titre posthume<ref name="memorialgenweb.org"/>.
Louis Le Bris fut maire entre 1953 et 1980 : « on lui doit la construction d'une école, d'une cantine, du bureau de Poste, du presbytère, de Modèle:Unité de chemins ruraux dans le cadre du remembrement, de la création du service d'aide à domicile, l'extension du ramassage des ordures ménagères, le service d'eau au bourg, etc. »<ref name="jacques-bleuzen.blogs.fr28">Modèle:Lien web.</ref>.
Plus de Modèle:Nombre de Roudouallec (alors peuplé de Modèle:Nombre) signèrent une pétition pour garder leur curé, Marcel Le Mouël, muté dans une autre paroisse, dans la décennie 1980<ref name="jacques-bleuzen.blogs.fr28"/>.
La communauté de Lann-Anna
À l'automne 1999, s'est installée la communauté dite de "Lann-Anna" ou Tiegezh Santez Anna ("Famille de sainte Anne" en breton), au village du Moustoir<ref>Cf. Les stalles de l'église sauvées par Tiegezh Santez Anna.</ref>. Il s'agit d'une communauté catholique exclusivement bretonnante.
N'étant pas un ordre monacal mais laïc, la fraternité ne porte pas la bure et la corde mais son habit religieux se distingue par la place qui est faite au costume breton, porté le dimanche et les jours de fêtes d'obligation. La communauté vit principalement de la solidarité catholique et de travaux de recherche et d'enseignement relatifs à la foi catholique en Bretagne et à la langue bretonne <ref>Le site de la communauté catholique bretonnante "Lann-Anna".</ref>.
Elle édite une lettre d'information : Breizh da Jezuz (La Bretagne à Jésus)<ref>Cf.Article wikipedia en breton consacré à cette communauté.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-Lorette de Roudouallec
- La chapelle Saint-Michel, construite en 1877 au village du Moustoir, et sa fontaine ; la chapelle abrite un maître-autel et deux statues en bois polychrome datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi qu'une Vierge à l'Enfant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en grès et une représentation de saint Michel terrassant le dragon du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son pardon est organisé chaque année au mois de septembre<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Lien web.</ref>.
- La fontaine de dévotion de saint Venec, à Kerhon.
Personnalités liées à la commune
- Claude Besson, auteur-compositeur-interprète, a vécu à Roudouallec et y est mort en 2019.