Radegonde de Poitiers

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Saint

Radegonde de Poitiers (Radegundis en latin<ref>Du vieux francique rad (conseil) et gunth (bataille) Cf. Denis Montebello, Les deux vies de sainte Radegonde, L'actualité Poitou-Charentes no 61. et Bruno Dumézil, La reine Brunehaut, Paris, Éditions Fayard, 2008, page 9.</ref>), née en 518 ou 521<ref group="rp" name="p66">Modèle:P..</ref> en Thuringe, morte le Modèle:Date<ref name="gregoirelivreix" /> à Poitiers, est une princesse thuringienne, devenue reine des Francs en épousant Modèle:Noble, fils de Clovis.

Connue pour son extrême humilité et dévotion, elle fuit la cour royale et s'installe à Poitiers où elle fonde l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers, dont elle devient simple religieuse. Elle est vénérée comme sainte par les églises catholique et orthodoxe, et fêtée le 13 août<ref>nominis.cef.fr Nominis : sainte Radegonde de Poitiers.</ref>. Elle est sainte patronne de Poitiers et anciennement patronne secondaire de la France.

Biographie

Princesse thuringienne

Fichier:Radegonde menée auprès de Clotaire.jpg
Radegonde menée auprès du roi Clotaire. Vie de sainte Radegonde, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Bibliothèque municipale de Poitiers<ref group=rp name="p56">Modèle:P..</ref>.

Radegonde est la fille de Berthaire, roi de Thuringe<ref group=dfje>Modèle:P..</ref>.

À la mort de Basin de Thuringe, son royaume est partagé entre ses trois fils : Modèle:Lien, Hermanfred et Berthaire. Il s’ensuit une guerre fratricide. Berthaire est d’abord assassiné par ses deux frères. Puis Badéric est victime d’une coalition entre le Franc Modèle:Noble, fils de Clovis, roi de Metz, et Hermanfred. Radegonde est alors emmenée, à l’âge de trois ans, à la cour d’Hermanfred<ref group=rp name="p56" />.

Mais Modèle:Noble-, exigeant une partie du royaume de Thuringe en échange de son soutien, forme une alliance avec son frère Clotaire, roi de Soissons. Ils vainquent l’armée thuringienne en 531<ref group=rp name="p66" /> et Hermanfred périt dans des circonstances obscuresModèle:Note. Avec son frère, Radegonde devient, à onze ans, prisonnière de Clotaire, après tirage au sort<ref>Patrick Périn et Gaston Duchet-Suchaux, Clovis et les mérovingiens. Collection Historia, éditions Tallandier, Modèle:P.98 : Modèle:Citation bloc</ref>,<ref>Patrick Périn et Gaston Duchet-Suchaux ne précisent pas d'où ils tiennent le nom du frère de Radegonde. Il ne se trouve ni dans Grégoire de Tours, ni dans Venance Fortunat, ni dans Baudonivie.</ref>.

Prisonnière du roi Clotaire

Fichier:La fuite de Radegonde.svg
La fuite de Radegonde.

Quelque temps après, Radegonde est emmenée dans le royaume de Soissons, à Saint-Quentin, puis dans une villa royale située à Athies, dans le Vermandois<ref group=rp name="p67">Modèle:P..</ref>. Durant une dizaine d’années, Radegonde y reçoit une éducation religieuse et intellectuelle. Elle apprend le latin et approfondit sa foi par la lecture de textes religieux.

Ingonde meurt en 538. Radegonde est présentée au roi par un courtisan<ref>Georges Duby, Le Moyen Âge 987-1460. Histoire de France Hachette, 1987, page 56. Remarque : cette phrase n'est pas claire.</ref> et Clotaire se rend alors compte qu’elle peut devenir sa quatrième épouse.

Radegonde semble n’avoir eu aucun désir de devenir reine des Francs, car elle aurait tenté de s’enfuir<ref name="p67" group=rp />, mais fut rattrapée dans les alentours de Péronne.

La cérémonie de mariage, en présence de l’évêque Médard, a lieu à Soissons<ref group=rp name="p56" />, vers 539<ref>Selon Régine Pernoud, vers 536.</ref>.

Reine des Francs

Fichier:Radegonde à la table de Clotaire.JPG
« Sainte Radegonde en costume de reine à la table du roi Clotaire ». Scènes de la vie de sainte Radegonde (en haut : les noces de Radegonde. Radegonde en prière ; en bas : Radegonde en prière prosternée à côté du lit conjugal.) Vie de sainte Radegonde, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, bibliothèque municipale de Poitiers<ref group=rp name="p56" />.

Le statut de reine rendait nécessaire le maintien de son rang par un vêtement illustrant sa puissance et confirmant la prospérité et la puissance du mari, qui utilisait ce « trésor animé<ref>P. Stafford, Queens and treasure in the Early Middle Ages, Tyler, York, 2000, pages 61-82.</ref> » comme une vitrine. Or la reine prit place à un banquet en vêtements simples, afin d’affirmer son humilité chrétienne. De mauvaises langues demandèrent à Clotaire s’il avait épousé une nonne<ref>Vita Radegundis, Modèle:II, 5.</ref>. Durant le banquet, la discussion entre les époux fut presque violente et Clotaire tenta d’imposer sa volonté à son épouse, qui refusait de se conformer à l’édit royal. Pratiquant le jeûne, elle refusa de succomber au faste alimentaire du banquet, de sorte qu’un serviteur dut prendre le pain pour le donner aux pauvres<ref>Georges Duby, Le Moyen Âge 987-1460. Histoire de France Hachette, 1987, page 60.</ref>.

Radegonde se détacha de plus en plus des préoccupations mondaines pour mener une vie pieuse et charitable auprès des pauvres. Elle obtint de Clotaire le pardon et la libération de plusieurs condamnés à mort.

Après que Clotaire eut assassiné son jeune frère, elle décida de ne plus vivre avec ce meurtrier, alors que le roi la voulait toujours comme épouse et comme reine<ref name="p56" group=rp />,<ref group=dfje name="p438" />. La reine Radegonde s’enfuit et trouva à Noyon son évêque, futur saint Médard<ref group=rp name="p68">Modèle:P..</ref>,<ref name="Valode" />. En dépit de l’hésitation de ce dernier qu'elle menacera en lui disant «Si tu tardes à me consacrer et que tu craignes un homme plus que Dieu, le Pasteur te demandera compte de l'âme de ta brebis», elle réussit à être consacrée diaconesse et à devenir simple moniale<ref group=rp name="p69" />,<ref name="Valode" />. Si Clotaire tenta encore de la chercher, l’évêque de Paris, saint Germain de Paris, effectua son intervention sans qu’elle ne soit à nouveau capturée<ref name="Valode">Philippe Valode, Rois, reines et favorites de l'Histoire de France, Modèle:P., Éditions de l'Archipel, Paris 2006.</ref>,<ref group=rp name="p56" />, en vertu du Modèle:Nobr rom de concile de Paris (553) qui stipulait l’excommunication perpétuelle contre quiconque tenterait d’arracher une moniale à son abbaye<ref>Si le premier objectif de ce canon était la protection de Radegonde, le départ de la reine aurait dû être effectué avant ce concile, en 553.</ref>.

En souhaitant se retirer, elle fit d’abord un pèlerinage à Tours sur le tombeau de saint Martin<ref group=rp name="p56" />. Elle alla ensuite demander conseil à saint Jean de Chinon, qui vivait dans un ermitage troglodytique qui existe toujours au-dessus de la ville en la chapelle Sainte-Radegonde. Elle se rendit ensuite, entre Tours et Poitiers, sur la terre de Saix<ref group=rp name="p69">Modèle:P..</ref> que Clotaire lui avait donnée, et y fonda un oratoire et un hospice où elle s’occupait elle-même des malades. Ce fut l’un des premiers hospices de France.

Modèle:Citation bloc

Fondatrice de l’abbaye de Poitiers

Fichier:Radegonde se retire dans le monastère dédié à la Vierge.JPG
« Radegonde se retire, accompagnée du peuple, dans le monastère dédié à la Vierge qu’elle fonda à Poitiers ». Vie de sainte Radegonde, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Bibliothèque municipale de Poitiers.

Elle se rendit à Poitiers, où elle fonda le monastère Notre-Dame (devenu depuis Sainte-Croix). Le Modèle:Date (ou 553), en présence d’une grande foule, elle entra dans le monastère Notre-Dame accompagnée de nombreuses jeunes filles. Elle donna à ses compagnes une règle stricte. Avec Agnès, sa sœur spirituelle qu’elle tint à choisir comme future abbesse, et Venance Fortunat, poète italien qui deviendra le biographe de Radegonde, elle alla à Arles pour se renseigner sur la règle de saint Césaire afin de l’adopter<ref group=rp name="p70">Modèle:P..</ref>. Elle se plaça sous la protection du Saint-Siège, pour être libre du pouvoir épiscopal.

Agnès devint abbesse du monastère et Venance Fortunat évêque de Poitiers en 597<ref>Notice Bnf Venance Fortunat [1].</ref>. D’après une autre biographie de Baudonivie, une moniale de Poitiers<ref name="p56" group=rp />, composée vers 600, elle avait une grande vénération pour les reliques. Elle en rassembla un grand nombre qui seraient toujours au monastère Sainte-Croix, dont un fragment de la croix du Christ, qu’elle avait obtenu auprès de l’empereur Modèle:Noble. C’est à l’occasion de l’arrivée à Poitiers de cette insigne relique que saint Venance-Fortunat composa l’hymne Vexilla regis prodeunt. À la mort de Clotaire, elle usa de sa réputation et de son autorité pour établir la paix entre ses fils. Radegonde aura, durant le reste de sa vie, une grande influence sur les grands de son époque, notamment Modèle:Noble, successeur et fils de Clotaire. Elle adressa une lettre-testament aux rois et évêques pour la perpétuation de son œuvre. D’après Baudonivie, elle était pleine d’anxiété quand la paix était en question, très soucieuse du « salut de la patrie » et de l’unité du royaume des Francs<ref>Geneviève Bührer-Thierry, Charles Mériaux, La France avant la France (481-888), éd. Belin, 2010, Modèle:P..</ref>.

Elle mourut le Modèle:Date<ref name="gregoirelivreix" />, à environ Modèle:Unité, dans le monastère Notre-Dame. Elle fut enterrée dans l’église abbatiale Sainte-Mère-de-Dieu ou Sainte-Marie-hors-les-murs (aujourd’hui église Sainte-Radegonde) à Poitiers. Ses funérailles eurent lieu trois jours après, en présence de Grégoire de Tours<ref name="gregoirelivreix">Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Modèle:Nobr rom : « Dans la même année mourut la bienheureuse Radegonde, qui laissa en grande deuil le monastère qu'elle avait fondé ; j'assistai moi-même à ses funérailles. Elle mourut le treize du mois d'août, et fut ensevelie trois jours après. »</ref>,<ref group=dfje name="p438">Modèle:P..</ref>. Pendant les invasions normandes, sa dépouille fut emmenée à l’abbaye Saint-Benoît de Quinçay, puis ramenée à Poitiers en 868.

De nombreux miracles lui sont attribués, notamment des guérisons miraculeuses<ref group=rp>Modèle:P. ; c'était notamment Venance Fortunat qui en décrivit quelques-unes. Ainsi, « C'est une dame nommée Bella qui, atteinte de cécité, se fait conduire à Poitiers ; elle parvient auprès de Radegonde, s'agenouille devant elle, et la reine trace sur ses yeux le signe de la croix en invoquant le Christ. Aussitôt, « la cécité s'enfuit, la lumière revint et le jour s'éclaira dans la nuit pour celle qui avait été longtemps privée de la lumière : il avait fallu la conduire, elle s'en retourna sans guide. » »</ref>, ce qui attira de nombreux pèlerins.

Elle fut déclarée sainte peu de temps après sa mort. C’est un des rares saints à ne pas avoir été canonisé par le Saint-Siège, mais par la croyance populaire.

On raconte que des courtisans moururent honteusement en allant à la selle après avoir calomnié les mœurs de Radegonde auprès du roi et que des marins pris en pleine tempête l'invoquèrent de son vivant avant de voir une colombe à qui ils arrachèrent 3 plumes avant de tremper celles-ci dans la mer faisant apaiser celle-ci.

Le Duc de Berri fit ouvrir son tombeau en 1412 et y trouva le corps de Radegonde tel qu'il fut enseveli 820 ans plus tôt. Il voulait couper la tête de cette dernière pour l'emmener à la sainte chapelle de Bourges. Devant la frayeur des assistants qui l'accompagnaient, il renonça à ce projet et se contenta de son anneau nuptial.

Deux dictons concernent Radegonde : Le jour de la Sainte Radegonde (Modèle:Date-), en moisson, les minutes sont des secondes et que s'il pleut ce jour, la misère abonde sur le monde.

Postérité

Légendes autour de la sainte

Le miracle des avoines, une légende apparue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Clotaire, qui avait d’abord accepté la vocation de la reine, changea d’avis : il envoya une troupe à Saix pour la ramener à la cour. Lorsque les soldats s’annoncèrent en vue de Saix, Radegonde s’enfuit vers le Sud à travers un champ d’avoine que des ouvriers étaient en train de semer. C’est alors que se produisit le miracle des avoines, la sainte reine fit instantanément pousser l’avoine pour s’y cacher. Questionnés par les poursuivants, les moissonneurs, purent affirmer qu’ils n’avaient vu personne dans le champ depuis le temps où cette avoine avait été semée. À partir de ce moment, Clotaire lui laissa suivre son chemin vers une vie consacrée à la religion.

Sainte Radegonde entretenait de pieuses relations avec saint Junien, le saint patron des laboureurs du Poitou, lequel exerçait son sacerdoce à Mairé-Levescault (79). Ils s’étaient mutuellement promis de prévenir le survivant par l’envoi d’un messager, dès que l’un d’eux viendrait à mourir. La providence voulut qu’ils rendirent l’âme tous les deux au même instant, ce mercredi Modèle:Date-. Si bien que les deux messagers, engagés chacun pour porter avertissement à l’autre que l’un d’eux venait de décéder, devaient se rencontrer à mi-chemin en un lieu nommé Troussais, paroisse de Ceaux En Couhé (86)<ref>Les vies des saints du Poitou par Ch. de Chergé. Éditions J.-M. Williamson, Nantes 1994. Réimpression de l'édition de 1856, pages 125, 141 et 142 Modèle:ISBN.</ref>.

Des reliques de la sainte sont réputées se trouver dans l’église Sainte-Radegonde de Colomiers, en l’occurrence Modèle:Unité de la main<ref>http://toulouse.catholique.fr/église Sainte-radegonde.</ref>.

Représentations de la sainte

Radegonde est la plupart du temps représentée en religieuse, parfois avec une couronne posée près d’elle.

  • Aux {{#switch: e
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}}, elle apparaît en reine, avec la couronne et les insignes royaux (gravure de Jacques Callot).

Galerie

Modèle:Gallery

Culte de sainte Radegonde

Au Moyen Âge, le culte de sainte Radegonde était en vigueur à la cour de France. De plus, la ville de Poitiers est restée fidèle au royaume lors de la guerre de Cent Ans. En 1428, le roi de France Modèle:Noble attribue le prénom de Radegonde à sa fille aînée, Radegonde de France. Selon Christian de Mérindol, ce choix s'expliquait par des raisons à la fois politiques, historiques et religieuses, dans ce contexte particulier de reconquête du royaume de France sur les Anglais : Modèle:Citation bloc

Elle est l'unique princesse de sang royal à avoir porté ce prénom au sein du lignage capétien<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Lieux dédiés à la sainte

Communes ou villages de France

Chapelles, églises et fontaines en France

  • La paroisse d’Athies et de ses environs porte le nom de Sainte-Radegonde.

En dehors de la France

Fichier:Villers-Poterie 070524 (1).JPG
Église Sainte-Radegonde de Villers-Poterie.
Communes
Églises

Dans la fiction

Littérature

  • L'abbaye de Sainte-Croix, ou Radegonde, reine de France (1825), d'Augustine Gottis<ref>Augustine Gottis, L'abbaye de Sainte-Croix, ou Radegonde, reine de France, Paris, Lecointe et Durey, 1825, 5 volumes Modèle:Lire en ligne.</ref>.
  • La Révolte des nonnes (1981) de Régine Deforges.
  • Perséphone aux jardins de sainte Radegonde de Delphine Bretesché, éditions Joca Seria, 2013.

Télévision

Annexes

Bibliographie

Sources

  • Venance Fortunat, La Vie de sainte Radegonde, traduction d’Yves Chauvin, Robert Favreau, Yvonne Labande-Mailfert et Georges Pon, Éditions du Seuil, Paris, 1995 Modèle:ISBN, 269 p.

Travaux contemporains

sur Radegonde
  • Dorothée Kleinmann, Radegonde, une sainte européenne, PSR éditions, Loudun, 2000<ref>Traduit de l'allemand : Verlag Styria, Graz, Wien, Köln, 1998.</ref>.
  • Anne Bernet, Radegonde, collection « Histoire des reines de France », Pygmalion, 2007 Modèle:ISBN.
  • Pour Dieu... : avec sainte Radegonde / Mauricette Vial-Andru ; illustré par Mechtilde Savigny. Chiré-en-Montreuil : Éd. des Petits Chouans, coll. « Pour Dieu... » n° 3, 12/2015, 64 p. Modèle:ISBN.
  • Jennifer Edwards, Superior Women: Medieval Female Authority in Poitiers' Abbey of Sainte-Croix, Oxford, Oxford University Press, 2019.
sur les reines de France
sur l’époque mérovingienne
  • Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, Complexe, Bruxelles, 1995, 341 p. Modèle:ISBN, Modèle:P. (Cinquième récit : Le monastère de Radegonde à Poitiers).
  • Gaston Duchet-Suchaux et Patrick Périn, Clovis et les Mérovingiens, Tallandier, coll. « La France au fil de ses rois », 2002 Modèle:ISBN.

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Modèle:Références nombreuses

Références bibliographiques

Modèle:Références

  • Didier Feuer et Jean d’Hendecourt, Dictionnaire des Souverains de France et de leurs épouses, Pygmalion, Paris 2006 Modèle:ISBN 469 p.

Modèle:Références

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