Neufchâtel-en-Bray

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Modèle:Terme défini, prononcé [nøʃatɛl]<ref name="Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Descordes">Abbé J. E. Descordes, DICTIONNAIRE DU PATOIS DU PAYS DE BRAY, 1852, NEUFCHATEL.—IMPRIMERIE DE ERNEST DUVAL, RUE DU TROT-MAROT, Modèle:P. [1]</ref> est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.

C'est dans la région que l'on fabrique le fromage AOP du même nom. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:Neufchâtel-en-Bray campagne environnante 1.jpg
Paysage de la campagne proche

Modèle:Encadré texte

Modèle:... Neufchâtel est une ville normande située au cœur de la « Boutonnière » du pays de Bray, à Modèle:Unité de Dieppe et de la mer de la Manche, à Modèle:Unité au nord-est de Rouen et à Modèle:Unité au sud-ouest d'Amiens.

La ville est desservie par les sorties 8 et 9 de l'autoroute A28 et est située au carrefour des ex-RN 28 et RN 314 (actuelles RD 928 et RD 1314).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Neufchâtel est irrigué par la Béthune<ref>Modèle:Article.</ref> et ses affluents, le Philbert, la Marie Cloche, ainsi que par le plan d'eau des Aulnes, un étang créé en 2006 comme atout touristique, un site consacré à la pêche, aux randonnées et aux activités de modélisme<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>

La Béthune est une partie du fleuve côtier l'Arques.

L’association « Pêcheur brayon » a acquis en 2020 la zone humide de Modèle:Unité dite de la Balanderie à la sortie de Neufchâtel-en-Bray, direction Neuville-Ferrières, qui pourrait accueillir notamment, grâce à des passerelles, un chemin pédagogique faisant la jonction entre l’Avenue verte et le chemin pédagogique du Moulin Bleu<ref>Modèle:Article.</ref>.

Voies de communication et transports

La ville se situe en bordure de l'A28 reliant Rouen à Abbeville, à proximité immédiate de son intersection avec l'A29 (Beuzeville - Le Havre - Amiens - Saint-Quentin).

Fichier:Avenue verte Paris Londres - Ancienne gare de Neufchâtel-en-Bray.jpg
L'ancienne gare de Neufchâtel-en-Bray au bord de l'Avenue verte.

La commune a perdu sa gare, la ligne Paris-Saint-Lazare - Dieppe ayant été fermée entre Serqueux et Dieppe, fermeture jugée illégale par le tribunal administratif. Désormais, l'ancienne voie a été remplacé par l'Avenue verte, une voie ludique pour les piétons, cycliste ou autres véhicules non motorisés.

Neufchâtel-en-Bray est desservie par des autocars TER Normandie reliant Dieppe à Gisors-Embranchement via Serqueux. La gare de Neufchâtel-en-Bray, qui avait été reconstruite dans un style local après les destructions de la Seconde Guerre mondiale, est devenue un lieu d'exposition tandis que la plate-forme ferroviaire est devenue un maillon de l'Avenue verte.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Forges », sur la commune de Forges-les-Eaux, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Neufchâtel-en-Bray est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Neufchâtel-en-Bray, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchatel-en-Bray, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La ville est le pôle de l'aire d'attraction de Neufchâtel-en-Bray, définie par l'Insee en 2020, qui s'est substituée à l'aire urbaine de Neufchâtel-en-Bray, qui comportait 3 communes dans le dernier zonage qui remontait à 2010

Fichier:76-AAV2020-Neufchâtel-en-Bray.png
Les aires d'attraction des villes de Seine-Maritime (en rouge)<ref>Le périmètre de l'aire d'attraction de Neufchâtel-en-Bray est entourée de tiretés.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,9 %), prairies (30,7 %), zones urbanisées (17,4 %), forêts (16,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 770, alors qu'il était de 2 701 en 2014 et de 2 603 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 85,8 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 13 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 55,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 42,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Neufchâtel-en-Bray en 2019 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41 % en 2014), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Neufchâtel-en-Bray en 2019.
Typologie Neufchâtel-en-Bray<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> Seine-Maritime<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 85,8 87,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 4 9,7
Logements vacants (en %) 13 8,2 8,2

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Drincurt en 1040 - 1047, Druoncurt en 1152, Drioncurt en 1174 - 1188 et Driencurt, forme la plus fréquente au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle souvent altérée en Lincourt. Ce toponyme ancien disparait définitivement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Beaurepaire"/>.

Il s'agit d’une formation toponymique médiévale précoce en -court au sens de « cour de ferme → ferme » précédé du nom de personne germanique Drugo<ref name="Beaurepaire" />, décliné au cas régime comme c'est toujours le cas pour les noms en -court et qu'on retrouve dans le patronyme Modèle:Page h'. Le sens global est « ferme, propriété rurale de Drugo ». Driencourt avait pour homonyme Driencourt (Somme). Les noms en -court sont antérieurs à la formation du duché de Normandie<ref name="Beaurepaire" /> et correspondent à l'expansion initiale des Francs en Gaule.

L'ancienne paroisse de Nogent, du celtique Novientum « nouvel établissement » (peut-être le nom gaulois primitif du lieu) a été rattachée à Neufchâtel<ref name="Beaurepaire" />.

Le nom actuel de Neufchâtel se réfère initialement à un château qu'y fit construire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle [[Henri Ier (roi d'Angleterre)|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Beauclerc]], duc de Normandie<ref>Modèle:Bouillet note.</ref>. En effet, on rencontre la forme francisée Chastel-Nof chez Benoît de Sainte-Maure vers 1135 puis la forme normande Neufcastel dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; et ce conjointement à Driencourt jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle également<ref name="Beaurepaire" />.

La prononciation usuelle depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle « neufchatel » est motivée par une lecture littérale du toponyme apparue avec l'instruction publique (cf. Isneauville, Seine-Maritime). On prononçait auparavant « neuchatel » [nœʃatɛl]<ref name="Beaurepaire"/>. D'ailleurs, l'édition de 1852 du Glossaire du patois brayon de l'abbé Jean-Eugène Decorde indique sur la première page la ville de Neuchatel comme endroit où l'on peut se procurer l'ouvrage<ref name="Descordes"/>. En effet, le [f] devant une consonne s'est régulièrement amuï (on ne le prononce plus) dès la fin du Moyen Âge, comme dans les noms de lieux homonymes Modèle:Page h' de l'Est de la France et de la Suisse, ainsi que dans les toponymes régionaux Neufbosc (prononcé « neuboc », le Neubosc 1715, à Modèle:Unité de Neufchâtel), Neuf-Marché et le Neubourg (Eure, Neufbourc / Neufbourt 1401). En outre, la grammaire de Serreau et Boussi de 1824 indique que le -f de neuf (numéral) ne se prononce normalement pas devant une consonne<ref>Jean-Edme Serreau et François Narcisse Boussi, La grammaire ramenée à ses principes naturels, ou Traité de grammaire appliqué à la langue française, Pélicier, Paris, 1824 (lire en ligne) [2].</ref>.

Son nom normand Neufcâtel-en-Bray, est souvent abrégé en el Câtel (avec l'l final muet, Câtel étant prononcé Câté et parfois orthographié en conséquence Câtet) par ses habitants et les gens des environs<ref name="Descordes"/>.

Ce toponyme connaît un hypocoristique « neuneu », répandu parmi certains habitants. Ce phénomène onomastique est suffisamment rare pour être signalé<ref>Christian Guerrin, Les compléments toponymiques dans les noms de communes de Seine-Maritime [article] Nouvelle revue d'onomastique Année 2000 - page 320.</ref> ; en revanche il reste l'appellation familière du fromage éponyme.

Remarque : homonymie avec différents Modèle:Page h' dont des formes anciennes post-médiévales révèlent l'amuïssement de [f] dans cette position, dont Neufchâtel-sur-Aisne (Aisne, Neuschatel 1663); Neufchâtel-Hardelot (Pas-de-Calais, Neuchastel 1679); Neufchâtel-en-Saosnois (Sarthe, Neufchatel ; Neuchâtel 1765).

Le déterminant complémentaire en-Bray se réfère à sa situation dans le pays de Bray normand et permet de le différencier d'avec les nombreux autres Neufchâtel (cf. ci-dessus).

Histoire

Antiquité

L'origine de la ville remonte à l'époque gallo-romaine, quand une bourgade s'établit sur les bords de la Béthune, appelée alors la Telle. Cette nouvelle agglomération, peut-être Novientum (> Nogent), prend de l'importance et se développe en amont de la rivière.

Moyen Âge

Vers le {{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: V|-| – | V }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}, les Francs commencent à s'installer dans le pays de Bray comme en témoignent les premières fouilles menées par l'abbé Cochet. Ils se mêlent à la population gallo-romaine et le nom de Drincourt apparaît.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Drincourt est un bourg important où une première église est édifiée dans la partie la plus ancienne de la ville : l'église Saint-Pierre.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, afin de contrôler la limite septentrionale du duché, le duc de Normandie et roi d'Angleterre Modèle:Noble établit en 1106 dans le haut du bourg un neuf castel, un nouveau château, à l'abri duquel va pouvoir de se développer la ville.

Deux nouvelles églises s'élèvent : l'église Notre-Dame au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis l'église Saint-Jacques au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, montrant à la fois un enrichissement et un accroissement conséquent de la population pendant cette période.

La ville, de par son importance et sa position géographique stratégique près des marches de Normandie, va subir au fil des siècles de nombreux sièges. Emportée en 1167 par Modèle:Noble, roi de France, qui la livre au pillage, Neufchâtel est prise de nouveau en 1174 par le comte de Flandre, qui la pille également. En 1189, Jean de Ponthieu prend Neufchâtel et dévaste une partie de la Normandie afin de se venger d'Modèle:Noble, duc de Normandie.

Lorsqu'à l'issue de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion est retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire romain germanique Modèle:Noble, l'occasion apparaît trop belle pour le souverain français qui, en 1193, se rend maître de la place et en confie la garde à Jean sans Terre, le frère de Richard Cœur de Lion<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1201, Jean sans Terre reprend la cité. À la suite de la confiscation (commise) de l'ensemble des possessions française de Jean sans Terre par jugement du Modèle:Date-, Philippe Auguste, un mois plus tard, commence par prendre le contrôle des places possessions du comte d'Eu : Eu, Drincourt (Neufchâtel-en-Bray), Mortemer et Lyons-la-ForêtModèle:Sfn.

L'armée anglaise d'Modèle:Henri V s'empare de Neufchâtel la même année que Rouen et elle sera reprise comme cette dernière en 1449 par les Français, avant la victoire finale de Formigny en 1450 et la prise de Cherbourg, mettant fin à la guerre de Cent Ans dans cette partie de la région. À peine relevée de ses ruines, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, se présente à son tour pour assiéger la ville en 1472 et ne se retire qu'après l'avoir réduite en cendres.

Temps modernes

Fichier:Caignard et Gorin - NEUFCHATEL - Place de la Gare.jpg
La ville disposa d'une gare sur la liaison Paris - Dieppe de 1872 à 1988.

Les guerres de Religion n'épargnent pas non plus la cité et Modèle:Noble ordonne le démantèlement des fortifications du château en 1596. Les fortifications de Neufchâtel seront démantelées en 1616<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Révolution française et Empire

Neufchâtel est le chef-lieu du district de Neufchâtel de 1790 à 1795.

Époque contemporaine

La ville est occupée pendant un mois par l'armée prussienne, durant la Guerre franco-prussienne de 1870<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Pendant la Première Guerre mondiale, Neufchâtel accueille un hôpital civil de la Croix-Rouge américaine<ref>Cliché de l'hôpital de la Croix rouge américainee en 1918.</ref>.

Le Modèle:Date-, l'arrondissement de Neufchâtel est supprimé par un décret Poincaré.

Seconde Guerre mondiale

Le centre-ville est bombardé le vendredi Modèle:Date-, pendant la Bataille de France lors de la Seconde Guerre mondiale, détruisant 80 % de la ville. 800 des Modèle:Unité qui la composaient furent anéanties, faisant ainsi de Neufchâtel-en-Bray l'une des trois villes brayonnes les plus durement éprouvées au cours de la dernière guerre.

Lors du bombardement du Modèle:Date-, la quasi-totalité des collections du musée et de la bibliothèque de Neufchâtel (qui comprenait environ Modèle:Unité), situés tous deux au deuxième étage de l’hôtel de ville (à l’emplacement de l’actuelle halle au beurre), est détruite. Parmi les rares éléments subsistant figurent la bible de Foucarmont, un manuscrit en cinq volumes sur vélin, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ornée d’environ Modèle:Nobr qui provenait de l’ancienne bibliothèque de Neufchâtel et qui est désormais préservée par le musée Mathon-Durand<ref name="PN06112016">Modèle:Article.</ref>.

Neufchâtel-en-Bray est l'une des Modèle:Nobr martyres de Normandie détruites dans les combats ayant permis la libération de la France et de l’Europe<ref>Modèle:Article.</ref> et est donc après-guerre une ville à reconstruire<ref>Modèle:Article, sur Persée.</ref>. C'est l'architecte urbaniste Robert Auzelle qui sera désigné en 1941 par le ministère de la Reconstruction pour réaliser le plan du futur Neufchâtel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1946 est créée la cité commerciale de la gare pour pallier la disparition des commerces du centre, dans l'attente de la reconstruction du centre-ville. À l'époque, Il y avait la recette des impôts et Modèle:Nobr. En 1955, les magasins sont transformés en logements et les bâtiments sont démolis en plusieurs tranches jusqu'en 1987<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, la ville est décorée de la Croix de guerre 1939-1945<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1952, Robert Auzelle est également chargé, avec l'assistance de Louis Roulle, de la réalisation du centre administratif, composé de quatre bâtiments regroupés dans un même lieu : le théâtre, le palais de justice, l'hôtel de ville et la salle des fêtes.

Modèle:Article connexe

Le Modèle:Date-, Neufchâtel prend le nom de Neufchâtel-en-Bray<ref name="Cassini"/>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Après avoir été chef-lieu de l'arrondissement de Neufchâtel, la commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime (dénommée Seine-Inférieure jusqu'en 1955). Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime. Modèle:Article connexe

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Neufchâtel-en-Bray<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur de ce canton, qui est modifié et agrandi.

Intercommunalité

La commune était le siège de la communauté de communes du Pays Neufchâtelois, créée au Modèle:Date- par transformation de l'ancien SIVOM de Neufchâtel, constitué le Modèle:Date-.

Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes de Saint-Saëns-Porte de Bray et huit communes issues de la communauté de communes du Bosc d'Eawy pour former au Modèle:Date- la communauté Bray-Eawy, dont la commune est désormais membre.

Tendances politiques et résultats

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime, la liste DVD menée par le maire sortant Xavier Lefrançois a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (75,81 %, 75,81 %, 24 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement la liste PS menée par Sylvie Daniel, qui a obtenu 530 voix (24,19 %, 3 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 31,87 % des électeurs se sont abstenus<ref>Résultats officiels pour la commune Neufchâtel-en-Bray</ref>. Modèle:Article connexe

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste LR menée par le maire sortant Xavier Lefrançois<ref>Modèle:Article.</ref> obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (71,51 %, 24 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), devançant largement la liste DVG menée par Joël Lacaille<ref>Modèle:Article.</ref> (449 voix, 28,48 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la crise de la pandémie de Covid-19 en France, 52,61 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

En 2018, la commune a obtenu sa première fleur au Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Article.</ref> et, en 2022, sa deuxième fleur<ref>Modèle:Article.</ref>.

Neufchâtel a été labellisé en 2020 Village étape, première commune de Seine-Maritime à obtenir cette distinction et qui garantit aux voyageurs, notamment à ceux circulant sur l'autoroute A28, l'assurance de disposer de tous les commerces et services nécessaires à une pause sur la route (restauration, hôtellerie, café, boulangerie, aire de jeux, de pique-nique, WC…)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique de développement durable

Une étude de faisabilité en vue de la création d'un parc naturel interrégional du Pays de Bray est engagée en 2021 par les pôles d'équilibre territorial et rural (PETR)) du Pays de Bray Modèle:Incise et du Grand Beauvaisis, afin de mettre en avant le patrimoine brayon, son environnement, ses AOP… en vue du développement économique et touristique du territoire. Ce parc pourrait concerner Modèle:Unité, 331 communes, 7 intercommunalités, 2 régions, 2 départements, pour une surface de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>.

Des jardins ouvriers sont aménagés dans la commune<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un verger-conservatoire permet depuis 2016 de préserver et de valoriser le patrimoine fruitier local des variétés anciennes de pommiers, poiriers et pruniers, comme la Grand Alexandre, la pomme Bénédictin, le gros pendu gris, le Bon père, la Curé et la Fisée... 21 arbres y ont été plantés, près de la chapelle Saint-Radegonde<ref>Modèle:Article.</ref>

Jumelages

Internet

Afin d'améliorer l'attractivité du bourg, la municipalité décide d'équiper son centre d'un réseau Wi-Fi public gratuit, opérationnel en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Équipements et services publics

Enseignement

Fichier:Neufchâtel-en-Bray - Etablissements scolaires esplanade du Vieux-château - IMG 20210514 173704.jpg
La Cité scolaire.

La commune dispose d'une cité scolaire regroupant trois lycées (lycée d'enseignement général, lycée professionnel et lycée professionnel agricole (LPA Pays de Bray)), un collège (Albert-Schweitzer), une école primaire (13 classes) et une école maternelle (7 classes).

En 2019, la création d'un établissement fusionnant l'ancienne école privée Saint-Jacques à Neufchâtel-en-Bray et le collège privé Saint-Joseph à Mesnières-en-Bray est envisagée pour 2021<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un accueil de loisirs ouvert le mercredi est mis en place depuis 2018 par l'intercommunalité<ref>Modèle:Article.</ref>

Une micro-crèche de 10 berceaux ouverte en 2015 accueille les tout-petits de Neufchâtel, ainsi que deux Relais d'assistantes maternelles (RAM)<ref>Modèle:Article.</ref>

Équipements culturels

La commune possède un cinéma, le Normandy (rénové en 2019<ref>Modèle:Article.</ref>), un musée et un théâtre récemment rénové ainsi qu'une médiathèque, installée dans l'ancienne maison du sénateur-maire (1959-1983) Charles Ferrant et regroupant plus de 20 000 documents (livres, CD, DVD, accès Internet et Wi-Fi), dotée en 2021 d'une ludothèque de prêt<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le centre social l’Escall est implanté dans une ancienne maison de maître, agrandie en 2021<ref>Modèle:Article.</ref>. Avec la médiathèque, l'école de musique, le rucher école du Pays de Bray<ref>Modèle:Article.</ref>, ils pourraient constituer un important« un pôle socioculturel »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Équipements sportifs

La commune possède des équipements sportifs (gymnases, piste d'athlétisme Albert-Fertel, dojo). Le dojo a été nommé en l'honneur du champion olympique de judo David Douillet. L'un des gymnases a été nommé en l'honneur du pilote français Jean-Luc Thérier. La plaine de jeux est dotée d'un skate-park<ref>Modèle:Article.</ref>

Le centre aquatique Aqua-Bray, ouvert en 2020 par l'intercommunalité, est administré par le groupe Prestalis et remplace l'ancienne piscine communale fermée en 2017. Il est structuré autour de plusieurs espaces : ludique, natation, activités et bien-être<ref>Modèle:Article.</ref>.

Santé

La commune dispose d'un hôpital local, le centre hospitalier Fernand Langlois, où se trouve une maison de retraite médicalisée, la résidence NeufCastel, d'une maison de santé, d'un centre de radiologie<ref>Modèle:Article.</ref> et d'un laboratoire d'analyses médicales.

Une antenne du service d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) destiné aux enfants du Pays de Bray de moins de 20 ans présentant un large éventail de difficultés, a été créé en 2018<ref>Modèle:Article.</ref>.

Justice, sécurité, secours et défense

Ancien chef-lieu de l'arrondissement de Neufchâtel, la ville a gardé jusqu'à la réforme Dati, en 2009-2010, un tribunal d'instance<ref>Modèle:Légifrance modifiant le siège et le ressort des tribunaux d'instance, des juridictions de proximité et des tribunaux de grande instance</ref> et un tribunal de commerce<ref>Modèle:Légifrance modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce</ref>.

Neufchâtel-en-Bray dispose d'une police municipale, équipée en 2016 de gilets pare-balles, bombes lacrymogènes et bâtons de défense télescopique<ref>Modèle:Article.</ref>, ainsi que d'une brigade de gendarmerie.

La commune est dotée depuis 2019 d'une vingtaine de caméras de vidéosurveillance, parc qui pourrait être accru en 2021 et doté de moyens de vision nocturne<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.

Elle a adhéré au dispositif voisins vigilants.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Sports et loisirs

Modèle:... Un club de spéléologie s'est créé en 2020<ref>Modèle:Article.</ref>. L’Entente cycliste neufchâteloise, qui a succédé en 2010 au Vélo club du pays neufchâtelois (VCPN), permet aux cyclistes l'exercice de leur sport<ref>Modèle:Article.</ref>. On peut également signaler le Bray Handball<ref>Modèle:Article.</ref>

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:Section à sourcer La foire Saint-Martin a lieu début novembre<ref>Modèle:Article.</ref>, la Fête du fromage le troisième dimanche de septembre<ref>Modèle:Article.</ref>.

Concerts d'été : chaque été, la municipalité organise des concerts gratuits en centre-ville.

Féodales de Neufcastel : tous les deux ans, la ville organise une fête médiévale regroupant un grand marché et de nombreuses animations. La Modèle:5e a eu lieu en avril 2018<ref>Modèle:Article.</ref>

La Modèle:9e du salon du livre ancien de Neufchâtel a eu lieu le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>

Cultes

Outre l'église catholique, les Témoins de Jéhovah de Neufchâtel-en-Bray font construire en 2020/2021 un lieu de culte route de Gaillefontaine<ref>Modèle:Article.</ref>. L'Église apostolique de Gaillefontaine prévoit d'en faire de même dans les anciens locaux des sapeurs-pompiers sur le Pont-route en 2021<ref>Modèle:Article.</ref>.

Économie

Fichier:Coeur de Neufchâtel 02.jpg
Le neufchâtel est le fromage emblématique de la ville.

La ZA Sainte-Radegonde est aujourd'hui remplieModèle:Quand. Les prochaines implantations auront donc lieu sur la zone des Hayons à EsclavellesModèle:Référence nécessaire.

En termes d'emploi, la ville est marquée par une prépondérance de l'emploi public avec, en 2010, l’hôpital (210 emplois), le lycée (200 emplois), la commune (130 emplois) et le collège (80 emplois).

La laiterie Gervais puis Danone (fabrication de Petits-Suisses, entreprise historique de la ville, a fermé en 2008 en se regroupant au sein de la laiterie de Ferrières-en-Bray. Sur l'emplacement de l'entreprise (Modèle:Unité) a été installée à partir de 2011 une zone commerciale, la « zone commerciale et artisanale du Pays de Bray », complémentaire, selon la municipalité, des commerces en centre-ville<ref>Modèle:Article.</ref>

Le secteur privé est principalement représenté par le Centre Leclerc (120 emplois) et, dans la zone d'activités, les entreprises Celec (100 salariés environ en 2021, spécialisée dans les automatismes sanitaires<ref>Modèle:Article.</ref>), Mecanolav Ridel (spécialisée dans le nettoyage de pièces mécaniques (43 salariés en 2019)<ref>Modèle:Article.</ref>), Grosse Équipement et Peltier Nettoyage (plus de 30 emplois chacune), suivies de CTN Réseaux (28 salariés), MRE, Poixblanc Charpentes, Bastéa constructeur, Guérard (une vingtaine d'emplois chacun), ainsi que d'un tissu artisanal et commercial de petites entreprises<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un supermarché et deux hard-discounters sont regroupés dans la zone de la Grande Flandre, un autre hard-discounter étant installé en centre-ville. Le marché heddomadaire a lieu le samedi matin.

Le centre des expositions la Boutonnière, agrandi en 2021, accueille marché aux bestiaux, expositions, vide-greniers, forums, lotos, rassemblements, concerts<ref>Modèle:Article.</ref>...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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}}

}}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Église Notre-Dame</ref> :
Deuxième église édifiée à Neufchâtel-en-Bray à partir de 1130, l'église Notre-Dame est classée au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-. De l'église romane primitive subsiste, visible uniquement de l'extérieur, la base de l'ancienne tour-lanterne, située à la croisée du transept, présentant des arcs en plein cintre retombant sur des chapiteaux simples. Transformée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et agrandie au cours des siècles suivants, l'église Notre-Dame de Neufchâtel-en-Bray est durement touchée lors de l'incendie de la ville par Charles le Téméraire en 1472. La nef est reconstruite durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Durant la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, le Modèle:Date-, l'église n'est pas épargnée par les bombardements allemands : une bombe tombe sur le transept, des bombes incendiaires mettent le feu à la toiture, aux combles, transformant l'église en un immense brasier. Sa restauration est entreprise en 1950 sous la direction des Monuments historiques.
  • Musée des Arts et Traditions Populaires Mathon-Durand, 53 Grande Rue Saint Pierre, classé Musée de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
    Classé « Musée de France » et situé au centre de Neufchâtel-en-Bray, à quelques pas de l’Avenue Verte London-Paris, dans la plus ancienne maison bourgeoise à pans de bois et encorbellement datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui subsiste dans la Ville, le musée des Arts et Traditions Populaires Mathon Durand présente aux visiteurs l’histoire et les traditions de Neufchâtel-en-Bray et du Pays de Bray à travers ses collections riches et variées uniques sur le plan local, s’étalant de la préhistoire jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
    Les collections se déploient sur 4 niveaux. Dans la cave voûtée d’origine est reconstitué un espace consacré au plus vieux fromage AOP de Normandie : le Neufchâtel. Le rez-de-chaussée et le Modèle:1er regroupent les collections d’archéologie, art militaire, art sacré, ethnographie, numismatique, céramique, arts décoratifs, mobilier, métiers disparus tels que l’arracheur de dents, la reconstitution d’un intérieur brayon…
    Puis au Modèle:2e, sous la magnifique charpente d’origine, le musée propose aux visiteurs de découvrir une maquette représentant la ville de Neuf Castel fortifiée, animée par un robot déclenchant commentaires et lumières.
    Le musée préserve la bible de Foucarmon, un manuscrit en 5 tomes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="PN06112016"/>, numérisés par l’Institut de recherche et d’histoire des textes et désormais visualisable sur un e borne interactive au premier étage, où se trouve également le cabinet des manuscrits<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Centre administratif, classé au Patrimoine National du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, réalisé entre 1952 et 1961 par l'architecte urbaniste Robert Auzelle avec l'assistance de Louis Roulle, le centre administratif de Neufchâtel-en-Bray est composé de quatre bâtiments.
    L'élément primordial pour l'architecte urbaniste était la réalisation d'un vaste espace libre entre chaque structure afin d'organiser des chemins piétonniers pour joindre la motte de l'ancien château à la place du Pot-d'Etain, offrant ainsi une multitude de points de vue.
    Afin d'obtenir un équilibre harmonieux, Robert Auzelle a créé une disparité entre les surfaces et les volumes de ces structures. De manière à garder l'authenticité du patrimoine bâti traditionnel, tout en apportant ce côté novateur et avant-gardiste, les matériaux locaux ont été choisis : cailloux de silex dans les soubassements et parements de briques.
    • Centre des Impôts :
      De forme carré, ce bâtiment est conçu à l'origine pour accueillir l'hôtel de ville, avec un rez-de-chaussée pour abriter les services de l'état-civil, le poste de police et le logement du concierge. À l'étage, la salle du conseil, la salle des mariages et les bureaux du maire et des adjoints.
      Cette structure est agrandie en 1997 par l'architecte Hervé Rattez, dans le respect de l'œuvre de Robert Auzelle.
    • Théâtre Robert-Auzelle :
      Ayant la forme d'une ellipse de Modèle:Unité répartie sur trois niveaux, cette structure possède un escalier central constitué d'éléments métalliques apparents avec un pilier central en tubes de fer. La salle de Modèle:Unité possède un sol incurvé en forme de coquille. En façade sur l'esplanade, le mur est percé d'alvéoles garnis d'émaux de Briare.
      Une passerelle aérienne métallique, dont les parois sont garnies de verres multicolores, relie le théâtre à la salle des fêtes et constitue un foyer commun pour les deux salles<ref>Modèle:Article.</ref>.
    • Salle des fêtes :
      De forme carré, la salle des fêtes possède une piste de danse de Modèle:Unité, sans point d'appui au centre, et dispose d'un parquet traditionnel posé à l'anglaise.
    • Mairie : Conçue à l'origine pour abriter le palais de justice et le tribunal, cette structure abrite aujourd'hui les locaux de la mairie.
      Premier édifice réalisé avec un budget plus que restreint provenant uniquement des dommages de guerre, Robert Auzelle a su créer un bâtiment jugé révolutionnaire pour l'époque. Avec une surface de Modèle:Unité, la luminosité est donnée par une longue baie vitrée qui éclaire les bureaux et par des lanterneaux disposés dans la toiture afin d'apporter un éclairage zénithal à l'intérieur.
Fichier:Source Sainte Radegonde.JPG
Source Sainte-Radegonde.
  • Chapelle et source Sainte Radegonde :
    Construite à l'origine durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous l'autorité du duc de Normandie et roi d'Angleterre [[Henri Ier (roi d'Angleterre)|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Beauclerc]], la chapelle de l'ancien prieuré de Sainte-Radegonde est l'une des plus anciennes constructions de Neufchâtel-en-Bray.
    Elle est édifiée près de la Béthune où se trouve la source de Sainte-Radegonde, dont la foi populaire prêtait des vertus curatives pour les maladies de la peau.
    En 2009, la municipalité décide de sauvegarder l'édifice, qui était devenu au fil des siècles un bâtiment agricole délabré. Avec le soutien de la ville, l'association Les Œuvriers de Sainte Radegonde est créée en 2010 afin de restaurer la chapelle et la source. Après cinq années de dur labeur, la persévérance et le courage de cette équipe de bénévoles passionnés ont su redonner vie à cet édifice, qui est ouvert au public sur rendez-vous<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Vestiges de l'église Saint-Pierre
  • Esplanade du Vieux-Château.
  • Monument aux morts des guerres 1914-1918 et 1939-1945
  • Monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870, érigé en 1897 et situé au cimetière. Il compte neuf noms de gardes mobiles morts pour la Patrie<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Ancien lavoir, qui nécessite une rénovation et une mise en valeur<ref>Modèle:Article.</ref>.

Gastronomie

On fabrique dans la région le fromage du même nom<ref group="Note">Le neufchâtel peut avoir trois formes : le cœur, le carré et la bonde (la plus ancienne). Il s'agit de la plus ancienne AOC de Normandie et il doit être affiné dans le pays de Bray.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Neufchâtel-en-Bray - Stèle du centenaire de la conquête de l'Algérie - IMG 20210514 174314.jpg
Stèle à Charles Lemercier de Longpré, baron d'Haussez, pour le centenaire de la Conquête de l'Algérie par la France (maire en 1805).

Héraldique

Modèle:Blason commune

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage.
  • Henri Sarlin, Neufchâtel-en-Bray depuis le Moyen Âge jusqu'en 1792, réimpression de l'édition de 1926, éd. Page de Garde, 2003, 248 p. (Modèle:ISBN).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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