Tréogan

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Modèle:Voir paronymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Tréogan {{#ifeq:1|0|[tʁeɔɡɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie

Modèle:Encadré texte La paroisse faisait partie du territoire breton traditionnel du pays Fisel. La commune est située à l'extrémité orientale du département du Finistère, à la limite de ceux du Morbihan et des Côtes-d'Armor, en plein cœur du Kreiz Breizh, dans le triangle formé par les villes de Carhaix, Gourin et Rostrenen.

Tréogan est dans une dépression située à l'extrémité orientale du versant nord des montagnes Noires (qui culminent à Modèle:Unité, mais ce sommet et les autres sont situés dans la commune de Langonnet (Morbihan), au-delà de la limite sud de la commune), une autre ligne de hauteurs appalachiennes culminant au Menez Gliguéric, à Modèle:Unité d'altitude, mais ce sommet est situé dans la commune de Plévin (Côtes-d'Armor), au nord de la limite nord de la commune de Tréogan ; le bourg est vers Modèle:Unité d'altitude, mais le relief s'abaisse jusqu'à Modèle:Unité d'altitude à l'extrémité ouest du finage communal, au niveau de la confluence entre le ruisseau de Goaranvec (affluent de rive gauche de l'Hyère) et son propre affluent, le ruisseau de Saint-Conogan, qui servent d'ailleurs tous les deux de limite communale, le premier cité avec Langonnet et Gourin, le second cité avec Motreff.

Tréogan a un paysage rural traditionnel de bocage avec habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.

La commune est traversée par la route départementale 3, provenant de Gourin (elle se nomme RD 302 pour sa partie située dans le département du Morbihan) et allant jusqu'à Rostrenen après avoir traversé Glomel. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Tréogan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Terres arables hors périmètres d'irrigation 0,15 % 1
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 6,3 % 44
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 77,5 % 544
Forêts de feuillus 7,0 % 49
Forêts de conifères 6,6 % 46
Landes et broussailles 0,6 % 4,5
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,9 % 13,5
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Treaugan en 1450, 1516, 1535, 1536 et en 1599<ref name=infobretagne>http://www.infobretagne.com/treogan.htm</ref>.

Du toponyme breton treo et de l'anthroponyme Ogan. Le toponyme Treaugan (des {{#switch: e

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}}) renvoie à Augan dont la racine alcam (kam) en vieux breton pourrait avoir désigné un enclos circulaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une autre hypothèse plus convaincante est que le nom signifie, par contraction, « trève de saint Conogan », la commune étant effectivement une ancienne trève de la paroisse de Plévin<ref name=infobretagne/> ; d'ailleurs un ruisseau qui parcourt la commune porte le nom de « ruisseau de Saint-Conogan », l'église paroissiale lui est dédiée et un hameau de la commune est dénommé "Beuzit", nom qui fait penser à Conogan de Beuzit, autre nom de saint Conogan.

Histoire

Antiquité

La voie romaine allant de Quimper à Corseul via Vorgium (Carhaix) passait par Tréogan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Moyen Âge

Issue d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plévin, la paroisse eut initialement son centre au lieu-dit Coz-Tréogan, situé au sud du bourg actuel, en lisière de la forêt de Conveau.

En 1356, Jean, seigneur de Tréogan, avait une compagnie noble au service du roi Charles V. Les manoirs nobles de Pencoz, Kerleaugui, Kerfredin, Keraslan et le Mengui existaient à cette époque à Tréogan<ref name="a">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og</ref>.

Époque moderne

Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges : le Modèle:Date, des paysans de Plévin et Tréogan contraignirent les moines de l'abbaye de Langonnet à accepter le retour aux anciennes coutumes pour la mesure censive de l'abbaye et les droits de lods et ventes<ref name="infobretagne" />.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tréogan en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Tréogan fut érigée en commune en 1790, mais ensuite rattachée à nouveau à Plévin jusqu'en 1844, date à laquelle elle redevint une commune indépendante par l'ordonnance du Modèle:Date-.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Tréogan en 1845 : Modèle:Citation bloc

La portion de la route royale n° 169 (actuelles routes départementales n°1 du Morbihan et n° 3 des Côtes-d'Armor) allant de Tréogan via Conveau et Gourin à la limite départementale du Finistère en passant par Roudouallec, fut le dernier tronçon de l'axe routier allant de Quimper à Saint-Brieuc à être aménagé à partir de 1846<ref>"Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général du Morbihan", 1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5807098t/f61.image.r=Roudouallec?rk=85837;2</ref>.

Un malheureux fait divers survenu le Modèle:Date, une tentative d'assassinat d'une domestique par la femme qui l'employait, affaire dénommée dans les journaux « Le mystère de Tréogan », montre qu'à l'époque la plupart des habitants de Tréogan ne parlaient que le breton : parlant des témoins lors du procès qui se tint en Modèle:Date-, Le Petit Journal écrit : « On entend ensuite plusieurs habitants de Tréogan. Un interprète doit traduire les dépositions de la plupart d'entre eux »<ref>Le Petit Journal, n° du 15 avril 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k613858h/f2.image.r=Tr%C3%A9ogan?rk=21459;2</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:264 Tréogan.jpg
Le monument aux morts de Tréogan.

Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Tréogan porte les noms de 22 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, un (Guillaume Briand<ref>Guillaume Briand, né le Modèle:Date à Gourin, soldat au 36e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Châtelet, décoré de la Croix de guerre</ref>) est mort en Belgique dès 1914 ; un (Yves Daniel) est mort en captivité en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français dont trois portant le même nom de famille (François Fraval, Jean Fraval, Nicolas Fraval)<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=34450</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Le maquis du Bois de Conveau et ses environs

Modèle:Article détaillé

Héraldique

Fichier:CoA fr Tréogan.svg
De gueules à trois coquilles d'or.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:ÉluDonnées

Modèle:ÉluFin

(*) Jean Goacolou a parrainé la candidature de Georges Marchais pour l'élection présidentielle de 1981 (réf. JO du Modèle:Date-).

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Fichier:Église Saint-Conogan de Tréogan 01.jpg
L'église Saint-Conogan.
  • Le calvaire du Buzit ;
  • Salle polyvalente.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail